J’ai le souvenir de Lou
Aux mamelles amarante
Celle qui d’un œil jaloux
Veillait qu’au cul ses amantes
Reçussent de profonds clous
Je garde en mémoire Andrée
Lubrique semi-garçon
À la tignasse cendrée
Dont les amples caleçons
Fendus bâillaient aux entrées
D’Aïcha il me souvient
Comme elle vibrait de jouir
Nous annonçant quand ça vient
S’écriant Je vais mourir !
Prenant le ciel à témoin
J’ai en tête cette Aymone
Au con vaste comme un puits
Qui priait Qu’on me ramone !
Je n’ai pas connu depuis
De plus luxurieuse nonne
Lise, Victoire, Fanchon
Erika, blonde Babette
Où sont donc vos doux nichons
Vos doigts, vos bouches qui tètent
Les sirops du turluchon ?
Toutes je me les rappelle
Et en souvenir du temps
De ces filles à la pelle
Je sanglote en tripotant
Ma fente restée fidèle
Des filles à la pelle
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Commentaires
Une nostalgie villonesque dans ce poème... Ah ! Si l'on pouvait arrêter le temps ! Conserver la fraîcheur de nos jus...
Bah! suffit de les mettre au frigo. :D
Un brin nostalgique celui-ci... c'est bien aussi. Et cette inspiration galopante gavée à je ne sais quoi et qui semble inépuisable.
Merci Bella de nous faire partager ainsi tes errances poétiques :)
Je me dépêche avant la ménopause !