Debout, belles dressées !
Pour le maître, debout !
Allons, au garde-à-vous,
Sinon c’est la fessée.
On jurerait des sœurs :
Aussi obéissantes,
Moites, la peau luisante,
Deux angelets jouisseurs.
L’une a la chevelure
Noire à l’instar des yeux
Qui caressent l’essieu
D’une envie presque pure.
Lui, pareillement droit,
Désire aussi la fille,
Et une bulle brille
À son riant méat.
Hardi, belles dressées,
Serves de mes plaisirs !
Au nom du grand vizir,
La fête est commencée…
La fête est commencée
Catégories : Hexasyllabes (6)
Commentaires
Voilà un poème énigmatique : qui sont ces "belles", c'est un peu obscur pour moi...si vous pouvez m'éclairez...
Bienvenue, Lili!
Les deux belles bien dressées auxquelles s'adresse ici le maître sont 1) une femme soumise et 2) sa propre verge. Est-ce plus clair à présent? :D
Merci beaucoup de ta réponse ! C'est clair et net... Je ne sais pas ce qu'un homme peut éprouver à la vue d'une femme soumise, mais c'est une posture qui fait rêver... tout le monde !
Délicieux... à consommer sans modération.
Oui que diable redressez-vous et dressez-vous puisqu'au final vous aller succomber et vous rencontrer !
Nous descendons clairement de l'homo erectus.