Qu’un clinicien me dissèque !
Que me tire un artilleur !
Qu’un imam me croie sa Mecque !
Que me découse un tailleur !
Que me fouille un gars des douanes !
Que m’asperge un beau pompier !
Qu’un boucher goûte à ma couenne !
Qu’un chausseur soit à mes pieds !
Qu’un ex-sapeur me désape !
Qu’un psy tète à mes deux seins !
Que me palpe et lape un pape !
Que m’éventre un assassin !
Qu’un huissier de sa clé m’ouvre !
Que me fore un tunnelier !
Qu’un inventeur me découvre !
Qu’un costaud me voie plier !
Qu’un vieux fourreur me fourrage !
Que me rudoient deux doyens !
Qu’un soutier saoul me soulage
De ces ruts qui sont les miens
Dès que je suis au chômage !
Heptasyllabes (7)
-
Un pro sinon rien
Catégories : Heptasyllabes (7) -
Telle une fille
Catégories : Heptasyllabes (7)Pour Alain
C’était un soir au milk-bar
Mon ventre perdit l’haleine
Quand jaillis du boulevard
Aux yeux brillants de phalènes
Ont déboulé deux loubards
Lors mes membres se crispèrent
Sur le drink je voulus fuir
Mais voici qu’ils me repèrent
Piaulaient leurs blousons de cuir
L’un se tripotait la paire
Salut baby tu nous r’mets
Moi j’avalai ma salive
L’autre paraissait camé
Ô mon cœur à la dérive
C’était celui que j’aimais
Très vite le feu m’emporte
J’aspire à des rocks barbares
Vacillant sous bonne escorte
On traversa le milk-bar
Mon camé m’ouvrait la porte
Cette nuit-là dans les ors
Les soieries de mon hôtel
Voyous épuisants trésors
Vous m’avez pris tiré telle
Une fille en jarretelles
Et lopé jusqu’aux aurores -
Aux profondes Brocéliandes
Catégories : Heptasyllabes (7)J’aime les filles d’ailleurs
Leur regard bardé de khôl
La lèvre au pli batailleur
D’où leurs baisers dégringolent
Les nanas venues de loin
Qui dévoilent au hammam
Un ventre sentant le foin
Une chaude odeur de femme
J’aime les filles d’ailleurs
Dont les mains vous parlent vite
Usant d’idiomes meilleurs
Et pressés de néophytes
Le miel jusqu’à leurs pieds nus
Coule coule et les rend suaves
Leurs seins corsent le menu
D’un fruit noir dur comme lave
J’aime les filles d’ailleurs
Aux profondes Brocéliandes
Où vit avide et bailleur
Leur sexe aux rebords de viande
Contre leur peau je deviens
L’animale aux sueurs premières
Reptile antédiluvien
Créature à la charnière
J’aime ces femmes d’ailleurs
Aux spasmes si réussis
Si passionnés et d’ailleurs
J’aime leurs maris aussi -
Après ça tout avaler
Catégories : Heptasyllabes (7), Tétradécasyllabes (14)Mon œil brille de luxure et de foutre mon visage
Quoiqu’affichant une moue aguichante d’enfant sage
Ai-je assez bu de saké
Béante ma bouche est pleine où ma langue gesticule
Comme noyée dans un blanc lac de jus de testicules
Les gars ont mis le paquet
À genoux je m’offre pute en rut nue enfermée toute
Entre trente hommes frottant leur pine afin qu’elle ajoute
Sa gougoutte à ma becquée
Les nanas font bande à part Une jalouse sanglote
Mais je vois d’ici qu’elle a aussi mouillé sa culotte
Y a de quoi s’estomaquer
Je m’astique en douce car que voulez-vous ça m’excite
D’être au centre d’une sarabande de raides bites
Jouant à ne pas me niquer
Mais le jeu s’achève et les burettes sont quasi sèches
Après ça tout avaler Oh pourvu qu’ils se dépêchent
Je commence à suffoquer
On me tire le portrait en couleur On m’encourage
Mon œil brille de luxure et de foutre mon visage
C’est la soirée bukkake -
Connexion illimitée
Catégories : Heptasyllabes (7)Qu’il se nomme Ali ou Sam
Kurt ou Caleb que m’importe
D’un clic il ouvre ma porte
L’inconnu de la webcam
Souvent je suis déjà nue
On se regarde haut débit
Puis il tombe les habits
Dresse une tige charnue
Je lui lance Hello I am
Cute isn’t it et l’aimante
Par mes façons infamantes
L’inconnu de la webcam
On se touche afin que puissent
Monter du bonheur les crans
Je fixe des yeux l’écran
En écartant bien les cuisses
Il me dit toujours Madame
Seul mot de français qu’il sache
À mon gémir il se lâche
L’inconnu de la webcam
Aucun risque d’amour Notre
Jouir est sans désillusion
Chaque fois la connexion
Zappe et m’en propose un autre
Qu’il habite à Amsterdam
Ou même au bout de la terre
Il me rend moins solitaire
L’inconnu de la webcam -
Les rêves sont inutiles
Catégories : Heptasyllabes (7), SonnetChaque chaleur humaine il
Faut l’alimenter l’étendre
L’embraser de gestes tendres
Foin des cœurs déjà séniles
Chaque peau prompte à se fendre
Couche-la dans le fenil
Cherche les sources du Nil
Perds-toi parmi ses méandres
Les rêves sont inutiles
Ils ont tous un goût de cendre
Ô apprends à redescendre
Chaque chaleur humaine il
Faut s’y brûler sans attendre
Tant le temps est volatil -
Gris sans toi
Catégories : Heptasyllabes (7)Où avais-je avant les yeux
Étais-je aveugle ou prêtresse
Avais-je égaré mes fesses
Avant que m’ouvrît ton pieu
Où avais-je avant les yeux
Où avais-je avant la tête
Pour ignorer que l’on pût
Me remplir d’un fût trapu
Tout à coup la mignonnette
Où avais-je avant la tête
Où avais-je avant les seins
Étais-je encore en mes langes
Avant tes mains de boulange
Qui en dressent le dessin
Où avais-je avant les seins
Où avais-je avant la bouche
Je n’avais jamais crié
Quand soudain à m’étriller
Le premier tu me débouches
Où avais-je avant la bouche
Où ai-je fourré l’esprit
L’as-tu mis dans ta valise
Je stresse et m’animalise
Gris sans toi le monde est gris
En partant tu m’as tout pris -
À fond le feu
Catégories : Heptasyllabes (7)Fais-la fais la fellation
Cueille la queue lactifère
Mords au fruit de la passion
La quenouille se veut faire
Tel un bœuf en sudation
Pas moyen que tu diffères
Fais-la fais la fellation
Tète et pompe après la pipe
Pour que grimpe la pression
Que se tortille le type
Objet de tes attentions
Branche où tes lèvres s’agrippent
Fais-la fais la fellation
Lèche embouche aspire et suce
Faut que ce grand polisson
Vibre depuis le prépuce
Jusqu’au cœur de l’émotion
Jusqu’aux cris et sauts de puce
Fais-la fais la fellation
Turlutte et pousse au délire
À fond le feu de l’action
Sache ô pompière conduire
Lampe avec délectation
Fais-le fais-le fais-le jouir -
Mille et cent bêtises
Catégories : Heptasyllabes (7)La fillette que je fus
Disait oui à tous les êtres
N’opposait point de refus
N’envoyait personne paître
Qui désirât la connaître
L’accorte ado que j’étais
Prisait les mises légères
Et les touffeurs de l’été
Découvrant ses jeunes chairs
Aux gens comme à l’atmosphère
La bimbo que je devins
Se mourait pour les dimanches
Y assouvissait sa faim
Grappillant de branche en branche
Les fruits lourds de sève blanche
La femme eut plus d’un mari
Téta plus d’une autre fille
Elle sillonnait Paris
Quêtant le slip aux chevilles
Un autre sexe qui brille
La vieillarde se souvient
Et se branlant poétise
Au chaud de ses poils pubiens
Rêve à mille et cent bêtises
Tant pis si peu la courtisent -
Quand nos désirs s’escaladent
Catégories : Heptasyllabes (7), Terza rimaSi saccadés nos élans
Sautant du tendre à l’inique
Des fureurs lapines au lent
Variant sans arrêt nos niques
Nous procurent un sport divers
Sans remontées mécaniques
Quand se ramollit le ver
S’attrapant par la tignasse
On se remet le couvert
Nul ennui pas de feignasse
Entre nos secousses et nous
Jamais les bougies s’encrassent
Assis debout à genoux
Baises peinardes ou violentes
Tout me ravit le minou
Sans trêve on expérimente
Se pinte aux cocktails salés
Dénués de vertus calmantes
Sans cesse on se laisse aller
Passant des mamours au crade
De la pisse au petit-lait
Que d’à-coups que de saccades
Au sommier que de rebonds
Quand nos désirs s’escaladent
C’est si bon -
Au temps des grandes découvertes
Catégories : Heptasyllabes (7)L’âge d’aimer quand nous l’eûmes
Nous fit scintiller les dents
Tel un néon qui s’allume
On se voyait le dedans
L’âge d’aimer quand nous l’eûmes
Nous jeta sur les bouquins
Interdits et nous les lûmes
En frottant nos saint-frusquins
L’âge d’aimer quand nous l’eûmes
Nous démangea tant et tant
Que des garçons nous voulûmes
Tâter le truc épatant
L’âge d’aimer quand nous l’eûmes
Nous rendit les habits lourds
Glissant plus que des enclumes
Sur nos ventres de velours
L’âge d’aimer quand nous l’eûmes
Fit si légères nos chairs
Que nous pûmes jolies plumes
Tôt nous envoyer en l’air
L’âge d’aimer quand nous l’eûmes
Ah pour en rendre le sel
Il me faudrait vingt volumes
Plus épais que des missels -
Un seul individu
Catégories : Heptasyllabes (7)Sonne sonne ta soubrette
Elle attend dans le couloir
Comme ta bite elle est prête
Mouillée de tant te vouloir
Mate mate ta soubrette
Plantée devant toi sexy
Que l’œil du maître s’arrête
Sur chaque détail exquis
Tâte tâte ta soubrette
Sous le linon empesé
Vérifie qu’elle est proprette
Là où tu vas la baiser
Lance lance à ta soubrette
Des ordres succincts nerveux
À poil et vite en levrette
Bouche ouverte je le veux
Gifle gifle ta soubrette
Qui rougit mais ne se plaint
Pas qui plutôt se cambre et t’
Offre un cul vibrant et plein
Doigte doigte ta soubrette
De tes doigts de dominant
Déjà son ventre sécrète
Des fleuves incontinent
Punis punis ta soubrette
Pour n’avoir pas assez bien
Dépoussiéré la chambrette
Sa besogne au quotidien
Souple et soumise soubrette
Tu peux mordre à ses seins blancs
Fière au fond qu’on la maltraite
Elle te sert en tremblant
Branle branle ta soubrette
Que ta langue de satin
Lui lustrant bien la gaufrette
La rende un peu plus putain
Sabre sabre ta soubrette
À genoux sur le tapis
Elle pleurniche et se prête
À tes désirs sans répit
Tire tire ta soubrette
Tire un plaisir sans égal
De cette accorte pauvrette
Embauchée pour ton régal
Et tant pis si ta soubrette
En égarant sa raison
Braille un brame une opérette
À ameuter la maison
Oui tant pis si l’indiscrète
Pousse un cri à corps perdu
Car ta femme et ta soubrette
Sont un seul individu -
Reflets dans un œil qui s’adore
Catégories : Heptasyllabes (7)Surprenant dans la psyché
Le pâle orbe des mamelles
Lourdes voluptés jumelles
Mon œil plus bas s’est penché
Il flottait dans la psyché
Des fragrances d’amoureuse
Là où les cuisses se creusent
Où l’homme s’en vient nicher
Et j’ai su dans la psyché
Écartant les poils du ventre
Que parfois le désir entre
Jusqu’aux rivages cachés
Caressant dans la psyché
Ces vénustés des coulisses
Mon œil ivre de délices
Buvait sans se dépêcher -
Derniers outrages
Catégories : Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3)Que gros, gras, gonfle le gland
Épinglant
Mes mouillures et mes failles !
Qu’il trifouille, ô l’indiscret,
Mes secrets,
Quêtant là sa boustifaille !
Que la crépine rubis
Du zobi
Tremble et branle et rue de zèle,
En plongeant sonder l’étang
Qui s’étend
Sous mon con de demoiselle !
Qu’il force ce qu’il atteint,
Les satins
Moites, d’une aveugle rage !
Qu’il écarte à jamais l’huis
Tout à lui
Voulant les derniers outrages !
Qu’il me comble le vallon
D’un si long
Dard que j’en perdrai la tête !
Que gros, gras, gonfle le gland
Me cinglant
Telle une pluie de tempête ! -
L’autre légende de la nonne
Catégories : Heptasyllabes (7), Octosyllabes (8)Voici l’histoire d’une nonne
Si mignonne, si mignonne
Que trente sœurs l’aimaient d’amour
Et le lui prouvaient tous les jours
Elle avait la peau qui frissonne
Cette accorte et douce nonne
Dès qu’on prononçait le mot trou
Elle tremblait d’un peu partout
Les sœurs Yvonne et Anémone
Deux friponnes, gaies luronnes
La coinçaient dans les cabinets
Du couvent pour la lutiner
Quant à Simone et Desdémone
Ces garçonnes fanfaronnes
Lui enfilaient dans les conduits
De longs cierges de miel enduit
Bref ces garces de Babylone
Tribades au cœur de lionne
N’avaient pas la moindre pitié
Pour la nonne et son bénitier
La supérieure, une Bretonne
Sale, vicieuse et gloutonne
N’y voyant rien d’irréligieux
Se branlait en roulant des yeux
Malheureuse comme Antigone
Notre pieuse et chaste nonne
Couvrait de larmes ses beaux seins
En implorant saintes et saints
Un jour tandis qu’on la ramone
Sonne au loin le téléphone
Elle y courut le cul en feu
Et passa de suite aux aveux
Or c’était le pape en personne
Qui s’étonne, qui questionne
Veut des détails (qui ? quoi ? souvent ?)
Sur la règle de ce couvent
Puis dit, rieur : Petite conne
Sois une bonne larronne
Je viendrai te piner mardi
Et tu iras au paradis
Cela changeait toute la donne
Pour notre humble et jolie nonne
Que le Saint Père eut mis son zob
En elle la rendit moins snob
Désormais toutes la tamponnent
Sitôt que la belle ânonne
Quelque pater le fessier nu
Pour le pape et pour son salut -
Après l’averse
Catégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)Seule à l’internat
La nuit s’étire et je cède
À mon cinéma
Après les averses tièdes
Tombées des nanas
J’épie les pisseuses
Occupées à fendre l’air
D’un jet d’eau crémeuse
Qui leur fait vibrer les chairs
Et me rend rêveuse
Car je guigne au trou
Des gogues les accroupies
Se vidant l’écrou
Dont le ventre blanc s’oublie
À l’odeur de brou
Je leur vois la gousse
Entre les doigts écarteurs
Et l’urine rousse
Roucoulant tel un chanteur
Lueurs et secousses
Ou bien c’est venu
Jaillissant des épidermes
À jet continu
Puis la belle se referme
Un moite con nu
Oui je le confesse
J’épie les pisseuses là
Qui s’essuient les fesses
Et je me caresse la
Chatte après l’averse -
Dimanche et fêtes
Catégories : Heptasyllabes (7)Découvert l’habit ôté
Se branlant au presbytère
Le prêtre décalotté
Nous embarqua pour Cythère
Voyage assez culotté
Moi qui n’y comprenais goutte
Il m’a prise au débotté
Sans la moindre sœur écoute
Pour gémir à mes côtés
Il disait s’il te dégoûte
Mon pis tant pis viens beauté
Couche ici ce pucelage
Que j’aurai tôt fait sauter
En t’ouvrant l’ardente plage
Où tant d’enfants ont fauté
Découvert sans sa jupette
Ce curé si mal coté
Aux ouailles insatisfaites
Se permit des privautés
Je revins dimanche et fêtes -
L’effet raie
Catégories : Heptasyllabes (7)Il était une fois raie
Un amour si vrai si blanc
Que je cours ma vie foirée
Après ce rond le ciblant
Pardonne si j’ose raie
T’avouer mon vœu le plus cher
À savoir ta roseraie
Respirer à pleine chair
Te mordre à belles dents raie
Ô rêve exquisément fou
Faire de toi ma denrée
Et le restant je m’en fous
Tout me met en émoi raie
De tes globes jusqu’à ta
Truffe pétante et moirée
J’en tremble oh c’est la cata
Quel effet tu me fais raie
Luisant sur mes horizons
Ainsi qu’une voie ferrée
Qui conduit à la maison
Ce trou par où tu chies raie
M’attire tant que j’en geins
L’âme toute déchirée
Et de la mouille au vagin
Certes parfois ça pue raie
Lorsque tu démoules chaud
Ta brune et molle purée
Mais quant à moi peu me chaut
Un jour j’aurai ce cul raie
N’écoutant que mes désirs
Je viendrai pour la curée
Te tarauder à loisir
J’ai tout ce qu’il me faut raie
Pour te sentir à l’étroit
Par l’un de mes doigts forée
Ou deux ou peut-être trois
Merde je suis un cas raie
Nul doute je l’ai déduit
Moi qui me verrais carrée
Jusqu’au fond de ton conduit
Étant encore ado raie
J’ai prié pour que le dieu
Tapi là mon adorée
M’adresse un ou deux clins d’yeux
Je chantais des ave raie
Pleine d’un espoir bouillant
Leur portée est avérée
Si l’on en croit les croyants
J’en deviendrais gaga raie
Si tu me laissais venir
Et d’une langue égarée
Te conter notre avenir
Je suis tombée si bas raie
Que ma seule volonté
Est de filer mal barrée
Le train au vice éhonté
Mon cœur est un salaud raie
On dirait qu’il veut ma peau
Me laissant seule à l’orée
De tes fesses sans repos
J’ai tout envisagé raie
Pour te séduire et t’avoir
Combines exagérées
Mais tu assoies ton pouvoir
Qu’as-tu fait de ma vie raie
Je n’ai plus ni mec ni toit
De mon job on m’a virée
Je n’y parlais que de toi
Non ne te ferme pas raie
M’ouvre ton anus amer
À défaut désemparée
Je me noierai dans la mer -
Monsieur de silicone
Catégories : Heptasyllabes (7)Ô visse à ton mont pubien
Ce monsieur de silicone
Grue sapine hardi pylône
Poteau de torture indien
Ô visse et l’enfonce bien
C’est le bon dieu c’est l’icône
C’est le talisman lesbien
C’est la madone ô combien
Ce monsieur de silicone
Qui tour à tour nous enconne -
Tu deviens béton armé
Catégories : Heptasyllabes (7)Raide comme un réverbère
Bandé tel un arc-en-ciel
Le bout dégouttant de miel
C’est à ta gosse impubère
Que tu rêves mon salaud
Je devrais te foutre à l’eau
Mais bah rêvasse rêvasse
Quand tu pars à fantasmer
Tu deviens béton armé
Qui me remplit la crevasse
Plus tu rêves mon pervers
Et plus tu m’envoies en l’air