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Ton pantoum dans mon haïku - Page 31

  • Devenir brute

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Vous qui prisez la prise à sec
    La rudesse âpre à la défonce
    La fouterie cul dans les ronces
    Je suis à vous soyez mon mec

    Si vous kiffez les dégommades
    Dont on revient le con à vif
    Plus sanguinolent qu’un rosbif
    Je vous accueille en camarade

    Pine câline ne vaut pas
    Une raclée à la ceinture
    Allez-y j’ai la fesse dure
    Et jouis plus fort si l’on me bat

    Vous qui bandez pour les soumises
    Vous qui raffolez des masos
    Alpaguez-moi par les naseaux
    De bon cœur je me victimise

    Je suis vôtre soyez mon mec
    Plaquez-moi chassez-moi ô brute
    Puis sifflez-moi telle la pute
    Et je me recouche aussi sec

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  • Toujours là

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Quand je marchais vers d’autres âges
    L’amour s’invita au bivouac
    Nos corps surpris dans le hamac
    Ta lèvre épousant mon visage

    Au ciel il pleuvait des morceaux
    D’étoile en guise d’éclairage
    Tes doigts déchiraient mon corsage
    Nos ventres saouls fuyaient à seaux

    Avec le frisson à demeure
    Nous avons chuchoté longtemps
    Des mots sans suite en se foutant
    De la nuit nues jusqu’à point d’heure

    Trois petits jours et puis voilà
    Tu avais repris ton voyage
    Mais ta lèvre sur mon visage
    Je la sens
                          Elle est toujours là

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  • Question pour un tartempion

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Je suis sa bête noire
    Négatif au miroir
    De son humanité
    Tapie dans son calcif
    Je suis le répulsif
    L’antre à déshabiter

    Larve d’ange ou succube
    Je chante entre les pubes
    De ses siècles d’ennui
    Née hurlante et païenne
    Je suis l’aube incertaine
    Tout au fond de son puits

    Je suis son alibi
    Son bouc et sa brebis
    Son monde du silence
    Je suis l’inenvoûtée
    Par le chaos shootée
    Au sein des sexy stances

    Oui je suis sa brûlure
    Je suis sa déchirure
    Aux rebords veloutés
    Je suis la seule à être
    Et toi rêve des prêtres
    Bêlant Papa... où t’es ?

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  • Maman a tant d’engins...

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Venez à moi les sodomites
    Vous les contempteurs du vagin
    Si le sort m’a privée de bite
    J’ai cependant d’autres engins

    Voici le fougueux Alexandre
    Treize bons pouces de latex
    Noir et rigide quoique tendre
    Le pape l’a mis à l’index

    Vladimir est plus court sur pattes
    Il ressemble à la station Mir
    Mais qu’il vous tâte la prostate
    Et l’on vous entendra gémir

    Cet autre ici c’est l’oncle Hercule
    On règle la vitesse ainsi
    Prenez garde s’il vous encule
    Vous ne pourrez plus être assis

    De ces joujoux j’en ai des foules
    À picots ou vibrant du dard
    Y en a vraiment pour tous les boules
    Pour distendre tous les pétards

    Approchez donc bougres à gaule
    En tenant lieu de vos amants
    Je vous foutrai à tour de rôle
    Et vous m’appellerez maman

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  • Histoire de la minette qui a mal tourné

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)

    Ah je bande un clito plus haut que ton phallus
    Quand tu me tiens au jus sur le bout de ta langue
          Et mon cri rauque plus
    Que celui des putains dans les bouges à Hong Kong

    Ce pointeau que tu dresses un jour j’enfilerai
    Dans ton cul de velours ô l’exquise branlette
          J’en rêve sans arrêt
    Tète encor durcis-le qu’il te prenne en levrette

    À te foutre mon dard si maigrelet soit-il
    Je te ferai chanter des psaumes assez drôles
          Mordre dans le coutil
    À te baiser d’amour en inversant les rôles

    Va minette minet mon futur enculé
    Je divague et me rends mais nous y sommes presque
          Je me change en mulet
    Te désire en jument hennissante et grotesque

    Mais quoi ! me retournant tu m’embroches aussitôt
    Ai-je éveillé en toi cette énergie brutale ?
          Je bande un long clito
    Que font pleurer tes coups de pine sans égale

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  • Vision du paradis

    Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)

    En vérité je vous le dis
    Et tant pis si cela dérange
    Un jour viendra en paradis
    Où nous foutrons le cul des anges
    Sur un lit de fleurs d’églantier
    J’en bave au blond du bénitier

          La vie est éternelle
          Quand nos sexes s’en mêlent

    J’ai vu ces choses en esprit
    Entendez-vous humains humaines
    Je me suis sentie le con pris
    Et du grand train que l’on y mène
    L’âme ensuiffée de jus vermeil
    Je fus tirée de mon sommeil

          Vienne l’ondée charnelle
          Des baises à la pelle

    Nul besoin de vivre à demi
    Chaste et rasant les murs du monde
    Bien à l’inverse il est permis
    De s’exercer foutant des bondes
    S’empalant sur le bout des pieux
    Lesquels en rendent gloire à Dieu

          L’amour a deux mamelles
          Et des fesses jumelles

    Les gens seuls ça n’existe pas
    En l’éden aperçu en rêve
    Chacun baise maman papa
    Mémé s’encule aussi sans trêve
    Je vous le dis en vérité
    Hier soir j’ai pas bu que du thé

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  • Le digicode je m’en souviens

    Catégories : Vers libres

    Je viens !
    Réserve-moi tes pétales intacts
    Une joie neuve et bien en chair

    Tu m’appelles je viens
    Je t’ai cueilli un long serpent de baisers
    Il rampera sur ta peau
    Rampera si vite que jamais tu ne pourras le rattraper
    Si lentement que le Temps lui-même cessera de nous battre aux tempes
    Et noiera son chagrin dans l’éternité

    Je viens
    Tu m’attendras plus lumineuse que la nuit
    Plus scintillante que l’hiver aux dents sales qui nous a éparpillées

    Oh oui putain je viens
    Ventre à terre me vautrer contre ton ventre
    Le digicode je m’en souviens
    Ta scandaleuse beauté je m’en souviens
    Mes doigts n’ont rien oublié

    De toutes mes pattes plus ou moins épilées
    De toute ma solitude à crever ma libido j’accours vers toi
    Je te ferai gémir crier mourir rêver
    Je te ferai tout
    Comme autrefois tu seras celle nonchalante que l’on butine et moi
    Moi
    Je serai la pluie d’orage qui te laissera rouge et trempée
    La griffe qui t’ouvrira comme un fruit

    Je viens
    Seule
    Si seule
    Bientôt seule avec toi Sarah
    Bientôt te pénétrant pour me fondre en toi
    Et disparaître
    M’ancrer sous ta peau quelque part
    Ne plus jamais refaire surface

    J’en viens à ne plus trop y croire
    Tu seras là ?
    Bien vrai ?
    Réserve-moi tous tes pétales
    Une joie neuve
    Le digicode je m’en souviens

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  • Dieue

    Catégories : Octosyllabes (8)

    À la fin du bout du chemin
    Je me vois bien terre de Sienne
    Poudre d’os au creux de Ses mains
    Car Dieue reconnaîtra les siennes

    J’aurai beau avoir léché bas
    Et au mépris de toute hygiène
    Des levrettes singé l’ébat
    Dieue ne voue pas de haine aux chiennes

    Non plus je n’ai de repentir
    À m’être à la source pubienne
    Abreuvée avant de partir
    Dieue est amour pour les lesbiennes

    Au bout du circuit bourlingueur
    Selon une légende ancienne
    Dieue nous accueille dans Son cœur
    Et toutes nous devenons siennes

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  • Sans ma foutée

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Que voulez-vous que je vous dise
    Je prise le cul le cul seul
    Je ferai encor des bêtises
    Même couchée dans mon linceul

    Non je n’ai pas la moindre excuse
    Je ne crois qu’aux bonheurs charnels
    Qu’on ne s’en serve pas ils s’usent
    N’en déplaise au père éternel

    L’amitié l’amour ô foutaises
    La vertu ne m’en parlez pas
    Je l’ai perdue lors d’une baise
    Torride il y a cent ans de ça

    Je meurs je rue je fais ma crise
    Sans ma foutée je m’amollis
    Que voulez-vous que je vous dise
    Bouche pleine… c’est pas poli

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  • Au trou !

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Je voudrais être traînée
    — Ah ! pas de mais, pas de cris !
    Du reste, c’était écrit —
    En justice et condamnée.

    Oui, car je me dis : Putain,
    Que de luxurieux délits
    J’ai commis dans tant de lits !
    ... Et le feu n’est pas éteint.

    Je vécus à ma décharge
    (Ou est-ce aggraver mon cas ?)
    Sous la loi d’un avocat
    Au barreau mielleux et large.

    Ses solides arguments,
    Ses profonds effets de manche
    Furent de ceux qui déclenchent
    Le remords éperdument.

    Tant j’entends prêter le flanc
    Aux plaintes, aux blâmes comme
    Aux bâtons si droits de l’homme
    Et à leurs fermes élans,

    Que je me verrais fourrée
    Par tout juge ou procureur
    Rempli de juste fureur
    Au trou (et dans la durée).

    Tout plutôt qu’être traînée,
    Menottée devant les flics,
    Vendue par arrêt public
    Au bagne de l’hyménée.

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  • Le vide

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Si je me mets à genoux
    Entendrez-vous ma prière
    Comme en juin l’année dernière

    Et si je baise vos mains
    Saisirez-vous le message
    Reprendez-vous le dressage

          Je me suis soumise à tous
          Mais aucun ne fut mon maître
          Leurs yeux ne font que promettre
          Leurs gifles — maigres secousses

    Si je me jette à vos pieds
    Léchant le cuir de vos bottes
    Sortirez-vous les menottes

    Je pourrais ramper ici
    Plus ouverte que la pute
    Plus nue que la chienne en rut

          Par pitié recommençons
          Je serai bien à l’écoute
          Et si vos amis me foutent
          Douce sera la leçon

    Si je me mets à genoux
    Entendrez-vous ma prière
    Mon vide a besoin de vous

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  • C'est mort

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Prise cent fois pillant le tronc
    Rugueux des églises charnelles
    J’ai bu le chrême et le litron
    Goûtu de sous la soutanelle
    De toute façon c’est foutu
    La dolce vita éternelle
    J’ai trop de taches à mon tutu

    Femme épinglée d’un lit à l’autre
    Maîtresse au clou des collections
    Sourde aux sirènes des apôtres
    J’ai trop pipé les érections
    Poussé trop loin l’amour du râle
    Faudrait toujours faire attention
    J’en ai vidé des cathédrales

    Jésus même m’a prise en flag
    À lui siphonner les vicaires
    À moi l’enfer et le goulag
    Et honte à ceux qui me niquèrent
    J’ai pas non plus trop de remords
    On me remettra pas d’équerre
    Non de ce côté-là c’est mort

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  • La daronne

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Pentasyllabes (5)

    J’arbore le bouc postiche des pharaonnes
    Et la couille en or de celle qui sait rugir
    J’ai de beaux fellahs mourant d’amour et d’agir
    Pour satisfaire à mes fringales de lionne
          C’est moi la daronne

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  • Même tes fuites

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Je baise même encor ta chatte
    Qui m’a mordu la langue à sang
    Tant pis si l’or iridescent
    De nos amours se carapate

    Tu peux me dire adieu cent fois
    Je me reposerai revêche
    Sur tes plaines à coups de lèche
    Cent fois te dévorant le foie

    J’ai toutes les dents qui s’accrochent
    À chaque poil de ton beau cul
    Après tout ce qu’on a vécu
    Qu’ai-je à foutre de tes reproches

    Je garde sans discernement
    Jusqu’à tes crises tes malaises
    Même tes fuites je les baise
    Qui m’ont mordu le cœur à sang

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  • Le ver galant

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Il faut avoir un ver à soi
    Un tout petit ver à capuche
    Quand on le palpe et qu’on l’épluche
    Son œil bridé vous aperçoit

    Veillons à ce que ce ver dure
    Se montrant vert et vigoureux
    C’est en somme un ver amoureux
    Que nous voulons pour créature

    Un adorable ver missel
    Dont les cantiques sous la gangue
    Connus sur le bout de la langue
    Mêlent ferveur et goût de sel

    Il convient de prendre un ver tige
    Se voulant droit comme un cyprès
    Qu’on frôle et regarde de près
    Et qui toujours plus long s’érige

    On choisira un ver semant
    À pleines poignées ses dragées
    Que la bête soit enragée
    Dans ses moments de sentiment

    Ver de la pomme et d’espérance
    Ver de l’envie qui nous étreint
    Comme au tunnel fonce le train
    En moi le ver entre et s’élance

    Optez donc pour un ver coquin
    Aimant le champagne et la fête
    Qui tout en vous tournant la tête
    Vous remplira le troussequin

    Un gentil ver mi-sot mi-diable
    Dressé à se lever matin
    Pour fourrager dans vos satins
    Ô désordres irrémédiables

    Ça ver j’en rêve je t’ai vu
    Danser pour moi des sarabandes
    Avant qu’enfin tu te répandes
    En pluie de chauds magmas prévus

    Beau ver à citer en exemple
    Ver amitié auquel je bois
    Un ver à joie un ver à soi
    Prêtre nu de nos petits temples

    Je l’ai là mon ver ça y est
    Rose et charmant il se tortille
    Je ne le montre pas aux filles
    Moi seule l'aide à frétiller

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  • À boire !

    Catégories : Jocelyn Witz

    Jocelyn Witz - A boire !.png

    Nouveau récit cochon (et drôlement salé) en lecture libre :

    https://www.atramenta.net/lire/a-boire/92371

     

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  • Comptine pour les tout petits

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5)

    (N.B. : Penser à mettre au point une gestuelle simple et amusante, comme pour "Dans sa maison un grand cerf"…)

     

    Vagin vagin petit lapin
    Vagin vagin mon vieux copain
          Ôte ta culotte
          Les idées me trottent

    Vagin vagin mon bel engin
    Vagin vagin mon cher frangin
          Lisse ta pelisse
          Et ton trou à pisse

    Vagin vagin mon gros machin
    Vagin vagin soleil éteint
          Lave ta blessure
          De salive pure

    Vagin vagin pruneau d’Agen
    Vagin vagin jus de raisin
          Range ta pelote
          Remets ta culotte

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  • Feux invaincus

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)

    À chaque instant baiser tes lèvres assassines
    Et lécher du regard ton œil inapaisé
    Te refermer le con pour mieux le déniaiser
    D’un doigt plein de doigté que tes moiteurs calcinent
          À chaque instant baiser

    À chaque heure te prendre un peu de ce soleil
    Que tu détiens caché sous tes cheveux de cendre
    Et qui te fait briller sans bruit et sans esclandre
    Même à la nuit tombée aux portes du sommeil
          À chaque heure te prendre

    À perdre haleine jouir des jours et des semaines
    Qu’il nous reste à ramper et vivre et s’éblouir
    Avant que le futur s’en vienne nous enfouir
    Dans son sac et sans haine aussitôt nous emmène
          À perdre haleine jouir

    À tout moment se foutre et de tout et du rien
    Me gorger de toi tant que nos corps seront outres
    À reluire aux éclats comme la peau des loutres
    Qui fondent le silence en ébats aériens
          À tout moment se foutre

    Rien d’autre que nos culs entre soir et aurore
    Enlaçant sans faiblir leurs deux feux invaincus
    Aux cuivres encore verts ô brûlants seppukus
    Blêmes et innocents où l’on entredévore
          Rien d’autre que nos culs

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  • À ta santé

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Respirer l’avide Léthé
    Dans le brûle-parfum des filles
    Le nez dedans pour y téter
          L’éternité

    Dans leur cul rose où le jus brille
    Pousser la flamme au brasero
    Calciner nos vieilles guenilles
          À la vanille

    Le reste du monde est zéro
    Le reste du monde est foutaise
    À l’heure de nos apéros
          Plus de héros

    Rendre les coups baise pour baise
    Langue pour langue et déguster
    L’humeur salée et le lait-fraise
          Qui nous apaisent

    Plonger là le nez tout l’été
    Dans le brûle-parfum des filles
    Ciboire où source le Léthé
          À ta santé

     

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  • Étreintes imprévues

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    On les tire du sommeil
    Pour les attirer à vue
    Les tirant sous le soleil
    Ô étreintes imprévues
    Étirant leurs membres sains
    Chacun cherche leur enfance
    La presse pour à dessein
    Lui soutirer ses silences

    La civière est de brocart
    Où l’on baise à l’étouffée
    Aux fraises le grand écart
    L’air à petites bouffées
    On leur palpe à pleines dents
    Le poil et les veines roses
    À paresser là-dedans
    On leur découvre les choses

    On les force c’est certain
    On devient plus mûr à force
    L’inceste est ce fruit châtain
    Que sans effort on écorce
    Puis l’on se pare au réveil
    Lentement on meurt à vue
    Ô étreintes imprévues
    Des tyrans sous le soleil

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