Surprenant dans la psyché
Le pâle orbe des mamelles
Lourdes voluptés jumelles
Mon œil plus bas s’est penché
Il flottait dans la psyché
Des fragrances d’amoureuse
Là où les cuisses se creusent
Où l’homme s’en vient nicher
Et j’ai su dans la psyché
Écartant les poils du ventre
Que parfois le désir entre
Jusqu’aux rivages cachés
Caressant dans la psyché
Ces vénustés des coulisses
Mon œil ivre de délices
Buvait sans se dépêcher
Heptasyllabes (7)
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Reflets dans un œil qui s’adore
Catégories : Heptasyllabes (7) -
Derniers outrages
Catégories : Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3)Que gros, gras, gonfle le gland
Épinglant
Mes mouillures et mes failles !
Qu’il trifouille, ô l’indiscret,
Mes secrets,
Quêtant là sa boustifaille !
Que la crépine rubis
Du zobi
Tremble et branle et rue de zèle,
En plongeant sonder l’étang
Qui s’étend
Sous mon con de demoiselle !
Qu’il force ce qu’il atteint,
Les satins
Moites, d’une aveugle rage !
Qu’il écarte à jamais l’huis
Tout à lui
Voulant les derniers outrages !
Qu’il me comble le vallon
D’un si long
Dard que j’en perdrai la tête !
Que gros, gras, gonfle le gland
Me cinglant
Telle une pluie de tempête ! -
L’autre légende de la nonne
Catégories : Heptasyllabes (7), Octosyllabes (8)Voici l’histoire d’une nonne
Si mignonne, si mignonne
Que trente sœurs l’aimaient d’amour
Et le lui prouvaient tous les jours
Elle avait la peau qui frissonne
Cette accorte et douce nonne
Dès qu’on prononçait le mot trou
Elle tremblait d’un peu partout
Les sœurs Yvonne et Anémone
Deux friponnes, gaies luronnes
La coinçaient dans les cabinets
Du couvent pour la lutiner
Quant à Simone et Desdémone
Ces garçonnes fanfaronnes
Lui enfilaient dans les conduits
De longs cierges de miel enduit
Bref ces garces de Babylone
Tribades au cœur de lionne
N’avaient pas la moindre pitié
Pour la nonne et son bénitier
La supérieure, une Bretonne
Sale, vicieuse et gloutonne
N’y voyant rien d’irréligieux
Se branlait en roulant des yeux
Malheureuse comme Antigone
Notre pieuse et chaste nonne
Couvrait de larmes ses beaux seins
En implorant saintes et saints
Un jour tandis qu’on la ramone
Sonne au loin le téléphone
Elle y courut le cul en feu
Et passa de suite aux aveux
Or c’était le pape en personne
Qui s’étonne, qui questionne
Veut des détails (qui ? quoi ? souvent ?)
Sur la règle de ce couvent
Puis dit, rieur : Petite conne
Sois une bonne larronne
Je viendrai te piner mardi
Et tu iras au paradis
Cela changeait toute la donne
Pour notre humble et jolie nonne
Que le Saint Père eut mis son zob
En elle la rendit moins snob
Désormais toutes la tamponnent
Sitôt que la belle ânonne
Quelque pater le fessier nu
Pour le pape et pour son salut -
Après l’averse
Catégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)Seule à l’internat
La nuit s’étire et je cède
À mon cinéma
Après les averses tièdes
Tombées des nanas
J’épie les pisseuses
Occupées à fendre l’air
D’un jet d’eau crémeuse
Qui leur fait vibrer les chairs
Et me rend rêveuse
Car je guigne au trou
Des gogues les accroupies
Se vidant l’écrou
Dont le ventre blanc s’oublie
À l’odeur de brou
Je leur vois la gousse
Entre les doigts écarteurs
Et l’urine rousse
Roucoulant tel un chanteur
Lueurs et secousses
Ou bien c’est venu
Jaillissant des épidermes
À jet continu
Puis la belle se referme
Un moite con nu
Oui je le confesse
J’épie les pisseuses là
Qui s’essuient les fesses
Et je me caresse la
Chatte après l’averse -
Dimanche et fêtes
Catégories : Heptasyllabes (7)Découvert l’habit ôté
Se branlant au presbytère
Le prêtre décalotté
Nous embarqua pour Cythère
Voyage assez culotté
Moi qui n’y comprenais goutte
Il m’a prise au débotté
Sans la moindre sœur écoute
Pour gémir à mes côtés
Il disait s’il te dégoûte
Mon pis tant pis viens beauté
Couche ici ce pucelage
Que j’aurai tôt fait sauter
En t’ouvrant l’ardente plage
Où tant d’enfants ont fauté
Découvert sans sa jupette
Ce curé si mal coté
Aux ouailles insatisfaites
Se permit des privautés
Je revins dimanche et fêtes -
L’effet raie
Catégories : Heptasyllabes (7)Il était une fois raie
Un amour si vrai si blanc
Que je cours ma vie foirée
Après ce rond le ciblant
Pardonne si j’ose raie
T’avouer mon vœu le plus cher
À savoir ta roseraie
Respirer à pleine chair
Te mordre à belles dents raie
Ô rêve exquisément fou
Faire de toi ma denrée
Et le restant je m’en fous
Tout me met en émoi raie
De tes globes jusqu’à ta
Truffe pétante et moirée
J’en tremble oh c’est la cata
Quel effet tu me fais raie
Luisant sur mes horizons
Ainsi qu’une voie ferrée
Qui conduit à la maison
Ce trou par où tu chies raie
M’attire tant que j’en geins
L’âme toute déchirée
Et de la mouille au vagin
Certes parfois ça pue raie
Lorsque tu démoules chaud
Ta brune et molle purée
Mais quant à moi peu me chaut
Un jour j’aurai ce cul raie
N’écoutant que mes désirs
Je viendrai pour la curée
Te tarauder à loisir
J’ai tout ce qu’il me faut raie
Pour te sentir à l’étroit
Par l’un de mes doigts forée
Ou deux ou peut-être trois
Merde je suis un cas raie
Nul doute je l’ai déduit
Moi qui me verrais carrée
Jusqu’au fond de ton conduit
Étant encore ado raie
J’ai prié pour que le dieu
Tapi là mon adorée
M’adresse un ou deux clins d’yeux
Je chantais des ave raie
Pleine d’un espoir bouillant
Leur portée est avérée
Si l’on en croit les croyants
J’en deviendrais gaga raie
Si tu me laissais venir
Et d’une langue égarée
Te conter notre avenir
Je suis tombée si bas raie
Que ma seule volonté
Est de filer mal barrée
Le train au vice éhonté
Mon cœur est un salaud raie
On dirait qu’il veut ma peau
Me laissant seule à l’orée
De tes fesses sans repos
J’ai tout envisagé raie
Pour te séduire et t’avoir
Combines exagérées
Mais tu assoies ton pouvoir
Qu’as-tu fait de ma vie raie
Je n’ai plus ni mec ni toit
De mon job on m’a virée
Je n’y parlais que de toi
Non ne te ferme pas raie
M’ouvre ton anus amer
À défaut désemparée
Je me noierai dans la mer -
Monsieur de silicone
Catégories : Heptasyllabes (7)Ô visse à ton mont pubien
Ce monsieur de silicone
Grue sapine hardi pylône
Poteau de torture indien
Ô visse et l’enfonce bien
C’est le bon dieu c’est l’icône
C’est le talisman lesbien
C’est la madone ô combien
Ce monsieur de silicone
Qui tour à tour nous enconne -
Tu deviens béton armé
Catégories : Heptasyllabes (7)Raide comme un réverbère
Bandé tel un arc-en-ciel
Le bout dégouttant de miel
C’est à ta gosse impubère
Que tu rêves mon salaud
Je devrais te foutre à l’eau
Mais bah rêvasse rêvasse
Quand tu pars à fantasmer
Tu deviens béton armé
Qui me remplit la crevasse
Plus tu rêves mon pervers
Et plus tu m’envoies en l’air -
Odelette aux branleurs
Catégories : Heptasyllabes (7), Quadrisyllabes (4)L’apéro onanisé
Chauffe sous la chemise et
Secoue le sucre anisé
De vos sucettes
À vos stupres j’applaudis
Transpirant dans mon body
Rêvant aux câlins maudits
Que vous vous faites
Bande de bandants branleurs
Que j’imagine en couleurs
Le Popaul qui perle en pleurs
Et qui en jette
Plus bas votre caleçon
Boit l’averse avec frisson
Puis la chose ô polissons
Redevient blette
Ô garçons que les tourments
Du foutre si fréquemment
Font s’improviser l’amant
De leur menotte
J’égrène mes chants lascifs
Afin que vos beaux rosbifs
Ne restent pas inactifs
Dans les culottes -
Ouvre tes lèvres
Catégories : Heptasyllabes (7), Quadrisyllabes (4)Rhombe tombe avers des lombes
Mouillé du sang des palombes
Ouvre tes lèvres et sens
Combien je tombe
Croissant versant rougissant
Sens unique et indécent
Ouvre et qu’éclate la bombe
Quand j’y descends
Cive lys lit de salive
Pourpre olive O des eaux vives
Ouvre encore ouvre il faut bien
Que je décrive
L’entrée dans l’antre pubien
Grotte où prient nus les Nubiens
Ouvre tes lèvres j’arrive
Raide ô combien -
Joies domestiques
Catégories : Heptasyllabes (7), Quadrisyllabes (4)À moi mes jolis larbins !
Massez-moi les seins les cuisses
Pelotez-moi dans mon bain
Pour que je jouisse
Après j’en veux un cochon
Qui baisera sans aucune
Inhibition mes manchons
Blindés de thune
Sus ! mes obéissants boys !
À coup de testostérone
Faites fête humbles sextoys
À la patronne
Possédez-moi par devant
Ou derrière et pas de triche
Pas d’orgasme en me servant
C’est moi la riche
À moi mes velus valets !
Tâtons des joies domestiques
Ce soir je vous avale et
Je vous astique
Puis vous me foutrez debout
Et au plus viril athlète
J’offrirai peut-être un bout
De ma galette
Sus ! sus à moi mes laquais !
Contre mon cul qu’on affouille
Je veux entendre claquer
Vos grosses couilles
Vous êtes ô serviteurs
Au service de mes baises
Moi qui n’ai nulle pudeur
Mais plein de pèze -
Au seuil de la porte de jade
Catégories : Heptasyllabes (7), Octosyllabes (8)Ma vulve je l’ai voulue
Frottée de rose et de jasmin
Pour qu’embaumant jusqu’à demain
Elle soit la fleur impollue
Plante en son cœur ton dard humain
Ma vulve se fait glissade
Poli de coquillage aux doigts
Depuis que j’épile pour toi
Le seuil de la porte de jade
Lance-toi dans ce ventre étroit
Ma vulve je l’aime et brise
Et perce d’ivoire entêtant
Lorsque dans l’ombre je t’attends
Vois-la briller rouge cerise
Et tranche de feu ce mitan
Ma vulve aspire et referme
Quatre lèvres d’humidité
Pénètre au fond sais m’habiter
Enracinant tes épidermes
Plante mâle ô virilité ! -
Quel autre dieu ?
Catégories : Heptasyllabes (7)Hors le con point de salut !
C’est par ce canal, qu’inondent
Cent fleuves, qu’on entre au monde —
À moins que j’aie des hallus.
Sans vagin ? Ni jolies filles,
Ni l’ombre du bout d’un mec
Pour, à l’heure tendre, avec
L’un d’eux se mettre en cheville.
Et quel autre dieu prier
Que cette vulve velue ?
Ô trinité farfelue,
Vous pouvez vous rhabiller !
En la fendasse est la grâce !
En la chatte, le rachat !
Qui en emprunte le chas
Voit l’Éden en face à face.
Frères et sœurs, je veux qu’on
Fasse, à genoux, bel hommage
Au féminin apanage :
Point de salut hors le con ! -
La vie d’ange
Catégories : Heptasyllabes (7), Octosyllabes (8)Chérie viens j’ai du liquide
Tu pourras palper mes gicleurs
Boire à mes océans turpides
Même y surfer à l’intérieur
Chérie fais-moi la vie d’ange
Roucoulons des jours et des nuits
D’ivres bonheurs qui se mélangent
On verra où ça nous conduit
Chérie fais-moi les joues roses
Vérifie mon niveau des sens
Allons partout au fond des choses
Forant creusant nos évidences
Chérie fais-moi la vie d’ange
Quand nos babas sont réunis
Il nous arrive un truc étrange
Ça part en live et en cunni
Chérie fais-moi l’œil qui tremble
Fais-moi le cœur lascif on est
Si bien toutes les deux ensemble
Sans cesse à s’entresiphonner -
Nous sommes légers
Catégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)Amour sans amour
L’envol au gré des envies
Ensemble on défie
La grave loi des corps lourds
Presse sans tendresse
Juste pour vider la nuit
Des heures d’ennui
Où trop seule on se caresse
Mains sans lendemain
Jouissant de la découverte
D’une peau offerte
Au même désir humain
Arrière pensée !
Connes machines projets
Nous sommes légers
Sans cette écharde enfoncée
Baise sans bonjour
Où ne parlent que nos fentes
Tu me réenchantes
Feu de l’amour sans amour -
Une faim de louve
Catégories : Heptasyllabes (7), Octosyllabes (8)Ah j’ai le ventre si creux
Je pourrais m’envoyer un type
Entier prétextant d’une pipe
Pour croquer son vit liquoreux
J’ai la dalle oh c’est malheureux
Mon boyau bâillant si vide
Je le voudrais fourré d’Adams
Qu’y puis-je moi si j’ai la dent
Plus acérée qu’une sylphide
Et la salive plus humide
Ô connin claquant du bec
Pauvre chatte à la faim de louve
Farcis-toi donc si tu en trouves
La knack charnue d’un tendre mec
Arrosée d’un petit blanc sec
Un conseil dans ta fringale
Garde un bon bout pour les jours sans
Autrement dit te nourrissant
Joue auprès de qui te la cale
Tant les fourmis que les cigales -
Nos envies d’elle
Catégories : Heptasyllabes (7)Elle et moi dans l’ascenseur
Qu’il monte ou bien redescende
Exhibons nos cons l’amande
Fendue pareille deux sœurs
Elle et moi d’un même geste
Appuyons sur le bouton
Pour nous lever à tâtons
Des désirs toujours plus lestes
Elle et moi nous ébranlons
En baisant du bout des lèvres
Nos bouches brûlant de fièvre
Effleurant nos mamelons
Elle et moi mariées fidèles
À deux cons sans épaisseur
Mais ici dans l’ascenseur
Buvons à nos envies d’elle
Elle et moi souffle coupé
Savons qu’une fusée passe
Lorsqu’on voit s’ouvrir l’espace
Nos ventres se découper
Elle et moi dont la culotte
A glissé sur nos genoux
À s’entreregarder nous
Sentons que nos deux corps flottent
Elle et moi quand ralentit
La cabine on se rhabille
Pour s’offrir le jus de fille
À lécher d’un doigt gentil -
Que les habits sont vils !
Catégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)C’est seulement à loilpé
Que je suis heureuse
Ève oui me laisse envieuse
Dommage elle a dérapé
C’est tuniquement tout nue
Que je me sens bien
Lorsque sous mes ors pubiens
Mille yeux cherchent l’avenue
J’invite chez moi qui veut
Afin qu’elle ou il me mate
Debout ou à quatre pattes
Riant brossant mes cheveux
C’est seulement dans l’exhib
Que je prends mon fade
Au reste la vie est fade
Et moi j’y comprends que nib
C’est tuniquement nudiste
Que je peux brandir
Le rêve et vous voir raidir
Pour bientôt tracer la piste
J’invite qui veut chez moi
Afin qu’à leur gré me sautent
Ceux ravis d’entre mes hôtes
Que ma vue met en émoi
C’est seulement dévêtu
Que mon corps existe
Inventeur des nippes ô triste
Bonhomme à quoi pensais-tu
C’est tuniquement sans fil
Que revit ma vie
Ève en avait eu envie
Ah que les habits sont vils -
Le déjeuner des ogresses
Catégories : Heptasyllabes (7), Terza rimaMaintenant qu’il m’a niquée
Je peux m’occuper de toi
Et te donner la becquée
Ouvre la bouche étends-toi
Ici nue je te caresse
Ce faisant du bout des doigts
Un flot de vin pour l’ivresse
Il en coule à ton menton
Avale ô ma belle ogresse
La bouchée de miroton
Que j’ai mêlée de mes baves
Moins vite gourmande a-t-on
Encor faim viens je te gave
D’abricot de lait de miel
Tu manges tout quelle brave
Fille quel ventre sensuel
Jouissant sitôt que l’on touche
Aux appétits essentiels
Poursuivons le bouche-à-bouche
Savoure et moi je te sers
Des fruits de plus en plus louches
Chocolat lambeaux de chair
Et t’ai gardé ma goulue
Son foutre pour le dessert -
Un soir au village
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Heptasyllabes (7)La fille nue s’en vient d’un long pas déhanché
Ma tête éclate une ruche
Ô chemins semés d’embûches
Qui mêlent au divin blé les fleurs du péché
Le bourg est loin voici ses toits noirs qui se couchent
La fille a l’or aux cheveux
Aimons-nous si tu le veux
Si tu le veux tu pourras gémir dans ma bouche
J’entends le coq j’entends la cloche un chien aboie
Qui nie ma foi mes prières
Elle m’ouvre son derrière
Ô cherche ton foutu rêve ma bite en bois
Là c’est fini une mouche passe et s’étonne
Le village aussi s’endort
Car la fille à cheveux d’or
A fermé les yeux... Que la vie est monotone !