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Décasyllabes (10)

  • Voici le temps des grandes baises

    Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)

    Foutez, jeunesse, et jouissez sans entrave !
    Voici l’âge d’or, la société parfaite ;
          Faites l’amour, faites la fête !
    Sur le manège tirez la queue des travs !

    La liberté qui dort dans vos culottes,
    Réveillez-la, qu’elle entre dans la danse !
          Versez, ô cornes d’abondance,
    Le vin, le miel à pleins glands, pleines mottes !

    Tout est gratuit ; vos corps vous appartiennent ;
    Fondez, brûlez, chandelles à vous échues !
          Ailettes roses d’anges déchus,
    Déchirez tout : foi, vertu, vieilles antiennes !

    L’histoire, enfin, est arrivée au bout
    De son errance ivre, violente, obèse :
          Voici le temps des grandes baises ;
    Foutez jeunesse ! Ne restez pas debout !

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  • Sur orbite

    Catégories : Décasyllabes (10)

    Jusqu’à l’os entichée d’un bibendum
    Pesant sa demi-tonne au minimum
    Je le gravis sans effort car les prises
    Ne manquent pas lorsqu’on est très éprise

    J’ai succombé à son instrumentum
    Mieux durcissant que le carborundum
    Seul élément non bardé de lipides
    Chez ce Bouddha aux désirs intrépides

    Le chevauchant j’agrippe son scrotum
    Et nous conduis tous les deux au summum
    Au grand galop de ma fleur féminine
    Qui toujours plus irriguée s’enracine

    Jusqu’à l’os entichée d’un bibendum
    Jaugeant ses cinq bons quintaux minimum
    Je suis l’astre des nuits le satellite
    D’un gros garçon qui m’envoie sur orbite

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  • Arse à mourir

    Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)

    Telle la terre à tous je suis à toutes
    Telle le ciel que boivent nos poumons
    Qu’on retourne l’humus et qu’on me broute
          Telle les fleurs que nous humons

    Telle la terre au soc je vais crevée
    Telle l’eau des torrents ne coûte rien
    Ivre et nue je me livre aux dépravées
          Telle la terre à tout terrien

    Jà ne m’épuiserez je puis encore
    Toutes vous satisfaire et vous nourrir
    Telle les fruits que nos ventres dévorent
          Telle la terre arse à mourir

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  • Bouche haletante et rouge au front

    Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)

          Elle et moi nous nous pénétrons
    Comme en miroir le tiroir aux étrons
          D’un chapelet de jolies boules
    De croissant calibre au profond du boule
          Bouche haletante et rouge au front

          Alors nous devenons maboules
    Férues d’envie de se laper la moule
          Clapotant et versant litrons
    De sangria macérée de citron
          Sous nos yeux ardents qui riboulent

          Elle et moi deux frêles tendrons
    Comme en miroir nous nous administrons
          Ce qui donne la chair de poule
    Et fait soudain que l’orgasme déboule
          Bouche haletante et rouge au front

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  • Par-delà les embâcles du soir

            Viens tendrement t’asseoir
          Te blottir nu à mes genoux
        Quand nos deux peaux se tendront un miroir
      Un miroir de silence et de bleu cristal nous
    Nous reconnaîtrons par-delà les embâcles du soir
    Du puits de nos intimités trop longtemps clos de pierres
      Montera le fredon d’une chanson d’amants
        Et nos sangs frémiront comme une bière
          Je crois si tu viens dans le noir
            T’asseoir là tendrement

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  • La moule et l’oiseau

    Catégories : Décasyllabes (10), Fable, Pentasyllabes (5)

    Mimi la moule errait entre deux eaux,
    Quand la héla de là-haut un oiseau
    Dont jolis mots et paroles choisies
    Pleuvaient du bec, empreints de poésie :

    « Que tu me plais, belle bivalve, avec
    Ta chevelure hérissée de varech,
    Le satiné de ta chair frémissante,
    L’ocre moelleux de tes lèvres qui sentent
    Bon la marée, et tes frisants ourlets…
    Oh ! ne te ferme pas, non, montre-les !
    Ouvre plus grand ces pans de nacre noire
    Où je contemple à perdre la mémoire
    Ton être nu, ton corps invertébré,
    Si gracieux qu’il m’en faut célébrer
    Chaque détail ! Approche encor, mollusque,
    Et si je tâte un peu, va, ne t’offusque
    Pas pour autant !

                                — Bon, d’accord », dit Mimi,
    Qui était simple et avait plein d’amis.
    Elle monta, confiante, à la surface
    Pour exhiber mieux ses tendres crevasses.
    Le traître piaf se la farcit d’un coup
    De son long bec emmanché d’un long cou.

          Moralité :
    Méfiez-vous, fillette,
    Lorsqu’un empenné
    Vous conte fleurette :
    Il veut vous piner.

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  • En sentinelle

    Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)

    À coups de gaule ô guidez mes errances
    Redites-moi la juste direction
          Le droit chemin à coups de lance
    Vers vos jardins vos fruits de la passion

    À coups de verge ô montrez-moi la route
    Avant que ne s’égarent à nouveau
          Mes rêves vers d’autres biroutes
    Vite une tige à dresser les nymphos

    On ne badine avec l’envie charnelle
    Qu’à condition d’avoir le cœur cochon
          Mais vous restez en sentinelle
    Et m’aiguillez sévère à coups de jonc

    À la baguette ô menez-moi penaude
    Canalisez de votre bien-fondé
          Le corps souillé l’abîme chaude
    De celle qui trop a vagabondé

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  • D’empire en pire

    Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)

    Immortellement nue Vénus attend
    Seule au fond d’un musée il est dimanche
          Et ses fesses d’albâtre blanches
    Frissonnent sans un bruit de temps en temps

    Immortellement triste elle regrette
    L’âge des mages fous qui se branlaient
          Pour elle et l’oignaient de leurs laits
    Sur les places d’Hellade ou de la Crète

    Immortellement vieille elle a vécu
    Depuis toutes les ruines des empires
          Vu le monde de pire en pire
    Et nul ne lui caresse plus le cul

    Immortellement nue Vénus attend
    Seule au fond d’un musée il est dimanche
          Et sur sa joue d’albâtre blanche
    Roule un sanglot nacré de temps en temps

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  • Ardent écho au fond de l’être

    Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)

    Tu seras nue parmi tous ces messieurs
    Poignets liés au clou de la charpente
    Le sang battant sourd et la crainte aux yeux
          De l’eau te pleuvant par la fente

    Ils porteront habit et gants de daim
    T’évalueront de leurs lèvres ogresses
    Et dans un cri tu sentiras soudain
          Deux mains qui t’écartent les fesses

    On saisira sans douceur sans un mot
    Tes seins dressés vibrant dans leur écorce
    Et venu de nulle part un pommeau
          De canne t’ouvrira de force

    La nuit durant ils te prendront debout
    Toi lasse à bout d’orteils tu crieras grâce
    Mais eux de rire et d’aller jusqu’au bout
          D’un désir qui laisse des traces

    Tu seras nue au gré de ces messieurs
    Ces inconnus promis à disparaître
    Ne te laissant hors le cerne des yeux
          Qu’ardent écho au fond de l’être


    (Par ailleurs, le 4e épisode des « Zobahisseurs » est désormais en ligne.)

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  • Des Ooh… et des Mmm…

    Catégories : Décasyllabes (10)

    Nos cunnis sont de lentes épopées
    Dont l’une à l’autre aiguise le piquant —
    Et le moyen de nous arrêter quand
    Au jus d’amour nous nous sommes dopées ?

    Nos cunnis voient le soleil s’éblouir,
    Monter, descendre, arpenter nos fenêtres.
    Nous l’ignorons : il s’en retourne paître,
    Boudeur, au ciel, en nous regardant jouir.

    Nos cunnis font une rumeur ténue
    De clappements de langue et de soupirs,
    De Ooh…, de Mmm… qui s’écoutent gémir,
    Vagues roulant sans fin sur nos peaux nues.

    Nos cunnis crient parfois, trouant la nuit
    Qui s’éclabousse en échos d’or intense,
    Puis à nouveau s’engloutit le silence
    Dans l’affairée ferveur de nos cunnis.

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  • Magicienne en herbe

    Catégories : Décasyllabes (10)

    Jeune Circé ton con pâte de fruit
    Me rendra pis que la chèvre qui broute
    Déjà je fuis l’animal à biroute
    Déjà je grogne et j’ai le cœur détruit

    Enchanteresse ô ta vulve sécrète
    Un élixir de miels et de tanins
    Ouvrant en moi des désirs tout canins
    De te lécher l’entrejambe en levrette

    Ado charmeuse un seul regard de toi
    Rien qu’un baiser à tes lèvres de fiole
    Et je suis chatte amoureuse je miaule
    Nue chaque nuit ton prénom sur les toits

    Vois Circé vois je régresse je rampe
    Vers tes fumets ton con pâte de fruit
    Comme un appel qui s’exhale sans bruit
    Et me tient phalène à ce cul de lampe

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  • Deux fois creuse

    Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)

    Pêcheur d’étrons, tu pris au pied levé
    Ce chemin sombre aux heures matinales
          Avec un entrain qui signale
    Combien ce vœu te fit longtemps baver.

    Pêcheur d’étrons, plus tu fends et patauges,
    Et plus je mouille au droit de l’autre puits !
          Faudra-t-il attendre la nuit
    Pour qu’à son tour tu y plantes la jauge ?

    Pêcheur d’étrons, résignée je me fous
    Les doigts dedans, me sachant deux fois creuse,
          Ahanant telle chienne ou gueuse —
    Oh ! va plus fort, mon chéri, mon grand fou !

    Pêcheur d’étrons, fana de l’étroitesse,
    De quel harpon épais tu me remplis !
          Mon boyau ne fait plus un pli,
    Et j’ai bien peur que tu jutes en vitesse.

    Pêcheur d’étrons, je sens à ces lancers
    Dont les élans t’envoient battre les couilles
          Que tu ne seras pas bredouille :
    Le colombin nouveau est annoncé…

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  • Retour de bâton ?

    Catégories : Décasyllabes (10), Pentasyllabes (5)

    J’ai prêté la main à tant de branlettes
          Que le souvenir
    M’en poursuit, farouche, et, pour me punir,
          Me monte à la tête.

    Trop souvent je vois des doigts caressant
          Mon rivage intime,
    Qui frôlent, qui vont, qui viennent, qui liment,
          Me brûlant les sangs.

    Je les sens entrer, fendre mes muqueuses
          Et me les violer ;
    Mes miaulements ne font qu’accélérer
          Leur gigue moqueuse.

    Ô doigts de fantôme, à me masturber
          Vous me rendez folle !
    J’en perds appétit, sommeil et boussole :
          Vous me perturbez !

    Si jamais je me tapis sous la couette,
          C’est bien pis encor,
    Dix spectrales mains m’arrachant du corps
          De longs cris de mouette.

    J’ai prêté la main jadis, à tâtons,
          À tant de caresses
    Qu’aujourd’hui je jouis sans cesse et je stresse…
          Retour de bâton ?

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  • Buzz-moi encore !

    Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)

    Sitôt entré il me fout ventre à terre
    Sans nul hello ni s’être dévêtu
          Il m’aime à couillons rabattus
    Trou dans son agenda totalitaire

    Baisée coup sur coup, prise à fond de train
    Crépitant comme une traînée de poudre
          En un éclair gicle la foudre
    Buzz n’a jamais le temps quand il m’étreint

    Moi coulante je mets les bouchées doubles
    Et me donne à lui à tombeau ouvert
          Monte en flèche dans l’univers
    Si haut que mes sens, mes pensées se troublent

    Buzz me travaille à vitesse grand V
    Crépitant comme une traînée de poudre
          En un éclair gicle la foudre
    Puis revient la nuit : ciao, je m’en vais…

    Un jour je bondis, m’accroche et m’écrie
    RESTE ! il me répond, blanc comme un martyr
          Je faisais qu’entrer et sortir
    Tu sais bien, je suis surbooké, chérie

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  • Un monde d’Èves

    Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)

          Le tarin plongé dans sa moule
                Je la grignote à vif
          Et des grandes eaux qui s’écoulent
                M’en tartine le pif
    Tendre est son ventre et sa nymphe amollie
          J’aime une fille à la folie

          J’aime une fille à peine éclose
                Fraîche comme un torrent
          Pâle comme un bouton de rose
                Au pétale odorant
    Dont je fais miel en butinant fontaine
          Son petit con à perdre haleine

          Son petit con plus nu que paume
                Qu’elle épile avec soin
          Son con de satin qui embaume
                Le musc et le benjoin
    Je le boulotte et m’y plongerais toute
          Tant je la kiffe ma louloute

          Tant je la kiffe et la soulève
                Par ma lécheuse ardeur
          Que nous fondons un monde d’Èves
                Sans le moindre emmerdeur
    Contre sa blanche cuisse elle a ma joue
          Buvant à sa chair acajoue

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  • À pleines dents

    Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6)

    Suce, ma sœur, la tête du poisson
    Tète afin d’en aspirer la laitance
    Là sue le suc et la noble pitance
          Dont nous nous nourrissons

    Terrier femelle aux joues braisées de pompe
    Ne laisse pas s’épandre le bon grain
    Creuse et t’évase et façonne un écrin
          À la fertile trompe

    Saigne, ma sœur, l’écorce à pleines dents
    Déploie la sève et la redistribue
    Pine exhibée aussitôt se veut bue
          Ô sans-frein de l’Adam

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  • Ripaille

    Catégories : Décasyllabes (10), Quadrisyllabes (4)

    Le soir on dîne à fleuves épandus
    À gibier d’eau à langues baladines
    Par l’ocre crevé de nos gabardines
    S’écarquillant nos ventres bien fendus
    Peuplés de fleurs et de fruits défendus
          Le soir on dîne

    Le soir on mord de trop tendres amorces
    Sans éprouver le début d’un remords
    Si affamées que l’on en perd le nord
    Qu’à pleines dents on mâche les écorces
    Faisant le joint de nos colonnes torses
          Le soir on mord

    Le soir on bave un cri un miaulement
    De gorge sourd devenues deux épaves
    Démontées par la mer qui nous déprave
    En nous léchant l’étrave ô mollement
    À flots d’orage et sombres frôlements
          Le soir on bave

    Le soir on gît dans l’âpre après-ripaille
    Tout étonnées de ce qui a surgi
    On n’ose plus bouger on réagit
    À peine on referme nos flancs qui bâillent
    Où le plaisir demeure écrit en braille
          Le soir on gît

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  • Oraison sexuelle

    Catégories : Décasyllabes (10), Pentasyllabes (5)

    Minette ô habile à m’ouvrir en deux
    Minette ubiquiste, en voiture, en ville
    Au creux des draps ou d’un bois hasardeux
    Trompe toujours là qui suce et m’enfile
          Minette ô habile !

    Minette ô amante au cœur sans pitié
    Dont le mufle m’éventre et me tourmente
    Qui remet cent fois l’aiguille au métier
    Glisse la navette, élargit la fente
          Minette ô amante !

    Minette ô buveuse happant les sirops
    Léchant l’écume et la vague mielleuse
    Hissant l’eau du puits jusqu’au désir haut
    Et dévorant l’omelette baveuse
          Minette ô buveuse !

    Minette ô cruelle appuyant sur les
    Plis de l’ineffable oraison sexuelle
    Dont tu épaissis sans fin les ourlets
    Avant d’errer à travers la ruelle
          Minette ô cruelle !

    Minette ô baliste, ô engin super
    Auquel pas une excitée ne résiste
    Machine fourbe à envoyer en l’air
    Qui sape et affouille, ébranle et insiste
          Minette ô baliste !

    Minette ô remède à tes propres maux
    De nos jours banals sublime intermède
    Guérir inventé par les animaux
    Minette dont le divin baume m’aide
          Minette ô remède !

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  • Ni tombe ni mal

    Catégories : Décasyllabes (10), Sonnet

    Tant que mes seins frétilleront contents
    Sous le baiser de ceux qui les cajolent
    Tant qu’ondoiera mon giron si frivole
    Quand l’homme est dur et lui entre dedans

    Tant que mes sens garderont pour idole
    Le bon coït qui procure bon temps
    Tant que mon autre bouche et ses étangs
    S’ouvrira muette aux mandrins qu’elle affole

    Ni de l’or ou aucuns biens matériels
    Je n’aurai cure et nue dessous le ciel
    Je m’éjouirai des averses qui tombent

    Tant que viendront frotter contre ma peau
    D’autres humains je ne craindrai ni tombe
    Ni mal ayant l’âme toute en repos

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  • Lors du bain

    Catégories : Décasyllabes (10), Sonnet

    Je baiserai la bouche que tu tiens
    Emmitouflée entre tes cuisses pâles
    À quoi bon fuir et la prétendre sale
    Tu baiseras mon con et moi le tien

    Étant cadette ô j’attends et ravale
    Ce désir fou qui pourtant me soutient
    Qu’ensorcelés tous nos replis pubiens
    Mêlent leurs jus à briser leurs pétales

    Mais à te voir toujours nue lors du bain
    Que nous prenons à deux chaque dimanche
    Il se pourrait qu’un de ces jours je flanche

    Lors me coulant dans l’eau où nos eaux sourdent
    J’écarterai tes jambes mie de pain
    Et baiserai ta sublime palourde

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