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Heptasyllabes (7)

  • Joies domestiques

    Catégories : Heptasyllabes (7), Quadrisyllabes (4)

    À moi mes jolis larbins !
    Massez-moi les seins les cuisses
    Pelotez-moi dans mon bain
          Pour que je jouisse
    Après j’en veux un cochon
    Qui baisera sans aucune
    Inhibition mes manchons
          Blindés de thune

    Sus ! mes obéissants boys !
    À coup de testostérone
    Faites fête humbles sextoys
          À la patronne
    Possédez-moi par devant
    Ou derrière et pas de triche
    Pas d’orgasme en me servant
          C’est moi la riche

    À moi mes velus valets !
    Tâtons des joies domestiques
    Ce soir je vous avale et
          Je vous astique
    Puis vous me foutrez debout
    Et au plus viril athlète
    J’offrirai peut-être un bout
          De ma galette

    Sus ! sus à moi mes laquais !
    Contre mon cul qu’on affouille
    Je veux entendre claquer
          Vos grosses couilles
    Vous êtes ô serviteurs
    Au service de mes baises
    Moi qui n’ai nulle pudeur
          Mais plein de pèze

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  • Au seuil de la porte de jade

    Catégories : Heptasyllabes (7), Octosyllabes (8)

          Ma vulve je l’ai voulue
    Frottée de rose et de jasmin
    Pour qu’embaumant jusqu’à demain
    Elle soit la fleur impollue

    Plante en son cœur ton dard humain

          Ma vulve se fait glissade
    Poli de coquillage aux doigts
    Depuis que j’épile pour toi
    Le seuil de la porte de jade

    Lance-toi dans ce ventre étroit

          Ma vulve je l’aime et brise
    Et perce d’ivoire entêtant
    Lorsque dans l’ombre je t’attends
    Vois-la briller rouge cerise

    Et tranche de feu ce mitan

          Ma vulve aspire et referme
    Quatre lèvres d’humidité
    Pénètre au fond sais m’habiter
    Enracinant tes épidermes

    Plante mâle ô virilité !

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  • Quel autre dieu ?

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Hors le con point de salut !
    C’est par ce canal, qu’inondent
    Cent fleuves, qu’on entre au monde —
    À moins que j’aie des hallus.

    Sans vagin ? Ni jolies filles,
    Ni l’ombre du bout d’un mec
    Pour, à l’heure tendre, avec
    L’un d’eux se mettre en cheville.

    Et quel autre dieu prier
    Que cette vulve velue ?
    Ô trinité farfelue,
    Vous pouvez vous rhabiller !

    En la fendasse est la grâce !
    En la chatte, le rachat !
    Qui en emprunte le chas
    Voit l’Éden en face à face.

    Frères et sœurs, je veux qu’on
    Fasse, à genoux, bel hommage
    Au féminin apanage :
    Point de salut hors le con !

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  • La vie d’ange

    Catégories : Heptasyllabes (7), Octosyllabes (8)

          Chérie viens j’ai du liquide
    Tu pourras palper mes gicleurs
    Boire à mes océans turpides
    Même y surfer à l’intérieur

          Chérie fais-moi la vie d’ange
    Roucoulons des jours et des nuits
    D’ivres bonheurs qui se mélangent
    On verra où ça nous conduit

          Chérie fais-moi les joues roses
    Vérifie mon niveau des sens
    Allons partout au fond des choses
    Forant creusant nos évidences

          Chérie fais-moi la vie d’ange
    Quand nos babas sont réunis
    Il nous arrive un truc étrange
    Ça part en live et en cunni

          Chérie fais-moi l’œil qui tremble
    Fais-moi le cœur lascif on est
    Si bien toutes les deux ensemble
    Sans cesse à s’entresiphonner

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  • Nous sommes légers

    Catégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)

          Amour sans amour
    L’envol au gré des envies
          Ensemble on défie
    La grave loi des corps lourds

          Presse sans tendresse
    Juste pour vider la nuit
          Des heures d’ennui
    Où trop seule on se caresse

          Mains sans lendemain
    Jouissant de la découverte
          D’une peau offerte
    Au même désir humain

          Arrière pensée !
    Connes machines projets
          Nous sommes légers
    Sans cette écharde enfoncée

          Baise sans bonjour
    Où ne parlent que nos fentes
          Tu me réenchantes
    Feu de l’amour sans amour

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  • Une faim de louve

    Catégories : Heptasyllabes (7), Octosyllabes (8)

          Ah j’ai le ventre si creux
    Je pourrais m’envoyer un type
    Entier prétextant d’une pipe
    Pour croquer son vit liquoreux
    J’ai la dalle oh c’est malheureux

          Mon boyau bâillant si vide
    Je le voudrais fourré d’Adams
    Qu’y puis-je moi si j’ai la dent
    Plus acérée qu’une sylphide
    Et la salive plus humide

          Ô connin claquant du bec
    Pauvre chatte à la faim de louve
    Farcis-toi donc si tu en trouves
    La knack charnue d’un tendre mec
    Arrosée d’un petit blanc sec

          Un conseil dans ta fringale
    Garde un bon bout pour les jours sans
    Autrement dit te nourrissant
    Joue auprès de qui te la cale
    Tant les fourmis que les cigales

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  • Nos envies d’elle

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Elle et moi dans l’ascenseur
    Qu’il monte ou bien redescende
    Exhibons nos cons l’amande
    Fendue pareille deux sœurs

    Elle et moi d’un même geste
    Appuyons sur le bouton
    Pour nous lever à tâtons
    Des désirs toujours plus lestes

    Elle et moi nous ébranlons
    En baisant du bout des lèvres
    Nos bouches brûlant de fièvre
    Effleurant nos mamelons

    Elle et moi mariées fidèles
    À deux cons sans épaisseur
    Mais ici dans l’ascenseur
    Buvons à nos envies d’elle

    Elle et moi souffle coupé
    Savons qu’une fusée passe
    Lorsqu’on voit s’ouvrir l’espace
    Nos ventres se découper

    Elle et moi dont la culotte
    A glissé sur nos genoux
    À s’entreregarder nous
    Sentons que nos deux corps flottent

    Elle et moi quand ralentit
    La cabine on se rhabille
    Pour s’offrir le jus de fille
    À lécher d’un doigt gentil


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  • Que les habits sont vils !

    Catégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)

    C’est seulement à loilpé
          Que je suis heureuse
    Ève oui me laisse envieuse
    Dommage elle a dérapé

    C’est tuniquement tout nue
          Que je me sens bien
    Lorsque sous mes ors pubiens
    Mille yeux cherchent l’avenue

                J’invite chez moi qui veut
                Afin qu’elle ou il me mate
                Debout ou à quatre pattes
                Riant brossant mes cheveux

    C’est seulement dans l’exhib
          Que je prends mon fade
    Au reste la vie est fade
    Et moi j’y comprends que nib

    C’est tuniquement nudiste
          Que je peux brandir
    Le rêve et vous voir raidir
    Pour bientôt tracer la piste

                J’invite qui veut chez moi
                Afin qu’à leur gré me sautent
                Ceux ravis d’entre mes hôtes
                Que ma vue met en émoi

    C’est seulement dévêtu
          Que mon corps existe
    Inventeur des nippes ô triste
    Bonhomme à quoi pensais-tu

    C’est tuniquement sans fil
          Que revit ma vie
    Ève en avait eu envie
    Ah que les habits sont vils

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  • Le déjeuner des ogresses

    Catégories : Heptasyllabes (7), Terza rima

    Maintenant qu’il m’a niquée
    Je peux m’occuper de toi
    Et te donner la becquée

    Ouvre la bouche étends-toi
    Ici nue je te caresse
    Ce faisant du bout des doigts

    Un flot de vin pour l’ivresse
    Il en coule à ton menton
    Avale ô ma belle ogresse

    La bouchée de miroton
    Que j’ai mêlée de mes baves
    Moins vite gourmande a-t-on

    Encor faim viens je te gave
    D’abricot de lait de miel
    Tu manges tout quelle brave

    Fille quel ventre sensuel
    Jouissant sitôt que l’on touche
    Aux appétits essentiels

    Poursuivons le bouche-à-bouche
    Savoure et moi je te sers
    Des fruits de plus en plus louches

    Chocolat lambeaux de chair
    Et t’ai gardé ma goulue
    Son foutre pour le dessert

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  • Un soir au village

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Heptasyllabes (7)

    La fille nue s’en vient d’un long pas déhanché
          Ma tête éclate une ruche
          Ô chemins semés d’embûches
    Qui mêlent au divin blé les fleurs du péché

    Le bourg est loin voici ses toits noirs qui se couchent
          La fille a l’or aux cheveux
          Aimons-nous si tu le veux
    Si tu le veux tu pourras gémir dans ma bouche

    J’entends le coq j’entends la cloche un chien aboie
          Qui nie ma foi mes prières
          Elle m’ouvre son derrière
    Ô cherche ton foutu rêve ma bite en bois

    Là c’est fini une mouche passe et s’étonne
          Le village aussi s’endort
          Car la fille à cheveux d’or
    A fermé les yeux... Que la vie est monotone !

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  • À suce-tétin

    Catégories : Dissyllabe (2), Heptasyllabes (7)

    Oh ! tes putains d’appui-tête...
    Je m’en sens le sang qui bout
    Quand j’en tète, tète, tète
          Les bouts.

    Rien à voir (ça me rend folle)
    Avec mes laids œufs au plat :
    Tes seins volent, volent, volent...
          Hop là !

    Sachant combien c’est pas juste
    Que, toi, t’aies tous les appâts,
    Tarabuste, buste, buste-
           Moi pas !

    Je les clouerais bien de flèches
    Par dépit, ces rotoplots
    Que je lèche, lèche, lèche
           À flots.

    Les montagnes qu’on dit russes,
    À côté ? Menu fretin !
    Jouons à suce, suce, suce-
           Tétin.

    À t’aduler la mamelle
    — En mouillant, comme il se doit —,
    Je m’emmêle, mêle, mêle
           Les doigts.

    Ça me donne envie de baise
    Quand, mon chou, tes beaux lolos
    Tu soupèses, pèses, pèses
           Dans l’eau.

    Pas besoin de trop d’étoffes
    Puisqu’on a tous ces roberts
    Qui nous chauffent, chauffent, chauffent
           L’hiver.

    Que nos amours soient pas brèves !
    Tu sais, tes nénés m’ennuient
    Pas : j’en rêve, rêve, rêve
           La nuit !

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  • Une de retrouvée

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Mademoiselle Solange
    En allée plumer les anges
    Du bon Dieu, s’il en est un,
    Les jours toujours recommencent
    Au monde, mais son immense
    Souvenir n’est pas éteint.

    Mademoiselle Isabelle
    Ne donne plus de nouvelles,
    Qui s’alanguissait jadis ;
    Une pendule balance
    Les années de son silence,
    Comptant déjà jusqu’à dix.

    Mademoiselle Sophie
    N’a point, je vous en défie,
    Trouvé d’égale ici-bas ;
    Sans cesse, en vain, je repense
    Aux luxurieuses dépenses
    Qui distinguaient ses ébats.

    Mademoiselle Aurélienne,
    Ma pénultième vaurienne,
    Je la cherche encor partout,
    Qui s’est enfuie par avance,
    Me laissant nue, sans défense,
    Plus bourrue qu’un vieux toutou.

    Tiens ! mais mademoiselle Anne
    Se présente, et mon cœur plane
    Lorsque, humide à son côté,
    Il me vient des airs de danse
    Et de troubles désirances...
    Ô goûter à ses beautés !

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  • Pavane pour les filles de miel

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Nous les filles on se pavane
    Depuis que le monde est monde
    Rousse ou grise, brune ou blonde
    Entrez entrez dans la ronde
    Et suivez la caravane
    Des filles qui se pavanent

    Que d’aventure réponde
    À vos ouvertures l’une
    Enlacez-la sous la lune
    Blonde ou rousse, grise ou brune
    Pour mordre à sa bouche ronde
    Pourvu que l’une réponde

    Nous les filles au goût de prune
    Vos mains nous rendent si douces
    Qu’un rire vous éclabousse
    Grise, blonde, brune ou rousse
    Quand vous couchez dans les dunes
    Nos gorges aux mamelons prune

    Si vous n’avez pas la frousse
    Sentez nos ventres qui grondent
    Tels des fours à micro-ondes
    Brune ou rousse ou grise ou blonde
    Rêvant d’éclairs, de secousses
    N’en avez-vous pas la frousse ?

    Venez enfoncer la bonde
    De votre désir profane
    Venez vite ouvrir les vannes
    Aux filles qui se pavanent
    Depuis que le monde est monde
    Rousse ou grise, brune ou blonde
    En toutes le miel abonde

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  • Moi qui peine à être sage

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Lui léchant le talon nu
    Du pied les doigts et la plante
    Pour prix de cela je n’eus
    D’autre dessert au menu
    Qu’un blanc jet de sève lente
    Sur mon ventre maintenu

    Il jouit fort mais ces congères
    Maculant l’espace ailleurs
    Jamais de loin n’asséchèrent
    Ma faim cela désespère
    Quand mes envies sont tailleur
    D’ingérer l’eau de sa paire

    Songes vains vous me saoulez
    Moi qui peine à être sage
    Sage telle qu’il voulait
    Pour qu’admise enfin sous les
    Flux et m’ouvrant le visage
    J’avalasse l’écoulé

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  • Celui-là

    Catégories : Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3)

    Celui qui me visse et râle
    Celui que j’ai dans la peau
          Le tant beau
    Qui me larde l’étambot
    M’éjecte comblées les cales
          Sidérale
    Hissée haut flottant drapeau

    Celui qui d’amour me saigne
    M’écorce et m’approfondit
          Le bandit
    Rapineur dont chaque édit
    Me saisit toute et m’enseigne
          Sous son règne
    Que minuit devient midi

    Celui-là le roi le maître
    Souillant mes fonts baptismaux
          Le chameau
    Me délivrant de mes maux
    D’un remède qui pénètre
          Tout mon être
    Je n’en dirai pas un mot

     

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  • Agenda

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Tremper la plume au plumard
    Cracher sur les cauchemars
    Polir l’appli polissonne
    Sucer comme on saucissonne
    Vibrer du vit des vivants
    Durs derrière et doux devant

    Acculer l’animalcule
    Attenter aux tentacules
    Baiser d’un besoin profond
    S’empaffer jusqu’au plafond
    S’acoquiner sans costume
    Et au cul les amertumes

    Lécher la chatte en chaleur
    L’empalant laper ses pleurs
    Boire au barreau des biroutes
    Un dernier coup pour la route
    Mouiller pour un malabar
    Se caler des carambars

    Sauter nue en parachute
    Jouir où jailliront les jutes
    Savourer de vieux savants
    Doux derrière et mous devant
    Pour à la fin (le bouquet !)
    Crever l’âme hyperbookée...

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  • Aux cavernes roses

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Ma bouche à trente-deux dents
    Forme un doux O qui s’enroule
    Berçant ta bite dedans
    Depuis le premier Adam

    Depuis qu’il baisa sa poule
    Par le verbe oralité
    L’ivrognesse happe et se saoule
    Lorsque les alcools en coulent

    Lorsque tu gis alité
    Ma bouche ainsi se propose
    Si tu venais l’habiter
    Que ton aimable bite et

    Que son ampleur s’y reposent
    Enfouissant leur excédent
    Charnel aux cavernes roses
    Ces moiteurs toujours disposes

    Disposant trente-deux dents
    Autour de toi mon amour
    Ma bouche s’ouvre en cédant
    Berçant ta bite dedans

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  • Sources cachées

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Lâche les freins beauté gicle
    Les flux que ton cul recycle
    Je boirai le mousseux brut
    De ta joie de fille en rut

    Mes doigts ébranlés travaillent
    Au profond de tes entrailles
    Creusant pour aller pécho
    Le champagne et le vin chaud

    Oublie la pudeur la gêne
    D’être nue chargée de chaînes
    Telle la bête à l’étal
    Tu t’ouvriras c’est fatal

    Noie-toi dans la démesure
    De ton plaisir ô césure
    L’univers n’a plus d’avant
    Depuis que ma main te fend

    Tu geins de honte et tu pleures
    Des sources cachées affleure
    La mouille en cris torrentiels
    Saoule je t’envoie au ciel

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  • La chienne

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Vois de quel bois je me chauffe
    Avant de m’ouvrir à lui
    De quel phallus je m’endauffe
    Qui glisse lisse et reluit
    Ô l’admirable matraque
    D’acajou sombre et de laque

    Empoignant ses beaux couillons
    Sculptés dans la masse rousse
    Ô chérie nous en mouillons
    L’une et l’autre allons je pousse
    Et mon con vertigineux
    Se referme sur ce nœud

    Vois combien je me besogne
    L’amour au ventre à deux mains
    Je dois en faire une trogne
    Frayant raclant le chemin
    Que foulera la vraie bite
    Dans une minute oh vite

    Sont-ce pas au loin ses pas ?
    Va convie-le va ma chienne
    Et en vertu n’est-ce pas
    D’une connivence ancienne
    À lécher tel un bel os
    Tu auras mon olisbos

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  • Des hommes à boire

    Catégories : Heptasyllabes (7), Poèmes lus ou chantés

    Pas une nuit sans purée
    Suc giclant du bout du vit
    Ce jus-là me garde en vie
    Pour en avoir je tuerais

    Pas un jour sans une pipe
    Je pourrais pas supporter
    Qu’un mec passe à ma portée
    Sans que je le braque au slip

    Pas un matin sans mon beurre
    Ma crème de bukkake
    Une journée attaquée
    D’un pompier me fait pas peur

    Je tourne à sept ou huit jutes
    Quotidiennes parfois dix
    Les épouses me maudissent
    Mais tant pis je leur dis zut

    Picolez hommes à boire !
    Et consommez du fenouil
    Afin qu’abonde à vos nouilles
    Le foutre de mes espoirs

    Que jamais la pénurie
    Ne frappe vos appareils
    Ces géni(t)ales bouteilles
    Où le bon lolo mûrit

    Pas une nuit sans purée
    Sans que jaillisse le brut
    Dedans ma gueule à turlute
    D’appétits démesurés

    Version chantée par Fabrice Millot, mon interprète officiel :
    podcast

     

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