Ma dernière histoire cochonne
Spécial vacances, tourisme, canicule etc.
https://www.atramenta.net/lire/dans-lil-du-cyclone/94276
♥
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Ma dernière histoire cochonne
Spécial vacances, tourisme, canicule etc.
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Félins pour l’autre à griffes à crocs tendus
Rôdent farouches à cris accord perdu
Deux chattes en proie à la béance
Amour devenu déchirance
Deux chasseresses à l’orée qui s’élancent
Félins pour l’autre il nous reste l’instinct
De survie quand la tendresse au matin
Réclame sa livre de viande
Poussant aux culs le jus des glandes
Clits ô pointés sont les arcs que l’on bande
Félins pour l’autre happant feulant toujours
Nues sous les ongles et des lèvres l’ajour
Que chacune lacère et lape
Trous dans la chair vive salope
De nos étreintes ici l’ultime étape
J’ai planté ma graine dans l’cul de Jeanjean
Oh ! la belle aubaine, perdrerai-je ma peine ?
J’ai planté ma graine dans l’cul de Jeanjean
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Avec un peu d’veine, y aura un enfant
Dès l’année prochaine, perdrerai-je ma peine ?
Avec un peu d’veine, y aura un enfant
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Jeanjean c’est ma reine, moi j’suis qu’un manant
Mais l’amour m’enchaîne, perdrerai-je ma peine ?
Jeanjean c’est ma reine, moi j’suis qu’un manant
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
S’il vient une Carmen, que d’emmerdements
Vont entrer en scène ! perdrerai-je ma peine ?
S’il vient une Carmen, que d’emmerdements
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Mais not’ capitaine dit T’inquiète, mon grand
Les chiens font pas d’chiennes, perdrerai-je ma peine ?
Mais not’ capitaine dit T’inquiète, mon grand
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
En attendant, zen, hein, pas d’affol’ment
J’couds des trucs en laine, perdrerai-je ma peine ?
En attendant, zen, hein, pas d’affol’ment
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
On l’appell’ra Ben ou p’t-être bien Bertrand
Pourquoi pas Eugène ? perdrerai-je ma peine ?
On l’appell’ra Ben ou p’t-être bien Bertrand
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Il aura mon zen et les yeux d’Jeanjean
Ses doux yeux de daine, perdrerai-je ma peine ?
Il aura mon zen et les yeux d’Jeanjean
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Bien sûr il s’f’ra ken par tout l’régiment
Un fion ça s’entraîne, perdrerai-je ma peine ?
Bien sûr il s’f’ra ken par tout l’régiment
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
S’ra fort comme un chêne et presque aussi grand
Que not’ brave pitaine, perdrerai-je ma peine ?
S’ra fort comme un chêne et presque aussi grand
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Mais c’t affaire-là traîne depuis bien deux ans
Qu’est-ce qu’il fout ? il freine ? perdrerai-je ma peine ?
Mais c’t affaire-là traîne depuis bien deux ans
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
C’est qu’il faut qu’ça prenne, comme il dit Jeanjean
Recharge-moi la benne ! perdrerai-je ma peine ?
C’est qu’il faut qu’ça prenne, comme il dit Jeanjean
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
J’ai planté ma graine dans l’cul de Jeanjean
Oh ! la belle aubaine, perdrerai-je ma peine ?
J’ai planté ma graine dans l’cul de Jeanjean
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Sur l’air de « J’ai planté un chêne » (Gilles Vigneault)
https://www.youtube.com/watch?v=We1-cagx7TI
Car là couchées sous un homme
Ouverture et reddition
Se jouait la réédition
Mais sans la pomme
Là follettes nous laissions
Voir vraiment ce que nous sommes
Par les porches de Sodome
Nous nous glissions
Et s’il arrivait que l’ombre
D’un rêve morde à nos cœurs
Le doux shaker
Nous ramenait dans le nombre
Des vivants à l’œil moqueur
Que rien n’encombre
Fus-tu sage aujourd’hui ?
Ne t’es-tu caressée ?
Seule ou pas as-tu joui ?
Dis-moi non dis-moi oui
Tu auras ta fessée
Femelle trop catin
Aux vits trop empressée
Nue du soir au matin
Tends ce rond buffletin
Implorant sa fessée
Nous foutrons mais plus tard !
La culotte baissée
Offre-moi ce pétard
Cet astre trop blafard
Que rougit la fessée
À travers mes genoux
Tes mains dûment lacées
Sens que coule entre nous
Perlant de ton minou
Une pluie de fessée
La paume me fait mal
Notre haleine oppressée
Et tes cris d’animal
Disent que c’est normal
Là ! tu l’as ta fessée
Ah ! que j’aime ce corps
Aux moues d’enfant blessée
Tu es plus chaude encore
Quand d’un élan hardcore
Je t’ai longtemps fessée
Les hommes de ma vie s’en vont
En gémissant, tout piteux, le dos rond
Je sais qu’ils ont laissé là — oh là là, quel problème !
Un petit peu d’eux-mêmes
J’ai beau les sucer beaucoup
Ils finissent par prendre leurs jambes à leur cou
Je me demande pourquoi elle est tell’ment vorace
Ma fente, ma chagasse
Mon mari est à l’hosto
Pour dire s’il s’en sortira c’est trop tôt
Ça m’angoisse mais faut qu’je baise, elle a l’dessus sur moi
Vagina dentata
Pourtant c’est doux dehors
Doux doux doux dehors
Et fou dedans
Tout bardé de dents
Gaffe aux doigts d’abord !
C’est doux doux doux dehors
Mais si, bout dehors, vous entrez dedans
Jamais vous n’en sortez comme avant
J’ai tant besoin d’être aimée
Que j’drague des types toute la journée
Même si j’les préviens à temps, ils ricanent et m’enfilent
Là où c’est embêtant
Quand ça leur croque le bâton
Moi je m’affole et j’tourne en rond
Je sais que leur vie s’en va à cause de cette hostile
Vagina dentata
Pourtant c’est doux dehors
Doux doux doux dehors
Et fou dedans
Hérissé de dents
Gaffe aux doigts d’abord !
C’est doux doux doux dehors
Sauf que là-d’dans ça mord
Éternellement
Pourtant c’est doux dehors...
(ad lib)
Sur l’air de « Doux dehors, fou dedans » (Véronique Sanson)
https://www.youtube.com/watch?v=ordtF292IXw
C’est ton drakkar flèche cruelle
Ivre du sang de cent rameurs
Qui fend la nuit inhabituelle
De nos eaux calmes nos humeurs
Proue terrible rouge clameur
Qui nous remonte à cru les fleuves
Pour embraser l’hubris cité
Violer les filles hanter les veuves
Manger nos miels l’œil excité
Et nous ouvrir des ventrées neuves
Viens essayer ton passe-partout
Ton pêne à mes serrures secrètes
Entre dedans et rafle tout
Même pas peur voyou je suis prête
À me laisser cambrioler
Retourner cul par-dessus tête
Dépouiller fourgonner violer
J’ai un faible pour les vandales
Et les monte-en-l’air au piolet
Qui se l’appuient puis qui détalent
Pour toi j’en pince ô mon seigneur
À en choper les amygdales
Si tu passe crocheter mon cœur
Sois pas surpris par la joncaille
Qui traîne par-là hardi ! hacker
Sur mes antivols pleins de failles
Va ! j’aime pas le travail bâclé
Tu défourailles l’œil en bataille
Viens-t’en brigand pour me tringler
En m’escaladant les murailles
Bah ! te casse pas : voici la clé
J’ai le souvenir de Lou
Aux mamelles amarante
Celle qui d’un œil jaloux
Veillait qu’au cul ses amantes
Reçussent de profonds clous
Je garde en mémoire Andrée
Lubrique semi-garçon
À la tignasse cendrée
Dont les amples caleçons
Fendus bâillaient aux entrées
D’Aïcha il me souvient
Comme elle vibrait de jouir
Nous annonçant quand ça vient
S’écriant Je vais mourir !
Prenant le ciel à témoin
J’ai en tête cette Aymone
Au con vaste comme un puits
Qui priait Qu’on me ramone !
Je n’ai pas connu depuis
De plus luxurieuse nonne
Lise, Victoire, Fanchon
Erika, blonde Babette
Où sont donc vos doux nichons
Vos doigts, vos bouches qui tètent
Les sirops du turluchon ?
Toutes je me les rappelle
Et en souvenir du temps
De ces filles à la pelle
Je sanglote en tripotant
Ma fente restée fidèle
Ah ! qu’il est bath l’antique
Océan qui t’attend
Dans mon ventre épatant
De femelle authentique
Je suis celle qui luit
Dont les berges écument
Flotte flotte la plume
Qui t’ancre et bats à l’huis
Plonge sous la surface
Connais le sentiment
Qu’ensemble infiniment
Nos rivages s’effacent
Bandant comme un taureau
Blanc d’une ivre énergie
Mes fosses élargies
Préfère aux littoraux
Vois l’étendue magique
Aux appétits sans fond
Pénètre et réchauffons
Ce gouffre pélagique
Le cœur farouche et fier
J’engloutis les Atlantes
D’une vague sanglante
Mais c’était avant-hier
Ah ! qu’il est bath l’antique
Océan t’attendant
Baigneur ! entre dedans
Mes eaux les revendique
Il faut tuer le ver au matin,
Se l’estourbir à coups de pogne,
Sans quoi il flaire la putain
Et, la retournant, la besogne.
Dès le réveil ça veut baiser,
Ces bêtes-là, c’est sans vergogne ;
Avant qu’elle entre et se rencogne,
Il convient donc de l’apaiser.
Fuyez ses appétits gigognes,
Surtout si vous avez un train
À pas rater ! Branlez l’ivrogne !
Il faut tuer le ver au matin.
Debout, belles dressées !
Pour le maître, debout !
Allons, au garde-à-vous,
Sinon c’est la fessée.
On jurerait des sœurs :
Aussi obéissantes,
Moites, la peau luisante,
Deux angelets jouisseurs.
L’une a la chevelure
Noire à l’instar des yeux
Qui caressent l’essieu
D’une envie presque pure.
Lui, pareillement droit,
Désire aussi la fille,
Et une bulle brille
À son riant méat.
Hardi, belles dressées,
Serves de mes plaisirs !
Au nom du grand vizir,
La fête est commencée…
Forêt vierge de mes faims
Dont jamais ne suis sortie
Malgré notre amour défunt
Savane griffée d’ortie
Où mon cœur bat au tambour
Sa détresse inamortie
Je te voudrais à rebours
Polissant ta silhouette
À l’ombre âpre des faubourgs
Je me voudrais saoule et muette
À t’accabler de soupirs
À guetter la moindre miette
Que tu me daignais offrir
Quand tes cuisses à la fin
Même se laissaient ouvrir
Forêt vierge de mes faims
Dont jamais ne suis sortie
Le vivre depuis je feins
Les coincées du bavoir
Ont appris de leur mère
Tout ce qu’il faut savoir
Sur l’affreuse chimère.
D’abord, qu’elle est cracra,
Suintant des jus immondes,
Plus puante qu’un rat
Retour de tour du monde.
Qu’il faut se la moucher
À l’aube, au crépuscule,
Et la bien reboucher
De très sains opercules.
Ne la montrer jamais
Qu’à l’ultime minute,
Pomponnée, parfumée,
Telle une antique pute.
N’en faire don qu’à qui,
Fou d’amour, outrepasse
Le péril, au mépris
Des remugles tenaces.
Et s’il insiste pour
Mettre le nez, la gueule,
Plaider qu’il a fait lourd…
Et se sentir bien seule.
Puis fuir au lavabo
— Qu’importent les risées —
Pour n’offrir au ribaud
Que mouille aseptisée.
Quant aux perles de sang,
Puissant tabou : on ferme !
Pour vous, les indécents,
Y a les filles de ferme.
Oui, les coincées du con
Savent de longue date
Les choses qu’il est bon
De savoir sur la chatte.
À Victor, sans qui etc...
Pourquoi te caches-tu dans l’ombre
Chaude des draps,
Là où ma pine sans encombre
Te trouvera ?
Tétons pourpres cerclés d’étoiles,
Soyez heureux !
Je vous rejoins sous cette toile
En amoureux.
Ô Léda, ton sublime ventre
Me persuada
De te sauter… Qu’y puis-je, diantre ?
J’en suis fada.
Je suis l’oiseau gorgé de foutre,
Le Jupiter
Dont te percera d’outre en outre
Le bec de fer.
Que sert-il que tu te blottisses
Contre ta sœur ?
Tu sais bien que j’irai, ô cuisse,
Brouter la fleur.
Et toi, cuve, silo à spermes
Toujours suintant,
Tu te tiens coi et tu te fermes,
Gagnant du temps,
Mais en vain ! car ta gueule fière
À l’ocre ourlet,
J’en laperai sous la crinière
Les petits laits.
Écartant enfin tes pilastres
De marbre blanc,
Je plongerai au cœur de l’astre
D’un coup de gland.
J’irai compulser le volume
De ton vécu,
Niquer à en perdre les plumes
Ton joli cul.
Je suis celui que rien n’arrête,
Celui qui fout
Nymphes, mortelles et biquettes,
Sans garde-fou.
Soudain, dans la nuit noire
Des faubourgs de Gotham,
Luit un reflet qui moire…
Est-ce un vieux jerrycan,
Reste d’anciens déboires ?
L’œil fou d’une Ray-Ban
Ayant connu la gloire ?
Vous brûlez, ô mes fans :
C’est — mon Dieu, quelle histoire ! —
La bath bite à Batman !
Rude et parcheminée,
Une griffe à son bout,
Elle attente au bon goût ;
La chatte ramonée
Prend ses jambes à son cou.
Notre héros s’attriste :
Est-ce sa faute à lui
S’il a poussé des kystes
Effrayants, terroristes,
Sur son beau zigouigoui ?
Heureusement, ses proches
Comptent un être clean,
À l’âme sans reproche,
Plus mignon que James Dean ;
D’ailleurs, ça n’est plus moche
D’enculer — c’est même in…
Bref, l’ombre s’effiloche
Et l’on voit, saoul de gin,
Batman et sa mailloche
Pinant l’ami Robin.
Chanson réaliste. Avec tendresse et pathos…
Cousin Bruno, pourquoi qu’tu pleures ? t’as des soucis ?
Oublie-les vite et viens qu’on joue à la docteuse
Comme quand on était p’tits et qu’j’étais amoureuse !
… Mais là j’ai vu qu’le truc qui nous différencie
L’a pas forci
Chose curieuse
Juste un r’troussis
De chair soyeuse
Son bitoniau j’l’ai en amour
J’lui fais des nœuds-nœuds, des frisettes
J’le taille en pointe, en allumette
Pis j’le léchouille en f’sant bien l’tour
Mon cousin pigne : à voir sa tête
On croirait que j’le passe au four
Ah ! j’le tripot’rais nuit et jour
Si mon mari était moins bête
Cousin Bruno, cesse donc d’pleurer, viens quand tu veux
À la maison, mais n’oublie pas ton vermicelle
C’macaroni qui fait ricaner les pucelles
Moi il m’attire et j’vais même te faire un aveu
Ton brin morveux
Il m’ensorcelle
J’en ai les yeux
Pleins d’étincelles
Ton bitoniau j’en suis gaga
J’passe un temps fou dans ta culotte
Je l’décalotte, je l’recalotte
C’est ma gym et c’est mon yoga
Son p’tit museau d’poisson-pilote
Je m’le grignote comme un nougat
J’lui fais cracher son pastaga
Au bon goût d’beurre et d’échalote
Ton bitoniau j’l’ai en amour…
(ad lib.)
Aux angles des couloirs tu me prenais les joues
Mes lèvres tu les mordillais
Et les mains jouant dans tes boucles acajoues
Je sentais mes genoux plier
Pendant que tu suçais tous mes doigts ronronnante
Pour te branler à cœur avec
Moi mignotant tes seins je contemplais ta fente
Ce puits de joie rarement sec
Nous avions un studio où nous foutre des roustes
Au martinet au ceinturon
Et tu gueulais Moleste ah fouette oh ça me booste
Un de ces jours nous nous tuerons
Ce jour n’est pas venu nous nous sommes quittées
Rouges de peine et sans espoir
Nos fibres en lambeaux, nos peaux déshabitées
Pour ne plus jamais nous revoir
À tous les coins de rues tu me prenais les joues
Mes lèvres tu les embrassais
En buvant mes soupirs, mais l’avenir déjoue
Chacun des serments du passé
Au pays des nanas
Sur des tapis de mousse
Les noces de Cana
À la va-comme-j’te-gousse
Hosanna ! hosanna !
Monde empli de femelles
On s’y balade à deux
Ou en vol d’hirondelles
Des lys dans les cheveux
Et le con qui ruisselle
Le règne de Sappho
Est arrivé sur terre
Par millions nous nymphos
Rebâtissons Cythère
Pour nos corps sans défaut
Au royaume des gouines
Pas un mâle ne vit
Exil à Tataouine
Pour les porteurs de vit
Et tant pis si ça chouine
Ni crimes ni enfants
Mais des filles heureuses
Qui vont se réchauffant
De leurs mains amoureuses
De leurs doux yeux de faon
Les langues se délient
S’entrefrôlent les seins
Les joues brûlant pâlies
On se presse en essaims
Dans l’herbe et l’ancolie
Au pays des nanas
Sur des tapis de mousse
Les noces de Cana
À la va-comme-j’te-gousse
Hosanna ! hosanna !
M’enconnez matin, midi et soir
Me badigeonnez partout de jute
C’est mon ordonnance et seul espoir
De guérison lorsque je m’enrute
J’ai chopé ça hier au « Pied Léger »
Le bar où vont mes amies les putes
Mais c’est pas nouveau, je sais que j’ai
L’organisme aisément qui s’enrute
Dépêchez-vous, on a peu de temps
Avant que ce foutu virus mute
De surcroît pas mal de monde attend
En faisant la queue : pas de disputes
À ceux dont la seringue a du mou
J’administre en hâte une turlute
Nous avons des solutions à tout
Je prends même les flics et les brutes
Un bon geste, ô braves citoyens
Participez aussi à la lutte
Moi j’aiderai par tous les moyens
Si jamais vos épouses s’enrutent
Faites-le par solidarité
Ça ne prendra que quelques minutes
M’enculez pour plus de sûreté
Afin d’éviter toute rechute
Vous souhaitez combattre le fléau ?
Alors vite à l’assaut de ma butte
En m’inoculant, contribuez au
Grand Plan National Anti-Enrute©
M’enconnez matin, midi et soir
Allez-y franco, rien ne rebute
Une femme en proie au désespoir
Lorsque par malheur elle s’enrute