Ton pantoum dans mon haïku - Page 44
-
Fumer tue… mais enfin ça dépend
Catégories : Heptasyllabes (7)Je fume comme un pompierDes cigares à moustacheQui parfois laissent des tachesBlanches sur mon chemisierC'est là la cendre que crachentCes havanes par milliersQuand ma lèvre à les mouillerLes rend fermes et bravachesUne meuf qui clope autantEt surtout de tels calibresOn voit pas ça tout le tempsOn se pâme ah qu'elle est libreLibre de téter des chibresÀ s'en foutre plein les dents -
Les arsouilles
Catégories : Ennéasyllabes (9)Si tant est que nous soyons tentésPar l'authentique et troublant mystèreDe la chair devenant bonne chèreForce serait de l'alimenterForce serait de fendre la terreFemelle à coups de bâton plantéPour labourer et réenchanterTous les rebords profonds de l'ornièreTous les rebords possèdent l'ourletEt le bouton qui les déverrouilleRoyaume d'ocre de feu de rouilleOù tout un fleuve est venu roulerOù tout un fleuve apaisant de mouilleTrempe la bite en pleine santéSi tant est que nous soyons tentésNous deviendrions de beaux arsouilles -
Dévorant besoin
Catégories : Pentasyllabes (5)Le vagin me vitMe jette en des bougesOù vifs de longs vitsSe dressent tout rougesEt sans préavisLe vagin me brûleÉternellementQuoique minusculeJe vis des momentsDurs sous sa féruleLe vagin m'enjointDe combler la failleD'unir le disjointFerme il me travailleDévorant besoinLe vagin me prieÀ longueur de jourMe laisse meurtrieMes élans d'amourSe les approprieLe vagin me tientAu jus des jouissancesIl fait tout ce foinPour qu'on l'ensemenceÇa n'est pas chrétienLe vagin me tueFéroce goussetMais je suis têtueMa vie n'est (qui sait ?)Pas encor foutue -
Noël en famille
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)À entonner le soir de Noël sous le regard attendri de Mémé (de toute façon elle est sourde comme un pot). Contrechants obligatoires sur les refrains.Il émet le divin enflantPompez minois, éclusez fillettesIl émet le divin enflantLaissons pas une goutte à mamanDepuis plus de quinze ou seize ansIl nous promettait sa quéquetteDepuis plus de quinze ou seize ansNous attendions ce bon lait blancIl émet le divin enflantPompez minois, éclusez fillettesIl émet le divin enflantLaissons pas une goutte à mamanUn calbute est son logementGarni de poils de coucougnettesUn calbute est son logementMais il ne rentre plus dedansIl émet le divin enflantPompez minois, éclusez fillettesIl émet le divin enflantLaissons pas une goutte à mamanÔ jésus de Morteau puissantSuintant le suc et la clairetteÔ jésus de Morteau puissantEmplis nos becs entièrementIl émet le divin enflantPompez minois, éclusez fillettesIl émet le divin enflantLaissons pas une goutte à mamanÀ genoux mes trois garnementsVenez nues adorer la bêteÀ genoux mes trois garnementsSucez-moi en vous caressantIl émet le divin enflantPompez minois, éclusez fillettesIl émet le divin enflantLaissons pas une goutte à maman -
La plus pute
Catégories : Hexasyllabes (6)Couche-toi là MarieJ'ai payé le prix fortPour me l'offrir ce corpsQui rince je parieCouche-toi sans pudeurTu es une salopeLa plus pute d'EuropeSi j'en crois la rumeurLaisse-moi que je tâteTes nichons de brocartTon beau ventre flambardLe dedans de ta chatteDonne-moi du plaisirEnseigne-moi tes vicesTu es à mon serviceJe suis le grand vizirBien que femme pareilleÀ toi — ô t'égaler !Il faut me dessalerViens-t'en qu'on appareilleVers l'archipel mauditDémone de luxureLèche mes épissuresBois ce que j'ai produitVersons l'eau de nos douvesAu fond d'un jouir communEt là jusqu'à demainBaisons comme des louvesTouche-toi ! couche-toi !Pense au paquet de thuneQue je claque pour uneNuit seule auprès de toiCouche-toi là MarieEt reste ainsi toujoursBête à plaisir d'amourJamais ne te marie -
Le rabbin et la galopine
Catégories : Jocelyn Witz, Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Un soir de cuite un vieux rabbinMarchant droit dans un colombinEn fit une meuf en maillot d'bainDrôle de turbinSans attendre la galopinePond des bambins et des bambinesFleurant l'anus et la pralineSacrée lapineÇa tourne vite à l'eau d'boudinSurtout pour la femme du rabbinQui rejoindra les chérubinsSi tout va bienPour les autres aussi ça dérailleLe rabbin se cherche des ouaillesEn pataugeant dans la mouscailleVaille que vaille -
Les enfants de Bran
Catégories : Jocelyn Witz« Rabbi Chaïm n’avait pas dessoûlé depuis trois jours et rentrait chez lui en titubant lorsqu’il marcha dans cette énorme merde… »
Ainsi débute la nouvelle « Les enfants de Bran » signée Jocelyn Witz (c'est-à-dire moi) et publiée dans le dernier numéro de la revue Présences d’Esprits.
Pour connaître la suite des aventures fantasticomiques de mon rabbin alcoolo, il vous faudra débourser la somme non moins fantasticomique de... 6 € (pour le numéro passionnant de la revue), ou 20 € (pour l’abonnement annuel, soit quatre numéros). Vos finances ne s’en remettront pas de sitôt.
Infos et commandes ici : https://presences-d-esprits.com/presences-desprits-n110/ -
Margot, génie rural
Catégories : Heptasyllabes (7)Quand l'Eugène y m'envahit(Ou bien son cousin Maurice)D'un seul coup l'sac à malicesC'est comm' si que j'm'évanouisJ'm'écrie oh c'te catastrophe !Et pis j'ponds une ou deux strophesAlors mes deux zigotosPour sûr Margot t'as le génieQu'y m'font (avec ironie)J'leur dis bah t'es pas marteau ?Moi j'retourne à mes corvéesFaisiez gaff' chuis énervéeLe gini ? Y f'rait beau voir !Pourquoi pas la varicelle ?J'crache un coup dans l'eau d'vaisselleChuis point Madame d'BeauvoirC'est seul'ment que quand qu'on m'aimeY m'vient des genr's de pouèmes... -
L'amour est un péché véniel
Catégories : Octosyllabes (8)Soucieuse d'éduquer mes fillesJe leur parle de l'avenirDu sexe fort de son menhirJe ne veux pas qu'on les bousilleEt me les prenne pour finirJ'effleure leur adolescenceQui n'a jamais connu le pisDu mâle en ce tendre repliFleurant à plein nez l'innocenceEt les doux relents du pipiDix-sept ans de pure lumièreÀ ce bel âge encore on peutJe crois leur éviter le pieuLa croix l'effroyable carrièreAux genoux d'un époux odieuxDélicate je les butineLeur inculquant le goût du mielEt du culte cérémonielDans le huis-clos de nos courtinesL'amour est un péché vénielSeize ans de vivre dans la joieÔ mes douceurs mon œuvre d'artSi quelque sordide soudardS'avise à vous froisser la soieDes dents je lui tranche le dard ! -
La cruelle
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Si je reviens ce soir, c'est pour lyncher l'enginQue vous m'avez montré naguère ;Je jouis de voir un mec qui dégoutte et qui geintEn l'abreuvant de mots vulgaires.Devenez le joujou de mes désirs sournoisEt quelquefois contre nature ;Si vous vous rebellez, je vous cingle les noixAvec le bout de ma ceinture.Le caleçon baissé, les poignets liés au dos,Veuillez sage me laisser faireQuelque morsure au moins, peut-être une sodo...Enfin, tout ce que je préfère.Je ne reviens ce soir que pour vous avilir,Vous traiter de façon cruelle ;Vous tremblerez longtemps à ce seul souvenirEt craindrez que je renouvelleUn beau jour ma démarche en vous téléphonantPour resurgir dans votre vie,Mais, au tréfonds de vous, troublé et frissonnant,Vous en aurez pourtant envie. -
Ma baby doll
Catégories : Octosyllabes (8)J'ai fait de lui une femelleÇa n'était pas très compliquéCe mec minaudait et triquaitDès qu'on lui frôlait la rondelleJe le force à causer flûtéÀ croiser papatte avec grâceQuant à ses couillons je les laceD'un joli ruban veloutéJ'ai fait de lui ma baby dollQue j'accoutre en putain sexyPuis sodomise sans merciTout en resserrant le licolElle est pas laide ma fatmaFaux seins faux cils blonde perruqueJe veux que ceux qui la reluquentEn aient des raideurs dans le mâtCar je la sors cette poupéePar les quartiers ignominieuxOù cent poivrots suivent des yeuxSa démarche bien chaloupéeLorsqu'il se montre obéissantJe branle mon jouet et le prêteÀ des gars qui lui font sa fêteIl s'en réjouit c'est indécentAu fond mon soumis m'estomaqueNé porteur du mauvais enginUn jour sans faute un chirurgienDevra lui trancher la barbaque -
Vers l'inconnue
Catégories : Heptasyllabes (7)Dans le rêve de VivienUne très belle inconnueApparaît et lui dit Viens !Puis aussitôt se met nueLui-même n'a plus d'habitMais il s'en étonne à peinePuisqu'elle lèche son vitAvec une ardeur soudaineElle revient chaque nuitL'aimer d'un amour sans phraseEt peu à peu l'introduitDans les cercles de l'extaseOù les gestes les plus fousSont aussitôt légitimesOù au fil des rendez-vousVivien plonge dans l'abîmeEt sa vie se raccourcitComme ses sommeils s'étirentLe soleil rampe obscurciTout est flou tout se déchireDans sa démence VivienBaise une belle inconnueTerminé les va-et-vientLe songe se continue... -
Au plus profond
Catégories : Octosyllabes (8)Cédant à sa lame aquifèreMa pêche se fend en douceurC'est le moment que je préfèreMoi qui suis sa petite sœurJ'éprouvais en rêve à l'avanceSa vigueur de bateau pousseurUne fois tue sa réticenceJe l'incite à me faire entrerDans le vagin son puits de scienceDont le velours un peu cintréÉcarte au-dedans sans rudesseTous les obstacles rencontrésDes mains je harponne ses fessesPour l'attirer au plus profondDe mon giron de jeune ogresseDepuis l'enfance nous avonsLe goût des choses de la chairEt de l'amour à profusionC'est le moment que je préfèreLorsque me baise avec lenteurLe tendre nœud de mon grand frère -
Boléro sensuel
Catégories : Ennéasyllabes (9)Nues toutes deux comme le démonSe suçotant l'une l'autre heureusesElles remplissent leurs heures creusesDe lents soupirs et de petits nomsNues toutes deux elles se proclamentDans la moiteur muette de leur peauDans le fiévreux de leur souffle chaudLes plus libres de toutes les femmesNues toutes deux elles ont marisAmants enfants mais quelle importancePlus rien ne compte que le silenceEt le soyeux des draps de ce litNues toutes deux elles se pénètrentObscurément de l'amour mutuelRythmant leur doux boléro sensuelNues toutes deux comme au jour de naître -
La défonce
Catégories : Octosyllabes (8)Niquer ne l'intéresse plus :La plupart du temps elle pionceSur un monceau de détritus ;C'est la reine de la défonce.Je la sermonne : « Arrête un peuCe jeu malsain, bébé ! Renonce !Revis ! Ressors ! Mais si, tu peux ! »Elle retourne à sa défonce.Ça me détruit quand je la voisQui prend l'aiguille et se l'enfonce ;On s'aimait d'amour autrefois,Avant le temps de la défonce.Certains jours je la lèche encor...OK, c'est vrai, j'ai pas une onceDe sens moral, et puis son corpsEst si brûlant dans la défonce !À ses yeux, niquer c'est néant ;Comme elle s'en fout, moi je fonceEt la fais jouir en me branlant ;Elle est mon shoot, ô ma défonce ! -
Les belles charretières
Catégories : Ennéasyllabes (9)À Élodie PetitHardi petite ouvre ta culotteÀ mes désirs toujours renaissantsDésirs de viol à mouille et à motteDésirs de miaulements indécentsHardi ensemble ma siphonnéeSus aux férocités des faux vitsDont l'enfilade siliconéeNous laissera les tuyaux ravisHardi beau dard ô ma hard fuckeuseÀ coup de beurre et de gros mollardsVaselinons nos roses muqueusesEt nous foutons raide dans le lardHardi hardi c'est l'heure excellenteOù tour à tour avec des juronsDe charretiers les essieux se plantentAu mitan de nos culs percherons« La langue bâtarde est le fruit névrosé de l'accouplement d'une langue littéraire ténue avec un langage de rue, un argot rural, une langue de trottoir.Elle râpe.Elle écorche.Sa poésie naît du trouble, du mélange, du choc.Elle n'a pas peur d'être dramatique, dramaqueen, lyrique dans ses larmes, élégiaque à l'amoure, saphique, mielleuse, ouvertement érotique, pornographique et gênante.Elle boit trop, elle féminise tout.Elle mouille sa culotte, elle trempe la tienne.Elle aime le cul, sale et direct. »——— Élodie Petit, Fiévreuse plébéienne, Éditions du commun, 2022. -
Nuit et jour
Catégories : Heptasyllabes (7)Nuit derrière et jour devantQuand mon cul cède le glandS'engouffre comme le ventJour devant et nuit derrièreCertes c'est pas la premièreFois qu'on fout ma boutonnièreNuit s'avance et jour faiblitLe rythme étant établiÇa coulisse sans un pliJour trop tard la nuit s'élanceAu climax de notre danseIl faudra bouffer sa lance -
Fleur d'amour
Catégories : Ennéasyllabes (9), Pentasyllabes (5)À fleur de cuir mon irrépressibleBlanc derrière aïe tu l'as pris pour cibleJ'ai le cœur contentÀ fleur de crin vive les fétichesEt les bouillants dont la main ne trichePas en s'abattantÀ fleur de peau naissent les zébruresUne émotion monte à toute allureUne envie de toiÀ fleur de sexe on me batifoleMes propres cris vont me rendre folleOh bâillonne-moiÀ fleur de nuit ce pommeau de verreJe me doutais qu'il allait te faireBander jusqu'aux cieuxÀ fleur de nerf quel génie façonneTous ces joujoux changeant mon bonhommeEn démon vicieuxÀ fleur de coups j'ai connu le pireRegarde-moi partout je transpireMon cul satinéS'ouvre pour toi à vif et sensibleÀ fleur d'amour tu l'as pris pour cibleD'un long martinet -
Tout d'un thon
Catégories : Octosyllabes (8)Crinière au vent, branchies furaxDe l'écume aux lèvres du sexeTremblez beach boys ! voici la NixeNichons chromés comme un juke-boxNympho trempée, vouivre de luxeQu'on dirait issue droit du StyxJonas le baigneur au vit d'âneTrop lent rapport à sa bedaineChez la Nixe à la hussard dîneElle en a les ouïes qui bourdonnentÇa hurle au rut parmi les dunesPerturbant les aérodynesOui mais l'œil glauque et pas dans l'axeLa Nixe a tout d'un thon (ça vexe)En outre en nana née sous XL'amour elle y croit guère : intox !Bon pour les Castor et PolluxLe cœur de la Nixe est d'onyx -
La depravada (alternate version)
Catégories : Alexandrins (12 pieds), SonnetMoi, Maïté née Breux, la veuve au con seulet,Une ex-Miss Aquitaine, oh ! pas mal ramollie,Je me souviens de quand je les ensorcelais,Avant de me changer en grasse malpolie.En mes années de gloire, nue sous mon corselet,Je remuais Philippe et sa sœur Nathalie,Leur donnais rendez-vous sur les parkings-relais,Et tant pis si ma jupe en revenait salie.Mon cul aujourd'hui, rouge, a l'air d'un potironEt les fait déguerpir : je baisouille à grand peine,Moi qui n'ai que d'un poil passé la cinquantaine.Si un type a du cœur, là, dans les environs,Au lieu de me racler la lyre à l'étouffée,Je veux lécher sa pine et m'en sentir truffée.