Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Par longue et curieuse expérience…

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Sonnet

    J’ai testé le vin chaud, le miel, le dentifrice,
    La bave d’une amie au doux nom d’Élisa,
    L’huile infusée de piment rouge des pizzas,
    Le pipi d’Alexis, le sperme de Fabrice ;

    J’ai essayé (combien mon mec s’en amusa !)
    Le cold cream et la graisse attiédie des saucisses,
    L’eau douce, en attendant que mon clito durcisse,
    Et l’ouzo (un conseil de Linda de Suza),

    Sans oublier la sauce blanche, le cirage,
    La soupe au vermicelle ou le jus de kiwi,
    Le beurre, la purée, le lait, la chantilly,

    Bien sûr la vaseline — oh ! sans perdre courage
    J’ai vraiment fait le tour de tous les adjuvants,
    Mais rien ne vaut la mouille à se branler souvent.

    Lien permanent Imprimer 12 cums Pin it!
  • Le maître

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Si coi soit-il il jouit
    D’une énorme influence
    Dressant dans le silence
    Des cohortes de lances
    Ce truc est obéi

    Muette cette autre bouche
    Mais qui bave pourtant
    Vous engloutit le temps
    Tel un ogre farouche

    Pas de langue au milieu
    Des fines lèvres pâles
    Qui dès qu’on les empale
    Frémissent c’est curieux

    Aucune dent n’y guette
    Mais plus d’un entré là
    Puceau prince ou prélat
    Craignit pour sa baguette

    Nul rire n’en jaillit
    Nul verbe n’en peut naître
    Mais cet antre est le maître
    Et vous le fait connaître
    Lorsqu’il se veut sailli

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Faire ceinture

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Sous ma robe de chasteté
    Cuisent de foutues confitures
    Cerclée d’acier je fais ceinture
    Bouillonnant à perpétuité

    Sous ma robe de chasteté
    J’ai des frissons mon cœur palpite
    Sitôt que je saisis la bite
    De mon laquais pour la frotter

    Sous ma robe de chasteté
    Ça s’embrase et ça vire au brique
    Vu que j’ai des pensées lubriques
    Jour et nuit hiver comme été

    Sous ma robe de chasteté
    Des Nils blancs cherchent l’embouchure
    Je suis garce ah je vous l’assure
    Y a pas moyen de m’arrêter

    Sous ma robe de chasteté
    Toutes mes chairs émues grossissent
    Mon clito se la joue saucisse
    Frite à point prête à éclater

    Sous ma robe de chasteté
    La minette m’ard et démange
    Par pitié on n’est pas des anges
    Ôtez-moi ça pour me sauter

    Sous ma robe de chasteté
    Je râle en travers de ma couche
    D’affreux mots cochons plein la bouche
    Et j’oublie de m’alimenter

    Sacrée robe de chasteté
    Je peux plus la voir en peinture
    Un soir j’ai frôlé la fracture
    Rien qu’à vouloir me tripoter

    Sous ma robe de chasteté
    Il est vrai j’ai glissé en douce
    Ce truc vibrant dont les secousses
    Me laissent l’esprit hébété

    Sous ma robe de chasteté
    Roland ayant cassé sa pipe
    Loin d’ici la clé sous ses nippes
    Il est trop tard pour regretter

    Peu à peu j’en perds la santé
    Jouissant à en devenir hâve
    L’œil égaré le con qui bave
    Sous ma robe de chasteté

    Lien permanent Imprimer 8 cums Pin it!
  • Passion [pɑsjɔ̃] nom féminin

    Catégories : Jocelyn Witz

    100214big.jpg

    10 poèmes d’amour-passion...

    https://www.atramenta.net/lire/passionp593sj596771-nom-feminin/100214

     

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Après la prise

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Buvons le stupre à même
    Nos coupes à rosir
    Lapons là le plaisir
    Giclé par qui nous aime

    Vidons d’un trait le blanc
    Élixir de nos types
    Que ma langue et ta lippe
    Tètent le jus des glands

    En hâte ils nous ont prises
    Et sont tôt repartis
    Prolongeons la party
    D’un long cocktail surprise

    Jusqu’au bout de la nuit
    Léchons l’excellent foutre
    Nos ventres passés outre
    Se font fûts tonneaux puits

    Qu’ensemble on trinque et sable
    Sirotant l’indécent
    Suintement qui descend
    Du vase intarissable

    Tête-bêche couchons-
    Nous femelles à boire
    Et sifflons au ciboire
    Tous nos désirs cochons

    Lien permanent Imprimer 4 cums Pin it!
  • Le livre t’attendait

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ce récit se lit d’une main
    Quand la nuit touche au lendemain
    Seule tu suis au fil des pages
    Les amours bleues d’autres humains
    D’un doigt rêvant au dérapage

    C’est l’histoire d’un garçonnet
    Qui comme toi tout étonné
    Découvre un fabuleux poème
    D’une douceur à frissonner
    En pensant aux choses qu’on aime

    De tout temps caché sous ta peau
    Le livre t’attendait si beau
    Que tu le veux lire et relire
    Et ne connais plus le repos
    Te caressant jusqu’au délire

    L’œuvre tremble au creux de ta main
    Peuplée de fleurs et de gamins
    Te laissant la bouche entr’ouverte
    Le souffle court la joue carmin
    À ce besoin tout neuf offerte

    Lien permanent Imprimer 6 cums Pin it!
  • Moi la dryade

    Catégories : Quadrisyllabes (4), Trisyllabes (3)

    Je vis de dons
    Et d’abandons
          En liquide
    Nymphe des eaux
    J’ai mes réseaux
          D’ambre humide

    La dent venin
    Je me donne un
          Coup de peigne
    En attendant
    Qu’un fils d’Adam
          Là se baigne

    Nageons nageons
    Jamais les joncs
          Ne m’étouffent
    J’happe mon dû
    Leur résidu
          Par la touffe

    D’une âpre œillade
    Moi la dryade
          Je les tiens
    Puis ventre avide
    J’épuise et vide
          Mes chrétiens

    Lien permanent Imprimer 4 cums Pin it!
  • Particule élémentaire

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Tous les jours il me faut du lourd
    Des gars chauds feulant viens ma puce
    Des glands jaillissant des prépuces
    Épais dans leur gant de velours

    Il me faut des mecs et des triques
    Des steaks avec du poil autour
    Brutes énergies sans détour
    Noyaux puissants fils électriques

    Au cœur fou de mon réacteur
    Les barreaux d’uranium empalent
    Ma moiteur de pute à cent balles
    Affolant les liquidateurs

    Fuite en avant moi je rayonne
    Toujours plus hot je suis d’humeur
    À irradier mes lamineurs
    Et me tailler des parts de lionne

    Fondre épuiser les métaux lourds
    Ô particule élémentaire
    Pour faire encor sauter la terre
    Tous les jours il me faut du lourd

    Lien permanent Imprimer 4 cums Pin it!
  • Derniers outrages

    Catégories : Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3)

    Que gros, gras, gonfle le gland
          Épinglant
    Mes mouillures et mes failles !
    Qu’il trifouille, ô l’indiscret,
          Mes secrets,
    Quêtant là sa boustifaille !

    Que la crépine rubis
          Du zobi
    Tremble et branle et rue de zèle,
    En plongeant sonder l’étang
          Qui s’étend
    Sous mon con de demoiselle !

    Qu’il force ce qu’il atteint,
          Les satins
    Moites, d’une aveugle rage !
    Qu’il écarte à jamais l’huis
          Tout à lui
    Voulant les derniers outrages !

    Qu’il me comble le vallon
          D’un si long
    Dard que j’en perdrai la tête !
    Que gros, gras, gonfle le gland
          Me cinglant
    Telle une pluie de tempête !

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • L’ogre petit

    Catégories : Octosyllabes (8)

    L’acte accompli, j’ai l’antre plein
    De votre tendre goutte-à-goutte,
    Frémissant, tout à votre écoute,
    Déjà de nous refoutre enclin.

    Portez-la-moi jusqu’à la bouche,
    Que j’en goûte au bout le salé ;
    Si mon ventre a tout avalé,
    Il faudra bien qu’on le débouche.

    À coups de langue éperdument,
    Je vous regarnirai les cuves ;
    Ma gorge chauffe, agace, étuve
    Votre lymphatique instrument.

    Là ! Vous retrouvez l’étendue
    Propre à combler l’ogre petit
    Mais d’un insatiable appétit
    Pour la blanche gnôle à lui due.

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Dieu vous le rendra

    Catégories : Jocelyn Witz

    100285big.jpg

    Jésus, c’était pas le mauvais bougre, je me tue à vous le répéter.

    C’est après qu’ils ont fait n’importe quoi, ses soi-disant « fidèles », mais ils sont pas les seuls : à l’exception des raëliens (bénis soient-ils), toutes les grandes religions affichent, hélas ! un mépris ostentatoire, voire une haine à l’endroit du corps. Et que je te le cache jusqu’aux sourcils, et que je te le nie, renie, ternit, bannit, honnit, excommunie, et que je te le flagelle et mortifie à mort pour lui faire expier ses petits besoins immondes !

    Tsss tsss...

    Bref, vous l’aurez compris, dans mon tout nouveau récit cochon en lecture libre ici, ma position sera celle du missionnaire. Je l’ai d’ailleurs envoyé au Pape en avril, histoire d’avoir son avis là-dessus....

    On a su de quoi il est mort, au fait ?

     

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • L’autre légende de la nonne

    Catégories : Heptasyllabes (7), Octosyllabes (8)

    Voici l’histoire d’une nonne
          Si mignonne, si mignonne
    Que trente sœurs l’aimaient d’amour
    Et le lui prouvaient tous les jours

    Elle avait la peau qui frissonne
          Cette accorte et douce nonne
    Dès qu’on prononçait le mot trou
    Elle tremblait d’un peu partout

    Les sœurs Yvonne et Anémone
          Deux friponnes, gaies luronnes
    La coinçaient dans les cabinets
    Du couvent pour la lutiner

    Quant à Simone et Desdémone
          Ces garçonnes fanfaronnes
    Lui enfilaient dans les conduits
    De longs cierges de miel enduit

    Bref ces garces de Babylone
          Tribades au cœur de lionne
    N’avaient pas la moindre pitié
    Pour la nonne et son bénitier

    La supérieure, une Bretonne
          Sale, vicieuse et gloutonne
    N’y voyant rien d’irréligieux
    Se branlait en roulant des yeux

    Malheureuse comme Antigone
          Notre pieuse et chaste nonne
    Couvrait de larmes ses beaux seins
    En implorant saintes et saints

    Un jour tandis qu’on la ramone
          Sonne au loin le téléphone
    Elle y courut le cul en feu
    Et passa de suite aux aveux

    Or c’était le pape en personne
          Qui s’étonne, qui questionne
    Veut des détails (qui ? quoi ? souvent ?)
    Sur la règle de ce couvent

    Puis dit, rieur : Petite conne
          Sois une bonne larronne
    Je viendrai te piner mardi
    Et tu iras au paradis

    Cela changeait toute la donne
          Pour notre humble et jolie nonne
    Que le Saint Père eut mis son zob
    En elle la rendit moins snob

    Désormais toutes la tamponnent
          Sitôt que la belle ânonne
    Quelque pater le fessier nu
    Pour le pape et pour son salut

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Un chic type

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Que voulez-vous j’ai des principes
          Jamais de pipe
    Avant la messe et le repas
    Ensuite oh Dieu je participe
          N’en doutez pas
    À mainte autre forme d’ébats

    Puisque vous me tendez la bite
          Je ferai vite
    Bâclant s’il faut la communion
    Car votre œil de démon m’habite
          Soyez mignon
    Ah le dilemme où nous baignons

    Pour un instant je vous l’effleure
          Quand sonne l’heure
    À l’église où Jésus m’attend
    Telle est mon envie que j’en pleure
          Mais pas le temps
    De vous branler le cœur battant

    Rien qu’un baiser et son bout lisse
          Déjà se glisse
    Entre mes lèvres sans retard
    Quel goût divin c’est du réglisse
          Onze heures un quart
    Mon curé va être en pétard

    Tant pis je prends cette autre idole
          Sans nulle étole
    Pour diriger mon âme aux cieux
    Toi me l’enfournant tu rigoles
          Ô malicieux
    J’aime tant sucer les messieurs

    Jésus d’ailleurs est un chic type
          Pour une pipe
    Il ne dira trop rien je crois
    Sachant combien j’ai des principes
          Et de surcroît
    Je me finirai sous sa croix

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Pistolero postiche

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Han ! dans la brèche entre les miches
    Ça fend ça fouette avec doigté
    Gode en plein cœur et godemiche
    À fond tous les accrocs ouatés

    T’as beau être goudou lesbiche
    Il faut te l’empapaouter
    Avec du lourd pour que tu biches
    Y’en foutre un coup caoutchouté

    V’là le poireau pour ta flamiche
    Pan ! dans l’avaleur ajouté
    Le machin s’est trouvé sa niche
    Et toi tu sais plus trop où t’es

    Les hommes les vrais tu t’en fiches
    Tu veux que gémir et moiter
    Sur ce pistolero postiche
    Ô jamais plus désemboîté

    Lien permanent Imprimer 8 cums Pin it!
  • Déçois les mâles

    Catégories : Vers libres

    Branleuse incontinent
    tapie dans mes replis si peu pubères
    travailler la main gauche
    gémir à s’en lécher les doigts

    Branleuse mordue
    d’auto-amour
    inguérissable ado
    tournant le dos au cul des autres
    baiseuse interne à l’Internet
    fuckeuse de moi
    assoiffée des soies du soi
    déçois les mâles

    Branleuse férue
    des fragiles arcanes de son sexe
    galbes et trous
    bonheurs sans limite
    tensions et prétentions au divin
    un divan vagit
    cache des miels sous la cendre jamais éteints

    Branleuse tour à tour
    cuisses recroisées décroisées
    plaie vive qui se rappelle à moi
    m’appelle à elle
    équarrie chérie
    j’arrive !

    Branleuse un continent
    à sillonner au bout des pulpes
    flotter flotter
    arroser les fleurs, fleurs tendres, fleurs sauvages
    suivre les courbes du désir
    pousser jusqu’au cri des fauves
    dresser la carte de mes frissons les plus secrets
    plonger au sein de la nuit moite du corps
    d’un geste tout effacer
    recommencer

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • La vie continue

    Catégories : Jocelyn Witz

    100094big.jpg

    Octobre 2053.

    Bientôt la Toussaint. Les morts se relèveront-ils pour une dernière danse macabre ?

    Dix ans après la guerre atomique qui a dévasté l’Europe et causé l’effondrement de la civilisation, la mort rôde encore partout. Jusque dans ce village à l’agonie, peuplé de vieillards de plus en plus vieux, de plus en plus seuls.

    Marc Deshoulières n’en a cure. Le passé et ses fantômes, il veut en faire table rase, effacer les ruines afin de bâtir la société future. Et qu’importe si, au beau milieu du cimetière, quelqu’un a creusé un trou flanqué d’une croix qui porte son nom. Il ne peut s’agir que d’une erreur...

    Première publication dans mon recueil de nouvelles intitulé Évolution(s), N’co éditions, 2021. Prix Bob Morane 2022... et désormais en lecture libre ici : https://www.atramenta.net/lire/la-vie-continue/100094

     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Rouge aujourd’hui

    Catégories : Octosyllabes (8)

    La vieille a chaud ardente encor
    Jutant des styx et des absinthes
    Jadis déjà brûlait la sainte
    D’envie femelle et diable au corps

    La vieille entend mourir de vivre
    Au feu d’un soleil intérieur
    Lui dévorant le postérieur
    Dans l’hiver dépourvu de givre

    Au sein d’un très rouge aujourd’hui
    Peut-être le dernier du monde
    Elle avale un mou qu’elle inonde
    De lave issue d’un vieux conduit

    Va vieille ô t’incendie encore
    À l’encens d’anciens souvenirs
    Agenouillée sous les menhirs
    Ventre mouillé qui les implore

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Une caresse intérieure

    Catégories : Vers libres

    En délire utérin
    j’ai voulu t’avaler nu
    renaître l’enfant qui me pénètre
    digérer la raideur infinie de cet instant
    m’en repaître
    avant que ton cœur sec vomisse un autre adieu
    peut-être le dernier

    Rêveuse j’ai voulu me refermer
    sur ce qui nous ouvrait de grands yeux incendiés
    lardés de poils au soleil
    engloutir tous les demains dans la rosée
    la chaleur d’un matin
    mes lèvres autour
    et nos ventres qui se touchent
    enfin remplis d’affinités

    Tu ne savais pas grand-chose de mes failles
    mon sang visait à te coaguler
    te mutiler
    te fermenter pour mieux mourir avec toi
    dans la splendeur d’une blessure maternelle et douce
    une caresse intérieure
    au sein de l’ogresse que tes forces rassurent

    En délire utérin
    j’ai voulu couper court au geste
    pourtant d’amour
    portant souffrance
    partant d’amour pourtant
    rognant le sabot qui m’avait tant piétinée
    je t’ai voulu à moi pour jamais

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Ton membre fée

    Catégories : Octosyllabes (8)

    T’as que ta queue pour gouvernail
    Taillant la route où que tu ailles
    T’as que ta queue le reste suit
    Chantant je pine et donc je suis
    T’as que ta queue vaille que vaille
    Comme unique outil de travail

    Bel être creux blond chippendale
    Godillant à travers les ciels
    Bel être creux nous sublimant
    Tout simplement en nous limant
    Bel être ô pendule inertiel
    Angelot nu dépouillé d’ailes

    Tu joues ta jute et jouis ton vit
    À bite ou double envie de vie
    Tu joues ta jute à gros bouillon
    Fleuve dont nous nous barbouillons
    Tu joues à madame est servie
    Versant ta liesse inasservie

    Bel animal sans états d’âme
    Acteur vedette à la réclame
    Bel animal au corps parfait
    Replante en nous ton membre fée
    Bel animal ami des dames
    Taraude encore ultime lame !

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • À poil dessous

    Catégories : Octosyllabes (8)

    M’amis demain je prends le voile
    Ainsi l’ont voulu mes parents
    Lesquels ignorent c’est marrant
    Qu’en dessous je demeure à poil

    Ainsi l’ont voulu mes parents
    Le curé peut-être en cheville
    Casant et encageant les filles
    L’une mariée l’autre au couvent

    Le curé peut-être en cheville
    M’a trouvé le cœur pur et pieux
    Ne me connaissant guère au pieu
    Lorsque vos vits longs m’enchevillent

    En nonnette au cœur obséquieux
    Fredonnant à bas la calotte
    J’aurai le reste qui branlotte
    En souvenir de vos épieux

    Fredonnant à bas la calotte
    Remplissez-moi de vos ferveurs
    En guise d’ultime faveur
    Songez donc aux filles de Loth

    Remplissez-moi de vos ferveurs
    Me redressant les plis les poils
    Demain m’amis je prends le voile
    Mais garderai le con baveur

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!