Non mais regardez-moi
La forcenée branleuse
L’ivre auto-amoureuse
Qui salive et se noie
Dans sa mouille écumeuse
Voyez voyez-moi donc
Ce que sa main fricote
Au sein de sa culotte
Ramonant sans pardon
Faisant gicler la flotte
Écoutez-moi crisser
Ces poils sous la luxure
Ça jouit je vous assure
Sans futur ni passé
Ça n’est plus que blessure
Tâtez-moi les tétons
Durs et longs qu’elle opprime
Rhaa ! qu’on l’impute à crime
Et qu’on foute un piston
Dans celle garce en prime
Oui oui regardez-moi
Me répandre en fontaines
Ô pinez la sirène
Qui vous met en émoi
Dans l’espoir qu’on la prenne
Hexasyllabes (6)
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La sirène
Catégories : Hexasyllabes (6) -
Croyez la ménagère
Catégories : Hexasyllabes (6)Godez-moi jusqu’à l’os
Brandissez de véloces
De vibrants olisbos
Et me les enconnez
Percez de vers apodes
Mon ventre à digicode
Avant qu’il se corrode
Vos vits je les connais
Godez-moi je suis prête
Bavante de la tête
Aux lèvres de levrette
Nul risque de bévue
Godez-moi je suis grande
Assez pour cette offrande
Vos cylindres de viande
Je les ai assez vus
Godez-moi de plastique
Aérodynamique
De métal qui fornique
D’or de verre ou de bois
Croyez la ménagère
Vos vils outils de chair
Quoiqu’ils coûtent moins cher
Ils ne font pas le poids -
Surfait
Catégories : Hexasyllabes (6)On a beau changer d’homme
C’est plus le même effet
Le chemin mène à Rome
Et fade est le café
Adieu contes de fées
Je les choisis solides
Endurants bien briefés
Un arbre au bas du bide
Mais le sexe est surfait
Adieu contes de fées
On a beau leur offrir
De la fente à bouffer
Certains ça les fait rire
Ces foutus empaffés
Adieu contes de fées
J’ai essayé les filles
Mais hélas c’est un fait
D’un mec à la cheville
Arrive une meuf et
Adieu contes de fées
On a beau changer d’homme
Ouvrir grand le buffet
Leur crier mets la gomme…
Adieu contes de fées
De mensonges truffés -
La mauvaise graine
Catégories : Hexasyllabes (6), SonnetSorcier tu me subornes
Chaque soir on descend
Plus bas dans l’indécent
En dépassant les bornes
Innommable cochon
Dont le poison la graine
Mauvaise au fond m’entraîne
Sitôt que nous couchons
Je te hais tu m’envoûtes
Je pense tout le temps
À ton vit qui dégoutte
Pervers monstre va-t’en
Je te tuerais sans doute
Si je jouissais pas tant -
Un esthète
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Taz le désaxé aux lézards
Né de mère inconnue
Les fait courir sur ma peau nue
En écoutant Mozart
Taz me ligote au lit me baise
À sa façon bizarre
Puis lâche ses amis lézards
Sur mon corps qui s’apaise
Douze langues allant au hasard
Lèchent là sueur et mouille
Quand cent griffes menues gribouillent
Tels de zélés thésards
Alors je geins mon sang se fige
Souffle comme un blizzard
Et Taz contemple ses lézards
En s’astiquant la tige
Moi pétrifiée plus que Lazare
Avant que Jésus vienne
Je perle une pluie diluvienne
Qu’ils boivent à mon bazar
Ce tableau Taz ému le scrute
De son œil de buzzard
Il aurait bien fait les Beaux-Arts
Malgré ses airs de brute -
Inassouvies
Catégories : Hexasyllabes (6)Nos vulves vont rêvant
De tendresses énormes
D’élans qui les déforment
Les fendant par-devant
Frissonnantes humides
Nos vulves voient les ors
Rouges d’ardents trésors
Bandés sous les chlamydes
S’ouvre déjà leur rond
À l’hast puissant des reîtres
Des centaures peut-être
Qui les déchireront
Ou bien un cyclope ivre
Qu’après le rut bestial
Sans nul cérémonial
Nos vulves voudront suivre
Nos vulves vont rêvant
De tendresses énormes
Mais nos amants s’endorment -
Ça l’agace
Catégories : Hexasyllabes (6)Charlie la meuf badass
Plante des aiguillons
Dans l’âme et les couillons
De chaque amant qui passe
L’appelez pas bébé
Ou Charlie vous concasse
Vous déconstruit la face
Avant d’vous entuber
Charlie la meuf badass
Dresse à force de gnons
Des minets trop mignons
Et les abîme hélas
C’est clair qu’elle est à l’ouest
Voire un peu à la masse
Son press-book à la DDASS
Pourrait servir de lest
Charlie la meuf badass
S’incline uniquement
Face à papa-maman
Et encor ça l’agace -
Mieux qu’un homme
Catégories : Hexasyllabes (6)Ébranlées par le dong
L’heure arrive où chavire
Notre joli navire
Tu as perdu tes tongs
Moi la raison entière
Ce truc dans la gouttière
Comme un doigt de King Kong
Le gros machin nous nique
Vis-à-vis volcanique
Il peut sonner le gong
Sourde oreille on s’emboîte
En se matant l’œil moite
Ébranlées par le dong
Qui nous tringle et dégomme
Ensemble mieux qu’un homme -
Vœux pour l’avenir
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Qu’il y ait un futur
Et un reste de monde
Une suite à nos aventures
Qu’entrent les membres durs
Aux culasses profondes
Des brunes filles et des blondes
Que d’autres matins feu
Dévorant la fenêtre
Fassent miroiter nos cheveux
Que les longs vits nerveux
Sans trêve nous pénètrent
Chassant vilains mots et mal-être
Qu’il y ait des chemins
Fleuris de grasses veines
Pour nous conduire au lendemain
Que le nuage humain
À nos flancs de sirènes
Verser la pluie vienne et revienne
Que ces années de suie
Nous aient laissées plus fortes
Grâce aux bonheurs que l’on essuie
Que les béliers de nuit
Qui nous ouvrent les portes
Léchant les parois nous emportent
Que l’on ne s’arme plus
D’or et de pensées laides
Que chacun devienne l’élu
Qu’en nos ventres velus
S’enfoncent chauds et raides
Les aiguillons portant remède
Que l’on troque ces croix
Pour de plus doux supplices
Que les cons seuls restent étroits
Et du désir la proie
Qu’on force nos matrices
Et que de chair on les remplisse -
Ce con de petit bois *
Catégories : Hexasyllabes (6)Qu’on plume, qu’on épile
Mon petit mont charnu
Je le veux archinu
Bourré de sex appeal
Tiens j’arrache mes voiles
Et me couche à tes pieds
Fais-le par amitié
Extirpe-moi les poils
Qu’on rase, qu’on défriche
Ce con de petit bois
Je sucerai tes doigts
En guise de bakchich
Tonds ce crin d’animale
Qui me rend peu porno
Tire sur ma laine… oh !
Cesse, ça fait trop mal
(*) Rien à voir avec la chanson d’Yves Duteil… -
Le maître
Catégories : Hexasyllabes (6)Si coi soit-il il jouit
D’une énorme influence
Dressant dans le silence
Des cohortes de lances
Ce truc est obéi
Muette cette autre bouche
Mais qui bave pourtant
Vous engloutit le temps
Tel un ogre farouche
Pas de langue au milieu
Des fines lèvres pâles
Qui dès qu’on les empale
Frémissent c’est curieux
Aucune dent n’y guette
Mais plus d’un entré là
Puceau prince ou prélat
Craignit pour sa baguette
Nul rire n’en jaillit
Nul verbe n’en peut naître
Mais cet antre est le maître
Et vous le fait connaître
Lorsqu’il se veut sailli -
Après la prise
Catégories : Hexasyllabes (6)Buvons le stupre à même
Nos coupes à rosir
Lapons là le plaisir
Giclé par qui nous aime
Vidons d’un trait le blanc
Élixir de nos types
Que ma langue et ta lippe
Tètent le jus des glands
En hâte ils nous ont prises
Et sont tôt repartis
Prolongeons la party
D’un long cocktail surprise
Jusqu’au bout de la nuit
Léchons l’excellent foutre
Nos ventres passés outre
Se font fûts tonneaux puits
Qu’ensemble on trinque et sable
Sirotant l’indécent
Suintement qui descend
Du vase intarissable
Tête-bêche couchons-
Nous femelles à boire
Et sifflons au ciboire
Tous nos désirs cochons -
Je cause
Catégories : Hexasyllabes (6)Sans me rentrer dedans
Tu dois piner mes cuisses
Limer pour que tu jouisses
Même en serrant les dents
J’ai les fentes trop prises
De joujoux qui les grisent
En vain broute à mes seins
Le refus qui m’habite
Pour te snober la bite
J’ai comblé mes bassins
De vibreurs sans faiblesse
Dont je veux qu’ils te blessent
L’ego tout ébranlé
De ne pouvoir me mettre
Sans la moindre fenêtre
Va ! cherche où te branler
Quant à te sucer n’ose
Pas y songer : je cause -
Partie carrée
Catégories : Hexasyllabes (6)Nos quatre seins s’ébattent
Ô chaude échauffourée
Des tétons à la raie
On en a plein les pattes
Dans nos parties carrées
À branler nos mamelles
Mutuellement ça miaule
Ça jouit à tour de rôle
Nos commandes manuelles
Font soupirer la piaule
Les doudounes pressées
De reluire en durcissent
Pourpres au bout saucisses
Tendues tant caressées
Sucées tel un réglisse
L’une est à quatre pattes
L’autre couchée sous elle
À se tordre de zèle
Oh nos lolos s’éclatent
Poitrines dotées d’ailes -
Sempiternellement
Catégories : Hexasyllabes (6)Dans l’ombre nos mains tremblent
Rêvent de nus couchés
Qu’elles pourraient toucher
Dans l’ombre nos mains tremblent
À l’idée d’être ensemble
Tout le soir nos mains vont
Et viennent dans leur quête
N’en faisant qu’à leur tête
Tout le soir nos mains vont
Vers ceux que nous savons
N’être que chimériques
De simples avatars
D’ailleurs il est trop tard
Ô être chimériques
Trompeuses Amériques
Pataudes nos mains font
Cliqueter le silence
Brûlant de désirance
Pataudes nos mains font
Des ombres au plafond
Seules nos mains s’effleurent
Dans le noir un moment
Sempiternellement
Seules nos mains s’effleurent
Et referment les heures -
Monologue du pauvre pantin
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)Et dire que je rêve après ce bout de chair,
Ce hideux caroncule...
On jurerait qu’il m’est précieux, qu’il m’est cher...
Enfin, c’est ridicule !
Et dire que j’aspire à goûter, à sentir
Comme il enfle et parade,
Que j’en suis bouche bée lorsque, sans repentir,
Il lance sa tirade...
Et dire que je suis douce et tendre à l’endroit
Du vit qui me renverse,
Qu’en moi gît ce secret, un vide, un pli étroit
Qui espérait l’averse...
Et dire qu’il remplit de feu, d’amour, de cris
Mes gouffres qui grandissent,
Lui qui n’est rien du tout : un petit machin gris,
Un vulgaire appendice...
Et dire que, sitôt qu’il a quitté mon corps
Après m’avoir foutue,
Et dire que, pantin, moi je réclame encor
Sa raideur qui me tue... -
Sus aux fosses !
Catégories : Hexasyllabes (6)Je sonde en sous-marin
L’abîme sulfureuse
Océan de tes reins
Pendant nos heures creuses
Fille unique à Nemo
Je trouble là l’immonde
Sans connaître les mots
Je fais trembler le monde
Sens-tu mon Nautilus
Te déflorer les fosses
S’engouffrant tant et plus
Entre ces deux joues fausses
Je sonde en sous-marin
Moi la barge amphibie
L’océan de tes reins
Aux heures les moins pies -
Femme et pharaonne
Catégories : Hexasyllabes (6)On ne m’a jamais prise
Je n’ai fait que saisir
L’objet de mon désir
Conservant la maîtrise
Réglant l’angle des tirs
Mixant les élixirs
Aucun ne m’a baisée
Les prenant à l’appeau
Leur dictant le tempo
Sous ma griffe rusée
De louve en gants de peau
Ils ôtaient leur chapeau
À nul je ne me cède
C’est moi qui les soumets
En mon ventre enfermés
Les pompe et les possède
Les regarde ramer
Puis les mène au sommet
Oui les hommes se donnent
Et mon sexe les mord
Leur fait perdre le nord
Quand femme et pharaonne
Je viole sans remords
Mes condamnés à mort -
Sous mon empire
Catégories : Hexasyllabes (6)J’ai la lèvre inférieure
Sous ta lèvre intérieure
Et je mords à tes cris
J’ai la langue enfoncée
Dans la mer annoncée
Par l’eau qui perle gris
Ô larmes insensées
Je te ferai tout vivre
Je te ferai me suivre
Jusqu’au dernier rebord
De tes rêves de femme
Trouverai le sésame
T’ouvrirai les sabords
Ô furieuse oriflamme
J’ai le doigt qui verrouille
Tes chaleurs et les fouille
En long et en travers
J’ai l’œil qui te déchire
L’amour qui te désire
J’ai le souffle pervers
Ô jouis sous mon empire ! -
Tiens-la bien !
Catégories : Hexasyllabes (6)Ma lolita du tag
Vous dessine en zig zag
La bite avec ses boules
En fluo c’est plus gai
Et moi je fais le guet
Pas qu’un maton déboule
Grave ma star du graf
Vous recouvre un mur plaf !
De nanas qui s’embroquent
Garces à qui mieux mieux
On en prend plein les yeux
Je mouille au fond du froc
La lampe oh tiens-la bien !
Me dit son cœur de chien
Cette bombe A m’obsède
J’ai pour seul horizon
Qu’on rentre à la prison
Pour que je la possède