Dansez le branle ô mes doigts
Dansez vite
Devenez autant de bites
Que mon ventre en rêve et voit
Labourer mes trous étroits
Dansez mes zélés la gigue
Dansez là
À me la mettre lilas
Chaude à m’éclater la figue
Qu’aucun frein ne vous endigue
Dans cet état je dis oui
Dents serrées
Creusez griffes acérées
Exhumez l’orgasme enfoui
Sous ma chair qui se réjouit
Dense est le rythme la transe
Ô mes doigts
Dansez plus fort branlez-moi
Valsez gardez la cadence
Tout le reste on s’en balance
Heptasyllabes (7)
-
Je dis oui
Catégories : Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3) -
Au 36ème dessous
Catégories : Heptasyllabes (7)L’homme pour qui je soupire
Vit sans souci sans le sou
Se fout de mes beaux dessous
De soie il me les soutire
Et son souffle est encor saoul
Me prenant pour sa soubrette
Ce soudard me fait souffrir
Et s’il souhaite de m’ouvrir
Je me soumets toujours prête
Et parée pour l’assouvir
L’homme alors dans sa soupente
Sournois sourd et soupçonneux
Sourcille à moins qu’il ne me
Soufflette et moi pantelante
Sous lui je suce son nœud
Souvent quel souk en ma soute
Met ce sous-maître pourceau
Moi soupape à soubresauts
Je souille ma vie dissoute
Aux sous-bois mouillant à seaux
L’homme pour qui je soupire
A fait de moi sa souris
Souriante et j’y souscris
Léchant ses souliers ou pire
Quand se ferme son œil gris
Laissant là dans la soucoupe
L’abject prix de ma soupe… -
Soleil d’amour
Catégories : Heptasyllabes (7)Dans la touffeur de l’été
Deux beaux abricots se fendent
Aux souffles chauds qui s’épandent
Sur le pré déshabité
Du ventre des fruits l’amande
Suinte un suave et blond sirop
Inspirant le désir aux
Bestioles venues en bande
Frelons gardez au fourreau
Ces dards que nos eaux affament
Qu’ils blessent les autres femmes
Vagissantes hétéros
Ici nous vivons sans brame
Nos orbes en nudité
Se regardant s’exciter
Sous l’astre qui nous enflamme
Vos velues virilités
Valent-elles on se demande
Nos abricots qui se fendent
Dans la touffeur de l’été ? -
Ne demandez pas pourquoi
Catégories : Heptasyllabes (7)À vous je ne puis le taire
Son œil me remue les sangs
Ses doigts m’écartent puissants
Qu’il parle et soudain mystère !
Je m’incline en m’abaissant
Faudrait-il que l’on se mente ?
Je me fais fente pour lui
Béante comme un étui
Plus nue qu’une vieille amante
Plus profonde que la nuit
À quoi bon jouer les prudes ?
De cet homme inconnu j’ai
Tout subi tout engorgé
Jusqu’à la lie son vit rude
Et les jus qu’il déchargeait
La question n’est pas de taille
De beauté ou Dieu sait quoi
Mais d’un bonheur adéquat
Colmatant toutes mes failles
Ne demandez pas pourquoi
Pour ne pas paraître fausse
Je vous dois cet autre aveu
Que j’ai joui les joues en feu
Quand m’appelant pute et grosse
Il tira sur mes cheveux
Point n’est besoin qu’on se leurre
Vous resterez mon époux
Mais s’il me veut voyez-vous
Je cours et je vais sur l’heure
Me jeter à ses genoux -
Le cœur sans pitié
Catégories : Heptasyllabes (7)Mon slip sale est son bâillon
Et mon soutif le menotte
Reste plus dans ses couillons
Qu’à planter quelques quenottes
Pour qu’il parte à pleurnicher
Suis-je un monstre débauché ?
Ce mec-là je l’aime en loque
Impuissant je le farcis
Des trucs en moi se débloquent
Quand je vois à ma merci
Mon chéri tremblant des fesses
Suis-je pas une diablesse ?
Démone ou non j’ai les eaux
Du Styx rinçant la culotte
Dès que ce joli maso
Vient nu me lécher les bottes
Les flancs hachurés radiés
Ah ! j’ai le cœur sans pitié
Mais qu’y puis-je ? je m’attache
À ce garçon fou de moi
Amoureux de ma cravache
Et si sensible des noix
Suis-je folle en pleine crise
Ou juste une femme éprise ? -
Y aura pas de parousie
Catégories : Heptasyllabes (7)Feu nos amours feu nos baises
C’est la fin du film porno
T’as trop longé la falaise
J’ai trop joué les paranos
Feu mes miaulements de chatte
Et l’éclat dont nous brûlions
Quand m’ouvrant à quatre pattes
Je faisais de toi mon lion
Feu nos jeux et nos tringlettes
Feu le retour du bâton
Nous niquions à l’aveuglette
Un avenir en carton
Feu ta lance feu ma mouille
Lorsque l’on se retrouvait
Nos désirs jamais bredouilles
Amoureux à en crever
Feu mes aigres jalousies
Feu tes cris ton vin tes coups
Y aura pas de parousie
Notre vieux drap se découd
Feu notre amour à la fraise
Notre histoire en porte-à-faux
Qu’une ultime fois l’on baise
Pour l’enterrer comme il faut -
Sans jamais plus le revoir
Catégories : Heptasyllabes (7)Je garde la bouche ouverte
Sur son ultime baiser
Pour lui elle se taisait
Je la lui avais offerte
Et toujours me souvenir
De sa voix pour me punir
Je garde au feu de mon ventre
Le timbre de ses assauts
Tout est chaud mouillé lisse oh
Mais que personne autre n’entre
Et toujours me souvenir
De sa queue pour me punir
Je garde au sein la blessure
De ses doigts qui l’ont pincé
Je le fais sans y penser
D’un besoin qui me rassure
Et toujours me souvenir
De ses mains pour me punir
Je garde en moi je prolonge
L’orgasme d’un certain soir
Sans jamais plus le revoir
Je garde au cœur ce mensonge
Et toujours du souvenir
Jouir à n’en jamais finir -
Cantique des salopes
Catégories : Heptasyllabes (7)Notre-Dame des branleuses
Ne me laissez pas tomber
Si seule si amoureuse
Aidez-moi à m’entuber
À m’en rendre la foune arse
Par pitié Reine des Garces
Notre-Dame des gougnottes
Prêtez-nous le feu ce soir
Que nues nos langues tricotent
Et foutent nos encensoirs
Pour prix de quoi Sainte Vierge
Je vous consacre un gros cierge
Notre-Dame des bougresses
J’ai déniché l’enculeur
Étalon noir et sans graisse
Dont je jouirai dans les pleurs
Grand merci Putain Suprême
Je boirai pour vous la crème
Ma Divine et Blanche Dame
Pardonnez mes flots de miel
Et admettez l’humble femme
Que je fus dans votre Ciel
Je promets d’y être sage
Hormis quelques dérapages -
Y a-t-il une autre existence ?
Catégories : Heptasyllabes (7)Lèvre humide et ventre étroit
Je n’en ai connu que trois
Trois garnements qui m’ont prise
En s’accordant tous les droits
Ô mon cœur mon corps en crise !
L’un d’eux à face d’ange un
Démon fourrant son engin
Entre mes mains inexpertes
Me dit branle et quand je geins
Lèche hypertrophies et pertes
L’autre fendit mes genoux
Puis les moiteurs du minou
Me déchira toute en somme
Je criai mais ça mène où
De résister face aux hommes ?
Quand au dernier soupirant
Il me força s’emparant
De l’autre face à l’arrière
Et mon plaisir effarant
Me fut une avant-première
Fente échaudée sang mouillé
Je ne peux les oublier
Nue j’attends qu’ils recommencent
Toute à me dégoupiller
Y a-t-il une autre existence ? -
Sans façon
Catégories : Heptasyllabes (7)Mon con nu mes seins brandis
Reins hanches toujours par paires
Pour ces fruits que j’ai grandis
Au long de mes ans pubères
En moi rien ne délibère
À ton vit qui me fendit
J’offre tout ce que j’ai dit
Prometteuse de suçons
Vois-tu cette humide lippe
Et surtout entends-tu son
Franc désir tu es son type
Nul besoin que tu la chipes
Point ne nous embarrassons
Je t’offre tout sans façon
Mon corps semble avoir muté
Se faisant l’humble appendice
De tes âpres volontés
Fesses ventre bouche ou cuisses
Qu’aucun doute ne s’immisce
Veux-tu chair à culbuter
J’offre tout sans discuter -
Elle est fraîche ma moule
Catégories : Heptasyllabes (7)Viens là bichon et me lèche
Moirant mon poil fatigué
Mon clit la truffe aux aguets
Ma brèche et son jus de pêche
Lèche
Tète à ma plaie jamais sèche
Mes rabats mal dégrossis
Mes restes de pisse aussi
Prends-les sur ta langue rêche
Lèche
Fraîche ma moule elle est fraîche
Qui s’ouvre à toi sans pudeur
Filet de mouille et d’odeurs
Lard de cochonne et ventrèche
Lèche
Lèche le Jésus la crèche
Mon seul article de foi
Oh lèche encore une fois
Et jamais ne te dépêche
Lèche
Là est l’amour là la mèche
Pour qu’éclate le plain-chant
L’éternité va léchant
Sans nul besoin d’autre prêche
T’arrête pas mon bichon
Lèche -
Corps à crédit
Catégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)Fais-moi mal daddy
Fais-moi la totale
Flétris mes pétales
Dans tes jeux maudits
Je saurai le prix de vivre
En devenant ton toutou
J’avale et je comprends tout
Quand ton membre touche-à-tout
M’arrache au pâlot des livres
Fais-moi mal daddy
Fais-moi minuscule
Ébranle et bouscule
Ce corps à crédit
À heurter les fonds de l’être
J’apprendrai à apprécier
Le ciel de tes yeux acier
Lorsque le fouet m’aura scié
Le cul loin de la fenêtre
Fais-moi mal daddy
Rends-moi ce service
Comble l’orifice
De mes interdits
Ô redécouvrir le monde
Avec ce regard d’antan
Quand tout était excitant
Fais-moi remonter le temps
À coups de désirs immondes
Fais-moi mal daddy
Pousser des hurlantes
Fais-moi la mort lente
Tous les mercredis -
Qui gobe un œuf gobe un bœuf
Catégories : Heptasyllabes (7)Chatte échaudée craint l’ove roide
Le bélier qui la descend
Érodant l’érubescent
De ses chairs plus jamais froides
Chaude échaudée pleure à sang
Laminé par la fournaise
Mon minet montre le vif
Fêlée l’ex-fleur des calcifs
Que baise baise et rebaise
Un furieux un impulsif
Que ne me suis-je méfiée
De son pain de doux plastic
Détonant tombé à pic
Brûlant ma plaie tuméfiée
Vite un SMS aux flics
Or la police surgie
On m’emboutit derechef
Tenez-la ! crie le gras chef
Je la chauffe à la bougie
Chatte échaudée craint le neuf
Qui gobe un œuf gobe un keuf
Ô mes barbaques rougies… -
Église humaine
Catégories : Heptasyllabes (7)Après la mort de Michel-Ange, le pape Pie IV fait peindre des cache-sexes à tous les personnages du plafond de la chapelle Sixtine. On m'a même pas consultée, je comprends pas...
En visitant la Sixtine
Je tombai en pâmoison
Ô ces pines à foison
Qui m’écorchaient la rétine
Et me trempaient la toison
Dieu lui-même en avait une
Énorme comme il se doit
Et me désignant du doigt
Semblait dire n’aie aucune
Crainte car j’irai à toi
Un diable à couilles velues
Le gland noir comme la poix
Et plus dur qu’un bout de bois
Fit dégouliner de glue
Mon bénitier aux abois
Abraham Noé Moïse
Se branlaient la tête en bas
Et sans attendre sabbat
Ève arrachait sa chemise
Pour se joindre à leurs ébats
Le bien nommé Michel-Ange
S’était épris de passion
Pour chacun des poils de fion
D’une chiée de jolis anges
Voltigeant tels des avions
Accorts lurons qui se foutent
Ventres fesses nichons blancs
Que je matais l’œil tremblant
Remplissaient toute la voûte
En détail et en gros plan
L’Église ô soudain humaine
Je plaignis pour une fois
Mon affreux manque de foi
Et d’avoir catéchumène
Pas mal bullé autrefois
Mon pauvre cœur de traînée
Chantait des alléluias
Ravie que mon con mouillât
J’eus une envie effrénée
De l’astiquer un chouïa
Lorsqu’on vint fermer les portes
Un Suisse ému et poli
M’escorta jusqu’à mon lit
Je souffrais de fièvre forte
Et d’un beau torticolis -
Aux p’tits oignons
Catégories : Heptasyllabes (7)Écarte-moi les arpions
Bouffe-moi le sot-l’y-laisse
Bois les huiles où le bas blesse
Et me brûle le croupion
Je veux être ta pintade
Les gigots bien relevés
La peau bouillante à crever
La chair en capilotade
Farcis-moi d’un beau rôti
Sur l’évier de la cuisine
Pas question que tu lésines
En foutant mes abattis
Pour toi je me suis plumée
Épilée jusqu’au trognon
Rissolée aux p’tits oignons
J’avalerai la fumée -
Démocraties du vice
Catégories : Heptasyllabes (7)La femelle occidentale
Veut qu’à poil on la punisse
Que son cul voie des étoiles
Et jamais ne réfléchisse
L’ère est aux amours tribales
Aux démocraties du vice
La bourgeoise à quatre pattes
Tout emperlée de piercings
Crie qu’on lui châtie la chatte
Sur le béton du parking
L’âge est aux brutes aux pirates
Pas aux Martin Luther King
Son con sentant le remords
D’être pas resté fidèle
Aux jeux de la fin’amor
Qu’on le saigne et l’écartèle
L’époque a perdu le nord
Lui remontant les bretelles
À l’ouest est son plan sa dope
Son martyre aux écrevisses
Qui lorsque son corps écope
À résipiscence éjouissent
Voici le temps des salopes
Des démocraties du vice -
L’homme à l’âme de fœtus
Catégories : Heptasyllabes (7)Jusqu’au nombril Erectus
Dur inflexiblement raide
Où tu passes tout te cède
Et fleurissent des cactus
Au limon nu sans remède
De nos ventres quadrupèdes
Puis tu repars Erectus
Fou d’une inflexible quête
Vers tes viols et tes conquêtes
Tes rapines mais motus
Continue le cœur en fête
La nature en reste muette
Et ton règne ô Erectus
Dur inflexiblement dure
Tout souffre sous la morsure
De ton âme de fœtus
Raide jusqu’à la brisure
Frêle enfant de démesure -
Je t’oublie pas
Catégories : Heptasyllabes (7)Un rendez-vous mon Zizou !
Pas le temps ? ça se résout
Suffit que tu me dises où
Tes tirs au but ils me manquent
Je m’entraîne à Salamanque
Ah ! souffler dans ton kazou
Comme autrefois en finale
Je suis restée vaginale
Amour ô coup de grisou !
Mon shoot c’était tes bisous
Je t’oublie pas mon Zizou
Je te plaquais sous la douche
Pour aspirer ton vesou
J’en avais l’eau à la bouche
Je flippais que tu me foutes
Le ballon par surprise ou
Partes faire un baby-foot
Je t’oublie pas mon Zizou
Mais tu fais quoi ? tu baises où ?
À jamais tu m’as marquée
À la culotte allez zou !
J’en garde les jambes arquées -
2069 av. J.C., l’odyssée du cul
Catégories : Heptasyllabes (7)Nous entrons tenez-vous bien
Dans l’infiniment humide
Fabuleux antre pubien
Pompe à foutre pompe à vide
Puisque nous voici gorets
Par œuvre de magicienne
Fi du sexe édulcoré
Qu’aucun frein ne nous retienne
Adieu l’ennui les écueils
De la vie civilisée
À nous la baisade à l’œil
Sous les brises alizées
Nos Pénélopes sont loin
Sus aux grottes des Sirènes
Prenons la mer sans témoin
Cœur pur et bite sereine
Affilons le pieu de bois
Qui vint à bout du Cyclope
Et que de friction flamboient
Les nymphes de ces salopes
Les Lotophages ont raison
Il faut oublier Ithaque
Tout baisoir est ma maison
Souquez ferme ou je vous saque
Les conques que l’on connut
S’avéraient trop policées
Cherchons mille autres cons nus
Ce sera notre odyssée
À jamais nous errerons
En vagabonds de la pine
Droit devant mes gais lurons
Vers les ivresses marines
Mais détachez-moi du mât
Que cesse enfin ce supplice
Par pitié ne faites pas
La sourde oreille à Ulysse ! -
La fringale et l’hyperthermie
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Fable, Heptasyllabes (7)Yacina ayant coïté
Tout l’été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la covid fut venue.
Plus un seul petit rencard
Avec le moindre queutard.
En chaleur elle alla braire
Chez sa voisine Anne-Claire,
La priant de lui prêter
Un gode, par charité,
Jusqu’à la saison nouvelle.
« Je te paierai, lui dit-elle,
En te broutant le minou.
Vois ! je t’implore à genoux »
Mais l’autre n’est pas tribade ;
C’est là son moindre défaut.
« Qu’as-tu l’entre-deux si chaud ?
Lui dit-elle. Es-tu malade ?
— Que sais-je ? C’est des pulsions :
Sans cesse il me faut des bites.
— Bah ! ça se résout très vite
Par un coup de latte au fion. »
Immoralité :
La pauvre Yacina, rouge brique et confuse,
Jura de plus revoir cette connasse obtuse.