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... mais non, pas pour essuyer votre machin dégoulinant de foutre, bande de porcs pervers !
Ou alors une autre fois.
Aujourd’hui je me vautre dans le triste... ... le romantique... ... limite le dépressif.
Veuves, oubliées, méprisées, déchues, rejetées au profit d’une rivale sans doute infiniment plus salope, c’est de nanas en souffrance dont à propos desquelles il s’agit.
Dix poèmes (dont quelques inédits), dix voix de femmes pleurant leur amant perdu... ... ce porc pervers, oui... ... au machin dégoulinant de foutre... ... mais bon... ... les filles c’est comme ça, OK ?
On le voit, le poème volcanique écrit avec Velvet Kiss a, une fois de plus, bien inspiré Alain Cabello-Mosnier. Quoi de plus logique puisqu’il se définit lui-même comme un « être profondément sauvage » en quête de sublime et de « pureté des passions »...
Alain est en train de réaliser à partir de mes textes un album complet intitulé « Gouine e-motions ». N'hésitez pas à vous abonner à son canal YouTube afin d'être informés de la mise en ligne des prochains clips : https://www.youtube.com/@Chansons-LGBT
Courte histoire dérivée en quelque sorte du poème d’hier...
Je m’inspire oh je m’inspire Des récits de sexe pire Je me souffle vent en poupe De fictions farcies de croupes Vite et sans frein je m’incite À forcer sur l’explicite...
Même la mort devient une simple formalité administrative, une case à cocher au bas du formulaire en démat’ d’un contrat d’entretien.
Et comme on n’est jamais si bien servi que par soi-même, on aura soin de rendre en personne un dernier hommage à sa propre dépouille. Moment gai et convivial... à condition toutefois de prendre certaines précautions.
C’est ma dernière petite histoire en lecture libre :
J’écume de rage, de solitude, de désespoir, d’ennui de ne pas retrouver l’envie perdue l’âme sœur peut-être ni le jour ni la nuit puis voilà toi, la môme, la drôle de fille
Tout le temps j’écume je bulle dans les bals, les bars, les halls de gare les salles de cours, les séminaires même des endroits qui n’existent pas peut-être
J’écume la crème des mondes possibles le gratin du réel en quête d’une terre un peu moins plate d’enclaves privées où l’on ne se prive de rien, où l’on s’éclate sortant la tête pour enfin vivre peut-être insensée je m’entête à chercher la fête des sens qui sait ? l’enfance j’écluse des bières en attendant
Si seulement je pouvais disparaître sous la mousse moi et mes rêves et mes peut-être ne plus me réveiller mais voilà toi, qui brille, virevolte et m’émoustille
Sauvage et fatiguée j’écume et personne ne m’entend je signe chaque soir un pacte avec le néant toute seule je me raconte des histoires d’amour éculées nettoie sans fin mes écuries m’enferme dans des placards rame, rame, rame, brame, trame des scénarios douteux un gramme par litre et je roule à travers mes délires d’océan juste dans l’espoir d’apercevoir une plage d’autres rivages de l’existence je m’échoue sans cesse en attendant
Puis voilà toi, qui pétille voilà toi, libellule drôle de fille qui crève ma bulle d’un coup aile me bouscule, me stimule tout part en vrille et voilà nous…
Posté jeudi, mis en musique et en images dimanche : mon compère poète Alain a visiblement flashé sur ce texte, et bien entendu je l’en remercie une fois de plus. De surcroît, si pour moi il s’agissait d’un poème parmi le flot que je diffuse quotidiennement, sa réactivité et son travail étonnant ont attiré mon attention et m’ont poussée à revenir un instant sur ces quelques vers. C’est pourquoi j’aimerais ici, contrairement à mes habitudes, vous livrer un certain nombre d’éléments qui ont présidé à son écriture.
Au plan formel, il est formé de quatre strophes identiques composées chacune de quatre octosyllabes et d’un quadrisyllabe final qui constitue le refrain.
Mon point de départ était précisément ce refrain : « Endors-toi donc ». Par conséquent, j’ai cherché des rimes en « don » : gardons, pardon, don, bidon. Au passage, signalons que j’essaie toujours de varier la catégorie lexicale de mes rimes. Rimer deux adjectifs entre eux (ex. : navré, délivré) me semble trop facile. Ici, nous avons un verbe, deux noms et un adjectif.
Pour alterner avec cette rime sourde et masculine en « don », j’ai choisi des rimes féminines tout aussi nasales (cette nasalité crée une sorte de ronflement qui s’accorde bien avec le sujet) mais plus amples et sonores : -ontre, -emble, -ense, -entre. Par ailleurs, partout dans le poème, les sons « ronflants » prédominent : chérie, chair, éternité, notre rencontre, rêve, étreinte, tirer l’or, etc., etc.
Comme souvent, j’ai éliminé au maximum les « e » muets à l’intérieur du vers, ce qui à mon avis améliore la fluidité des poèmes.
Voilà pour la sonorité. Sur le plan du sens, rien de compliqué à saisir. Au contraire, les termes employés sont des mots de tous les jours. De plus, chaque strophe est semée de notions fortes, cardinales, essentielles : vie, éternité, or, substance, amour, ensemble, baisers, désir, etc., qui soulignent de façon diffuse le caractère authentique de cet amour. Baudelaire, entre autres, utilisait beaucoup cette combinaison de notions essentielles et de musicalité.
La chute, avec ce « moi » au lieu du « toi » des refrains précédents, signifie bien sûr la réciprocité de l’amour. Quant à l’antre du vers précédent, il est à la fois un refuge contre tout le reste (ce qui est bidon, le monde extérieur) et le symbole de la passion dévorante unissant ces deux femmes.
Frappée, rouée de coups, je l’ai toujours été Par cette chienne de vie, gavée de cruauté. Sanglée, la chaîne au cou, peu importe où j’allais Mettre fin à ma vie, voilà ce qu’il fallait.
Mais elle est apparue, fière et resplendissante Tel un ange déchu perdu dans la tourmente. Jamais je n’aurais cru que l’amour existait Qu’il vous tombe dessus, sans même que l’on soit prêt.
Car si du « je » au « nous », il n’y a qu’un seul pas Mourront, seuls, à genoux, ceux qui ne le font pas.
C’est Wedreca qui a tout manigancé. J’aime pas balancer, mais faut quand même rendre à César ce qui appartient à cézigue.
C’est Wed qui a eu l’idée de cette histoire.
Wed encore qui a pondu le scénario chiadé jusqu’au plus petit détail.
Défini les personnages et le mode de narration.
Soutiré à la célèbre chaîne de magasins suédoise un tas de pognon dont personnellement je n’ai jamais vu la couleur. (Ils avaient intérêt à raquer, sans ça elle filait proposer le deal à Conforama.)
Fait jaillir les images de son cyberchapeau.
Rédigé une bonne moitié du texte.
Poncé des heures durant le manuscrit afin d’éliminer les moindres particules de cul ayant réussi à s’y incruster. Résultat : franchement, même une bonne sœur prépubère pourra lire cette histoire sans mettre son ââââme en péril (ni mouiller son tanga).
Tout, je vous dis, Wedreca a TOUT fait !
Et puis à la fin... bon, elle s’est rendu compte qu’il restait un rôle pour une vieillasse un peu grognon, alors elle me l’a proposé.
Rassurez-vous, ce n'est toujours pas moi qui chante !
La voix est créée grâce à l'IA, mais c'est l'IN* d'Alain Cabello-Mosnier, poète gay, qui est responsable de tout le reste : mélodie, orchestration, mise en images, etc.
Merci à lui ! ♥
(*) Intelligence naturelle, native, neurochimique, notoire, nourricière, nonpareille... Le blog d'Alain : http://poesiesqueer.canalblog.com/
Je peux vous l’avouer maintenant : j’ai tout pompé dans un manuscrit que la comtesse de Ségur n’a pas eu le temps de publier avant sa mort. D’ailleurs, les éditeurs n’en auraient pas voulu, ou alors ils auraient sabré les scènes cochonnes, comme dans ses précédents bouquins. Les rats !
Donc, la petite Sophie a bien grandi, elle va à l’école et tout, mais elle a toujours la langue bien pendue et continue à se fourrer dans des situasses de merde. On dirait qu’elle le fait exprès...
Là, dans cet ultime épisode dégoulinant de mouille et de bave de fille, vous saurez enfin ce que cette garce de Hilde a dans le ventre.
Poète gay et masseur à Paris, Alain Cabello-Mosnier tient depuis des années un blog où, non content de publier ses propres poèmes érotiques, il présente en outre des dizaines et des dizaines d’auteur.es LGBT, passés ou contemporains.
Il m’avait déjà fait l’honneur de réaliser, avec talent et enthousiasme, je dirais même avec feu, une lecture de mon poème intitulé « Pantoum des abeilles ». Vous pouvez encore l’entendre ici.
Aujourd’hui, il en a fait carrément une chanson et un vidéoclip qu’il a posté sur YouTube, avec mon accord, bien entendu. Si la voix ici est générée par l’IA, Alain est l’auteur de tout le reste : mélodie, orchestration, mixage, mise en image, etc. Et voici ce que ça donne :
Même que c’est sans aucun doute le tube de l'été prochain !
Dans le cadre de son cursuce, notre serviable héroïnarratrice poursuit donc, sous la baguette et la craquette sévères de la belle Hilde, d’ambitieuses études cunnilinguistiques.
Sophie réussira-t-elle finalement son oral ?
Parviendra-t-elle à décrocher son diplôme (une licence effrénée) ?
Avec mention Les-Bien et félicitations de la chérie ?
Soutiendra-t-elle ensuite une foutaise attestant de ses facultés en matière de cul et de son goût pour la discipline ?
Trouvera-t-elle plus tard un blow job (même en CDD) ?...
À l’internat parfois le soir Quand on a fini nos devoirs On se livre à d’autres vertiges Pelotant de nos peaux l’ivoire Lapant à nos miels callipyges
À l’internat parfois le soir L’amour est un luxe accessoire Comme on n’a pas d’automobile Nos cons ouverts en saints ciboires On s’adonne à des jeux débiles
À l’internat parfois le soir Nos envies errant dans le noir Entre tendrons on va s’attendre Et des coups bas sont à prévoir Tant on a du sexe à refendre
À l’internat parfois le soir Nulle pionne ne peut nous voir Quand frottant nos lampions occultes Passant nos fesses au polissoir Nos ventres on se les entr’ausculte
À l’internat parfois le soir Dans les eaux troubles des couloirs Quelque assoiffée rôde en nuisette Tendez l’oreille à cette histoire De nos partouzes à la sauvette...
Holà ! franc Compagnon Du foutre, sois mignon, Viens-t’en planter la Mère D’un burin qu’enflammèrent Sa lèvre et son chignon ! Ensemble, Compagnon, Trimons, Limons, Pinons et besognons !
Holà ! membres modèles, Couillons porte-chandelle, Qu’on décape hardiment L’ample conque à Maman Et qu’on ait raison d’elle ! Nous lui serons fidèles À lui, À lui, À lui donner des ailes !
Holà ! vieux Compagnons Du foutre, ces pignons, Dressez-les sans attendre ! Rivez la chère et tendre Jusqu’au fond du trognon ! Ensemble, Compagnons, Pinons, Trimons, Limons et besognons !
Holà ! nœuds de braguette, Taraudez bille en tête Ce temple du devoir Prêt à vous recevoir ! Rabotons ! Faisons fête ! Il serait malhonnête Que nulle, Que nulle Quenelle on ne lui mette !
Nous autres, Compagnons Du foutre, n’éteignons Les fièvres de nos verges Qu’en la très sainte auberge Du Maternel Oignon ! Rejoins-nous, Compagnon, Et tous, Et tous, Et tous en chœur l’oignons ! Rejoins-nous, Compagnon ! Limons, Pinons, Trimons et besognons !