Ciel et toit (12/08/2023)
Tes deux fesses, ma Nadège,
Fraîches, blanches comme neige,
Ont de doux frémissements
Quand ma langue, leur amant,
Patiemment mène le siège
Du bout de ses arguments.
Auparavant tu m’as prise
Au piège des moires grises
Et des parfums de santal
Maraudant parmi les poils
De ton connin — ô surprise ! —
Humide et sentimental.
Que tes soies soient le champagne
Qui verse à flots sous le pagne
Et me rend saoule à mourir !
S’il me faut les conquérir,
Je pars de suite en campagne,
Suppliant sans coup férir :
Que ce beau cul m’engloutisse !
C’est là le sein, la bâtisse
Où je veux avoir vécu
En rechargeant mes accus
Sous votre ombre prédatrice…
Rendez-vous, baissez l’écu !
Girondes boules de neige
Déroulant tous les arpèges
Du désir que j’ai de toi,
Descendez en flamme là,
Sur ma bouche, et que Nadège
Me devienne ciel et toit !
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