Jardin des torpeurs
Frêle fontaine où l’on complote
Palais des nocturnes bonheurs
Langues de dévotes
Poussant nos passés violacés
Quitte à s’entr’arracher la motte
D’autres pollens vont s’entasser
Têtes de linotte
Entrez mieux ça n’est pas assez
Glissez doux bulletins de vote
Et nos urnes les embrassez
Bouches sans-culotte
Ô levez-vous fauves odeurs
Émeute au jardin des torpeurs
Ton pantoum dans mon haïku - Page 33
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Sans-culotte
Catégories : Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5), Sonnet -
Pas si mal armée…
Catégories : Alexandrins (12 pieds), SonnetLa vierge, la tiédasse et l’agnelle, au jour dit,
M’ont trouvée nue et paf, un coup dans l’aile, ô, ivre,
Et, zappant mon déjà relatif savoir-vivre,
J’émis plus d’un propos qui les abasourdit.
Un signe d’autrefois — Ah ! les teufs du mardi… —
Trompettait dans ma conque ainsi qu’un riff de cuivres,
Sur quoi il s’ensuivit ce qui devait s’ensuivre :
Aux seins de ces tendrons hardiment je mordis.
Mes chastes, l’œil secoué d’une étrange agonie,
Se donnèrent pourtant (connaissant mes manies)
Aux appétits fous de mon vieux plumage gris.
Je pus toute la nuit paître à même leurs vignes,
Me réchauffer l’ourlet si froid, si rabougri
… Et puis mettre au matin la vidéo en ligne.
D'après lui. -
Retrouver ma pareille
Catégories : Octosyllabes (8)Je pars homme retrouver celle
Dont ton membre n’a pas voulu
L’indomptable au regard goulu
Qui te lançait des étincelles
J’ai mis bas tes cent vingt petits
Allaité tes mille promesses
Mon encore assez belle fesse
Te laisse avec tes appétits
J’en ai soupé d’être ta chose
Miette de chair issue de toi
Je prends la vie que Dieu me doit
J’opère ma métempsycose
Je fous le camp bye bye exit
L’Ève au docile sein d’épeautre
Je pars et vais retrouver l’autre
Ma pareille attends-moi Lilith ! -
L’arbre défendu
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Depuis que mon ventre est velu
Il rampe et cherche
L’arbre de vie pour son salut
L’arbre divin auquel on perche
La plaine abonde en vagues pieux
D’écorce épaisse
Dont les cantiques mélodieux
Versent le gris de la tristesse
Un pin m’attend sous de faux airs
D’épi de roses
Ne craignant foudre ni éclairs
Et forçant les métamorphoses
Depuis que mon ventre est fendu
D’éclats de rire
Je rêve à l’arbre défendu
Auquel comme mes sœurs j’aspire -
Chœur des berlingots délaissés
Catégories : Heptasyllabes (7)Nous sommes les vagins moites
Si glissants souples et doux
Que tout vit qui s’y emboîte
Trouve le fond sans à-coup
Nous sommes les vagins moites
Promis aux quenouilles droites
Qu’on nous préfère un sphincter
Voisine et triste rondelle
Nous versons alors d’amers
Sanglots de mouille ô cruelle
Qui nous préfère un sphincter
Musculeux cercle de fer
Si friands de gaules raides
Entre deux coups nous souffrons
Rêvant de vastes pinèdes
De plusieurs gourdins de front
Si friands de gaules raides
Qu’en leur absence on s’entraide
De quelques joujoux oblongs
Complaisants à l’enfilage
Nous nous truffons le tromblon
C’est fou comme ça soulage
De quelques joujoux oblongs
L’affreux vide nous meublons
Nous sommes les vagins moites
Ouatés chauds et coulissant
Sur tout vit qui nous convoite
Nous avons ça dans le sang
Nous les pauvres vagins moites
Qui faute de mieux se doigtent -
Brisées
Catégories : Octosyllabes (8), SonnetAinsi le soir happais-je ta
Lèvre encor dans tous ses états
Mon cœur votant la vendetta
Des sueurs y rêvassaient écorces
Dont ils avaient rongé la chair
Ton flux m’était d’autant plus cher
Que tu l’abandonnais sans force
J’aspirais d’appétit pervers
Le quotidien de nos divorces
Laissé là en guise d’amorce
Brisées sillons débris divers
Parfois un orgasme de neige
Ancienne et qui se désagrège
Ainsi chaque soir te happais-je -
Beaucoup trop vile
Catégories : Heptasyllabes (7)Elle se rêvait violée
Prise en dépit de ses cris
Par quelque brute à l’œil gris
La giflant à la volée
Se voyait tenue aux mains
Aux cuisses par la canaille
Lui écorchant les entrailles
Lui souriant léonin
Se croyait beaucoup trop vile
Pour l’amour ou le respect
Mais d’âcres ombres rampaient
Dès que la nuit se profile
Se voulait morte les seins
Le ventre de découpure
Baignés de larmes impures
Les larmes de l’assassin
Elle le soir se coiffant
Se rêvait cambriolée
Renversée battue violée
Sur son petit lit d’enfant -
Adoration
Catégories : Octosyllabes (8)Du brillant de leur poids tes poils
M’ont recreusé la belle fente
À mes sens lancé le signal
Dont tu n’es même pas consciente
Je brouterai chèvre à tes lèvres
Si tu donnes la permission
Tétant ta langue qui m’enfièvre
Réitérant ma reddition
Tes doigts ont droit de me chercher
Les poux partout car je vis nue
Près de tes talons haut perchés
T’adorant à perte de vue
Sous les vrilles de ta cheville
Je plie le cou me fais tapis
Et redeviens petite fille
Ton pied sent la pomme d’api
À sucer le dessin des seins
Que tu sèmes à ma portée
Il me vient de brûlants desseins
Et des rivières avortées
Ô puissé-je à même tes cuisses
Remonter l’horloge au moment
Où nos deux soifs enfin s’éjouissent
Pour ma stupeur infiniment
Puis ta vulve entrevue me perd
M’ébranle entière et me déchire
Me dégomme comme un sniper
Me change en mannequin de cire
Attendant que tu le désires -
L’écrouée
Catégories : Octosyllabes (8)Flic, ô ton fabuleux tonfa,
Auquel j’avoue tous mes méfaits !
Dès qu’il me bondit sur le râble,
Je me rends et me mets à table ;
Sitôt qu’il me rentre dedans,
J’obtempère, c’est évident.
Flic, ô ton bath et beau bâton
M’inculque la loi du piston !
S’il me convainc et le déplisse,
Je balancerai mes complices ;
Qu’il me passe toute à tabac,
Me punissant de haut en bas !
Flic, ô ta matraque à mater
Les nymphos et les écartées
Du droit chemin, je te le jure :
Jusqu’à la lie, de ses bavures
Je boirai l’or immaculé !
… Mais pense aussi à m’enculer. -
Des bonheurs sans le mâle
Catégories : Hexasyllabes (6)Ouvre-moi ô ma sœur
Je viens avec douceur
Te planter des semences
D’été dans le silence
Vois mon cœur qui s’élance
Ouvre-toi n’aie pas peur
Loin de nous les grimpeurs
Pour une fois divorce
Des écarteurs de force
Des ébranleurs d’écorce
Laisse-toi pénétrer
De la limpidité
Des bonheurs sans le mâle
Nous serons deux étoiles
Balayant les jours sales
Ouvre-toi ô ma sœur
Oublions les chasseurs
Leur goût de la conquête
L’arme et le cri qu’ils jettent
Sur nos ailes défaites
Laisse-moi caresser
Ton épaule et verser
Du miel sur tes blessures
Nous aurons j’en suis sûre
Les gestes qui rassurent
Vois déjà se détend
Ta peau désir battant
Sous ma main qui t’éveille
Des vibrances d’abeille
Ouvre-toi ma pareille
Moralité :
Pourquoi se faire un mâle
quand on peut se faire du bien ? -
Noces bestiales
Catégories : Octosyllabes (8)J’épouse ta queue la consomme
Je suis la femme et tu es l’homme
Tu es l’homme que j’ai dompté
Aie pour moi toutes les bontés
Porte-moi haut jusqu’aux nuages
Détalons l’un et l’autre en nage
À travers cieux bel étalon
Dont j’avale le membre long
Tu es l’homme et je te possède
Moi la femme à qui chacun cède
Écuyère aux seins tressautant
Au rythme d’un galop gitan
Cavalière aux ongles d’épine
Qui jouis en épousant ta pine -
Loin des os
Catégories : Octosyllabes (8), QuintilLigne de partage des eaux
Entre tes cuisses gauche et droite
Ici nous sommes loin des os
Rien qu’un filet de mouille étroite
Que fuite ta chair en ciseaux -
La gloutonne
Catégories : Heptasyllabes (7)C’est moi la blanche oie qu’on gave
En m’enfonçant dans le cou
Le tuyau pour que je boive
Et avale à tous les coups
Nue la plume frémissante
Luttant contre le dégoût
Je m’étrangle et la descente
En le gésier me secoue
C’est moi la belle oie replète
Qu’il coince entre ses genoux
Pour s’emmancher dans ma tête
Sorte de jeu entre nous
Pendant ce temps mon minou
Bave comme aux jours de fête
Lorsque j’ai tenu le coup
Englouti son gruau d’orge
Et qu’il a vagi beaucoup
Je caquette et me rengorge
Moi l’oie blanche obéissante
Moi la gloutonne à son goût
Dont la gorge ô impuissante
Est suave lorsqu’on la fout -
Cantique d’action de grâces
Catégories : Octosyllabes (8)Bénie soit la Pine de l’Homme
Que Dieu a faite à Son image
Dressée plus haut que les nuages
Soutenant les piliers de Rome
Gloire à toi Fruit du caleçon
Rouge et rempli d’épais champagnes
En nous hissant sur les montagnes
Tu nous embrases le buisson
Aussi nous rendons grâce aux Couilles
Saintes Burnes qui vont semant
La Vie sur Son commandement
Au fond de notre puits à mouille
Béni l’œil du riant Méat
Et toi doux et joyeux Prépuce
Chaque matin quand je vous suce
Je sens que j’ai fait ma B.A.
Loués les Poils qui nous procurent
Au bout des brûlants jours d’été
Un chatouillis plein de gaieté
Aux fragrances de bon augure
Ô béni sois-tu entre tous
Bijou chéri des nymphomanes
Ciboire sacré dont émane
Notre manne : le blanc Couscous -
J’ai encore rêvé d’elle
Catégories : ChansonJ’ai encore rêvé d’elle
C’est bête, ça m’a mise en émoi
Elle n’est pas vraiment grêle
Tant mieux, elle est faite pour moi
Dure et boulotte
Juste pour ma motte
Je l’ai rêvée si fort
Que mes draps puent la mouille
Elle entrait dans mon corps
Arrimée jusqu’aux couilles
Si je pouvais me l’appuyer ah pour de vrai
Si je savais où la trouver
Donnez-moi l’espoir
Prêtez-moi un soir
Une nuit, juste pour elle et moi
Et demain matin elle jutera
J’ai encore rêvé d’elle (Je rêve aussi…)
Me suis branlée six fois (J’ai bien grossi…)
Elle n’est pas vraiment grêle (Qu’est-ce que tu crois ?)
Elle est faite pour moi (Quel trou étroit !)
Raide et piaffante
Juste pour ma fente
Si elle pouvait me ramoner au pied levé (Ouvre les cuisses, j’y arrive pas !)
Si je savais où la trouver (Me sens-tu là ?)
Donnez-moi l’espoir (Je suis en toi !)
Prêtez-moi un soir (Prends ça !)
Une nuit, juste cette pine et moi
Et demain…
Enfin je vais me l’envoyer à en meugler (J’attendais qu’ça, moi, tu comprends ?)
C’est sûr, je vais me faire tringler (Écarte en grand !)
Donnez-moi un soir (Gobe mon gland !)
Laissez-moi y croire
Ce beau zob, juste là en moi
Et demain… n’existe pas
Sur l’air de « J’ai encore rêvé d’elle » (Il était une fois)
https://www.youtube.com/watch?v=jGRaXdT2-58
Il suffisait de changer quelques mots pour faire de ce tube ultraromantique des années 70 une chanson cochonne. J’ai pas pu résister… -
Lent et profond
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Une femme se branle ici
À pleines mains dans cette chambre
S’aimant d’une sorte de membre
Fort réussi
Se le fourrant jusqu’à la garde
Elle halète comme un chien
Et l’on sent que le plaisir vient
Qu’elle retarde
Tout glissant de mouille le vit
Plonge plonge plonge la tête
La première et parfois s’arrête
Sur le parvis
Il frôle alors la tendre goutte
De chair tuméfiée qui frémit
Mais le vagin veut à grands cris
Qu’on le refoute
Une femme se branle à cœur
L’âme et le cul brûlant ensemble
Les seins durs et le corps qui tremble
Comme un shaker
Elle a tout oublié la honte
Les hommes le soleil l’amour
N’entend plus que l’ouragan sourd
Qui dedans monte
Une femme se branle dont
La gorge pleure à l’agonie
Quand l’orgasme la crucifie
Lent et profond
Une femme s’est branlée nue
Sur ce lit moite et dévasté
Toute à mon jouir je ne m’étais
Pas reconnue -
10 odes à Sodome
Catégories : Jocelyn WitzTout est dans le titre !
Un petit recueil de mes poèmes à la gloire du décapsulage rectal, du bourrage de trou de balle, de l’enfilage par-derrière, du clystère à moustaches, du perforage de rondelle, de l’empapaoutement, du desserrage de bagouse, du récurage de turbine à chocolat, du pêchage d’étrons, de l’introduction par l’entrée de service, de l’enviandage à la Socrate et compagnie, de la bougrerie, du coït anal, du pousse-crottin, de l’écartelage d’oignon, du colmatage de brèche dans les murs sodomiques, etc., etc.
Dont quatre poèmes inédits...
https://www.atramenta.net/lire/10-odes-a-sodome/93529
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Sweet home
Catégories : Heptasyllabes (7)Moi l’étui de ta flamberge
La gaine où tu t’enfilais
Le fourreau graissé huilé
À ton retour toujours vierge
Tu partais croiser le fer
Aux étés de ta luxure
Cependant j’étais bien sûre
De te revoir en hiver
Tu boirais à ma gamelle
J’ôterais les saletés
De ta lame à affûter
Et l’éclat d’autres femelles
Moi le havre de tes soirs
Moi l’anse où tu jettes l’ancre
Retrouvant la paix dans l’encre
La nuit de mon reposoir
À ton retour toujours vide
T’engouffrant d’un long soupir
Enveloppant ton désir
Pour le conserver rigide
Moi le fourreau bien huilé
Home de ton arme blanche
Douce housse où tu t’enclenches
Déchirure à enfiler -
Ils foutaient (plus d’)une fois…
Catégories : Hexasyllabes (6), Trisyllabes (3)La belle au bois, gourmande,
Préférant les sept nains,
Boude le prince : il bande
Dur en vain.
Fou du chaperon rouge,
Le loup s’est embusqué
Pour se branler la gouge
Au bosquet.
Connaissez-vous Raiponce
Aux poils de cul si longs
Et costauds qu’ils enfoncent
Le nylon ?
Le petit Poucet jute
Sa rosée du matin
Pour retrouver, fut’-fute,
Son chemin.
Peau d’Âne, émue, s’enfile
Le vit de l’animal,
Et, quoique difficile,
C’est pas mal…
Hänsel, à sa frangine,
À travers les barreaux,
Fait tâter de sa pine
Au sirop.
Pudique, Blanche-Neige,
Ferme son baldaquin
Et nique un long cortège
De coquins.
Pompe la rude queue,
Vaillant petit tailleur !
Bois de la Barbe-Bleue
Le meilleur !
Cendrillon s’apitoie :
« J’ai perdu mon soulier
Lorsque vous, Mère l’Oie,
M’enculiez. »
Aux trois vœux de la fée,
« Qu’le vieux m’baise encor plus ! »
Crie la vieille, assoiffée
De phallus.
Ainsi finit ce conte
Écrit pour un enfant
Qui culbutait sans honte
Les p’tits faons. -
Morgana
Catégories : Octosyllabes (8)Seulement nue je t’ai connue
Seulement jetée sous ma dent
Nos phalanges partout dedans
À se pourlécher l’avenue
Seulement peau tel un appeau
Tu m’attirais irrésistible
Reliée plein cuir comme une bible
Plus reluisante qu’un zippo
Seulement mouille antre gargouille
À vous avaler sans un cri
Quelque part il était écrit
Que j’y plongerais pour la fouille
Seulement désir et plaisir
Hors ça tu ne savais rien faire
Ô somptueuse ô mammifère
En chaleur toute à cramoisir
Morgana qu’es-tu devenue ?
Combien de filles ont rêvé
Contre ta fente à en crever
Que seulement nue j’ai connue ?