Je mouille à flots pour les succubes
Aguichants qu’on voit dans les pubes
L’œil polisson
Rien d’autre au fond ne m’intéresse
À la télé je m’en caresse
Le calisson
S’agit-il de produit vaisselle
Ou de sent-bon pour les aisselles
Allez savoir
Matant la gazelle à l’affiche
J’ai tant de doigts que je m’enfiche
Le dégorgeoir
Bénissons les publicitaires
Par qui les beautés de la terre
Là sous nos yeux
Défilent plus qu’à demi nues
Les lèvres rubis et charnues
Le cul radieux
Je mouille à flots pour ces salopes
Vantant les plus infectes dopes
Aux autres cons
Dommage pourtant qu’on ne voie
Jamais de ces filles de joie
Les poils du con
Ton pantoum dans mon haïku - Page 28
-
À poil les beautés de la terre !
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4) -
Ce blog a un an !
Catégories : Jocelyn Witz403 poèmes
1.218 branlettes en cours d’écriture ou de relecture
(soit environ 2,03 litres de mouille éjaculée)
Plus de 10.000 vers
51.409 mots (en comptant les titres)
Arrivent en tête :— cul, culée, enculer, enculade, enculé(e), enculeur(se) — 141 occurrences
— amour, amoureux(se), amouré, enamouré, mamour — 125
— foutre, foutée, enfoutrer, entrefoutre, foutral — 107
— con, connin, connicule, enconner — 106
— baise, baiser, baisage, baisade, baisoir, baisement, baiseur(se) — 102
— jouir, jouissamment, jouissance — 81
— bouche, aboucher — 62
— jus, jute, juter — 61
— pine, pinelette, minipine, piner — 52
etc., etc....
Macron est loin derrière — 2 occurrences seulement
pour vous dire comme je le trouve bandant...
Un immense merci à tous ceux et celles
qui me lisent, qu’ils laissent ou non des
commentaires !
Pour rappel, je signe aussi Jocelyn Witz quand il s’agit de prose.
Ma dernière petite histoire en lecture libre s’intitule La fiancée secrète
À mi-chemin entre le fantastique et le (mini)thriller psychologique
Un peu cul, beaucoup glauque... -
On tient le bon bout
Catégories : Octosyllabes (8), SonnetLe fiston des âges farouches
Mit son coutelas dans ma bouche
Croyant semer à grands ahans
Une chiée de petits Rahans
C’est pourtant pas si difficile
Même les bonobos s’enfilent
Du bon côté par le bon bout
Et nous Ceux-qui-marchent-debout
Tailleurs de flûtiaux en Afrique
Bien emmerdés avec nos triques…
Mais courage ! à se turluter
On deviendra l’Humanité
Et on remplira les savanes
De beaux Rahans et de Rahanes ! -
Double sujétion
Catégories : Heptasyllabes (7)Le bâton et la carotte
Remplissent ma libido
Constituent mon seul credo
Le Pol Pot guidant ma motte
La carotte et le bâton
Je les révère et les aime
Éperdue je pourrais même
Les reconnaître à tâtons
Bâton à l’âme sévère
Ta rigueur et ta raideur
Font de toi le grand leader
De tous mes replis vulvaires
Carotte amie viens t’ancrer
Dans mes profondeurs indignes
Sonde-moi fais le forcing
Et gicle ton jus sucré
Le bâton et la carotte
Ah s’ils sont là tous les deux
Je deviens démente et de
L’autre à l’une je pivote
La carotte le bâton
Et moi sans autre personne
Du bonheur c’est le summum
Seule avec mes deux matons
Quand l’heure d’opiner sonne
Tous trois nous nous ébattons
Ô carotte et toi bâton
Votre raison m’arraisonne ! -
Droit aux écueils
Catégories : Octosyllabes (8)Trop cons nous deux… ou c’est la poisse
Moi chargée jusqu’au blanc de l’œil
Toi marinant dans tes angoisses
Au beau milieu un banc de glace
Qu’épaissit chaque jour qui passe
Et nous glissons droit aux écueils
Trop cons nous deux on s’entr’agace
Au lieu de jouir de l’autre l’un
Chacun dans son recoin ressasse
De vains griefs que rien n’efface
Défend son minuscule espace
Et de surcroît se croit malin
Nos géraniums en sont malades
De nous voir à ce point merdeux
Souviens-toi pourtant nos gambades
Nos rires nos jeux fous nos fades…
Alors la vie une enculade
Ou simplement trop cons nous deux ? -
Ballade du con affamé
Catégories : Ballade, Octosyllabes (8)Qu’as-tu de si urgent à faire
T’empêchant d’être mon amant ?
Cours-tu le fric ? une autre guerre ?
Ne peut-elle attendre un moment ?
Souviens-toi de papa-maman
Qui un jour se sont dits : « On laisse
Tout en plan ! » et tout uniment
Ont bien baisé pour que tu naisses.
Je n’exige nulle promesse,
Nul engagement, nul serment,
Nulle chaîne d’aucune espèce
Entre nous, pas d’autre ciment
Que l’éclair des appariements.
La fadeur de la vie ne cesse
De réclamer sel et piment :
On a baisé pour que tu naisses.
Tu te débats, les joues vermeilles,
Évoques le harcèlement.
Con affamé n’a point d’oreilles ;
Le mien salive énormément :
Tu l’attires comme un aimant.
Puisqu’on ne va pas à la messe,
Baisons, gentil prince charmant !
N’a-t-on baisé pour que tu naisses ?
Reste cet ultime argument :
Voici mes seins, mon con, mes fesses !
De fort semblables éléments
Furent baisés pour que tu naisses... -
Histoire de culs (pour changer)
Catégories : Octosyllabes (8)Au cul rond d’une demoiselle
Des désirs se sont dégelés
Qui nous ont redonné des ailes
Nous voulions tout nous déceler
Bavions de langueur et de zèle
Sans craindre les dénivelés
Au cul d’une agreste luronne
Qui avait tout du percheron
Je me suis vue qui l’éperonne
Puis la mignonne a eu le front
D’invoquer le mot de Cambronne
Et d’en couler de bien marron
Au cul de cuir d’une gaillarde
J’ai bataillé tel un Bayard
La langue enduite et frétillarde
Visage enfoui dans son pétard
Je me savais la plus paillarde
Nous jouions à colin-maillard
Au cul voilé d’une nonnette
Je suis restée l’œil étonné
Tant l’œillet de la mignonnette
Languissait de vingt ans sonnés
Qu’on vînt lui faire une minette
Et pourquoi pas le fourgonner
Du cul de toutes je suis folle
Déjà j’épiais les culs mollets
Chauffant les bancs de mon école
Au cul des filles je volais
Des baisers et autres bricoles
D’un genre assez croquignolet -
Mustélidés obscènes
Catégories : Octosyllabes (8)Dans mon petit manchon fourré
La bête est venue se fourrer
Un animal ô fort méchant
S’il ne ressort pas j’en mourrai
Je l’avais trouvé attachant
Tendre et molasse et pleurnichant
Puis il enfle comme une oronge
Et me transperce sur-le-champ
À présent je sens qu’il s’allonge
À l’intérieur et qu’il me ronge
À crocs aigus et affairés
Froissant mes chairs en tulle éponge
Belette ? Hermine ? Je ne sais
Peut-être même est-ce un furet
Vison, martre ou bien zibeline
Hélas ! Que l’ai-je cajolé !
Il s’est planté comme une épine
Dans ma chantepleure si fine
L’abominable carnassier
Ô dieux ! comme il me turlupine !
Cessez donc ! Si vous me blessiez
Avec votre museau d’acier ?…
Il s’en moque et m’anéantit
Fourgonnant quoi que vous fassiez
Jamais mon puits n’a consenti
À rien d’autre qu’être senti
Humé, flairé en toute estime
Ah ! Oh ! Tiens… le voilà parti
Ayant pris sans verser centime
Tout ce qu’il est en moi d’intime
Me laissant le corps désolé
Si creux qu’on dirait un abîme
Bah ! j’irai tôt me consoler
Auprès d’un gentil con seulet… -
Première fois
Catégories : Heptasyllabes (7)Ici murmurent les eaux
Ici chantent nos oiseaux
L’un dans l’autre à pleine gorge
Ici se joignent nos mains
Maladroites de gamins
Nos respirations de forge
Nous avons tout découvert
Les secrets de l’univers
Se cachaient sous nos lainages
Ici pendaient les fruits mûrs
Que l’on prétendait trop surs
Pour nos quenottes trop sages
Tu n’as pas plus de treize ans
Et pourtant ton corps pesant
Sur le mien devient montagne
D’un âge plus tendre encor
Moi je pars dans le décor
L’âme battant la campagne
Je t’appelle mon joli
Tu me conduiras au lit
Chaque fois que le caprice
Nous retournera les sangs
Punit-on les indécents
Je resterai ta complice
Tu m’appelles petit bout
Tu m’embrasses dans le cou
Et je me sens toute nue
Nous comprenant par les yeux
Nous nous élançons à deux
Sur des sentes inconnues
Ô mon as je suis au ciel
Ta salive est comme un miel
Et ta langue un sucre d’orge
Ici murmurent les eaux
Ici chantent nos oiseaux
L’un dans l’autre à pleine gorge -
Jusqu’à la lie Alice
Catégories : Octosyllabes (8)Porte du pays des merveilles
Un chaud lapin à mon réveil
Me la perça d’un coup d’oreille
Je chus le cœur mal assuré
Dans ce terrier inrécuré
Où furetait plus d’un furet
Bois-nous ! me susurraient les fioles
Tu connaîtras la gaudriole
Et que les lys te patafiolent
Des licornes, des chevaliers
Enfilaient pour moi, fous à lier
D’encor plus déments chapeliers
Vautrée au bout d’une amanite
Une chenille, ver stylite
Crachait des fumées illicites
À toute heure on prenait le thé
Et l’on parlait sexualité
En grand ou petit comité
Oh ! j’avais pris goût à la tarte
Et refusais que l’on m’écarte
Des jeux de mains, des jeux de cartes
Au croquet ma vertu tomba
Ce fut un drôle de sabbat
Dans le haut de mes pays bas
Ma chatte avait le premier rôle
Semblant même douée de parole
Et pour tout dire un peu frivole
Puis en traversant le miroir
Je découvris l’autre tiroir
Étroit et long, secret et noir
Un Jabberwock à l’œil sévère
Jailli de quelque touffe amère
M’enfournicula par derrière
La reine assoiffée de mon sang
Brandissait un sceptre pressant
Je n’y coupai qu’en grandissant
Tweedledee vida sa quenelle
Et Tweedledum sous la tonnelle
Me fit grimper à son échelle
Charles votre échiquier curieux
Où l’on bourrique à qui mieux mieux
Répondait-il à un vœu pieux ?
Où sont mes robes d’enfant sage ?
Chaque pas qu’ici j’envisage
Me mène à de nouveaux baisages
Lapin blanc mon ami reviens
Ô reprends-moi si tu veux bien
Et me ramènes aux jours anciens !
(Retrouvez Alice dans ma petite histoire outrageusement
pornographique « Échec au roi »...) -
C’est les glandes
Catégories : Octosyllabes (8)Je change de sexe comme de body
Dimanche bimbo, barbu lundi
C’est pas ma faute, j’ai les hormones
Plus instables que du bubble-gum
Je change de sexe à tout bout d’champ
Ça en devient presque indécent
Quand mon clito s’enfle en quéquette
J’cours me cacher dans ma chambrette
J’perds un à un tous mes amis
J’me sens seul/e comme c’est pas permis
Je flipe sitôt qu’j’me déshabille
C’est moi la honte de la famille
Un jour de spleen, j’en pouvais plus
J’ai imploré le p’tit Jésus
Allah, Bouddha et toute la bande
Zéro résultat pour mes glandes
Quant aux toubibs, n’en parlons pas
Ils s’excitaient sur mes appâts
Attendant la métamorphose
Pour me faire subir un tas d’choses
Je change de sexe, oh ! c’est débile
Au niveau d’mon état civil
Mon mari n’y comprend que dalle
Et pis ma femme s’est fait la malle
Je change de sexe mais y’a du mieux
J’ai rencontré un truc curieux
Un/e androgyne qui joue du jazz
Il reste plus qu’à nous mettre en phase -
Bord à bord
Catégories : Octosyllabes (8)Ton cap mollit ? Quelle importance ?
Je garde en lui bonne espérance
Mes détroits te sont dévolus
Après le reflux vient le flux
Pour que la barre se redresse
Souquons ferme sous la caresse
D’une bordée de lents baisers
Aux nonchalances d’alizés
Sans y penser nous ferons voile
Vers l’île chavirée d’étoiles
Ou ces contrées sous l’Équateur
Qui vous imbibent de moiteurs
Mon timonier, tiens bon la route !
En pompant les eaux de ma soute
Tu hisseras le pavillon
Rouges des grandes occasions
Et à nouveau tout l’équipage
À la manœuvre, en chœur, en nage
Mènera le cotre à bon port
Par mainte passe et bord à bord
Ton cap mollit, vieux capitaine ?
Il reverdira comme un chêne ! -
L’ultime butin
Catégories : Hexasyllabes (6)Trou mignard, trou mignon
Trou follet, troufignon
Trou mutin où l’asperge
Se prélasse et gamberge
Se branle à tes satins
Qu’il soit soir ou matin
Trou que les vits dévissent
Qui sert à tous les vices
Honni des snobinards
Trou mignon, trou mignard
T’offrir en sacrifice
Aux mâles bons offices
Ô l’ultime butin
Il n’est jusqu’aux putains
Qui parfois ne te cèlent
Demeurant là pucelles
Par effroi du trognon
De l’éventreur d’oignon
De sinistre mémoire
Trou mignon, que d’histoires !
Mais moi je ne crains point
Tant qu’il y aura du suint
Je t’ouvre et te procure
Et qui veuille me cure
Le viscère à loisir
Il suffit de saisir
Mes hanches un rien grasses
Aussitôt tu embrasses
De ton anneau sagace
Les nœuds les plus grognons
Trou gourmand, trou mignon -
C’est l’heure exquise
Catégories : Octosyllabes (8), SonnetLance au bout rond et cramoisi
Levier qui culbutas le monde
Estoc qui fends perces et sondes
D’ajours tous nos morceaux choisis
Viens-t’en me dessouder la bonde
C’est l’heure exquise où l’amour gronde
Dans mon tout petit cœur transi
Lardoire à farcir les oies blanches
Ou les poulardes de cent ans
Ô flamberge d’avant le temps
Du verbe et des effets de manche
Toi qui me donnes mon content
De branle-bas au palpitant
Viens-t’en qu’on s’en paie une tranche -
Chacun son tour
Catégories : Octosyllabes (8)À moi ton cul de puceronne !
Je veux y sucer le miellat,
Mais des trompes, là, t’éperonnent,
Trop de faux bourdons fanfaronnent
Autour de toi — oh ! laissez-la !
Allez-vous-en ! fuyez la ruche
Avant que je morde à vos dards !
Bien trop longtemps j’ai fait l’autruche ;
N’aurai-je point part au nectar
Que vos vits pompent chaque soir ?
Ne tremble plus, viens là, mignonne !
Les mecs, je peux les massacrer
Mais pas toi, si belle, ô si bonne ;
À moi ton cul de puceronne
Fleurant bon l’homme et le sucré ! -
Tirade de la petite bite
Catégories : Alexandrins (12 pieds), ThéâtreD’après Edmond Rouston...
À celle, hautaine, qui nomma « petite bite »
Mon chéri, — et voyant que cela le dépite, —
Je fis ce trait d’humeur qui vaudra ce qu’il vaut :
« Dis, connasse, fais donc travailler ton cerveau !
On pouvait dire... oh ! Dieu !... bien des choses, en somme,
Sur l’humble vermisseau de ce gentil jeune homme,
Soulignant, par exemple (avec un air pensif),
Qu’il n’existe pas sa taille en préservatifs.
(Ou, fâchée) Cher ami, cette tige immature
Me paraît un affront que vous fait la Nature !
(Catholique) Oh, monsieur, si j’avais un tel vit,
Je prierais l’Éternel pour qu’il me resservît.
(Mutine) Est-ce un clou rouillé ? une aiguille à coudre ?
Ça ne risque, en tout cas, pas d’attirer la foudre...
(Sportive) Il semble vif et adroit, ce pénis,
Ainsi qu’un ramasseur de balles au tennis.
(Curieuse) Y eut-il onc une si menue chatte
Qu’elle eut un peu d’émoi lorsque vous l’approchâtes ?
(Fataliste) Bah ! les rats l’auront grignoté,
Délaissant les couillons qui pendent à côté.
(Pratique) Il a toujours, au moins, cet avantage
De ne point prendre froid... perdu dans le pelage.
(Enthousiaste) Ah ! monsieur, c’est un précieux atout
Pour qui veut aller nu : on ne voit rien du tout !
(Chirurgienne) Hum ! venez, que je vous émascule
En vous ôtant un kyste à ce point ridicule !
(Tracassée) Avez-vous un étui vernissé
Pour mieux le retrouver lorsqu’il vous faut pisser ?
(Tendre) Puis-je toucher ? Je la trouve coquette
Et sympathique votre infime bistouquette.
(Émue) Pauvre garçon ! Ah ! comment grivoiser
Lorsqu’on n’a pour engin qu’un ver apprivoisé ?
(Zoologue) Est-ce une biroute de rainette
Que vous avez ? Laissez-moi mettre mes lunettes...
(Positive) Gageons, lorsqu’il est bien bandant,
Que votre amie s’en sert, parfois, de cure-dents.
(Serviable) Où est le hic ? Vous voulez qu’il grandisse ?
Alors, tirez à deux mains sur votre appendice !
(Flatteuse) Doté d’un si petit membre au corps,
Vous devriez briguer le Livre des Records. » -
Lanterne sourde
Catégories : Décasyllabes (10)Révéremment te torcher la palourde
Toutes les fois qu’elle s’ouvre à pisser
Ma langue ira glisser et déplisser
Ses bancs de nacre ô ma lanterne sourde
Ensuite un peu m’étendre et coulisser
En gestes tendres à peine esquissés
Déféremment te torcher la palourde
Moucher le blond de tes miels épicés -
Arrêtez les bêtises !
Catégories : Hexasyllabes (6)Tu t’fous d’ma gueule Einstein
Avec tes particules
T’es plus que ridicule
Carrément borderline
Au lieu d’nous agonir
De machines à mourir
Sors un peu ta virgule
Reprenons les calculs
Vous tous savants idiots
Boulotteurs de planètes
Révérés architectes
D’un monde pour les robots
Rangez vos inventions
Vos ions vos équations
Que vos foutues lorgnettes
Étudient ma minette
Chercheurs cancérigènes
Bienfaiteurs nucléaires
Qui nous pompez tout l’air
On dirait qu’on vous gêne
Mais ça va pas durer
Vu qu’on va en crever
Z’avez pas l’antidote ?
Cherchez dans ma culotte
Crétins surdiplômés
Prix Nobel dynamite
À qui le crime profite
Allez plutôt chômer
La vraie vie est ailleurs
Qu’au cœur des réacteurs
Z’avez encore un vit
Ou juste un gros QI ?
Tout ce gris des cités
Sorti d’vos cellules grises
Tous ces défis ces crises
Ça doit vous exciter
Tu t’fous d’ma gueule Einstein
On court à la deadline
On touche au crépuscule
Il est temps qu’on s’encule -
Post mortem
Catégories : Alexandrins (12 pieds)Ne peut-on m’empailler pour me baiser plus tard ?
À défaut conservez dans la myrrhe et les nards :
Mes mains en dévotion pour vous branler la pique,
Ma figue à enconner aux heures priapiques,
Mon œil bleu pour s’éjouir de vos ébats cochons,
Mes gros seins façon pouf, coussin ou polochon,
Ma rondelle à forcer pour vous tailler la plume,
Ma gorge tout entière attendant qu’on l’irrume,
Ma langue tant habile à lécher vos miellats,
Mes cheveux pour enfouir vos visages lilas
À l’instant d’éprouver la volupté dernière
Dans celle ou celui qui vous ouvre ses arrières…
Reste-t-il un morceau de moi pouvant servir,
Dont vous saurez, fripons, tirer quelque plaisir ?
Voici : dans mon tibia taillez une canule
Afin qu’en sa culée brune l’ancien amant
Me remette en mémoire à de certains moments ;
C’est là mon dernier vœu, mon legs, mon testament.
Qu’on empale celui réclamant qu’on l’annule ! -
Candaule
Catégories : Hexasyllabes (6)Ô mon roi mon dix-cors
Cette autre nuit encor
J’enroulerai mon corps
Sur de moins nobles gouges
Si tu en es d’accord
Rôdant parmi les bouges
Con souligné de rouge
Nue sous le burnous je
Battrai le vieux record
Foutrai tout ce qui bouge
Il n’est pas un Lydien
Qui ne doive connaître
Se repaître à la lettre
Du con qui t’appartient
Ô mon amour prodigue
Prête prête ma figue
À celui qui la brigue
Esclave ou artisan
Au diable les intrigues
Je livre mes seize ans
Au soc des paysans
Aux vieillards bêtisants
Rompant toutes les digues
Ce soir je vais baisant
Mes appétits de chienne
Chacun de tes sujets
Doit pouvoir en juger
Lorsqu’il me fera sienne
Ô illustre cornard
Au matin sans retard
Je te reviens sans fard
Les poils mouillés de colle
Et le ventre blafard
C’est à l’aube Candaule
Que nos âmes convolent
Quand ta vergette molle
Rampe en mes plis soiffards
Et je rêve aux soudards
Dont j’ai tété la gaule
Et bu le blanc nectar…