J’aime un enfant tout nu j’aime un ange un bambin un chérubin
Tripotant mon clito lorsqu’ensemble on s’ébat dans l’eau du bain
Nos amours certes font des vagues
On me le reproche on dit que
Je suis garce ou que je divague
Au moins s’il avait une queue
J’aime un moutard un chiard un nouveau-né pas plus haut que trois pommes
Un loupiot tendre et salopiaud un adorable petit d’homme
Est-ce un Ken ou un G.I. Joe
Quoi qu’il en soit quand il se plante
Dans ma fente oh l’affreux jojo
Je jouis d’une façon troublante
J’aime un poupon un tout-petit un gosse un joli nourrisson
Dont d’ailleurs on ne sait pas bien s’il est fille ou s’il est garçon
L’imaginer mâle me botte
Si c’est mal ma foi je m’en fous
Pour peu qu’au-dedans il barbote
Gigote et fasse bien le fou
J’aime un baigneur un beau bébé un mioche en celluloïd rose
De temps en temps j’ai honte un peu surtout quand il me fait des choses
Avec son crâne lisse et doux
Et ses mirettes à bascule
Ses cils me caressant partout
Il manquerait plus qu’il m’encule
Octosyllabes (8)
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Poème pédophile
Catégories : Double octosyllabe (16), Octosyllabes (8) -
Bye bye
Catégories : Octosyllabes (8)Fourre-moi ta bite encore un coup
T’as vu mon ventre comme il bâille
J’ai trop de mal à dire bye bye
Ces secousses-là on y prend goût
Où trouver l’envie que je parte
Quand mes lèvres bavent et s’écartent
Rien qu’un ultime dedans-dehors
Pour effacer cette heure si triste
Je chope les boules si tu résistes
Ô ta queue montée sur ressort
Me rend la chatte et l’esprit vides
Les seins durs et la rage au bide
Remplis-moi toute encore une fois
Tamponne à m’en laisser des traces
Après ça c’est promis je trace
Et si jamais on se revoit
J’espère tu sortiras ta pine
En souvenir d’une ex-copine -
Vœux pour l’avenir
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Qu’il y ait un futur
Et un reste de monde
Une suite à nos aventures
Qu’entrent les membres durs
Aux culasses profondes
Des brunes filles et des blondes
Que d’autres matins feu
Dévorant la fenêtre
Fassent miroiter nos cheveux
Que les longs vits nerveux
Sans trêve nous pénètrent
Chassant vilains mots et mal-être
Qu’il y ait des chemins
Fleuris de grasses veines
Pour nous conduire au lendemain
Que le nuage humain
À nos flancs de sirènes
Verser la pluie vienne et revienne
Que ces années de suie
Nous aient laissées plus fortes
Grâce aux bonheurs que l’on essuie
Que les béliers de nuit
Qui nous ouvrent les portes
Léchant les parois nous emportent
Que l’on ne s’arme plus
D’or et de pensées laides
Que chacun devienne l’élu
Qu’en nos ventres velus
S’enfoncent chauds et raides
Les aiguillons portant remède
Que l’on troque ces croix
Pour de plus doux supplices
Que les cons seuls restent étroits
Et du désir la proie
Qu’on force nos matrices
Et que de chair on les remplisse -
La vierge au bain
Catégories : Octosyllabes (8)L’eau frissonne en léchant mes hanches
Et pénètre mon ventre étroit
Mon téton durcit, tout s’enclenche
Sous mes yeux qui n’ont jamais froid
L’eau se trouble, suce, enveloppe
De sa lèvre mouillée de sel
Mes replis de jeune salope
Prompte à égarer son missel
Ô entre là, eau, prends-moi toute !
Suis-je pas seule à la maison ?
Me forçant tu verras sans doute
Mon rose hymen à l’horizon
L’eau hésite, flue, reflue, jongle
Avec mes désirs haletants
Tant qu’à la fin, de mes coups d’ongle
Je le perce en serrant les dents
L’eau rougit, s’enfle et précipite
Sa chaude morsure, elle fond
Sur les vierges envies de bite
Que mon cœur nourrissait au fond -
Mâlheur à moi !
Catégories : Octosyllabes (8), SonnetQuéquetterie, braquemartyre…
Mâlheur à moi ! C’est embitant
D’être zobsédée tout le temps,
Surtout que c’est de pine en pire.
Nœud ris pas ! Mon intimité
Vit un véritable calverge ;
L’envie de chibre me submerge ;
Queue quelqu’un vienne m’enviter !
La moindre phallusion au membre
(Soit dit sans hyprocrizizi)
Me rend le ventre cramoisi.
L’esprit en biroute, je cambre
Les reins, des doigts m’empénissant
À m’en laisser la chatte en sang. -
Faire ceinture
Catégories : Octosyllabes (8)Sous ma robe de chasteté
Cuisent de foutues confitures
Cerclée d’acier je fais ceinture
Bouillonnant à perpétuité
Sous ma robe de chasteté
J’ai des frissons mon cœur palpite
Sitôt que je saisis la bite
De mon laquais pour la frotter
Sous ma robe de chasteté
Ça s’embrase et ça vire au brique
Vu que j’ai des pensées lubriques
Jour et nuit hiver comme été
Sous ma robe de chasteté
Des Nils blancs cherchent l’embouchure
Je suis garce ah je vous l’assure
Y a pas moyen de m’arrêter
Sous ma robe de chasteté
Toutes mes chairs émues grossissent
Mon clito se la joue saucisse
Frite à point prête à éclater
Sous ma robe de chasteté
La minette m’ard et démange
Par pitié on n’est pas des anges
Ôtez-moi ça pour me sauter
Sous ma robe de chasteté
Je râle en travers de ma couche
D’affreux mots cochons plein la bouche
Et j’oublie de m’alimenter
Sacrée robe de chasteté
Je peux plus la voir en peinture
Un soir j’ai frôlé la fracture
Rien qu’à vouloir me tripoter
Sous ma robe de chasteté
Il est vrai j’ai glissé en douce
Ce truc vibrant dont les secousses
Me laissent l’esprit hébété
Sous ma robe de chasteté
Roland ayant cassé sa pipe
Loin d’ici la clé sous ses nippes
Il est trop tard pour regretter
Peu à peu j’en perds la santé
Jouissant à en devenir hâve
L’œil égaré le con qui bave
Sous ma robe de chasteté -
Le livre t’attendait
Catégories : Octosyllabes (8)Ce récit se lit d’une main
Quand la nuit touche au lendemain
Seule tu suis au fil des pages
Les amours bleues d’autres humains
D’un doigt rêvant au dérapage
C’est l’histoire d’un garçonnet
Qui comme toi tout étonné
Découvre un fabuleux poème
D’une douceur à frissonner
En pensant aux choses qu’on aime
De tout temps caché sous ta peau
Le livre t’attendait si beau
Que tu le veux lire et relire
Et ne connais plus le repos
Te caressant jusqu’au délire
L’œuvre tremble au creux de ta main
Peuplée de fleurs et de gamins
Te laissant la bouche entr’ouverte
Le souffle court la joue carmin
À ce besoin tout neuf offerte -
Particule élémentaire
Catégories : Octosyllabes (8)Tous les jours il me faut du lourd
Des gars chauds feulant viens ma puce
Des glands jaillissant des prépuces
Épais dans leur gant de velours
Il me faut des mecs et des triques
Des steaks avec du poil autour
Brutes énergies sans détour
Noyaux puissants fils électriques
Au cœur fou de mon réacteur
Les barreaux d’uranium empalent
Ma moiteur de pute à cent balles
Affolant les liquidateurs
Fuite en avant moi je rayonne
Toujours plus hot je suis d’humeur
À irradier mes lamineurs
Et me tailler des parts de lionne
Fondre épuiser les métaux lourds
Ô particule élémentaire
Pour faire encor sauter la terre
Tous les jours il me faut du lourd -
L’ogre petit
Catégories : Octosyllabes (8)L’acte accompli, j’ai l’antre plein
De votre tendre goutte-à-goutte,
Frémissant, tout à votre écoute,
Déjà de nous refoutre enclin.
Portez-la-moi jusqu’à la bouche,
Que j’en goûte au bout le salé ;
Si mon ventre a tout avalé,
Il faudra bien qu’on le débouche.
À coups de langue éperdument,
Je vous regarnirai les cuves ;
Ma gorge chauffe, agace, étuve
Votre lymphatique instrument.
Là ! Vous retrouvez l’étendue
Propre à combler l’ogre petit
Mais d’un insatiable appétit
Pour la blanche gnôle à lui due. -
L’autre légende de la nonne
Catégories : Heptasyllabes (7), Octosyllabes (8)Voici l’histoire d’une nonne
Si mignonne, si mignonne
Que trente sœurs l’aimaient d’amour
Et le lui prouvaient tous les jours
Elle avait la peau qui frissonne
Cette accorte et douce nonne
Dès qu’on prononçait le mot trou
Elle tremblait d’un peu partout
Les sœurs Yvonne et Anémone
Deux friponnes, gaies luronnes
La coinçaient dans les cabinets
Du couvent pour la lutiner
Quant à Simone et Desdémone
Ces garçonnes fanfaronnes
Lui enfilaient dans les conduits
De longs cierges de miel enduit
Bref ces garces de Babylone
Tribades au cœur de lionne
N’avaient pas la moindre pitié
Pour la nonne et son bénitier
La supérieure, une Bretonne
Sale, vicieuse et gloutonne
N’y voyant rien d’irréligieux
Se branlait en roulant des yeux
Malheureuse comme Antigone
Notre pieuse et chaste nonne
Couvrait de larmes ses beaux seins
En implorant saintes et saints
Un jour tandis qu’on la ramone
Sonne au loin le téléphone
Elle y courut le cul en feu
Et passa de suite aux aveux
Or c’était le pape en personne
Qui s’étonne, qui questionne
Veut des détails (qui ? quoi ? souvent ?)
Sur la règle de ce couvent
Puis dit, rieur : Petite conne
Sois une bonne larronne
Je viendrai te piner mardi
Et tu iras au paradis
Cela changeait toute la donne
Pour notre humble et jolie nonne
Que le Saint Père eut mis son zob
En elle la rendit moins snob
Désormais toutes la tamponnent
Sitôt que la belle ânonne
Quelque pater le fessier nu
Pour le pape et pour son salut -
Un chic type
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Que voulez-vous j’ai des principes
Jamais de pipe
Avant la messe et le repas
Ensuite oh Dieu je participe
N’en doutez pas
À mainte autre forme d’ébats
Puisque vous me tendez la bite
Je ferai vite
Bâclant s’il faut la communion
Car votre œil de démon m’habite
Soyez mignon
Ah le dilemme où nous baignons
Pour un instant je vous l’effleure
Quand sonne l’heure
À l’église où Jésus m’attend
Telle est mon envie que j’en pleure
Mais pas le temps
De vous branler le cœur battant
Rien qu’un baiser et son bout lisse
Déjà se glisse
Entre mes lèvres sans retard
Quel goût divin c’est du réglisse
Onze heures un quart
Mon curé va être en pétard
Tant pis je prends cette autre idole
Sans nulle étole
Pour diriger mon âme aux cieux
Toi me l’enfournant tu rigoles
Ô malicieux
J’aime tant sucer les messieurs
Jésus d’ailleurs est un chic type
Pour une pipe
Il ne dira trop rien je crois
Sachant combien j’ai des principes
Et de surcroît
Je me finirai sous sa croix -
Pistolero postiche
Catégories : Octosyllabes (8)Han ! dans la brèche entre les miches
Ça fend ça fouette avec doigté
Gode en plein cœur et godemiche
À fond tous les accrocs ouatés
T’as beau être goudou lesbiche
Il faut te l’empapaouter
Avec du lourd pour que tu biches
Y’en foutre un coup caoutchouté
V’là le poireau pour ta flamiche
Pan ! dans l’avaleur ajouté
Le machin s’est trouvé sa niche
Et toi tu sais plus trop où t’es
Les hommes les vrais tu t’en fiches
Tu veux que gémir et moiter
Sur ce pistolero postiche
Ô jamais plus désemboîté -
Rouge aujourd’hui
Catégories : Octosyllabes (8)La vieille a chaud ardente encor
Jutant des styx et des absinthes
Jadis déjà brûlait la sainte
D’envie femelle et diable au corps
La vieille entend mourir de vivre
Au feu d’un soleil intérieur
Lui dévorant le postérieur
Dans l’hiver dépourvu de givre
Au sein d’un très rouge aujourd’hui
Peut-être le dernier du monde
Elle avale un mou qu’elle inonde
De lave issue d’un vieux conduit
Va vieille ô t’incendie encore
À l’encens d’anciens souvenirs
Agenouillée sous les menhirs
Ventre mouillé qui les implore -
Ton membre fée
Catégories : Octosyllabes (8)T’as que ta queue pour gouvernail
Taillant la route où que tu ailles
T’as que ta queue le reste suit
Chantant je pine et donc je suis
T’as que ta queue vaille que vaille
Comme unique outil de travail
Bel être creux blond chippendale
Godillant à travers les ciels
Bel être creux nous sublimant
Tout simplement en nous limant
Bel être ô pendule inertiel
Angelot nu dépouillé d’ailes
Tu joues ta jute et jouis ton vit
À bite ou double envie de vie
Tu joues ta jute à gros bouillon
Fleuve dont nous nous barbouillons
Tu joues à madame est servie
Versant ta liesse inasservie
Bel animal sans états d’âme
Acteur vedette à la réclame
Bel animal au corps parfait
Replante en nous ton membre fée
Bel animal ami des dames
Taraude encore ultime lame ! -
À poil dessous
Catégories : Octosyllabes (8)M’amis demain je prends le voile
Ainsi l’ont voulu mes parents
Lesquels ignorent c’est marrant
Qu’en dessous je demeure à poil
Ainsi l’ont voulu mes parents
Le curé peut-être en cheville
Casant et encageant les filles
L’une mariée l’autre au couvent
Le curé peut-être en cheville
M’a trouvé le cœur pur et pieux
Ne me connaissant guère au pieu
Lorsque vos vits longs m’enchevillent
En nonnette au cœur obséquieux
Fredonnant à bas la calotte
J’aurai le reste qui branlotte
En souvenir de vos épieux
Fredonnant à bas la calotte
Remplissez-moi de vos ferveurs
En guise d’ultime faveur
Songez donc aux filles de Loth
Remplissez-moi de vos ferveurs
Me redressant les plis les poils
Demain m’amis je prends le voile
Mais garderai le con baveur -
Alléluia !
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Ah ! l’heureux jour que celui-là
Quand surgi de la grise église
Alléluia ! Alléluia !
Dans l’ombre que les vitraux brisent
Son vit m’a prise
J’avais le cœur froid le corps las
Mais voilà qu’il paraît la verge
Alléluia ! Alléluia !
Longue et plus raide qu’une asperge
Ou qu’un gros cierge
Sans crier gare il m’encula
Décrassant mes langueurs têtues
Alléluia ! Alléluia !
Et je criais sous les statues
Pine et me tue !
Quoique craignant que le prélat
Vînt attiré par le vacarme
Alléluia ! Alléluia !
Je me voyais léchant des Carmes
La figue parme
Si bien et tant il m’enfila
Que prosternée selon l’usage
Alléluia ! Alléluia !
Sans chercher à voir son visage
Je restai sage
Puis depuis ce jour béni-là
Soudain dévote ô régulière
Alléluia ! Alléluia !
J’offre nu pendant la prière
Mon pieux derrière -
À la baguette
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Que la verge là me fustige
Me traçant de nouveaux sillons
D’un rouge ardent de vermillon
Et de vertige
Qu’on me batte et me fouette à sang
Qu’on zèbre partout la candide
Des lèvres aux larmes humides
Se déversant
J’attends nue près de la margelle
Que vienne un jonc pour me mater
Serrant le vice à la beauté
Qu’on me flagelle -
Les dessous d’une rose
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Rose tes soies je les effleure
Seule dans l’allée où tu croîs
Parfois même une rosée pleure
Au plus étroit
Rose on t’écarte les pétales
Et aussitôt dans le matin
Un bouquet de senteurs s’étale
Qui vous atteint
Rose ton bouton m’exaspère
Qui renferme tant d’appétits
Chauve et dodu comme un bon père
En plus petit
Rose ta fine chair éclose
Drague des bourdons qu’on voit saouls
En ressortant tout trempés rose
De tes dessous
Rose oh mais où sont tes épines
Je ne vois qu’un cœur allumé
Que déjà des gueules mutines
Viennent humer -
(re)Nativité
Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)Poussez toujours, ne cessez pas l’effort
D’élargir lentement la brèche
Afin d’ancrer le Jésus dans la crèche
Infâme l’espérant : mon for
Intérieur, serpente retournée
Muscle ravi vous enserrant
Bracelet brun de maréchal-ferrant
Raide à la première fournée
Forez ma chair, elle se love autour
Vous épouse à mesure qu’entre
Cet éperon vôtre au fond de mon ventre
Qu’il déchire, oh ! tel un vautour
Affamé, je sens qu’enfin ça pénètre
Poussez, ne rompez pas l’effort
De m’enculer en devenant plus fort
Le bon Jésus semble renaître -
Un paillasson à escalopes
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Tords ton cul merde remue toutes
Tes agaceries sur ma gueule
Sois pas si coincée si bégueule
Jolie louloute
Branle ta chatte à en miauler
Sur l’autre moitié de ton couple
Dont la langue déploie de souples
Satins violets
Décrasse et crève à fond salope
Ton foutu fruit de la passion
Ce soir je suis un paillasson
À escalopes
Danse du ventre ô je t’atteins
À l’orgasme en suçant ta grotte
Remue du cul envoie la flotte
Et sois putain