Ton pantoum dans mon haïku - Page 36
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La depravada (alternate version)
Catégories : Alexandrins (12 pieds), SonnetMoi, Maïté née Breux, la veuve au con seulet,Une ex-Miss Aquitaine, oh ! pas mal ramollie,Je me souviens de quand je les ensorcelais,Avant de me changer en grasse malpolie.En mes années de gloire, nue sous mon corselet,Je remuais Philippe et sa sœur Nathalie,Leur donnais rendez-vous sur les parkings-relais,Et tant pis si ma jupe en revenait salie.Mon cul aujourd'hui, rouge, a l'air d'un potironEt les fait déguerpir : je baisouille à grand peine,Moi qui n'ai que d'un poil passé la cinquantaine.Si un type a du cœur, là, dans les environs,Au lieu de me racler la lyre à l'étouffée,Je veux lécher sa pine et m'en sentir truffée. -
La depravada
Catégories : Alexandrins (12 pieds), SonnetJe suis la butineuse accro au lance-lait,L'avide réclamant du chinois — bien polie —,Qui, un instant plus tôt, serviable, m'empalait,Cet amour de dessert, ma drogue, ma folie.Lorsqu'il gicle, inondant la nuit de mon palais,Plantant là la charnelle ô trop vite amollie,Moi, je cours au miroir avant que d'avalerEt contemple ma langue aux candeurs si jolies.Suis-je goinfre ou putain ? Lilith ou fin gourmet ?Mon con est rouge encor du baiser de la pineEt répand de violents effluves de cyprine,Que, déjà, jusqu'au fond du bec je me la mets,Modulant tour à tour, en attendant la pluie,De longs soupirs de sainte et des grognes de truie.Des centaines (!) d'autres poèmes inspirés d'El Desdichado ici : https://graner.name/nicolas/desdi/ -
Seule
Catégories : Hexasyllabes (6)Je ne suis qu'un fragmentDu miroir que nous fûmesL'éclair blanc d'une écumeOubliée par l'amantJe ne suis qu'une mècheMal mouchée et qui fumePeu d'étoiles s'allumentLa nuit s'annonce fraîcheMa caresse voudraitQue le brasier revienneQu'il ronfle et se déchaîneSur mon corps effondréQue la main de cet hommeM'ouvre à nouveau les voiesM'écarte et me dévoieQue je me perde en sommeRedevienne la chairVive au bout de sa biteSang qui se précipiteBouche qui manque d'airHors ça plus rien n'existeQue son dernier échoFroid relent d'un mégotFlottant à l'improvisteMoi le pauvre fragmentDu miroir que nous fûmesJe lèche encor l'écumeOubliée par l'amant -
Femme fatale
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Ne vous approchez pas car j'ai le con mauditIl vaudrait mieux, je crois, me voir guillotinéeLe sort frappe toujours quand je me suis donnéeAh ! malheur à celui qui m'ôte mon bodyFaudra-t-il désormais qu'en solo je me brosseSans qu'un homme jamais vienne me visiter ?D'où sort donc ce fléau, cette calamitéFrappant mon orifice aux besoins si féroces ?Otto est fiché psychopatheDepuis qu'il m'a farci la chatteJean-René fut retrouvé mortAprès avoir joui de mon corpsAdriano chopa la pesteIl m'avait sautée à TriesteUn bus a fauché LéonardJuste au sortir de mon plumardSi Tom a la tuberculoseMon cul est là encore en causeRien qu'une nuit à me pinerFit d'Alain un homme minéMamadou a perdu la têteDeux jours après notre levrettePierre et Paul tombèrent bien basAu lendemain de nos ébatsMichel qui m'a niquée dimancheA un cancer qui se déclencheL'avion de Jimi s'abîmaSitôt que ce gars-là m'aimaAlexandre à présent déprimeAlors qu'il m'encula en primeZacharia se vit covidéDès que nous eûmes coïtéHervé se brûla la cervelleSa couille était pourtant si belleDidier mourut d'un infarctusSuite à un bref cunnilingusThéophile après notre baiseFila tout droit au Père-LachaiseOn est sans nouvelles d'YvanQui lui m'enfila par devantMax se prend pour une éléphanteCertes sa trompe était bluffante...........................Chers lecteurs et -trices, j’ai laissé de la place pour vous permettre d’ajouter vos distiques... mais en bons octosyllabes, hein, sans quoi la malédiction s’abattra sur vous et vos organes reproducteurs ! -
Redorer le vécu
Catégories : Octosyllabes (8), SonnetDans les moments les plus tendusNœuds ou revers de l'existenceSachons réclamer l'assistanceD'une noix de beurre fonduEn gommant le mal qui nous lanceElle redore le vécuTelle une recharge aux accusUn baume sur les coups de lanceOuvrons-nous donc aux maux du jourSans se refuser le veloursLubrique de l'humble noisettePlus c'est gras plus fera risetteLa victime dans ce parcoursDu combattant de la zizette -
Tout
Catégories : Heptasyllabes (7)Tout baisers parfums yeux brasTout ouverte aux bons endroitsJ'attends celui qui viendraS'enraciner sous mes drapsTout cuir et musc intrépidesIl saura me rendre humideMe déchiffonner les ridesCombler chacun de mes videsTout au bout de sa tendresseAu plus tabou de mes fessesIl accomplira prouesseSur prouesse ô sans rudesseTout con cul lèvres et seinsToute à lui tel un blanc-seingTout chatte clito bassinJe mordrai dans les coussinsTout beau nous fournilleronsJe ne saurai pas son nomQu'importe nous cueilleronsTous deux des gerbes de joncsTout ça n'est bien sûr qu'un rêveToute seule au lit je crèveD'un affreux défaut de sèveTiens déjà le jour se lèveEt doigtent mes doigts sans trêve -
Charmes lubriques
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Sorcière enfile ton balaiPar où le diableT'apprit naguère à l'enfilerLors des sabbats inoubliablesQu'importe s'il est déjà tardEt si tu doutesSouffle aux tisons de ton regardEnvoûte afin que l'on te fouteTes mains connaissent tous les toursDe passe-passeSataniques dames d'atoursAussi griffues que des rapacesTes seins rêvent d'anciens matinsOù rose nacreIls racolaient un peu putainsCollet occulte aux sueurs âcresTa chatte noire vire au grisDe froide cendreQui rend aussi raide qu'aigriCe familier jadis si tendreGrisés de philtres et brouetsTu te rappellesComme les amants s'ébrouaientEn pénétrant dans ta chapelleTon vieux con se déchire uséPlus que ton âmeCe corps jamais ne sut ruserComme l'amour il n'est que flammeSurvole une dernière foisLa pine humaineEt que ta démoniaque foiDresse ce soir des troncs de chêneC'est une nuit à hurler desCharmes lubriquesUne nuit à jeter les désForcer le sort à coups de triqueTu flambes haut lorsque tu jouisTu es si belleQue Dieu lui-même songe ouiLe jeu en valait la chandelleSorcière enfile ton balaiPar où le diableT'apprit naguère à l'enfilerLors des sabbats inoubliables(+ une nouvelle érotique : https://www.atramenta.net/lire/je-suis-le-buveur-le-vin-et-lechanson/91570) -
Premiers émois
Catégories : Octosyllabes (8)Il me disait viens ma grenouilleMon chou mon amour ma beautéMalgré mon trouble je sentaisQue ça venait du fond des couillesIl me disait fais-moi cocuJe te chérirai plus encoreJe pensais cet homme m'adoreEt ça me retournait le culIl riait ah petite sotteSans toi je suis un pauvre glandEn dépit de son œil fuyantCela m'allait droit dans la motteIl me quitta au mois de maiPour une beaucoup plus salopePlus tard il est devenu popeMon con ne s'en remit jamais -
Plus forte que le temps
Catégories : Ennéasyllabes (9)Quelques instants avant de mourirLa vieille engendre un beau brin de fillePareille à elle elle a l'œil qui brilleEt se souvient de ses souvenirsC'est l'immortelle la séductriceLes hommes pendent à ses cheveuxIls satisfont à ses moindres vœuxNe lui refusent aucun capriceEn tapinois la fille mûritBien qu'insensible le temps s'écouleRaréfiant peu à peu la fouleDe ces amants las et ahurisLa voici seule et la lune brillePour n'éclairer que des souvenirsMais à l'instant même de mourirLa vieille engendre un beau brin de fille... -
Ex æquo
Catégories : Octosyllabes (8)Il faut chérir la belle ouvrageDes langues en compétitionL'une après l'autre dans mon fionOh leur ardeur me met en nageToute la nuit on m'enconnaPuis chuchotant ils décidèrentDe me gratifier le derrièreD'une sorte de championnatJe voulais dormir j'étais morteEt songeant qu'ils se lasseraientJe me gardais l'œillet serréOn bavait au seuil de ma porteSous leurs assauts peau de chamoisInsistants langoureux et tendresJe sentis mes chairs se détendreMon cul fut éclos malgré moiÀ présent je ne me rappellePlus rien non pas même mon nomQuand l'un me lèche dans l'oignonL'autre vient me rouler des pellesJ'ignorais que l'on pût gâterSi jouissamment mon trou des fessesSuis-je une reine une déesseLeur fougue ne fait qu'augmenterAuquel donnerai-je la palmeEnsemble mes deux concurrentsM'allument des feux dévorantsPas de jaloux je les acclameL'un après l'autre dans mon fionLeur duetto fit des ravagesIl faut chérir la belle ouvrageDes langues en compétition -
Si je te trouble
Catégories : Jocelyn WitzNon, je n’ai pas dessiné cette troublante nana ! J’en serais bien incapable.
Vous vous souvenez de "L’amant de Jessica" ? Je vous en parlais dans "Emeth". Finalement cette nouvelle érotico-fantastique va tout de même paraître dans le recueil collectif intitulé « Si je te trouble », dont la souscription est ouverte ici :
⏩⏩⏩ https://fr.ulule.com/si-je-te-trouble ⏪⏪⏪Les magnifiques dessins (dont la couverture ci-dessus) sont l’œuvre de l’illustratrice Petite Bohème. Des ex libris de ses dessins sont proposés également dans la souscription.
P.S. : Je ne gagne pas un sou sur les ventes, c’est juste pour info, pour le cas où vous souhaiteriez réserver vos exemplaires et, du même coup, contribuer à la parution de ce qui promet d’être un beau bouquin.
Bella / Jocelyn -
Barreau blues
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)Sur l'air du « Monnaie blues » de CabrelJe lèche son slip et ses couillesM'ouvre le con avec les doigtsLui dit t'as vu comme je mouillePour toi chéri t'en penses quoiJe me fais devant lui des chosesQue j'ose pas vous raconterJe rougis tout entière à causeDe mes propres obscénitésJe lui chuchote des orduresQui feraient bander le bon dieuJe m'échine à la rendre dureMais sa nouille ne répond plusIl est trop vieuxBarreau bluesWowowoBarreau bluesJe le gave de cantharideEt autres remèdes connusBaguenaude toujours humideUn plug planté dans mon cul nuSous son nez je passe et repasseQuand il travaille à son bureauJe prends des poses de radassePour lui susciter le barreauVu son goût de la marmeladeJe m'en tartine le merluJ'essaie tout j'en deviens maladeMais sa queue ne veut rien savoirIl m'aime plusBarreau bluesWowowoBarreau bluesJ'invite des amies cochonnesÀ me filer un coup de mainRien que pour lui on se tromboneEn poussant des cris de putainsTout en escagassant sa pineJe suce des braques allemandsSur son visage se devineUn faible intérêt par momentJe me reconnais plus moi-mêmeJusqu'où suis-je prête à allerPour exciter l'homme que j'aimeEt que son dard se dresse assezPour me le caler ?Oh barreau bluesWowowoBarreau blues(Solo de gratte entrecoupé de Wowowo à fendre l'âme...) -
La belle
Catégories : Octosyllabes (8)Ta cavale devient chiadéeInventive par désespoirTu suis le lisse des couloirsLangue de bagnarde évadéeAllonge-toi dans les fossésEntre nue au secret des grottesPour nous réchauffer trotte trotteTous tes poursuivants sont passésLe péril sais-tu rôde encoreOn pourrait m'entendre glapirCache-nous rien ne doit trahirQue je reluis jusqu'à l'auroreHors tes chaînes libre tu esInsaisissable demoiselleLégère tu te fais la belleIl reste une heure à me tuerLèche-moi langue libelluleTant pis si nous assassinonsSans cesse aspire-moi sinonJe te refous dans ta cellule -
Chez les Grecs
Catégories : Octosyllabes (8)À χ ce π dans mon δ,ν dans l'α de l'ω ?Est-ce à mon ψ, ce gros βQui ce matin τ me θ ?Ce qu'il me ϕ là m'enflamma,M'envoya des rayons γTout partout et m'handi-κ ;ρ... il me met dans des ζ !Avec son truc taille ε,Presque sans bouger d'un ι,Il me re-µ le pokémon ;C'est vraiment pas le gars λ.Il m'asservit : l'η c'est lui ;Le fade au ras des cinq σ,Hourra ! je vois des gala-ξ !C'est Big Bang + Hiroshima !... -
Jute ailleurs !
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)(Rock pêchu et prophylactique.La Sanson sinon rien.)Tous les curés te le dirontCe robinet si fanfaronC'est pour planter des graines d'hommeDans le rond giron de SimoneC'est pour croître et multiplier(Ces gens sont vraiment fous à lier)Écoute-moi garçon prudenceLaisse un peu choir ta descendanceFornique avec discernementSans fabriquer d'autres mamansDéjà qu'on a rempli le globeTel le plus crétin des microbes...Jute ailleurs, jute ailleurs !Y a d'autres tuyaux à bonheurJute où tu veux sauf en la motteOu bien oublie pas ta capoteLa grossesse oh l'affreux tourmentSans parler de l'accouchementMes sœurs émergent refroidiesDe cette ignoble maladieEt puis trop de mecs trop de meufsLa vipère est tapie dans l'œufPour écraser la bête immondeDétourne l'écume fécondeOu carre-la-lui dans le culEt le fléau sera vaincuFuis les enfilades dévotesSans pour autant fermer culotteJute ailleurs, jute ailleurs !Recréons un monde meilleurRien qu'entre adultes responsablesVive le coup du grain de sable !Le mioche à la base est un conIl bouffera tout ton pognonTe taxera de vieille merde(Ah ! les torgnoles qui se perdent...)Il te fera le cheveu blancTu verras pas passer le tempsSous ces soi-disant innocencesRôdent des Hitler en puissanceIls pollueront le monde entierIls nous marcheront sur les piedsPense à l'état de la planèteQuand tu pines ta gigoletteJute ailleurs, jute ailleurs !Promets-le-moi du fond du cœurLa femme est truffée d'orificesPrévus pour qu'on se les farcisseEnvisage un autre objectifLui enfoutrer les trous du pifGicler dans de la citronnadeQue vous boirez en camaradesLui orner de jets le nombrilTrahissant ton état d'espritLui en tartiner les mamellesÇa vaut bien le lait de chamelleQuant au cubage du rectumIl fait trois litres minimumC'est pas les solutions qui manquent(Sinon y a aussi la pétanque...)Jute ailleurs, jute ailleurs !Gaffe au pistolet-mitrailleurDécharger en toute ignoranceVous forge de tristes engeancesProduis plutôt de l'art abstraitÉjacule un dessin au traitSers-t'en pour coller des affichesOins-en ta femme entre les michesLorsqu'un copain vient l'enculerGarde au frigo ton petit laitPour les cocktails que tu inventesSurtout gare-toi de la fenteQuand tu sens la sauce venir !(Tant de mouflets en devenirSanglotant au creux de tes couillesDont on verra jamais la bouille...)Jute ailleurs, jute ailleurs !Certes il est chou ton torpilleurMais va faire un tour à la poupeSans ça mon pote on te les coupeYeah ! jute ailleurs, jute ailleurs !(ad lib.) -
La piété récompensée (conte moral)
Catégories : Alexandrins (12 pieds)Sous sa robe de bure elle avait un clitoFrottant contre l'étoffe à la rendre cingléeSeigneur merci je crois... que me voilà tringléeSongeait en souriant la nonne un peu mythoElle fit à pas lents le tour du monastèreConnut plus d'une extase et sa respirationGeignait en trahissant l'affre de sa passionIl lui semblait déjà qu'elle quittait la terreRegagnant sa cellule elle s'y enfermaPour se dépouiller toute avec sauvagerieEt murmurer bon Christ regarde ta chérieQui se branle pour toi c'est comme au cinémaDu haut du crucifix il contempla l'affaireL'œil ardent et la lèvre émue aurait-on ditLe clito de la belle avait encor grandiDans sa fureur d'amour ses ongles l'éraflèrentDe jouir elle mourut le ventre tout sanglantEt Jésus s'empressa de lui donner des ailesAfin que vienne au ciel la pieuse demoisellePartager son nuage et lui piper le gland -
Non au Brexit !
Catégories : Octosyllabes (8)C'était un Anglais d'AngleterreQuand il m'a présenté un dickComac moi loin que ça m'atterreAussitôt j'ai pensé oh chic !J'en suis tombée le cul par terreLui s'étonna D'you like my prick ?Il ressemblait à Fred AstaireEt mon tuyau gouttait ploc ! plic !Il investit mon pied-à-terreEn conquérant et son willyAussi raide qu'un militaireNous a tous deux ravis au litQuand tendre je tentai la licheAu gros gras wee-wee de ce keumSans un Watch out ! mon bel AnglicheGicla aux cris d'I cum ! I cum !C'était un Anglais d'AngleterreSon dork défonça mes fortifsLaissant place à un beau cratèreDès lors je pris goût au rosbif -
Prière à la salope
Catégories : Décasyllabes (10)Catin revendiquée ô reste encorPour toi j'irai draguer des types louchesLeur drainerai la sève au fond du corpsTe la recracherai droit dans la bouchePour toi, pour tes caresses de putainJe beurrerai la queue aux petits SadeQui assaillent ton lit dès le matinToujours prompts à te donner l'enculadePour prendre part à tes désirs fangeuxMa gorge boira l'eau de tous tes vicesFais de mes nichons ton terrain de jeuDe mon ventre ton jardin des supplicesPour une langue à ton con sans pudeurJe me couche où tu veux je deviens saleRampe à même le foutre des branleursInventons la salope bicéphalePour un mot pour une insulte un regardDe toi je m'ouvre entière à la bassesseEn tout j'obéirai belle cougarTant pis si ce faisant je me rabaisseMais ne pars pas ma garce ô par pitiéSans toi je suis bête à mourir et prudeDisloque-moi couds-moi le bénitierMais reste ou je crève de solitude -
Des clics et des claques
Catégories : Heptasyllabes (7)Je me connecte et je cliqueSur un site un peu chelouPeuplé de grands méchants loupsMe fous pas mal qu'on me fliqueAu vu de ces beaux voyousDistribuant pines et claquesÀ quelque fille un peu braqueQui jouit avec des youyousSecouée de frissons je mateÀ m'en faire éclater l'œilÀ m'en froisser l'écureuilÀ m'en écorcher la chatteMon ventre devient brasierCes images explicitesCes clameurs me surexcitentSans jamais me rassasierBarbares nuits névrotiquesL'Internet me rend marteauMais jusqu'au matin très tôtTout en m'étrillant je clique -
Plus entichée que moi, tunique ?...
Catégories : Octosyllabes (8)Je suis la blanche cotonnadeQu'il enfile par tous les tempsSeul ou avec ses camaradesLe reste du temps je l'attendsLorsqu'il glisse en moi son long membreTendrement je sais m'ajusterAinsi nous réchauffons la chambreEn froufroutant de voluptéJe suis l'amoureuse tuniqueQui seule épouse avec passionSa peau m'exerçant impudiqueÀ de caressantes frictionsMais si un jour je me démodeOu si mon bel ourlet se romptIl faudra changer de méthodeJamais ne nous sépareronsS'il me renie oh je resserrePartout ma fibre et je le mordsDe robe devenant le suaireQu'il emportera dans la mort