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  • Conte express (d’après Hoffmann)

    Catégories : Octosyllabes (8)

          Ô Olympia

    Un fol en fièvre nue l’épia
    À travers sa loupe et ses verres
    Un falot un pâle un pervers
    Lorgna les charmes d’Olympia

          Ô Olympia

    Dans son boudoir aux tons sépia
    Un godmiché sous sa tunique
    Mu par énergie galvanique
    S’envoyait au ciel Olympia

          Ô Olympia

    L’autre dément le galapiat
    Voulant l’avoir toute à son vice
    Se munissant d’un tournevis
    Démonta le cœur d’Olympia

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  • Mille et cent bêtises

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    La fillette que je fus
    Disait oui à tous les êtres
    N’opposait point de refus
    N’envoyait personne paître
    Qui désirât la connaître

    L’accorte ado que j’étais
    Prisait les mises légères
    Et les touffeurs de l’été
    Découvrant ses jeunes chairs
    Aux gens comme à l’atmosphère

    La bimbo que je devins
    Se mourait pour les dimanches
    Y assouvissait sa faim
    Grappillant de branche en branche
    Les fruits lourds de sève blanche

    La femme eut plus d’un mari
    Téta plus d’une autre fille
    Elle sillonnait Paris
    Quêtant le slip aux chevilles
    Un autre sexe qui brille

    La vieillarde se souvient
    Et se branlant poétise
    Au chaud de ses poils pubiens
    Rêve à mille et cent bêtises
    Tant pis si peu la courtisent

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  • Un jour d’été

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Dans l’herbe mouillée de nos sueurs
    Dans l’air déchiré de tes plaintes
    Je t’ai léchée petite sœur

    J’en avais rêvé mainte et mainte
    Fois Je m’étais branlée à cœur
    Risquant que mon sexe s’esquinte

    Dans l’herbe qu’arrachaient tes doigts
    Tu valais la fleur en corolle
    Moi l’abeille qui la nettoie

    Pas question d’inverser les rôles
    J’avais si soif et faim de toi
    Que je jouissais pourtant c’est drôle

    Dans l’herbe écrasée d’émotion
    Sous le ciel et l’ombre des trembles
    Je te léchais avec passion

    Puis on nous a punies ensemble
    Petite sœur mais nous pissions
    Le jus et nos cœurs battaient l’amble

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  • Constellations du désir

    Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)

    Je dirai haut ce que les autres turent
    L’amour tout cru avec du poil autour
          Les doigts creusant la confiture
    La langue canine et le souffle court

    Je dirai Montre ! à qui me dit Je t’aime
    Et Viens ! à qui la perche me tendra
          Épaisse et gorgée de poèmes
    Constellations du désir en mes draps

    Je dirai tout Les envies récurrentes
    Les occasions et les besoins profonds
          Les fantasmes fous qui nous hantent
    Je dirai haut ce que les autres font

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  • Comme un ventre

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Viens faire un tour dans ma cahute
    Me tripoter les bas instincts
    Ce soir mon âme un peu putain
    T’accoste Viens-t’en qu’on chahute

    Monte avec moi Laissons raison
    Bourgeoise et freins dans l’antichambre
    Et sois pour un moment le membre
    Viril au sein de ma maison

    Viens faire un saut sous ma soupente
    Pour rire et m’envoyer en l’air
    J’ai lu Nin Louÿs Henry Miller
    Et tous les Virginie Despentes

    Aux gonds suprêmement graissés
    Ma porte s’ouvre comme un ventre
    Écoute ta bonne amie Entre
    Une heure ou deux me caresser

    Viens faisons les zouaves Exécute
    Un show pour calmer mes chaleurs
    De toi j’ai le désir à fleur
    Ce soir Viens-t’en dans ma cahute

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  • Quand nos désirs s’escaladent

    Catégories : Heptasyllabes (7), Terza rima

    Si saccadés nos élans
    Sautant du tendre à l’inique
    Des fureurs lapines au lent

    Variant sans arrêt nos niques
    Nous procurent un sport divers
    Sans remontées mécaniques

    Quand se ramollit le ver
    S’attrapant par la tignasse
    On se remet le couvert

    Nul ennui pas de feignasse
    Entre nos secousses et nous
    Jamais les bougies s’encrassent

    Assis debout à genoux
    Baises peinardes ou violentes
    Tout me ravit le minou

    Sans trêve on expérimente
    Se pinte aux cocktails salés
    Dénués de vertus calmantes

    Sans cesse on se laisse aller
    Passant des mamours au crade
    De la pisse au petit-lait

    Que d’à-coups que de saccades
    Au sommier que de rebonds
    Quand nos désirs s’escaladent
          C’est si bon

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  • L’amour vaudou

    Catégories : Jocelyn Witz

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    Authentique marabout honnête et sérieux

    Rituels vaudou, messes, offrandes aux esprits, sacrifices de porcs

    Puissants services occultes au cul

    Charmes charnels

    Maléfices aux orifices

    Chance, voyance, jouissance

    Guérison (très) spirituelle

    Magie noire, blanche, rose fuchsia, grise à pois verts, etc.

    Retour de l’être aimé (même contre son gré)

    Zombification, envoûtement, désenvoûtement et tout le tremblement

    Inutile de m’expliquer votre problème : j’ai déjà tout compris

    Je résous tout

    Fournir photo, poils et rognures d’ongles

    Paiements acceptés : liquide (dollars de préf.), carte bancaire, chèque

    Dons acceptés aussi

    Déplacement possible dans toutes les Petites Antilles

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    https://www.atramenta.net/lire/lamour-vaudou/101187

     

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  • Un esthète

    Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)

    Taz le désaxé aux lézards
          Né de mère inconnue
    Les fait courir sur ma peau nue
          En écoutant Mozart

    Taz me ligote au lit me baise
          À sa façon bizarre
    Puis lâche ses amis lézards
          Sur mon corps qui s’apaise

    Douze langues allant au hasard
          Lèchent là sueur et mouille
    Quand cent griffes menues gribouillent
          Tels de zélés thésards

    Alors je geins mon sang se fige
          Souffle comme un blizzard
    Et Taz contemple ses lézards
          En s’astiquant la tige

    Moi pétrifiée plus que Lazare
          Avant que Jésus vienne
    Je perle une pluie diluvienne
          Qu’ils boivent à mon bazar

    Ce tableau Taz ému le scrute
          De son œil de buzzard
    Il aurait bien fait les Beaux-Arts
          Malgré ses airs de brute

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  • Un total plus grand que la somme

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Nous avons tel un pain partagé notre amante
    Enfant tendre ô ma mie épaisse assez pour deux
          Pourquoi ne pas suivre la pente
          Soudain du triangle hasardeux

    D’un bout à l’autre de ses mille itinéraires
    Main dans la main nous reconnûmes nos chemins
          De brebis bêlant sous la mère
          De miel et d’ambre féminin

    En elle nous avons comme un champ qu’on sillonne
    De nos ongles creusé les plaies vives ouvert
          Nos chauds et noirs terriers de lionnes
          S’offrant le gîte et le couvert

    D’elle nous nous tendions par-dessus ses soupirs
    La chair encore tremblante où nous avions léché
          Mordu de nos dents de vampires
          Sans parvenir à l’assécher

    Par elle à travers elle à nouveau nous nous sommes
    Donné ô gloire à elle à ce corps consentant
          Un total plus grand que la somme
          De nos torts et folies d’antan

    Goûte-moi ce filet qui perle sous la menthe
    De son pubis et toi suce sa langue en soie
          Ce soir partageons notre amante
          Ce soir plus de chacun pour soi

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  • Je te rejoins

    Catégories : Octosyllabes (8), Terza rima

    Les lèvres de nos plaies s’écartent
    Dès qu’on effleure le passé
    On se sent vieille on se sent tarte

    Nos doigts ont peur de s’immiscer
    Où dorment plaisir et souffrance
    Si quelque chose était cassé

    Et si l’antique délivrance
    D’amour mimé ne venait plus
    Mais déjà nos bassins s’avancent

    Déjà l’herbe mouille il a plu
    L’index retrouve la mémoire
    De toi l’hier pris dans ma glu

    Seule avec les bleus du miroir
    Je te rejoins pour jouir oh je
    Tombe à genoux devant l’armoire

    Demain sera moins nuageux
    Le souvenir rebat les cartes
    Pas moyen de perdre à ce jeu

    Les lèvres de nos plaies s’écartent
    Dès qu’on effleure le passé
    Je ne voulais pas que tu partes

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  • À la sauvette

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Sous le peignoir de mousseline
    Lili se sait chaude et féline
    Son corps entier déjà s’incline
    Vers vos lèvres bel officier

    Qui donc connaîtra la défaite
    Ce soir au terme de la fête
    Que quelque chose ou rien la vête
    Lili aime à s’en peu soucier

    Vous pouvez la coucher en joue
    En travers des draps de neige ou
    D’une table elle elle déjoue
    Vos maléfices et vous bat

    À votre rêverie d’enfance
    Lili sait déjà par avance
    Que vos armes sont sans défense
    Et qu’on ne tombe pas bien bas

    Sans le peignoir couvrant le ventre
    S’abandonnant à ceux qui entrent
    Lili halète et se recentre
    Sur l’étui noir de vos couteaux

    Dans l’ombre elle se donne entière
    Sa tête heurtant comme des pierres
    Plus rien au fond ne fait barrière
    Et jaillit le plaisir bientôt

    Vous pouvez la prendre pour cible
    De vos ambitions impossibles
    Rire aux longs crachats qui la criblent
    Mordre à sa chair en carnassier

    Quelque crûment qu’on la dévête
    Lili au terme de la fête
    Jouissant de vous à la sauvette
    Gagnera quoi que vous fassiez

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  • Inassouvies

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Nos vulves vont rêvant
    De tendresses énormes
    D’élans qui les déforment
    Les fendant par-devant

    Frissonnantes humides
    Nos vulves voient les ors
    Rouges d’ardents trésors
    Bandés sous les chlamydes

    S’ouvre déjà leur rond
    À l’hast puissant des reîtres
    Des centaures peut-être
    Qui les déchireront

    Ou bien un cyclope ivre
    Qu’après le rut bestial
    Sans nul cérémonial
    Nos vulves voudront suivre

    Nos vulves vont rêvant
    De tendresses énormes
    Mais nos amants s’endorment

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  • Mamelons et merveilles

    Catégories : Ennéasyllabes (9)

    À moi ce rhum ô ma mamelue
    À moi les doux tièdes et moelleux
    Litrons tirés à la queue leu-leu
    Droit dans la gueule à l’heureuse élue

    Ô tu sens bon sainte et l’aréole
    De tes seins luit tel un phare en veille
    J’aime tes mamelons et merveilles
    Dont la moiteur me baigne et m’affole

    Plus tard la douleur on verra bien
    Plus tard les pluies plaies pleurs et kilos
    Coule en attendant cool un lolo
    Pour mes brûlants appétits lesbiens

    Plus tard aussi je saurai les mots
    Les balbutiés mercis aux sucées
    Que tu m’octroies à m’éclabousser
    Du robinet de tes pis jumeaux

    Je recule à laper ta liqueur
    Vers l’horizon flou qu’auréolait
    Deux lourdes glandes blindées de lait
    Et le tam-tam en dessous d’un cœur

    À moi ce fleuve ô ma dévolue
    À moi ta bonne étoile mammaire
    Molle ainsi qu’au giron de ma mère
    Je me blottis je désévolue

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  • Les étoiles ne s’éteignent pas

    Catégories : Jocelyn Witz

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    Ils sont tous là, se pressant sur la Lisière : tous les humains !

    Les cent mille.

    Cent mille comme les cent mille étoiles du ciel.

    Chacun a la sienne.

    Chacun détient le chiffre secret qui le relie à elle.

    Ils sont venus car c’est la Fête.

    La Fête du Souvenir.

    Ensemble ils boiront du kvas, riront et chanteront jusqu’au matin.

    L’un d’eux sera Roi.

    Et celui-là saura, saura enfin...

    https://www.atramenta.net/lire/les-etoiles-ne-seteignent-pas/100563

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  • Aux beaux jours

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Alerte alerte alerte aux gazes
    Cent garces nues me tournent autour
    Mamelle au balcon cuisse au tour
    Les chaleurs de l’été m’écrasent

    Alerte aux sentiments violents
    Mon cœur en palpite à s’entendre
    Mes lèvres s’écartent du Tendre
    Et je vais partout me branlant

    Alerte ô vois elles se vêtent
    D’un rien de tissu rasibus
    En rôdant par les rues les bus
    Où je les mate à la sauvette

    Alerte à l’armée des bimbos
    Par qui chaque année je suffoque
    Quoiqu’en épiant l’œil équivoque
    Leurs leurres on dirait du Rimbaud

    Alerte mon masque se barre
    Face à ce doux bombardement
    Je salive et pas seulement
    Par les glandes sudoripares

    Alerte aux beaux jours ô cadeau
    J’en perle à mort j’en perds les phrases
    Alerte alerte alerte aux gazes
    Couvrant peu les jolies ados

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  • Ça l’agace

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Charlie la meuf badass
    Plante des aiguillons
    Dans l’âme et les couillons
    De chaque amant qui passe

    L’appelez pas bébé
    Ou Charlie vous concasse
    Vous déconstruit la face
    Avant d’vous entuber

    Charlie la meuf badass
    Dresse à force de gnons
    Des minets trop mignons
    Et les abîme hélas

    C’est clair qu’elle est à l’ouest
    Voire un peu à la masse
    Son press-book à la DDASS
    Pourrait servir de lest

    Charlie la meuf badass
    S’incline uniquement
    Face à papa-maman
    Et encor ça l’agace

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  • Au temps des grandes découvertes

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    L’âge d’aimer quand nous l’eûmes
    Nous fit scintiller les dents
    Tel un néon qui s’allume
    On se voyait le dedans

    L’âge d’aimer quand nous l’eûmes
    Nous jeta sur les bouquins
    Interdits et nous les lûmes
    En frottant nos saint-frusquins

    L’âge d’aimer quand nous l’eûmes
    Nous démangea tant et tant
    Que des garçons nous voulûmes
    Tâter le truc épatant

    L’âge d’aimer quand nous l’eûmes
    Nous rendit les habits lourds
    Glissant plus que des enclumes
    Sur nos ventres de velours

    L’âge d’aimer quand nous l’eûmes
    Fit si légères nos chairs
    Que nous pûmes jolies plumes
    Tôt nous envoyer en l’air

    L’âge d’aimer quand nous l’eûmes
    Ah pour en rendre le sel
    Il me faudrait vingt volumes
    Plus épais que des missels

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  • Berceuse pour un vieillard

    Catégories : Chanson

          Sors ton saint-frusquin
          Ton vil’brequin, ton nez d’requin
          Tu m’feras du chagrin
          Si tu m’l’enfil’ pas ch’qu’à d’main

    Ainsi l’aut’ jour un’ certaine Esther
    Asticotant par le barbichon
    Son vieil époux mol et grabataire
    Tâchait en lui d’réveiller l’cochon
    Ell’ insistait : Ta saucisse
    Remplira ben son office
          Et mon berlingot
    Pour peu qu’j’te la suce, hein, go !

          Sors ton gros engin
          Ton âgé tringleur de vagins
          Tu m’feras du chagrin
          Si tu m’ramon’ pas ch’qu’à d’main

    Et si tu m’lèches un poil i s’peut même
    Que j’bave et crie sur ton biau poireau
    J’me souviens qu’quand on s’branle en tandem
    Parfois tu r’prend l’air assez faraud
    Pour m’éclater la culasse
    D’un polichinell’ salace
          Me bourrant têtu
    Avec son gros chapiau pointu

          Sors ton boute-en-train
          Ton long mandrin, ton nœud pourprin
          Tu m’feras du chagrin
          Si tu m’trombin’ pas ch’qu’à d’main

    Faisions encore un essai mon Jacques
    Ton cas l’est p’t-êt’ pas désespéré
    Ce soir je mouille et j’me sens d’attaque
    Fais voir un coup ta lance à purée
    Tu m’mettras l’doigt dans la motte
    Gigotant comme un gymnote
          Pris d’épilepsie
    Pis moi je r’deviendrai sexy

          Sors ton biau boudin
          Ton ragondin, sois pas radin
          Tu m’feras du chagrin
          Si tu m’culbut’ pas ch’qu’à d’main

          Sors ton saint-frusquin
          (ad lib.)


    Sur l’air de « Dors, min p’tit quinquin »
    https://www.youtube.com/watch?v=ZSPXUhCal6Y

     

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  • Poème pédophile

    Catégories : Double octosyllabe (16), Octosyllabes (8)

    J’aime un enfant tout nu j’aime un ange un bambin un chérubin
    Tripotant mon clito lorsqu’ensemble on s’ébat dans l’eau du bain
          Nos amours certes font des vagues
          On me le reproche on dit que
          Je suis garce ou que je divague
          Au moins s’il avait une queue

    J’aime un moutard un chiard un nouveau-né pas plus haut que trois pommes
    Un loupiot tendre et salopiaud un adorable petit d’homme
          Est-ce un Ken ou un G.I. Joe
          Quoi qu’il en soit quand il se plante
          Dans ma fente oh l’affreux jojo
          Je jouis d’une façon troublante

    J’aime un poupon un tout-petit un gosse un joli nourrisson
    Dont d’ailleurs on ne sait pas bien s’il est fille ou s’il est garçon
          L’imaginer mâle me botte
          Si c’est mal ma foi je m’en fous
          Pour peu qu’au-dedans il barbote
          Gigote et fasse bien le fou

    J’aime un baigneur un beau bébé un mioche en celluloïd rose
    De temps en temps j’ai honte un peu surtout quand il me fait des choses
          Avec son crâne lisse et doux
          Et ses mirettes à bascule
          Ses cils me caressant partout
          Il manquerait plus qu’il m’encule

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  • Mieux qu’un homme

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Ébranlées par le dong
    L’heure arrive où chavire
    Notre joli navire

    Tu as perdu tes tongs
    Moi la raison entière
    Ce truc dans la gouttière

    Comme un doigt de King Kong
    Le gros machin nous nique
    Vis-à-vis volcanique

    Il peut sonner le gong
    Sourde oreille on s’emboîte
    En se matant l’œil moite

    Ébranlées par le dong
    Qui nous tringle et dégomme
    Ensemble mieux qu’un homme

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