Je suis la potiche
Il ne me voit pas
Ne me baise pas
Ma vulve il s’en fiche
J’ai beau l’aguicher
Tendre les tétasses
Le boss entre et passe
Sans venir nicher
Je suis la potiche
L’humble dactylo
Qu’emploie ce salaud
Duquel je m’entiche
Seule à mon guichet
Je me brosse en douce
M’envoie des secousses
Au godemiché
Mais ce matin (chiche !)
Nue sur son bureau
J’attends mon héros
En serrant les miches
À quoi bon tricher
Sucer l’œil qui brille
Des stylos à bille
Ou bien pleurnicher ?
Ce matin j’enfiche
Des brins de muguet
Dans mon ventre gai
De rouée potiche
Dites-le avec des fleurs
Catégories : Pentasyllabes (5)
Commentaires
Je l'ai fredonné sur l'air d'une vieille chanson dont j'ai tout oublié, sauf l'air, mais ça marche. Il me semble que c'est du Piaf.
"Les amants d'un jour", peur-être ?
Moi j'essuie les verres
Au fond du café
J'ai bien trop à faire
Pour pouvoir rêver
etc.
Salut, la belle ! Il te brise pas les miches ce gros enculé de Bougnette ? Quand il raconte pas des conneries, il cause pour rien dire.
Merci pour ce précieux conseil, Désentripailleur, je saurai m'en souvenir !
Bises
C'est bien ça, chère Bella ! mais oubliez les "conseils" de "Tripàlair". C'était son surnom à la communale. Déjà gamin, il chlinguait pire qu'une charogne qui se vide. Quand je voie de loin s'avancer ce naniste bosselé, fils putassier d'un Picasso post-cubiste et de la femme-tronc-pète (celle qui, rue de Seine, joue du trombone à culisse), je change de trottoir, non par peur, seulement parce que c'est aussi un frotteur. Vous savez pas que, légionnaire, son cul bordé de bren attirait les hyènes, chacals et autres charognards de la savane ?
Le bi à vous, évidemment.
Vous me l'apprenez ! Il faudrait un jour raconter sa vie...