Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ton pantoum dans mon haïku - Page 46

  • L’amour à l’imparfait (du subjonctif)

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Y eut-il femme qui entrevit
    Jamais la fausseté du vit ?
     
    L'amoureux que sitôt vous fûtes
    Arborait une bosse au fute.
    Dès l'abord, vous vous attachâtes
    Tant à ma bouche qu'à ma chatte.
     
    Vous y fourrâtes une bite
    Sans concession et les fourbîtes.
    Ô la vélocité lapine
    Dont faisait montre votre pine !
     
    Je m'inquiétais que vous pussiez
    Rompre et mon cul et mon pucier ;
    À deux doigts même vous mourûtes
    De l'insane élan de ce rut.
     
    Mais, trop aise que je vous plusse,
    Je ne vous en aimais que plus.
    Ah ! plût au ciel que je prévisse
    Les noirs tréfonds de votre vice,
     
    Car, aussitôt que vous le pûtes,
    Vous me qualifiâtes de pute,
    De morue, de grue, de pétasse,
    Bien que souvent je tempêtasse.
     
    Quelque dégoût que j'en conçusse
    Vous me pressiez : « Tais-toi et suce ! »
    D'où voulait-on que je comprisse
    Qu'il me faudrait lamper la pisse ?
     
    Non, jamais femme n'entrevit
    Toute la fausseté du vit.
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Présages

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Avant de te savoir j'avais rêvé nos vices
          Ton sexe et mon sexe jumeaux
    Nos enroulements fous nos luttes de sumos
          Les cris du lit qui vous meurtrissent
    L'ivre forêt des nerfs jusqu'au dernier rameau
     
    Avant bien avant nous j'avais mordu ta bouche
          À d'autres hures de putains
    Mordu comme on déchire ou comme on dispute un
          Os à une strige hâve et louche
    Qui vous montre les dents et garde son butin
     
    Sans te connaître encor je t'avais aperçue
          Dans le sang noir qui me hantait
    Goutte à goutte il perlait et sitôt décanté
          Déjà tu me buvais sangsue
    Déjà je pouvais jouir à perdre la santé
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Au cul le spleen !

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Ô jours funestes on ne baise rien qui vaille
    Pas le moindre appareil sortant un peu du lot
    Pas l'ombre d'un taureau dont les épais grelots
    Vous donneraient envie d'en secouer la sonnaille
    Un magma grouille ici de petits vits falots
    Et le dégoût m'écœure... et le con me travaille
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Damnation de Jean le Baptiste

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Sonnet

    Salomé tu dansais pendant qu'on sciait ma gorge
    Et je voyais ta gorge aux multiples tétins
    Combler d'aise et d'horreur mon regard qui s'éteint
     
    Salomé je t'aurais donné du sucre d'orge
    Prise sur mes genoux baignée dans le Jourdain
    Sacrifié cent brebis ce pays en regorge
     
    Pour le prix d'un baiser je tète à vos flacons
    Renie Christ et ma foi ces ornières stupides
    Salomé entends-moi sois humaine et décide
    Pour toi mon sang s'étale et s'y mire ton con
     
    Sache que tu mourras et que le ciel est vide
    Que même ce beau conte où nous nous embarquons
    Mourra aussi tout meurt d'où il résulte qu'on
    T'attend là Salomé aux enfers impavide
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Les plaisirs de l’agaceuse

    Catégories : Octosyllabes (8), Sonnet

    Chaque fois que le lisse d'une
    Paume qui branle au vif étreint
    Resserre et puis avec entrain
    Brique ô la cruelle infortune !
     
    Mais loin d'en conserver rancune
    Monsieur console son mandrin
    Affiche un sourire contraint
    Et finit par sortir la tune
     
    Car pour ce pantin de chiffon
    Les rudesses femelles font
    La valeur de l'agacerie
     
    Éprise de bonheurs profonds
    Je prie les dieux que je me rie
    Longtemps du vit de tels bouffons
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Cœur d’artichaut

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Je n'ai pas pour béguin la plus ignoble pute,
    Mais presque, c'est un fait qu'on ne saurait nier ;
    Elle est de celles qui, tout en haut du panier,
    Vous sourient pour un bock, et pour deux vous turlutent.
     
    Messieurs, ne crachez pas, sinon par le pénis,
    Sur ma joie, ma nympho tombée dessous les sens ;
    Je confesse qu'elle est toute concupiscence,
    Et il s'en faut de peu que chacun la honnisse.
     
    Pour autant, sous le manteau percé de ses chauds
    Épidermes, se cache un doux cœur d'enfançonne,
    Un cœur qui s'interroge et se cherche et frissonne
    — Avec du poil autour, ainsi qu'aux artichauts.
     

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Je sais qu’il y a un animal

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Que sa griffe écorche ton sein
    Et tu rempliras le silence
    De cris en toute vraisemblance
    Mêlés de larmes de ricin
     
    Qu'il entre où j'étais seule à paître
    Qu'il se glisse entre nos murmures
    Aussitôt les heures qui furent
    S'enfuiront nues par la fenêtre
     
    Je sais qu'il y a un animal
    D'entre les morts qui se réveille
    Je sais que nos chemises bâillent
    Sur des lèvres par trop vermeilles
    Je sais qu'il y a un animal
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Le carafon (air connu)

    Catégories : Chanson

    Bernadette aime qu'on la fouette
    Et sa cousine rêve qu'on la pine
    Mais son cousin lui mord les seins
    En se branlant avec un rire malsain
     
    Noémie fout jour et nuit
    Moins que Zoé mais plus que Nathalie
    Anatole a la nouille molle
    Monsieur Gaston m'astique le carafon
     
          Gaston, j'ai l'carafon qui fond
          Et y a jamais person qui l'nique à fond
          Gaston, j'ai l'carafon qui fond
          Et y a jamais person qui l'nique à fond
     
    Marie-Louise joue les soumises
    Marie-Thérèse n'pense qu'à la baise
    Marie-Berthe, elle est ouverte
    Aux mignardises de sa tante Artémise
     
    Édouard suce des motards
    Et Léonard s'encule tout seul dans l'noir
    Léontine passe la vaseline
    Monsieur Gaston m'astique le carafon
     
          Gaston, j'ai l'carafon qui fond
          Et y a jamais person qui l'nique à fond
          Gaston, j'ai l'carafon qui fond...
          (ad lib.)
     
     
    D'après "Le téléfon" (Nino Ferrer)
    Pour celles et ceux qui voudraient tenter le karaoké, une version instrumentale ici :
     

    Lien permanent Imprimer 6 cums Pin it!
  • Deux trous

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    À force de briquer ton cul de perle rare
    J'y ai creusé deux trous deux dantesques ravins
    L'un suinte le verjus comme une cave à vin
    L'autre est plus rond que l'œil cyclopéen des phares
     
    Quand montent mes soupirs et me vient une faim
    Je déploie les raffinements muets d'une langue
    Au pertuis du premier que sans fin je harangue
    Jusqu'à venir à bout de ses silences feints
     
    Le second s'ouvre aux jours où tes désirs se rendent
    À l'évidence et tout roule devant derrière
    Lors me changeant pour toi en garçon de fourrière
    Je garnis ce goulet bouche toujours friande
     
    Taisons-nous percevons chaque éclair qui survient
    De tes trésors cachés ne soyons pas avare
    À force de briquer ton cul de perle rare
    J'y ai creusé deux vals où faunes et sylvains
          Mènent leur danse hilares
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Pour du beurre

    Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)

    Sur le mont d'Isabeau coulait le sperme
          Et nos amours
    Tant de choses en germe
    Rudes loquets au cœur qui se referment
     
          Viennent l'ennui les chaleurs
          Moi je comptais pour du beurre
     
    Tes seins dans les miens tu restais de glace
          Sachant qu'au cul
    D'autres mains me remplacent
    Viriles pour te brosser la chagasse
     
          Viennent l'ennui les chaleurs
          Moi je comptais pour du beurre
     
    À ta santé à tes amours fuyantes
          À la santé
    De ceux qui te la plantent
    Je resterai ta meilleure cliente
     
          Viennent l'ennui les chaleurs
          Moi je comptais pour du beurre
     
    Après soudards ivres nigauds en perme
          Lécher sa peau
    Folle amie à long terme
    Sur le mont d'Isabeau coulait le sperme
     
          Viennent l'ennui les chaleurs
          Moi je comptais pour du beurre
     

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • La haie d’honneur

    Catégories : Calligramme, Octosyllabes (8)

    (Hommage à la grande Babeth, qui a dû s'en farcir des centaines...)
     
    Vous êtes reine, ils sont au garde
    À vous
    Pour vous
     
    Quatre petits trous vous regardent
    Tout noirs
    D'espoir
     
    Laquelle engloutir la première ?
    Plouf, plouf
    Plouf, plouf
     
    Jeux de l'amour et du mystère...
    Profond
    C'est bon !
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • À l’index

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Cela commence comme un jeu
    Juste son doigt qui me titille
    Nous parlons du sexe des filles
    Mon regard se fait nuageux

    Juste son doigt, de la salive
    Un peu de patience et d'amour
    Cela pourrait durer toujours
    Cette vie vaudrait qu'on la vive

    Larme de chair sur mon clito
    Qui tourne et tourne et qui insiste...
    Fermant les yeux, moi je résiste
    Je ne veux pas, non, pas si tôt !

    Mais cet index-là me rend dingue
    Ils vont entendre ma chanson
    De l'autre côté des cloisons
    Oh, ce doigt fou, ce doigt me flingue !

    Je lui ai dit : sois doux, sois lent
    Il m'a pris la touffe à la lettre
    Point n'est besoin qu'on me pénètre
    Pour m'asservir complètement

    Mon dieu, je crois qu'il accélère
    Ou est-ce juste une impression ?
    Il me chavire la raison
    Par ses caresses circulaires

    Juste son doigt là où mon corps
    Point immense se concentre et...
    ... Ai-je crié ? Es-tu entré ?
    Doigt de feu, brûle-moi encor !
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Lacis sombre des bazars

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Gorge large et gourmande et mamelons pointus ;
    Sur sa lèvre un éclat de rire qui s'est tu
    Sous l'œil luisant de ceux qui, l'entourant, la pressent...
     
    Ô méandres des sens ! S'enfoncer au hasard
    Du lacis tortueux et sombre des bazars !
    Là, un parfum jaillit — là, une bière épaisse...
     
    Vaste bouche pleine et le reste à l'avenant,
    Accueillante en tout point, ouverte au tout venant ;
    Livrée seule, et après ? Pourvu qu'elle ait l'ivresse...
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Quelle méprise !

    Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)

    Marche scoute enjouée, au rythme soutenu, pleine de tambours et de flûtiaux. Refrains en contrechants.
     
    Papa en avait une grosse
    Avec le bout rouge et luisant
    Souvent au moyen d'une brosse
    Il l'astiquait en sifflotant
     
    Elle était si dure et si belle
    Que maman même en raffolait
    Et la tâtait aussitôt qu'elle
    Sentait mon père un peu distrait
     
    Il l'exhibait à tout le monde
    Plein de fierté et d'émotion
    Hommes et femmes à la ronde
    La lui enviaient sans exception
    Cette longue canne de jonc
    ... Canne de jonc...
     
          Ah ! Ah ! Quelle sottise !
          Vous avez l'esprit mal tourné !
          Ah ! Ah ! Quelle méprise !
          Qu'alliez-vous donc imaginer ?
     
    Ma sœur cachait par-devers elle
    Un écrin doux et velouté
    Renfermant des délices telles
    Que nous voulions tous y goûter
     
    La réservant à ses copines
    Elle oubliait de m'en offrir
    Ni une ni deux je m'obstine
    Et parviens à la découvrir
     
    La chose était triangulaire
    Et comportait un petit trou
    Mais mes doigts lorsqu'ils s'y glissèrent
    Revinrent poisseux comme tout
    De la jolie boîte à cachous
    ... Boîte à cachous...
     
          Ah ! Ah ! Quelle sottise !
          Vous avez l'esprit mal tourné !
          Ah ! Ah ! Quelle méprise !
          Qu'alliez-vous donc imaginer ?
     
    Le curé, lui, sous sa soutane
    Portait un jouet ébouriffant
    Qui ne tombait jamais en panne
    Et qu'il ne montrait qu'aux enfants
     
    Ce truc souple comme une argile
    Et de même couleur, ma foi
    Il n'était pas bien difficile
    De le durcir entre nos doigts
     
    Mais le plus amusant en somme
    C'était quand cet homme très pieux
    Nous laissait en traire la gomme
    Blanche en remerciant le bon dieu
    Pour ce saint et superbe nœud
    ... Superbe nœud...
     
          Ah ! Ah ! Vive l'Église
          Et vive aussi monsieur l'curé !
          Ah ! Ah ! Pas de méprise :
          Nous aimons nous faire enculer.
     
          Ah ! Ah ! Vive l'Église !
          (ad lib.)
     

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Dou-ouce truie...

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ta mouille coulait par la fente
    Lente et chaude encore à l'amante
    On s'entrebuvait sans un bruit
    Sinon nos grognements de truies
     
    Et les cris de femmes méchantes
    Ailleurs bien loin fouettaient la nuit
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Où l’on apprend enfin la vérité sur le sexe des anges

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Michel avait un coton-tige
          Pour tout engin
    Fais voir ça de plus près, lui dis-je
          Il voulut bien
    J'aurais juré une chenille
    Un trois fois rien qui se tortille
    Un clitoris faisant la pige
          À peine au mien
     
    Je l'ai sucé comme un réglisse
          En me branlant
    La choune avec du dentifrice
          C'était troublant
    Si troublant que je suis partie
    Et aussitôt par empathie
    Michel répand son jus de cuisses
          Entre mes dents
     
    Ce gonze avait un dérisoire
          Petit oiseau
    Mais deux ailes luisantes, noires
          Collées au dos
    Il les déploya en silence
    S'envola dans l'azur immense
    Depuis j'épie comme une poire
          Quand il fait beau
     

    Lien permanent Imprimer 4 cums Pin it!
  • L'impossible chemin

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ta fente est là, comme une porte
    Qui barrerait mes avenirs
    Il faut que j'entre, que je sorte
    Et que j'entre à n'en plus finir
    Par cette fente ou cette porte
     
    Ô toi, tu pousses des soupirs
    Fuligineux sur mon passage
    Pareil aux ombres sur le cuir
    Je m'enfuis, tu me dévisages
    En poussant de profonds soupirs
     
    Nos cœurs maintenant hors d'usage
    Battent l'un de l'autre un écho
    Vaines clameurs d'enfants peu sages
    Qui ont défait tel un tricot
    Leurs frêles cœurs trop hors d'usage
     
    Puis — fou ! — je deviens bourricot
    Qui te bourrique les arrières
    Qui te foule aux pieds l'abricot
    Ferais-tu un peu moins la fière ?
    Crains-tu le fou, le bourricot ?
     
    Voici que soudain, la première
    Tu te cabres et t'en vas hennir
    Giclant des perles de lumière
    Et le monde est prêt de mourir
    Quand je te suis, toi, la première
     
    Chaque fois revient le désir
    Et toutes nos chairs nous exhortent
    Chaque fois pour redécouvrir
    Ta fente, là, comme une porte
    Que je ne peux jamais franchir
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Un soleil noir

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ne m'attendez pas pour dîner
    Je cours après un mec sublime
    Au regard sec comme une lime
    Aux nerfs forgés pour dominer
     
    Je vais me jeter dans l'abîme
    De ses désirs les plus odieux
    Traverser les cercles de feu
    Brasiers tournant à plein régime
     
    Je l'ai rencontré chez mes vieux
    Il a au moins quarante ans d'âge
    Quand il m'a cloué le visage
    Je pouvais plus lever les yeux
     
    Penser à lui me met en nage
    C'est un sorcier, un soleil noir
    Pas sûr que je rentre ce soir
    Je pars pour un lointain rivage
     
    Je subirai son bon vouloir
    Ses délires à deux doigts du crime
    Selon l'opinion unanime
    Il bricole avec des rasoirs
     
    Son regard sec comme une lime
    Pourrait d'un coup m'assassiner
    Ne m'attendez pas pour dîner
    Ce type est fou, il est sublime
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • L'oubliée

    Catégories : Octosyllabes (8), Quintil

    J'ai sur la lèvre un goût de chatte
    D'une qui t'aima hors raison
    On traîne partout ses pénates
    Promesse d'homme ou goût de chatte
    J'irai la voir à l'occasion

     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Le trip trop mortel, quoi...

    Catégories : Quadrisyllabes (4)

    Y a des acides
    Bizarroïdes
    Dans le flacon
    D'Alicia Weade
     
    Curieux liquide
    De l'herbicide ?
    Trinquons, trinquons
    Ô langue humide !
     
    Elle timide
    Moi impavide
    Nous nous moquons
    De Mr Weade
     
    Faut qu'on décide
    Son bulbe vide
    De pauvre con
    À un suicide
     
    Y a trop de rides
    Et de lipides
    Chez ce garçon
    (Regards torrides)
     
    Pan ! dans le bide
    Adieu John Weade
    À moi le con
    De Mrs Weade !
     
    Ça la déride
    Ensemble avides
    Nous attaquons
    De nouveaux fluides
     
    Y a des acides
    Bizarroïdes
    Dans son flacon
    Pourtant candide...
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!