Ô comme tu luis !
Comme tu lui plais
Comme ta plaie rêve, crève de lui
Celui qu’appelaient tous les replis de ton palais secret
Ta bouche s’ouvrait sur son passage
Ton œil mouillait d’envie de lui
Ta langue s’enroulait langoureuse autour de son nom
Tes seins se fendaient en deux
Tes bras esquissaient des étreintes interminables
Ton ventre distillait des alcools puissants
Tu le voulais saoulé
Sous les caresses
Sous les baisers brûlant le sang
Sous l’effet fée de ton désir ardent de lui
Et voilà que c’est là : tu luis
Tu lui plais
Ton pantoum dans mon haïku - Page 32
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Celui
Catégories : Vers libres -
Les prétendants
Catégories : Hexasyllabes (6)Que de damnés se branlent,
Ô reine, à te vouloir,
Nus, tapis dans le noir,
À l’angle du chambranle !
Prononce un nom, rien qu’un :
L’élu, l’âme bandante,
S’avance et tu lui plantes
Un vit de maroquin.
Que d’ombres désespèrent,
Qui crèvent d’être lui !
Plus d’une même a joui
En te regardant faire. -
À tordre le cou aux aiguilles
Catégories : Octosyllabes (8)Montre-le-moi ton seppuku
Ta bouche à feu ta déchirure
Ton ventre à sang et confiture
Ton revolver à dix-huit coups
L’antre aveugle par où il entre
La nymphe le diable à ressort
L’océan pourpre aux fleuves morts
Du ciel le long moyeu le centre
Des loups le piège et le festin
Des hommes le dernier rivage
Cet enculeur des coquillages
Ce bel étripeur d’intestins
Ce gouffre avaleur de rapières
Un ogre fou un animal
Par-delà le bien et le mal
Au nom plus ancien que les pierres
Forge à couler l’éternité
À tordre le cou aux aiguilles
Nasse à écorcher les anguilles
Grenier à moudre et débiter
Malaxant chair foie cœur trop tendre
Plongeant les dieux dans le chaos
Jetant des quolibets là-haut
Crachant d’autres enfants de cendre
Ô montre-moi ton seppuku
Plaie vive qui dégueule encore
Moi qui goûte les plaisirs gore
Je te refendrai jusqu’au cou -
Quelque chose d’un mec aussi
Catégories : Chanson, Décasyllabes (10)On a toutes quelque chose en nous d’un mec aussi
Cette volonté de fourrer jour et nuit
Ce désir fou d’enfiler à l’envi
Ce rêve en nous mais sans sa queue à lui
Ainsi vivent les mecs ici
Le corps en fièvre et s’astiquant le vit
Dans des Sylvie, des Berthe à l’infini
Ce rêve en nous c’est du gâteau pour lui
Quelque chose d’un mec aussi
Comme une étoile s’enfonçant dans la nuit
Il jute dans celle qui l’aime à la folie
Puis file vers un autre vagin séduit
Sans un seul amour, sans une seule amie
C’est ça la vie des mecs aussi
Traîner devant la télé sans souci
Pour la vaisselle on verra vendredi
Demandez-lui pas de passer l’aspi
C’est pas son job, c’est pas son truc à lui
Le ménage, les gosses et tout ce qui s’ensuit
Quelque chose d’un mec aussi
Cette force qui nous pousse à faire pipi
Toujours plus haut en faisant plein de bruit
Quand ça dégouline c’est tellement joli
Quelque chose en nous d’un mec aussi
Le week-end avec tous ses amis
Il voit des matchs et s’envoie des demis
Apporte encore des cacahuètes chérie
Y a pas à dire elle a un beau châssis
Mais quelque chose d’un mec aussi
Puis il règle son compte à la Russie
Au café du coin, c’est net et précis
Envoyez les porte-avions, les fusils
Missiles par-là, démocratie par-ci
Tu verras qu’ils nous diront merci
Y a des fois je vous jure où vers minuit
Quand le gars dans mon lit s’est endormi
J’ai comme un sentiment, comme une envie
Ce rêve en nous d’avoir sa queue à lui
Quelque chose d’un mec aussi
Y a quelque chose en nous d’un mec aussi
Oh ! quelque chose d’un mec aussi
(ad lib.)
Sur l’air de « Quelque chose de Tennessee » (Johnny Halliday)
https://www.youtube.com/watch?v=8Sc4Pb7d1Nk -
Retiens ta jute
Catégories : ChansonRetiens ta jute
Garde au chaud la pommade féconde
Retiens ta jute
Que je me régale une seconde
Prends-moi plus fort
Perce mon corps
Fais-moi sauter comme un cabri
Que ton labour
Aller-retour
Me trombine à pousser des cri-i-is
Retiens ta jute
Ta biroute est si dure et si belle
Retiens ta jute
Je vais bientôt monter en chandelle
Que ce gigot
Rende dingo
Mon insatiable berlingot
J’veux la culbute
Tous azimuts
Retiens ta jute
Quand tu t’oublies trop tôt dans mon bel orifice
Je reste sur ma faim, me doigte en tapinois
Fous-moi et si demain j’ai mal aux écrevisses
Je serai la dernière à te casser les noix
Retiens ta jute
T’as tout l’temps pour me remplir la bonde
Retiens ta jute
Gicle pas ou je dis à tout l’monde
Que t’as lâché
Ta p’tite bordée
Avant que j’aie grimpé au lustre
Et que c’est pas
La première fois
C’t histoire-là dure depuis des lu-u-ustres oh oh
Retiens ta jute
Pas question cette fois que tu débandes
Retiens ta jute
Que je danse enfin la sarabande
Troue mon conduit
Toute la nuit
Si besoin je remets de l’enduit
J’veux la culbute
Sans parachute
Retiens ta jute
Oh j’veux la culbute
Sans parachute
Retiens ta jute
Sur l’air de « Retiens la nuit » (Johnny Halliday)
https://www.youtube.com/watch?v=0paUMNed8t4 -
Poussée de sève
Catégories : Octosyllabes (8)Son sexe prit racine un jour
Je l’aurais bien chassé de force
En l’interdisant de séjour
Mais il est entré pour toujours
Poussant des rameaux, des écorces
La sève me monta dedans
Me remplit jusqu’à la ceinture
Suivant la trace ambrée d’Adam
J’ai crié, j’ai serré les dents
Et répudié les Écritures
Plus tard est venu le plaisir
Pampres, périanthes écarlates
Ô fleurs qu’il me fallait saisir
Pour les respirer à loisir
Avant que quelque fruit n’éclate
Les semaines passent, les mois
Les années, je suis devenue
De ce géant planté en moi
Lourd couvert si charmé d’émois
Le terreau et l’argile nue -
Ciel et toit
Catégories : Heptasyllabes (7)Tes deux fesses, ma Nadège,
Fraîches, blanches comme neige,
Ont de doux frémissements
Quand ma langue, leur amant,
Patiemment mène le siège
Du bout de ses arguments.
Auparavant tu m’as prise
Au piège des moires grises
Et des parfums de santal
Maraudant parmi les poils
De ton connin — ô surprise ! —
Humide et sentimental.
Que tes soies soient le champagne
Qui verse à flots sous le pagne
Et me rend saoule à mourir !
S’il me faut les conquérir,
Je pars de suite en campagne,
Suppliant sans coup férir :
Que ce beau cul m’engloutisse !
C’est là le sein, la bâtisse
Où je veux avoir vécu
En rechargeant mes accus
Sous votre ombre prédatrice…
Rendez-vous, baissez l’écu !
Girondes boules de neige
Déroulant tous les arpèges
Du désir que j’ai de toi,
Descendez en flamme là,
Sur ma bouche, et que Nadège
Me devienne ciel et toit ! -
Dans l’œil du cyclone
Catégories : Jocelyn WitzMa dernière histoire cochonne
Spécial vacances, tourisme, canicule etc.
https://www.atramenta.net/lire/dans-lil-du-cyclone/94276
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Deux chasseresses
Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)Félins pour l’autre à griffes à crocs tendus
Rôdent farouches à cris accord perdu
Deux chattes en proie à la béance
Amour devenu déchirance
Deux chasseresses à l’orée qui s’élancent
Félins pour l’autre il nous reste l’instinct
De survie quand la tendresse au matin
Réclame sa livre de viande
Poussant aux culs le jus des glandes
Clits ô pointés sont les arcs que l’on bande
Félins pour l’autre happant feulant toujours
Nues sous les ongles et des lèvres l’ajour
Que chacune lacère et lape
Trous dans la chair vive salope
De nos étreintes ici l’ultime étape -
J'ai planté ma graine
Catégories : Chanson, Décasyllabes (10)J’ai planté ma graine dans l’cul de Jeanjean
Oh ! la belle aubaine, perdrerai-je ma peine ?
J’ai planté ma graine dans l’cul de Jeanjean
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Avec un peu d’veine, y aura un enfant
Dès l’année prochaine, perdrerai-je ma peine ?
Avec un peu d’veine, y aura un enfant
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Jeanjean c’est ma reine, moi j’suis qu’un manant
Mais l’amour m’enchaîne, perdrerai-je ma peine ?
Jeanjean c’est ma reine, moi j’suis qu’un manant
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
S’il vient une Carmen, que d’emmerdements
Vont entrer en scène ! perdrerai-je ma peine ?
S’il vient une Carmen, que d’emmerdements
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Mais not’ capitaine dit T’inquiète, mon grand
Les chiens font pas d’chiennes, perdrerai-je ma peine ?
Mais not’ capitaine dit T’inquiète, mon grand
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
En attendant, zen, hein, pas d’affol’ment
J’couds des trucs en laine, perdrerai-je ma peine ?
En attendant, zen, hein, pas d’affol’ment
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
On l’appell’ra Ben ou p’t-être bien Bertrand
Pourquoi pas Eugène ? perdrerai-je ma peine ?
On l’appell’ra Ben ou p’t-être bien Bertrand
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Il aura mon zen et les yeux d’Jeanjean
Ses doux yeux de daine, perdrerai-je ma peine ?
Il aura mon zen et les yeux d’Jeanjean
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Bien sûr il s’f’ra ken par tout l’régiment
Un fion ça s’entraîne, perdrerai-je ma peine ?
Bien sûr il s’f’ra ken par tout l’régiment
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
S’ra fort comme un chêne et presque aussi grand
Que not’ brave pitaine, perdrerai-je ma peine ?
S’ra fort comme un chêne et presque aussi grand
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Mais c’t affaire-là traîne depuis bien deux ans
Qu’est-ce qu’il fout ? il freine ? perdrerai-je ma peine ?
Mais c’t affaire-là traîne depuis bien deux ans
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
C’est qu’il faut qu’ça prenne, comme il dit Jeanjean
Recharge-moi la benne ! perdrerai-je ma peine ?
C’est qu’il faut qu’ça prenne, comme il dit Jeanjean
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
J’ai planté ma graine dans l’cul de Jeanjean
Oh ! la belle aubaine, perdrerai-je ma peine ?
J’ai planté ma graine dans l’cul de Jeanjean
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Sur l’air de « J’ai planté un chêne » (Gilles Vigneault)
https://www.youtube.com/watch?v=We1-cagx7TI
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Sans la pomme
Catégories : Heptasyllabes (7), Quadrisyllabes (4), SonnetCar là couchées sous un homme
Ouverture et reddition
Se jouait la réédition
Mais sans la pomme
Là follettes nous laissions
Voir vraiment ce que nous sommes
Par les porches de Sodome
Nous nous glissions
Et s’il arrivait que l’ombre
D’un rêve morde à nos cœurs
Le doux shaker
Nous ramenait dans le nombre
Des vivants à l’œil moqueur
Que rien n’encombre -
Une pluie de fessée
Catégories : Hexasyllabes (6)Fus-tu sage aujourd’hui ?
Ne t’es-tu caressée ?
Seule ou pas as-tu joui ?
Dis-moi non dis-moi oui
Tu auras ta fessée
Femelle trop catin
Aux vits trop empressée
Nue du soir au matin
Tends ce rond buffletin
Implorant sa fessée
Nous foutrons mais plus tard !
La culotte baissée
Offre-moi ce pétard
Cet astre trop blafard
Que rougit la fessée
À travers mes genoux
Tes mains dûment lacées
Sens que coule entre nous
Perlant de ton minou
Une pluie de fessée
La paume me fait mal
Notre haleine oppressée
Et tes cris d’animal
Disent que c’est normal
Là ! tu l’as ta fessée
Ah ! que j’aime ce corps
Aux moues d’enfant blessée
Tu es plus chaude encore
Quand d’un élan hardcore
Je t’ai longtemps fessée -
Vagina dentata
Catégories : ChansonLes hommes de ma vie s’en vont
En gémissant, tout piteux, le dos rond
Je sais qu’ils ont laissé là — oh là là, quel problème !
Un petit peu d’eux-mêmes
J’ai beau les sucer beaucoup
Ils finissent par prendre leurs jambes à leur cou
Je me demande pourquoi elle est tell’ment vorace
Ma fente, ma chagasse
Mon mari est à l’hosto
Pour dire s’il s’en sortira c’est trop tôt
Ça m’angoisse mais faut qu’je baise, elle a l’dessus sur moi
Vagina dentata
Pourtant c’est doux dehors
Doux doux doux dehors
Et fou dedans
Tout bardé de dents
Gaffe aux doigts d’abord !
C’est doux doux doux dehors
Mais si, bout dehors, vous entrez dedans
Jamais vous n’en sortez comme avant
J’ai tant besoin d’être aimée
Que j’drague des types toute la journée
Même si j’les préviens à temps, ils ricanent et m’enfilent
Là où c’est embêtant
Quand ça leur croque le bâton
Moi je m’affole et j’tourne en rond
Je sais que leur vie s’en va à cause de cette hostile
Vagina dentata
Pourtant c’est doux dehors
Doux doux doux dehors
Et fou dedans
Hérissé de dents
Gaffe aux doigts d’abord !
C’est doux doux doux dehors
Sauf que là-d’dans ça mord
Éternellement
Pourtant c’est doux dehors...
(ad lib)
Sur l’air de « Doux dehors, fou dedans » (Véronique Sanson)
https://www.youtube.com/watch?v=ordtF292IXw -
Remonter les fleuves
Catégories : Dizain, Octosyllabes (8)C’est ton drakkar flèche cruelle
Ivre du sang de cent rameurs
Qui fend la nuit inhabituelle
De nos eaux calmes nos humeurs
Proue terrible rouge clameur
Qui nous remonte à cru les fleuves
Pour embraser l’hubris cité
Violer les filles hanter les veuves
Manger nos miels l’œil excité
Et nous ouvrir des ventrées neuves -
Crime passionnel
Catégories : Octosyllabes (8)Viens essayer ton passe-partout
Ton pêne à mes serrures secrètes
Entre dedans et rafle tout
Même pas peur voyou je suis prête
À me laisser cambrioler
Retourner cul par-dessus tête
Dépouiller fourgonner violer
J’ai un faible pour les vandales
Et les monte-en-l’air au piolet
Qui se l’appuient puis qui détalent
Pour toi j’en pince ô mon seigneur
À en choper les amygdales
Si tu passe crocheter mon cœur
Sois pas surpris par la joncaille
Qui traîne par-là hardi ! hacker
Sur mes antivols pleins de failles
Va ! j’aime pas le travail bâclé
Tu défourailles l’œil en bataille
Viens-t’en brigand pour me tringler
En m’escaladant les murailles
Bah ! te casse pas : voici la clé -
Des filles à la pelle
Catégories : Heptasyllabes (7)J’ai le souvenir de Lou
Aux mamelles amarante
Celle qui d’un œil jaloux
Veillait qu’au cul ses amantes
Reçussent de profonds clous
Je garde en mémoire Andrée
Lubrique semi-garçon
À la tignasse cendrée
Dont les amples caleçons
Fendus bâillaient aux entrées
D’Aïcha il me souvient
Comme elle vibrait de jouir
Nous annonçant quand ça vient
S’écriant Je vais mourir !
Prenant le ciel à témoin
J’ai en tête cette Aymone
Au con vaste comme un puits
Qui priait Qu’on me ramone !
Je n’ai pas connu depuis
De plus luxurieuse nonne
Lise, Victoire, Fanchon
Erika, blonde Babette
Où sont donc vos doux nichons
Vos doigts, vos bouches qui tètent
Les sirops du turluchon ?
Toutes je me les rappelle
Et en souvenir du temps
De ces filles à la pelle
Je sanglote en tripotant
Ma fente restée fidèle -
Sentiment océanique
Catégories : Hexasyllabes (6)Ah ! qu’il est bath l’antique
Océan qui t’attend
Dans mon ventre épatant
De femelle authentique
Je suis celle qui luit
Dont les berges écument
Flotte flotte la plume
Qui t’ancre et bats à l’huis
Plonge sous la surface
Connais le sentiment
Qu’ensemble infiniment
Nos rivages s’effacent
Bandant comme un taureau
Blanc d’une ivre énergie
Mes fosses élargies
Préfère aux littoraux
Vois l’étendue magique
Aux appétits sans fond
Pénètre et réchauffons
Ce gouffre pélagique
Le cœur farouche et fier
J’engloutis les Atlantes
D’une vague sanglante
Mais c’était avant-hier
Ah ! qu’il est bath l’antique
Océan t’attendant
Baigneur ! entre dedans
Mes eaux les revendique -
Un autre jour, chéri…
Catégories : Octosyllabes (8)Il faut tuer le ver au matin,
Se l’estourbir à coups de pogne,
Sans quoi il flaire la putain
Et, la retournant, la besogne.
Dès le réveil ça veut baiser,
Ces bêtes-là, c’est sans vergogne ;
Avant qu’elle entre et se rencogne,
Il convient donc de l’apaiser.
Fuyez ses appétits gigognes,
Surtout si vous avez un train
À pas rater ! Branlez l’ivrogne !
Il faut tuer le ver au matin. -
La fête est commencée
Catégories : Hexasyllabes (6)Debout, belles dressées !
Pour le maître, debout !
Allons, au garde-à-vous,
Sinon c’est la fessée.
On jurerait des sœurs :
Aussi obéissantes,
Moites, la peau luisante,
Deux angelets jouisseurs.
L’une a la chevelure
Noire à l’instar des yeux
Qui caressent l’essieu
D’une envie presque pure.
Lui, pareillement droit,
Désire aussi la fille,
Et une bulle brille
À son riant méat.
Hardi, belles dressées,
Serves de mes plaisirs !
Au nom du grand vizir,
La fête est commencée… -
Détresse inamortie
Catégories : Heptasyllabes (7)Forêt vierge de mes faims
Dont jamais ne suis sortie
Malgré notre amour défunt
Savane griffée d’ortie
Où mon cœur bat au tambour
Sa détresse inamortie
Je te voudrais à rebours
Polissant ta silhouette
À l’ombre âpre des faubourgs
Je me voudrais saoule et muette
À t’accabler de soupirs
À guetter la moindre miette
Que tu me daignais offrir
Quand tes cuisses à la fin
Même se laissaient ouvrir
Forêt vierge de mes faims
Dont jamais ne suis sortie
Le vivre depuis je feins