Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Quadrisyllabes (4)

  • Le premier sang

    Catégories : Quadrisyllabes (4)

    Tristes tendrons
    Plus n’attendront
    Que le vit raide
    Vienne à leur aide
    Se branleront
    La bouche en rond
    Dessous le plaid

    Pucelles sans
    Mâts indécents
    Boiront l’eau douce
    De leurs secousses
    Le premier sang
    Quand il descend
    Les éclabousse

    Pleurez boutons
    Chut ! écoutons
    Leurs nuits d’ivresse
    Au jus de fesse
    Jouir à tâtons
    Sous le coton
    À fond la caisse

    Foutus queutards
    Il est trop tard
    Trop à la bourre
    Pour aller courre
    L’œil en pétard
    Sans vous bâtards
    On fait l’amour

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Plus que de pain

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

          Je vis des vits
    Qui me chassent les idées mortes
          Je vis des vits
    Qui loin de rester au parvis
    Me vont, me viennent, m’entrent, sortent
    Me foutant des émotions fortes
          Ces gentils vits

          Je m’ouvre entière
    À leur savoureuse invasion
          Je m’ouvre entière
    Tant la bouche tant la chattière
    Qu’aussi l’anus à l’occasion
    Comme hier soir quand nous baisions
          Je m’ouvre entière

          Ô bel ami
    Puissiez-vous revenir très vite
          Ô dur ami
    Me perforer tel un tamis
    Du bout raidi de cette bite
    Dont la tendresse encor m’habite
          Précieux ami

          Je vis de baise
    Dont j’ai besoin plus que de pain
          Je vis de baise
    Plus rien au monde ne m’apaise
    Comme un mandrin de turlupin
    Droit comme le long fût d’un pin
          Et qui me baise

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Vilain penchant

    Catégories : Quadrisyllabes (4)

    Ventre fourchu
    Souvent j’ai chu
    Sur les machins
    De mon prochain
    Quoique attachant
    Vilain penchant

    Ventre de faille
    Qui me travaille
    Vite on s’effeuille
    Fruits que l’on cueille
    Puits que l’on mouille
    Reins que l’on fouille

    Ventre fendu
    Cherchant son dû
    Je me rendais
    Où m’attendaient
    Les dards bandant
    Tenue d’Adam

    Ventre à pied d’œuvre
    À la manœuvre
    J’aimais qu’il s’ouvre
    Pour qu’on me couvre
    Mordant mes lèvres
    Brûlant de fièvre

    Ventre fêlé
    Je m’envolais
    Viole et violon
    Sans pantalon
    Ô mes élans
    Souvent violents

    Ventre à encoche
    J’allais bancroche
    Faisais l’autruche
    Vidais ma cruche
    Creusais la brèche
    Tard à la fraîche

    Ventre affamé
    J’ai blasphémé
    Fait de l’ami
    De cœur soumis
    Mon aliment
    Fatalement

    Ventre cabosse
    Moite de sauce
    Sans sa cuirasse
    Ah ! qu’on décrasse
    Cette matrice
    Dominatrice

    Ventre fourbu
    D’avoir tant bu
    Tant enrobé
    D’ardents bébés
    Resté rubis
    Sous mes habits

    Ventre de trempe
    Encor je rampe
    Je ruse et trompe
    Pour qu’on me rompe
    Qu’on me défripe
    Le fond des tripes

    Ventre fichu
    Ventre déchu
    Ventre déchet
    Par trop léché
    Mais pas méchant
    Vilain penchant

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Putain du diable

    Catégories : Quadrisyllabes (4)

    Laissez-moi faire
    J’suis Lucie Fer
    Si j’vous travaille
    Tout l’attirail
    C’est pour parfaire
    Vos p’tits enfers
    Il faut qu’ça braille
    Et qu’ça déraille

    Laissez couler
    Tout maculé
    Le fleuve impur
    De vos ordures
    Laissez violer
    Vos p’tits piolets
    J’suis la plus dure
    Pour la torture

    J’ai l’cœur haineux
    Le r’gard vineux
    L’âme interlope
    Cherchant sa dope
    J’mords à vos nœuds
    L’corps caverneux
    J’y cloue mes clopes
    Hurlez ô lopes

    Laissez-vous faire
    Au papier d’verre
    En gueule et sable
    L’irrémédiable
    D’vos p’tits enfers
    Quand Lucie Fer
    Putain du diable
    Vous saute au râble

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Le retour

    Catégories : Monosyllabes, Quadrisyllabes (4)

    Dieu ! qu’il fait lourd
    Même sans robe
    Pour ton retour
          Entre...

    Je suis émue
    Tu vois je touche
    Mon ventre nu
          Entre...

    As-tu trouvé
    Mon petit slip
    Dans l’escalier ?
          Entre...

    Te mettre à l’aise
    Pourvu qu’encore
    Mon corps te plaise
          Entre...

    Mes seins mes doigts
    Te les durcissent
    Ils sont à toi
          Entre...

    Quant à mes cuisses
    Sais-tu combien
    Elles languissent ?
          Entre...

    Oh ! je m’épile
    Matin et soir
    Tu tombes pile
          Entre...

    Étends tes membres
    Beau voyageur
    Souillant la chambre
          Entre...

    J’ai préparé
    Ceci pour te
    Désaltérer
          Entre...

    Des jours durant
    J’ai attendu
    En m’effleurant
          Entre...

    Monte enfin celle
    Au sexe ouvert
    Presque pucelle
          Entre, entre !

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Puisque nos désirs se ressemblent (remix)

    Posté jeudi, mis en musique et en images dimanche : mon compère poète Alain a visiblement flashé sur ce texte, et bien entendu je l’en remercie une fois de plus. De surcroît, si pour moi il s’agissait d’un poème parmi le flot que je diffuse quotidiennement, sa réactivité et son travail étonnant ont attiré mon attention et m’ont poussée à revenir un instant sur ces quelques vers. C’est pourquoi j’aimerais ici, contrairement à mes habitudes, vous livrer un certain nombre d’éléments qui ont présidé à son écriture.

    Au plan formel, il est formé de quatre strophes identiques composées chacune de quatre octosyllabes et d’un quadrisyllabe final qui constitue le refrain.

    Mon point de départ était précisément ce refrain : « Endors-toi donc ». Par conséquent, j’ai cherché des rimes en « don » : gardons, pardon, don, bidon. Au passage, signalons que j’essaie toujours de varier la catégorie lexicale de mes rimes. Rimer deux adjectifs entre eux (ex. : navré, délivré) me semble trop facile. Ici, nous avons un verbe, deux noms et un adjectif.

    Pour alterner avec cette rime sourde et masculine en « don », j’ai choisi des rimes féminines tout aussi nasales (cette nasalité crée une sorte de ronflement qui s’accorde bien avec le sujet) mais plus amples et sonores : -ontre, -emble, -ense, -entre. Par ailleurs, partout dans le poème, les sons « ronflants » prédominent : chérie, chair, éternité, notre rencontre, rêve, étreinte, tirer l’or, etc., etc.

    Comme souvent, j’ai éliminé au maximum les « e » muets à l’intérieur du vers, ce qui à mon avis améliore la fluidité des poèmes.

    Voilà pour la sonorité. Sur le plan du sens, rien de compliqué à saisir. Au contraire, les termes employés sont des mots de tous les jours. De plus, chaque strophe est semée de notions fortes, cardinales, essentielles : vie, éternité, or, substance, amour, ensemble, baisers, désir, etc., qui soulignent de façon diffuse le caractère authentique de cet amour. Baudelaire, entre autres, utilisait beaucoup cette combinaison de notions essentielles et de musicalité.

    La chute, avec ce « moi » au lieu du « toi » des refrains précédents, signifie bien sûr la réciprocité de l’amour. Quant à l’antre du vers précédent, il est à la fois un refuge contre tout le reste (ce qui est bidon, le monde extérieur) et le symbole de la passion dévorante unissant ces deux femmes.

     

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Puisque nos désirs se ressemblent

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Endors-toi donc chérie tout contre
    Ma chair contente aussi gardons
    Éternité contre la montre
    Le feu né de notre rencontre
          Endors-toi donc

    Endors-toi que l’on rêve ensemble
    De cent étreintes sans pardon
    Baisers tropicaux sous les trembles
    Puisque nos désirs se ressemblent
           Endors-toi donc

    Endors-toi nue femelle intense
    Toi qui de nos corps as le don
    De tirer l’or et la substance
    Le reste n’a pas d’importance
           Endors-toi donc

    Endors-toi donc ma vie mon centre
    Seul notre amour n’est pas bidon
    Endors-toi tout contre mon ventre
    Et bouche ouverte comme un antre
           Endors-moi donc


    podcast

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Magie du soir

    Catégories : Quadrisyllabes (4)

    La femme-enfant
    Toute menue
    Ne se défend
    Plus d’être nue
    Sous mon œil noir

    Magie du soir !

    Sa joue reflète
    Malignement
    Le sort qui guette
    Mes sentiments
    Brûlants d’envie

    On se défie !

    On se défait
    Des hiers tendres
    Quand j’étouffais
    De trop attendre
    Son dernier oui

    Déjà je jouis !

    Déjà tu mielles
    Mon petit faon
    Poupée cruelle
    Ô femme-enfant
    Fétu de braise

    Allons aux fraises !

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • À chaque fois que tu t’élances

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Verse en moi les blancs sentiments
          Qui nous habitent
    Pour qu’à la fin l’eau de ta bite
          Fasse ciment

    Ivres mes envies se referment
          Autour du doigt
    Que tu durcis et qui me doit
          Plus que le sperme

    Je sais nos noms prêts à perler
          Dans le silence
    À chaque fois que tu t’élances
          Pour en parler

    Au chaud des lèvres de ta pine
          À l’air charmant
    De ton respir ces sentiments
          Je les devine

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Savoir percer la neige

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Quadrisyllabes (4)

    Son ventre nu soupire à peine un souvenir
          Pèse sur elle
    Et le ciel recule elle saute à la marelle
          Sans en finir
    D’un homme à l’autre nul envol plus rien ne vibre
          Qu’il a touché
    Son corps sommeille et se replie même couché
          Dessous les chibres

    Là ce sont des femmes pareilles mais jouissant
          Du privilège
    De savoir exiler l’hier percer la neige
          D’un cri puissant
    Prêtez-moi cet éclair ce feu mesdemoiselles
          Emportez-moi
    Sur votre aile humide où s’en est allé le roi
          De la marelle

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Le rebond

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Tu me fermais la porte ô proie
    Mais il fallait envisager
          Qu’un jour je fusse
    Pouliche à m’emparer des Troie
    Et qu’à la fin ma bouche suce
          Le blanc-manger

    Je sus prendre ta cuisse au piège
    D’un vice neuf du seul élan
          De ces mystères
    Qui perpétuellement assiègent
    Nos cœurs de filles solitaires
          Un peu branlants

    Il n’est que de t’entendre rire
    Pour savoir que tu ne m’en veux
          Plus de mon zèle
    À t’imposer ce doux délire
    En embrassant la demoiselle
          Sous nos cheveux

    Ta fente fraîche devient chaude
    Et tes eaux mortes sentent bon
          Quand tu les lances
    De mon désir entré en fraude
    Tel un shoot avec insolence
          C’est le rebond

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Un seul frisson

    Catégories : Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)

    Et sa verge surgie
    Droite et pourpre bougie
    Brûlant d’humanité
          Nous habitait

    L’une qu’on dépucelle
    L’autre déjà ficelle
    Goûtant à l’unisson
          Un seul frisson

    Émanant du baptême
    De ton bonheur suprême
    À l’angle de mon œil
          Depuis le seuil

    Son épine opiniâtre
    Te donna jusqu’à quatre
    Fois le vol rugissant
          Buvant le sang

    Tant que je fus vorace
    À retrouver la trace
    Sur le pur abandon
          De ton flanc dont

    S’émiettait l’avalanche
    Mouillée d’averses blanches
    Que laissait pour Sappho
          Enfuie sa faux

    La cheville munie
    D’une emprise impunie
    Malgré nos désaccords
          Rivait mon corps

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Coaching au sauna

    Catégories : Jocelyn Witz, Quadrisyllabes (4)

    98541big.jpg

    Vite un masseur
    J’ai mes chaleurs
    J’ai mes vapeurs
    Dans les bains-douches
    J’offre ma bouche
    Et mon valseur

    Vite un zizi
    Morceau choisi
    Tout cramoisi
    Un long lingam
    Dans ce hammam
    À jacuzzi

    Vite un frôleur
    Un enculeur
    Sinon malheur
    C’est par hygiène
    Que je suis chienne
    J’ai mes chaleurs

    C’est le thème de ma dernière petite histoire cochonne en lecture libre :
    https://www.atramenta.net/lire/coaching-au-sauna/98541

     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Blackout

    Catégories : Ennéasyllabes (9), Quadrisyllabes (4)

    Sautés les plombs je t’électropute
    Te brûle au jus de mes ouragans
    Rien dans les ténèbres n’endiguant
    Le courant de mes appétits quand
          Je suis en butte

    En un éclair de passion nous scions
    Le mors aux dents mille ombres dévient
    Et je dis ah j’en avais envie
    Et tu dis bon faut qu’on vérifie
          L’installation

    Oh je t’en prie chéri pas de panne
    Profitons bien de ce blackout
    Le jour s’enfuit dans mon goutte-à-goutte
    Grand paon de nuit que ta roue me foute
          Pan dans la paonne !

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Pute et papillon

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Bandés les yeux ventre abondé
    D’amour par les gars de la bande
    C’est un peu tard pour les gronder
    J’ai trop de goûts infécondés
          Qui se répandent

    Scotchée nue désir agrandi
    Leurs besoins brûlant sans s’éteindre
    M’allumant toute ô mes bandits
    Mon mari m’avait pas tout dit
          J’irai me plaindre

    Vous pouvez fendre le bâillon
    Je crierai pas j’ai plus envie
    Envoyez l’autre bataillon
    Devenue pute et papillon
          Je reste en vie

    Épinglez-moi dévergondés !
    Blindez de semence inondez
    Mes pruderies d’hier encore
    Lumière et feu ventre bondé
    Que d’espoirs fous je vais fonder
          Sur le hardcore

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Ange ou démon

    Catégories : Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)

    Je suis la vierge pute
    Celle aux mille clients
    L’ingénue se pliant
    Aux lois de la culbute
    Sautée sans parachute

          Ange ou démon
          Bout de limon

    Pourvu que l’on préserve
    La peau de mon hymen
    À tout je dis amen
    Couchée soumise serve
    Sous vos vits qui m’innervent

          Ange ou démon
          Pas de sermon

    Menue je m’ouvre grande
    Pour qui veut fourrager
    Ces reins à peine âgés
    Dont je porte l’offrande
    Que tant de vous pourfendent

          Ange ou démon
          Chair à canon

    Qu’on me branle la butte
    Glabre de bleue Vénus
    En bouche ou dans l’anus
    Vos queues m’électrocutent
    Je suis la vierge pute

          Anges ? démons ?
          Qu’importe : aimons !

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • ?!

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Jusqu’où tu me griffes et me mords
    Jusqu’où tu vas me mettre en pièces
    Jusqu’où tu me prends me déflores
          Jusqu’où j’acquiesce

    Jusqu’où tu règles mes humeurs
    Jusqu’à mes désirs tu les crèves
    Jusqu’où je jouis jusqu’où je meurs
          Jusqu’où je rêve

    Jusqu’à quel point tu me détruis
    De quel couteau tu me possèdes
    Jusqu’où je m’ouvre comme un fruit
          Jusqu’où je cède

    Jusqu’où tu m’a ruiné le corps
    Jusqu’où tu règnes à la baguette
    Jusqu’où je crie j’en veux encore
          J’en perds la tête

    Jusqu’où tu m’aimes à ta façon
    Ainsi qu’un chien une tulipe
    Jusqu’où j’ai besoin des garçons
          Jusqu’où je flippe

    Jusqu’où j’espère en avoir mal
    Jusqu’où j’entre dans tes délires
    Jusqu’où notre amour est normal
          Qui peut le dire ?

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • J’ai comme un doux (et même plusieurs)

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    (Il me restait des rimes en « dou »…)

    Mon Dieu viens voir ! j’ai comme un doux
    Là c’est pas du cuir de Cordoue
    C’te muqueuse en peau d’mammifère
    Oh ! seigneur Jésus, quoi qu’en faire
          D’une chair si dou-
                -Ce ?

    Dieu m’gronde ah bon ? mais Mamadou
    M’dit des mots crus qui m’amadouent
    Qui m’foutent le feu au fond du ben
    Qui m’dilatent les parties obscènes
          Pis les doudou-
                -Nes

    Dieu, si tu m’as faite en gadoue
    Pour que j’te tresse des scoubidous
    Là c’est clair que tu nous enfumes
    Moi j’ai besoin d’tailler des plumes
          À bouchées dou-
                -Bles

    Que j’me mette la cale en radoub ?
    Non mais t’es qui, Dieu ? tu sors d’où ?
    J’veux du stupre et des galipettes
    Ou à défaut une bonne branlette
          Nue sous la dou-
                -Che

    Ta morale à la Pompidou
    J’me la fourre où c’est humide ou
    J’en fais des confettis, tu piges ?
    Et j’cours m’emboutir à des tiges
          Sur une peau d’ou-
                -Rse

    Dieu m’damne OK, mais si Dieu m’doue
    D’un tas d’épidermes aussi doux
    C’est-y pour taper la belote
    Avec l’abbé pis deux bigotes ?
          J’ai comme un dou-
                -Te…

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Molle et ouverte

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Rosée des luttes amoureuses
    Qu’au terme brûlant d’une nuit
    On te boive à la tige creuse
          Jamais ne nuit

    Parfums capiteux de l’humide
    Qui sublimez dans le matin
    Les corps se rêvant pyramides
          Aux ciels éteints

    Pointes gémissant trop mordues
    Des seins vidés comme des fruits
    Que ces cruautés à vous dues
          N’ont pas détruits

    Nos ventres battent disant certes
    L’amour est un bel assassin
    Qui rend la chair molle et ouverte
          Comme à dessein

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Si c’est vice…

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

          Venez mes belles
    Avec vos longs flancs de velours
    Sur le tapis je vous appelle
    Afin que nous fassions l’amour

          Jolies félines
    Bêtes à pelisse angora
    Que vos doux museaux me câlinent
    Si c’est vice qui le saura ?

          Venez mes chattes
    Satisfaire qui vous nourrit
    Me caresser à quatre pattes
    Cette nuit pas d’autre souris

          À crocs de fauves
    Mordillez-moi cuisses et seins
    Pas de danger que je me sauve
    Ce soir je suis votre festin

          Venez minettes
    D’un bout de langue ô si râpeux
    Me nettoyer telle une assiette
    Lécher mes laits tant qu’il se peut

          Ah ! sauvageonnes
    Comme vous m’envoyez au ciel
    Sous vos chatteries je ronronne
    En versant des torrents de miel

          Venez pupilles
    Filles de mon orphelinat
    Que cette nuit nos replis brillent
    Si c’est vice… eh bien tant pis, na !

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!