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Quadrisyllabes (4)

  • Si c’est vice…

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

          Venez mes belles
    Avec vos longs flancs de velours
    Sur le tapis je vous appelle
    Afin que nous fassions l’amour

          Jolies félines
    Bêtes à pelisse angora
    Que vos doux museaux me câlinent
    Si c’est vice qui le saura ?

          Venez mes chattes
    Satisfaire qui vous nourrit
    Me caresser à quatre pattes
    Cette nuit pas d’autre souris

          À crocs de fauves
    Mordillez-moi cuisses et seins
    Pas de danger que je me sauve
    Ce soir je suis votre festin

          Venez minettes
    D’un bout de langue ô si râpeux
    Me nettoyer telle une assiette
    Lécher mes laits tant qu’il se peut

          Ah ! sauvageonnes
    Comme vous m’envoyez au ciel
    Sous vos chatteries je ronronne
    En versant des torrents de miel

          Venez pupilles
    Filles de mon orphelinat
    Que cette nuit nos replis brillent
    Si c’est vice… eh bien tant pis, na !

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  • Dans mon clandé

    Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Les yeux bandés
          Seulement tu bandais
    Ta fausse nuit m’était propice
    Je me brûlais les orifices
    Sur ces membres dégingandés
    Que j’élimais de tous mes vices

    Dans ton désert
          Tu te donnais des airs
    Éperdus de beau saint ermite
    Sentant ramper d’affreux termites
    Un million de monstres de chair
    Léchant tes ultimes limites

    Les yeux bandés
          Tremblant tu demandais
    Grâce à l’invisible démone
    Succube amie de Perséphone
    Dont les lèvres nues t’attendaient
    Aux replis d’un vit qui frissonne

    Désir et peur
          Te secouaient la torpeur
    Des sages amours caressantes
    Tu haletais quand la descente
    Vers mes abîmes de moiteur
    Devenait par trop indécente

    Les yeux bandés
          Tendu tu entendais
    Murmurer la soie ténébreuse
    De nos poils et de nos muqueuses
    Et nous jouissions dans mon clandé
    Fleur obscure à la tige creuse

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  • Un seul sésame

    Catégories : Quadrisyllabes (4)

    Ton sein m’allaite
    Et tu halètes
    Même tempo
    Pour nos deux peaux
    Qui se reflètent

    Plus de sweater
    Nos deux moiteurs
    Glissent synchrone
    Tel un binôme
    Battent nos cœurs

    On se stimule
    Ensemble et nulle
    Ne fait semblant
    Nos bouillons blancs
    Même formule

    Plus de revers
    L’endroit l’envers
    Un seul sésame
    Nos corps de femmes
    Tout découverts

    Beat et syncopes
    Nous enveloppent
    Même tango
    Plaisirs égaux
    Que rien ne stoppe

    Aux ventres fous
    Plus de dessous
    Par la fenêtre
    Les autres êtres
    Tout se dissout

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  • Mon locataire

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Il avait d’immenses yeux verts
    Un sourire joliment pervers
    Et des tas d’amis de passage
    Aux bras musclés pleins de tatouages
    Qu’au début j’ai pas bien compris
    Genre « Du valseur je suis épris »
    « Viens faire un tour dans mon trou d’homme »
    Ou « Aller simple pour Sodome »…

          Je savais pas grand-chose de lui
          On l’visitait souvent la nuit
          Mon locataire

          Je l’entendais faire la putain
          Qu’on enfilait jusqu’au matin
          Pourquoi le taire ?

          Il était mince, il était beau
          Il sentait bon le foutre chaud
          Mon locataire

          Quand j’le croisais dans mon couloir
          La mouille me coulait sans l’vouloir
          Jusque par terre

    Bonheur perdu, bonheur enfui
    À les écouter toutes les nuits
    Se donner ces plaisirs étranges
    J’avais des envies qui m’démangent
    D’être assise au bord de son lit
    Pour voir son p’tit cul démoli
    Mais j’ai jamais osé lui dire
    Des fois faut pas approfondir…

          Je savais pas grand-chose de lui
          On l’visitait souvent la nuit
          Mon locataire

          Je l’entendais faire la putain
          Qu’on enfilait jusqu’au matin
          Pourquoi le taire ?

          Il était mince, il était beau
          Il sentait bon le foutre chaud
          Mon locataire

          Quand je l’croisais dans mon couloir
          La mouille me coulait sans l’vouloir
          Jusque par terre

    Quand il m’a quittée cet hiver
    J’ai lu dans ses yeux grand ouverts
    Qu’il avait du cœur à l’ouvrage
    Il s’était fait faire un tatouage
    « Ici le plus beau trou d’Paris »
    C’était à la suite d’un pari
    Avec ceux qu’il app’lait ses hommes
    Ces types échappés d’un péplum…

          Je savais pas grand-chose de lui
          On l’visitait souvent la nuit
          Mon locataire

          Je l’entendais faire la putain
          Qu’on enfilait jusqu’au matin
          Pourquoi le taire ?

          Il était mince, il était beau
          Il sentait bon le foutre chaud
          Mon locataire

          Chaque fois qu’j’arpente ce vieux couloir
          Ma mouille dégouline sans l’vouloir
          Jusque par terre


    Sur l’air de « Mon légionnaire » (Edith Piaf)
    https://www.youtube.com/watch?v=7ShrxDgnU3E

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  • De glace

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Il se fait caresser par elle
    Ne veut rien d’autre de son corps
    Et pourtant Dieu sait que la belle
          Serait d’accord

    Lorsqu’elle fouille en sa braguette
    Il lui regarde droit les yeux
    Tel un aigle affamé qui guette
          Du haut des cieux

    Trouver son sexe déjà raide
    La fait rire elle dit Ma foi
    Est-ce là l’acier de Tolède ?
          À chaque fois

    Crachant dans ses mains la petite
    Monte descend respire fort
    Elle-même il semble s’excite
          De ses efforts

    Lui cependant reste de glace
    Dévisageant la douce enfant
    Dont le ventre chaud se crevasse
          S’ouvre et se fend

    Il jouit du branle de la belle
    Qui toute aimerait se donner
    Mais qu’elle le dise il grommelle
          L’air étonné

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  • Ô bacchanale !

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

          Mouillez naïades !
    Nymphes aux cons bien emperlés
    Il n’est plus temps pour les œillades
    Le désir vient à déferler
    Voici du cul les olympiades

          Divins tendrons !
    Filles de Zeus ou de Neptune
    Visez les vits tendus et ronds
    Qu’importe et la gloire et la thune
    Vos amours tendres attendront

          Et vous satyres !
    Quittez vos bois et vos fourrés
    La queue brandie en cran de mire
    L’heure est venu de tout fourrer
    De tirer ce qui vous attire

          Fols salivez !
    Mordez les seins de ces génisses
    Gonflez clitos ! plantez rivets !
    Que gorges et ventres gémissent
    Le jour de baise est arrivé

          Ô bacchanale !
    Orgie sans frein de Dionysos
    Oubli du gris d’ères banales
    Niques paniques jusqu’à l’os
    Jouirs aux fièvres phénoménales

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  • Jekyll ou Hyde

    Catégories : Quadrisyllabes (4)

    Une main bat
    Et l’autre pas
    L’une est la brute
    Qui punissant
    Brûlant mon sang
    Me persécute

    Comment savoir
    Qui vient ce soir
    Jekyll ou Hyde
    Ange ou dément
    C’est mon amant
    Go for a ride !

    Au ceinturon
    Sur mon cul rond
    La main qui fesse
    J’ai beau prier
    J’ai beau crier
    Jamais ne cesse

    Puis l’autre main
    Le lendemain
    Panse et dorlote
    D’un doigt pensif
    La chair à vif
    Sous ma culotte

    Certains jours chics
    Des coups de stick
    Blessent mes cuisses
    Mon oppidum
    Vit le summum
    De son supplice

    Puis vient le temps
    Ma peau l’attend
    Lente sa paume
    Sur mes erreurs
    Tout en douceur
    Passe le baume

    Une main bat
    Et l’autre pas
    Doux ou sévère
    Importe peu
    Car tous les deux
    Je les révère

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  • Un cœur froissé

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Tu la cueillis ma rose inerme
    En effeuillas les épidermes
           Sans y penser
    Moi frêle bouton sans alarmes
    En te laissant le choix des armes
           Je m’effaçai

    Tu l’affolas ma fleur sauvage
    L’abandonnas sur ce rivage
           Bien délaissé
    Depuis la pluie les vents me mangent
    Et tous tes amours me dérangent
           Quand je les sais

    Tu les déchiras mes pétales
    De naïve et neuve vestale
           Était-ce assez
    Humer l’âme et le bouquet d’elle
    Puis t’en aller à tire-d’aile
           Dans l’air glacé

    Sans épine ivre sous ton charme
    Je fus la violette de Parme
           Au cœur froissé
    Qu’au bout du jour qui se referme
    Tu broyas sous le talon ferme
           D’un pas pressé

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  • Ces grands Martiens

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Pas vraiment douée d’amour humain
    J’ai foiré bien trop d’épisodes
    Semé mes hommes sur les chemins
    Ah ! me casser aux antipodes
    Seule sur une île, un jour, demain
          Avec un gode

    Autour tout vire au terne, au flou
    Ces grands Martiens sur leur tripode
    Ils me font chier, ça je l’avoue
    Adam et Ève ont paumé l’code
    Laissez-moi ! j’ai pas besoin d’vous
          Juste d’un gode

    D’ailleurs l’avenir part à vau-l’eau
    Tout casse, tout lasse et passe de mode
    Et puis les mecs sont des salauds
    Qui se prennent pour le roi Hérode
    Ah ! partir loin, sur un îlot
          Moi et mon gode

    Même je coul’rai le pédalo

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  • Je te crois mon bonheur caché

    Catégories : Ennéasyllabes (9), Quadrisyllabes (4)

    Es-tu l’arbre où il me faut grimper,
    Le fruit que je dois envelopper,
    La liqueur qui chauffera mon ventre,
          La présence entre
    Les murs de ma maison de poupée ?

    Suis-je le sol que tes désirs creusent,
    La jument que tu rendras heureuse
    En flattant son pelage luisant ?
          Au fil des ans
    Garderas-tu l’humeur laboureuse ?

    Allons-nous mordre ensemble au futur,
    Lécher mutuellement nos blessures ?
    Jetterons-nous par-delà les mondes
          Ces coups de sonde
    Qui comblent le vide et nous rassurent ?

    Oui, je te crois mon bonheur caché,
    Celui que j’ai si longtemps cherché,
    Le bois dur dont on dresse les lances,
          La noble essence,
    Cet arbre enfin où je peux percher…

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  • La nue salamandre

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Sainte Vénus priez pour moi
    Je sors ce soir avec dix gonzes
    Dix malabars aux yeux de bronze
          Un peu sournois

    Sainte Vénus soyez gentille
    Prêtez-moi moiteur et conseil
    Faites-le chaud comme un soleil
          Mon cul de fille

    Je veux être sacrée putain
    Numéro un dans l’HLM
    Celle pinée qu’on oint de crème
          Jusqu’au matin

    Devenue la nue salamandre
    Lubrique qu’on brique à loisir
    Et par qui toujours le désir
          Se réengendre

    Je veux sentir à feu à sang
    Mon con pleurer des mélodies
    Mes indécences applaudies
          À cent pour cent

    Que votre saint effroi m’habite
    La fente ainsi qu’aux temps anciens
    Quand l’abîme enfantait les siens
          Sans nulle bite

    Sainte Vénus me laissez pas
    Demeurer tristement humaine
    Je veux régner sur l’œcoumène
          Par les appâts

    Accordez-moi rang de déesse
    D’un soir au noir de leurs beaux yeux
    Sainte Vénus dont je me veux
          L’humble prêtresse

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  • Va pas le fendre

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

          Ah tes coups d’rein
    Ça sent la poudre et la foudre un
    Éclair jailli de ton mandrin
    Crépite oh va pas le fendre hein
    Mon vage accro à tes coups d’rein
          Salamandrins

          Mon vage accro
    S’accroche à toi là beaucoup trop
    À ton bélier beaucoup trop gros
    Les coussins pleurent sous mes crocs
    Tout se déchire en cent accrocs
          Blancs de nacre ô…

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  • Décepteur en série

    Catégories : Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)

    Je t’ai laissé shooter
           Dans mon cœur blême
    Des mots trop veloutés
    De trop vibrants poèmes

    Je t’ai laissé flouter
           La piètre image
    Qui m’avait tant coûté
    Avoue que c’est dommage

    Je t’ai laissé brouter
           À mes prairies
    Égoutier dégoûté
    Décepteur en série

    Je t’ai laissé bouter
           Mes certitudes
    Mon cul tu t’en foutais
    Le caleçon fut rude

    Je t’ai laissé douter
           Jeter le blâme
    Et ton œil redouté
    Me tordait dans les flammes

    Je t’ai laissé tous tes
           Cris tes colères
    Je t’ai laissé shooter
    Mon cœur pensant te plaire

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  • La loi de la mamelle

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Je l’empoignais aux couscoussières
    Et Adam mordait la poussière
    En ce temps-là j’étais au top
    Il rampait, m’allumait mes clopes
          Ah ! doux hiers…

    Quelque chose foira pourtant
    Il plut des curés tempêtant
    Sur notre paradis femelle
    Fini la loi de la mamelle
          Le bon vieux temps...

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  • L’heure de l’épluchure

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

          Tremblez soumis
    Car vos burnes je les dégomme
          Soyez des hommes
    Sages vous me l’avez promis
    Comme des angelots en somme

          Trois petits coups
    De théâtre aux deux orphelines
          Plat de mimine
    Puis dégagement du genou
    Et d’un shoot je les assassine

          Allons du nerf
    Rien n’est cassé je vous l’assure
          Gardez l’injure
    Sous ce bâillon au goût amer
    Voici l’heure de l’épluchure

          Jouissez soumis
    Doublement de cette branlette
          Quand vos roupettes
    Tremblent encor plus qu’à demi
    Giclez à en perdre la tête

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  • Impensablement thon

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

          Pas vue pas prise
    C’est moi l’ignorée la sans nom
          La moins canon
    Présence absente ô tache grise

          Dans l’œilleton
    De leur cœur froid comme une église
          Jamais surprise
    La fille impensablement thon

          Pas vue pas prise
    Pas foutue de les accrocher
          Vague rocher
    Qu’à la limite on me méprise

          Ou que je meurs
    À force d’être trop éprise
          Quand m’électrise
    Le lourd éclat de leurs humeurs

          Pas vue pas prise
    Pas une fois je n’ai dit non
          Ni mon prénom
    Hors ces murs où je temporise

    (Heureusement, le second épisode des Zobahisseurs est en ligne.)

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  • Shéol

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Je rêve qu’on me repucelle
    Me recachette absconsement
    Mais je n’ai pas trouvé l’amant
          Assez ficelle
    Et de membre assez opulent

    Car ma faille est un précipice
    Un shéol un gouffre sans fin
    Abyssal espace aux parfums
          Mêlés de pisse
    Et de vieux ovules défunts

    Je ne sens plus l’amour des hommes
    Me toucher ainsi qu’au début
    Quand chaque flèche allait au but
          Fendait la pomme
    J’ai commis depuis trop d’abus

    Par pitié qu’on me repucelle
    Qu’on me recouse les parois
    Que je goûte à nouveau l’effroi
          De l’escarcelle
    Qu’écartèle un morceau de roi

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  • Un jour pas comme les autres

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    À la jolie Gitane qui m’a donné l’idée…


    Chic alors c’est le jour de l’an
    De l’an de l’an de l’enfilade
    Vas-y mon chou prends ton élan
    C’est l’jour rêvé pour les plans crades
           Ce jour de l’an !

    Darling oui c’est le jour de l’an
    De l’an de l’an de l’emboîture
    Fais gicler ta turbine à flan
    Qu’on mixe avec ma confiture
           À fond là vlan !

    Pas d’erreur c’est le jour de l’an
    Papa de l’empapaoutage
    Prends-moi sur tes gros genoux blancs
    Pour me montrer d’jolies images
           Des trucs troublants !

    Trop chouette hein c’est le jour de l’an
    De l’enlèvement des Sabines
    Ça nous fout le cœur tout tremblant
    Quand vous chargez avec vos pines
           Dieu quel talent !

    À nouveau c’est le jour de l’an
    De l’envie de cul tyrannique
    Dis-moi qu’t’as toujours ton beau gland
    Sans ça je cède à la panique
           J’suis sur le flanc !

    Ô ma sœur c’est le jour de l’an
    De l’an de l’entrée en matière
    Au lieu d’rester les bras ballants
    Branlons-nous dans les pissotières
           Tout l’bataclan !
     

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  • Patriarcat 2.0

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

          Jutez pour moi !

    Je vous promets monts et merveilles
    Des pétasses à tu et à toi
    Belles et fendues jusqu’aux oreilles

          Jutez pour moi !

    Partout des meufs superbandantes
    Aux trois quarts nues selon la loi
    Et malheur aux contrevenantes

          Jutez pour moi !

    Des vierges comme s’il en pleuvait
    Dont la chatte ondule et chatoie
    Fleurant l’ambre et le sénevé

          Jutez pour moi !

    De gros nichons pour oreiller
    Des foufs trempées pour rince-doigts
    Ah ! c’est sûr on va s’en payer

          Jutez pour moi !

    Fini les mâles malheureux
    Aux filles de porter la croix
    Livrant pour nous leur corps moelleux

          Jutez pour moi !

    À chacun son grouillant harem
    Mille fois mieux qu’au Walhalla
    On ne compte pas quand on aime

          Jutez pour moi !

    Tout homme aura rang de héros
    De sultan de führer de roi
    Patriarcat 2.0

          Jutez pour moi !

    Elles vous nommeront Monsieur
    Jamais n’élèveront la voix
    Filant doux et baissant les yeux

          Jutez pour moi !

    Le matin pipe obligatoire
    Un p’tit effort mesdames on boit
    Et glou et glou là pas d’histoires

          Jutez pour moi !

    Vaisselle aspi torcher les gosses ?
    Citoyen dis ça va de soi
    C’est toi le patron toi le boss

          Jutez pour moi !

    Pas de Chéri j’ai la migraine
    Ordonnez Salope ouvre-toi !
    Alis Babas montés en graine

          Jutez pour moi !

    Chasse aux femelles le dimanche
    Vous les verrez toutes aux abois
    Nibards au vent culotte blanche

          Jutez pour moi !

    Ces enculées de féministes
    Sur la grand’place un jour par mois
    Subiront le pal et le fist

          Jutez pour moi !

    Pour vous de juteux cons velus
    Offerts à l’embarras du choix
    Pour moi le pouvoir absolu

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  • Nées sous le signe des Gémeaux

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Plus réunies que sont les fesses
    Il faut de pair nous lutiner
    Notre amour jamais ne s’affaisse
          Vous comprenez ?

    Si vous pinez le con de Marthe
    En même temps sucez le mien
    Pas question que l’une s’écarte
          Sachez-le bien

    Régalez-moi à la seconde
    Où vous la menez au plaisir
    Ensemble la brune et la blonde
          Veulent jouir

    N’oubliez pas : votre bon foutre
    Nous revient à toutes les deux
    Ayez soin de vider vos outres
          Bien au milieu

    Nos langues iront à l’ouvrage
    Ronronnant et s’entremêlant
    Pour vous nettoyer l’outillage
          D’un même élan

    Mais si vous manquez ridicule
    À ces lois de notre amitié
    Nous vous broierons les testicules
          Pas de pitié

    Nous sommes sœurs je le confesse
    Nos cœurs sont un : inentamé
    Plus réunies que sont les fesses
          À tout jamais

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