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Octosyllabes (8)

  • C’est pas pratique

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Me suis acheté un mari
    L’était pas cher dans la boutique
    L’avait un vit télescopique
    En l’essayant ma sœur a ri

    Me suis offert ce beau bonhomme
    Garanti bandant jour et nuit
    Fini les insomnies l’ennui
    Seul hic c’est fou comme il consomme

    Pis faut le brosser l’embrasser
    Souvent faut lui tailler des pipes
    L’est exigeant au fond ce type
    Y a des moments j’en ai assez

    Au bout du con c’est pas pratique
    Un mari même au gland visseur
    Je l’ai poussé dans l’ascenseur
    Me l’ont repris à la boutique
    Mais là j’ai vu pleurer ma sœur

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  • Des couilles dans mon potage

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Des mots de vilains mots pour ma vieille jeunesse
    Dites bite aussitôt je brais j’ai l’âme épaisse
          Et le ventre vite échauffant
    Foutre suce encule oh j’ai la bave à la bouche
    Un mot sale et déjà je ricane et me touche
          Vicieuse ainsi que les enfants

    Du cru du cul du gras du chaud de l’explicite
    Rien ne me plaît autant rien d’autre ne m’excite
          M’en priver serait cruauté
    Des couilles je veux des couilles dans mon potage
    Pinez les pinailleurs les imams du langage
          Qui nous voudraient le cru ôter

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  • Mon cœur abject

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Il suffisait que tu parusses
    Pour que rampante à tes orteils
    Et quelque honte que j’en eusse
    Je redevinsse enfant qui suce
    Ton ventre débouchée bouteille
    Perlant les lents laits de Vénus

    Que ton œil strict et dur errât
    Sur mes chairs nues mes chairs soumises
    Semblant dire Tu le paieras
    Pour que je me changeasse en rat
    En larve aux cruautés promise
    Et que mon cœur y adhérât

    Il suffisait que tu souhaitasses
    D’une obscène sévérité
    Me rappeler quelle est ma place
    Pour qu’aussitôt putain pétasse
    J’ouvrisse les fesses à tes
    Caprices et les implorasse

    D’un mot tu savais exiger
    Ce qu’il est choquant que j’écrive
    Car l’amour de toi me rongeait
    Écartant morale et dangers
    Un mot d’ordre une directive
    Et je devenais ton objet

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  • Sont-ils tous ainsi ?

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Moi, m’habituer à être tuée,
    Tout éventrée de par sa bite
    Épaisse et forçant la trouée ?

    Comment m’y faire, ô Aphrodite ?
    Vois ! la gloutonne avait les yeux
    Trop grand, la fente trop petite.

    Moi, me soumettre à cet essieu
    De fol acier qui m’écartèle ?
    Sont-ils tous ainsi les messieurs ?

    Je pleurniche et le supplie telle
    La truie d’envoyer la purée,
    J’oublie de quel nom l’on m’appelle.

    Dieux fous ! combien sait-il durer ?
    Qu’il dure et dure… ah ! qu’elle est dure…
    Je crois que je m’habituerai.

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  • Celle aux seins ballants

    Catégories : Octosyllabes (8)

    C’est dans la glace de l’armoire
    Qu’à genoux le soir il me prend
    L’espace s’y ouvre plus grand
    Il me fait gémir en entrant
    Et ma pupille en devient noire

    Telle est sa frasque sa lubie
    M’aimer ainsi face à moi-même
    Voir comme ma joue vire au blême
    La buée dessinant des poèmes
    Autour de mes lèvres rubis

    Il nous pine et j’ai peine à croire
    Que mon jouir soit aussi brûlant
    Que l’autre celle aux seins ballants
    Qui se donne avec tant d’allant
    Là dans la glace de l’armoire

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  • Cendre les corps incandescents

    Catégories : Octosyllabes (8)

    L’amour naissant l’amour blessant
    Cirque toujours recommençant
    La résistance est inutile
    Il te saisit foudroie ton sang
    Cendre les corps incandescents
    Volent au vent où s’en vont-ils

    L’amour soulève ô l’amour crève
    Ton ventre innocent de nacre Ève
    Il te recrée te reconçoit
    T’emporte et te noie loin des grèves
    Que de ravage après la rave
    Vagin gisant rouge hors de soie

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  • Lueurs d’amour

    Catégories : Octosyllabes (8)

    La fuite sourd tant va la cruche
    Allô qui est à l’appareil
    Silence mordant les oreilles
    Dans l’ombre des jalousies veille
    La vieille à l’estomac d’autruche

    Au cou des coupables se pend
    Une rumeur qui les emporte
    Loin d’elle On baise entre deux portes
    De blancs mensonges en cohortes
    Glissent partout leurs doigts rampants

    L’amant lui sème et n’en a cure
    Des copeaux de rêves gâchés
    Des aveux en papier mâché
    Des sentiments mal harnachés
    Qui voient s’emballer la voiture

    Garder le cap et l’appétit
    Tant pis si pissent l’eau les vases
    Aux larmes citoyens Ça jase
    Qui dit prises de bec de gaz
    Dit lueurs d’amour abêti

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  • Garçons, l’addition !

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Vite un vit ou je me recuite
    Mon cul trime et fait les trois-huit
    Le temps est un cheval en fuite

    Le boule à zéro des ascètes
    À d’autres ! j’ai mes cinq-à-sept
    Mes doubles six et mes fixettes

    À couper les espoirs en deux
    Qu’a-t-on jamais retiré d’eux
    Le temps est un chemin merdeux

    Du vin ! venez divins cousins
    Me mettre en quatre au magasin
    Posant neuf vits j’en retiens un

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  • Sœur vagabonde

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    À Manon prise encore à se mouiller les doigts,
    La mèr’ sup’ dit : « Quittez sur-le-champ notre toit !
          Cherchez de par le vaste monde
    Un but plus altruiste et qui plaise au bon Dieu,
    Sauvez des âmes en sauvant la vôtre. Adieu,
          Je vous nomme sœur vagabonde. »

    Après avoir versé les larmes de son corps,
    Manon imagina un challenge en accord
          Avec à la fois ces consignes
    Et son propre besoin de se faire enfiler :
    Ramener l’égaré, l’homosexuel dans les
          Honnêtes clous, la droite ligne.

    La novice, enfilant un habit de putain
    En place de la bure, en convainquit plus d’un
          Par ses arguments imparables ;
    Se bousculant au seuil de son appartement,
    Quelque mille invertis, tour à tour ses amants,
          Vinrent lui sauter sur le râble.

    Ce puissant sacrifice — il convient sans détour
    De l’avouer — ne pesa sur le monde pas lourd ;
          Sitôt niquée la jolie nonne
    (D’ailleurs, en général, par l’antre défendu),
    Les homos refoutaient d’autres hommes perdus,
          La laissant là comme une conne.

    La mèr’ sup’ au couvent reprit bientôt Manon,
    Craignant qu’elle se fît faire un enfant sinon,
          À tant se donner de la peine ;
    La branleuse, ravie de retrouver ses sœurs,
    Et partageuse, au fond, leur offrit ses douceurs :
          Elle était devenue lesbienne.

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  • Un beau salopard

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Virée mon mari m’a virée
    Vous trouvez pas ça un peu raide
    Chers amis j’en appelle à l’aide
    En plus ma robe est déchirée

    Virée larguée mise au rancart
    Foutue dehors après pendant
    Trois ans m’avoir foutue dedans
    Vous parlez d’un beau salopard

    Bon d’accord OK pour les courses
    Et passer l’aspi j’étais nulle
    Tandis qu’il bosse au fond je bulle
    Mais j’excelle à vider les bourses

    Virée ou pas moi j’ai viré
    Tout l’argent sur un compte à part
    Je vais prendre un nouveau départ
    Ce con j’en ai rien à cirer

    Comme une merde il m’a virée
    Pour un peu j’en deviendrais folle
    Il faut que quelqu’un me console
    Venez tous on part en virée

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  • Un prince indifférent

    Catégories : Octosyllabes (8)

                J’attends
          J’attends qu’il me sourie
    J’attends qu’il me prenne les mains
    J’attends mouillée de rêveries
    J’attends la nuit le lendemain
    J’attends qu’il me voie me regarde
    J’attends de fondre dans ses yeux
    J’attends le sein planté d’échardes
    J’attends morte les joues en feu
    J’attends qu’il me fasse renaître
    J’attends qu’il me fasse un enfant
    J’attends j’attends qu’il soit mon maître
    Tâtant et prenant les devants
    J’attends et mon ventre s’enflamme
    J’attends le désirant des doigts
    J’attends je l’attends le réclame
    J’attends sa chaleur et son poids
    Au bois dormant j’attends sans cesse
    J’attends un prince indifférent
    J’attends sang bouillant de princesse
    J’attends mon cœur est un tyran
    J’attends tant pis si je halète
    J’atteins le point de non-retour
    A-t-il ou non levé la tête ?
    J’attends
          J’attends
                J’attends son tour

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  • Monde tombé

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ton ventre éclosant sous la lune
    Monde tombé vibre en silence
    Autour mille et cent astres lancent
    Leur vain appel tracent des runes

    Fusées mes doigts à la surface
    Posément cherchent s’aventurent
    Traquant l’étrange créature
    Couchée là morte ou qui rêvasse

    Tous tes gémirs je les explore
    Je saurai l’eau l’air les collines
    J’y creuserai des puits de mine
    Dresserai la faune et la flore

    Il m’appartient velours et moelle
    Je le sillonne et le baptise
    Je luis pour lui de convoitise
    Ton ventre tombé des étoiles

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  • Dans Lewis Carroll

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Un jour hélas tu baisseras
    Alice ton slip pour une ale
    Croyant voir le bout du tunnel
    Un jour Alice oui tu seras
    Morte on t’aura coupé les ailes

    Tu partiras tu fuiras mes
    Tendres lèches de cœur Alice
    Lèches à la reine au calice
    Car s’il est vrai que tu m’aimais
    Déjà d’entre mes doigts tu glisses

    Un jour ce désir qui te fend
    Cèdera la place à un drôle
    Ainsi que dans Lewis Carroll
    Tu te seras perdue enfant
    Un homme usurpera mon rôle

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  • Vibrer pour toi

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Je crois en Toi Gode un peu trop
    Partout je ressens Ta présence
    Au taf au lit dans le métro
    Mes pensées Tu les réagences
    Tu démolis ma vigilance

    Je crois en Toi Gode à jamais
    Qui remplis si bien tout l’espace
    Petite déjà je T’aimais
    Il n’était guère un jour qui passe
    Sans que je prie devant la glace

    Bien sûr mon culte ardent se voit
    Lorsque je m’écrie hors d’haleine
    Ô Gode Tu m’ouvres des voies
    De Ton amour je suis plus pleine
    Même que Marie-Madeleine

    Je crois en Toi Gode bon dieu
    Possède-moi trouve le centre
    Mon corps aspire aux désirs pieux
    Je veux Te porter dans mon ventre
    Sentir comme Tu sors et entres

    Mais ma fièvre de Toi déplaît
    Gode on me boucle on me ligote
    On complote de m’accoupler
    À un mortel d’allure idiote
    Tout blême et mou dans la culotte

    Je crois en Toi Gode au secours
    Si Tu me sors de cette ornière
    On se donnera libre cours
    Vibrant pour Toi ma vie entière
    Je m’abîmerai en prière

    Je crois en Toi Gode aie pitié
    Emporte-moi loin des sauvages
    Impies cherchant à me châtier
    Branle et brûle-moi sans partage
    J’ai poussé à fond le voltage

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  • Sont-y pas canons ?

    Catégories : Octosyllabes (8), Terza rima

    Vive les gentils androgynes
    Les incertains du genre humain
    Les perdus loin des origines

    Que ces bijoux fous de demain
    Sous l’œil des projos se pavanent
    À loilpé la main dans la main

    Salivez straights ouvrez les vannes
    Bandez écarquillez les yeux
    Quand passera la caravane

    Ils vont remplacer tous vos dieux
    Ils feront du cul table rase
    Pour rebâtir le monde en mieux

    Les rôles sexuels vous écrasent ?
    Vous rêvez de coïts nouveaux ?
    Rejoignez-les sortez des cases

    Ou bavez branlez-vous les veaux
    Nases nazis d’ancienne espèce
    Enfermés dans vos vieux cerveaux

    Foin de vos traditions épaisses
    Sont-y pas canons ? matez-les
    Z’ont des lèvres des seins des fesses

    Sitôt qu’ils passent à la télé
    Vous allumez ça vous excite
    Ces êtres au génome emmêlé

    Cherchez pas la fouffe ou la bite
    Ces machins-là c’est dépassé
    Place enfin aux hermaphrodites

    C’est classe et même à tout casser
    Les gros clitos les minipines
    Il y en aura jamais assez

    Vive les gentils androgynes
    Je veux les voir j’en ai des suées
    Ô monoïques intersexués
    Ô l’avenir que j’imagine…

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  • Conte express (d’après Hoffmann)

    Catégories : Octosyllabes (8)

          Ô Olympia

    Un fol en fièvre nue l’épia
    À travers sa loupe et ses verres
    Un falot un pâle un pervers
    Lorgna les charmes d’Olympia

          Ô Olympia

    Dans son boudoir aux tons sépia
    Un godmiché sous sa tunique
    Mu par énergie galvanique
    S’envoyait au ciel Olympia

          Ô Olympia

    L’autre dément le galapiat
    Voulant l’avoir toute à son vice
    Se munissant d’un tournevis
    Démonta le cœur d’Olympia

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  • Un jour d’été

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Dans l’herbe mouillée de nos sueurs
    Dans l’air déchiré de tes plaintes
    Je t’ai léchée petite sœur

    J’en avais rêvé mainte et mainte
    Fois Je m’étais branlée à cœur
    Risquant que mon sexe s’esquinte

    Dans l’herbe qu’arrachaient tes doigts
    Tu valais la fleur en corolle
    Moi l’abeille qui la nettoie

    Pas question d’inverser les rôles
    J’avais si soif et faim de toi
    Que je jouissais pourtant c’est drôle

    Dans l’herbe écrasée d’émotion
    Sous le ciel et l’ombre des trembles
    Je te léchais avec passion

    Puis on nous a punies ensemble
    Petite sœur mais nous pissions
    Le jus et nos cœurs battaient l’amble

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  • Constellations du désir

    Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)

    Je dirai haut ce que les autres turent
    L’amour tout cru avec du poil autour
          Les doigts creusant la confiture
    La langue canine et le souffle court

    Je dirai Montre ! à qui me dit Je t’aime
    Et Viens ! à qui la perche me tendra
          Épaisse et gorgée de poèmes
    Constellations du désir en mes draps

    Je dirai tout Les envies récurrentes
    Les occasions et les besoins profonds
          Les fantasmes fous qui nous hantent
    Je dirai haut ce que les autres font

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  • Comme un ventre

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Viens faire un tour dans ma cahute
    Me tripoter les bas instincts
    Ce soir mon âme un peu putain
    T’accoste Viens-t’en qu’on chahute

    Monte avec moi Laissons raison
    Bourgeoise et freins dans l’antichambre
    Et sois pour un moment le membre
    Viril au sein de ma maison

    Viens faire un saut sous ma soupente
    Pour rire et m’envoyer en l’air
    J’ai lu Nin Louÿs Henry Miller
    Et tous les Virginie Despentes

    Aux gonds suprêmement graissés
    Ma porte s’ouvre comme un ventre
    Écoute ta bonne amie Entre
    Une heure ou deux me caresser

    Viens faisons les zouaves Exécute
    Un show pour calmer mes chaleurs
    De toi j’ai le désir à fleur
    Ce soir Viens-t’en dans ma cahute

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  • Un esthète

    Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)

    Taz le désaxé aux lézards
          Né de mère inconnue
    Les fait courir sur ma peau nue
          En écoutant Mozart

    Taz me ligote au lit me baise
          À sa façon bizarre
    Puis lâche ses amis lézards
          Sur mon corps qui s’apaise

    Douze langues allant au hasard
          Lèchent là sueur et mouille
    Quand cent griffes menues gribouillent
          Tels de zélés thésards

    Alors je geins mon sang se fige
          Souffle comme un blizzard
    Et Taz contemple ses lézards
          En s’astiquant la tige

    Moi pétrifiée plus que Lazare
          Avant que Jésus vienne
    Je perle une pluie diluvienne
          Qu’ils boivent à mon bazar

    Ce tableau Taz ému le scrute
          De son œil de buzzard
    Il aurait bien fait les Beaux-Arts
          Malgré ses airs de brute

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