Aux angles des couloirs tu me prenais les joues
Mes lèvres tu les mordillais
Et les mains jouant dans tes boucles acajoues
Je sentais mes genoux plier
Pendant que tu suçais tous mes doigts ronronnante
Pour te branler à cœur avec
Moi mignotant tes seins je contemplais ta fente
Ce puits de joie rarement sec
Nous avions un studio où nous foutre des roustes
Au martinet au ceinturon
Et tu gueulais Moleste ah fouette oh ça me booste
Un de ces jours nous nous tuerons
Ce jour n’est pas venu nous nous sommes quittées
Rouges de peine et sans espoir
Nos fibres en lambeaux, nos peaux déshabitées
Pour ne plus jamais nous revoir
À tous les coins de rues tu me prenais les joues
Mes lèvres tu les embrassais
En buvant mes soupirs, mais l’avenir déjoue
Chacun des serments du passé
Les serments du passé
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)