Ce rond muni d'un pédoncule
Ressemble à mon ami Virgil
Un gros garçon au doux pistil
Qui de temps à autre m'encule
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Ce rond muni d'un pédoncule
Ressemble à mon ami Virgil
Un gros garçon au doux pistil
Qui de temps à autre m'encule
Papa Noël qui es au mieux
Avec les anges et l'harmonie
Pardonne-moi l'ignominie
D'avoir affûté tant d'épieux
Pardonne aussi pour les offenses
Les litres bâfrés de semence
Je te sais un peu chatouilleux
Sur ce registre-là mon Dieu
Délivre-moi de l'animal
Qui gîte en mon creux vaginal
Mais seulement un jour sur deux
L'anneau sphincter ornant ma raie
Vous fait de l'œil quand je reluis ?
Bah ! si la chose vous effraie
Prenez-moi de face... ou de nuit
Ni dieux ni djinns nous ne naissons que pour niquer
A la levrette à la barbare au tourniquet
C'est pourquoi souvent je propose
Une baise avant toute chose
A trois ou quatre ça n'est pas contre-indiqué
Aime une femme ouvre-la muette à l'inconnu
Qu'un mot de toi qu'un murmure la mette à nu
Que ton désir de dominer la laisse exsangue
Aime une femme ô mange-la par le menu
Avec ton membre avec ta faim avec ta langue
Laure a le con plus long que le long bras des singes
Et si poilu qu'on ne sait plus par où entrer
Laure a la pluie si alléchante qu'à grands traits
J'y viens désaltérer ma bouche méliphage
Je suis un cas pas trop logique
Aimant le kif et le brutal
Les cris le caca la musique
Qu'on qualifie de death metal
Cherchez pas au fond tout indique
Qu'un accroc saigne en mon futal
Appelons ça joindre les deux bouts
Jules au jubé, Jim au trou du diable
Joute joyeuse et inoubliable
Vos joncs jumeaux seront mes époux
Le jeu consiste à juter ensemble
En mes goulets qui tant se ressemblent
Au point du jour, en remettre un coup
Droit comme un I, monsieur attend, le dard levé
Sous mes regards et sous mes doigts qui s'aventurent
Ah ! quel pulpeux, quel satiné, quelle pointure
Cet épieu-là — j'en coule à flots — va me crever
Hasan est une échelle où je grimpe au rideau
Ce seul barreau épais et ferme sous la paume
Me suffit bien souvent pour gagner le royaume
Hasan est l'infini qui s'enfle crescendo
Goût visqueux du jet d'éjac ô tendre gomme
J'ai toujours jalousé les huiles de l'homme
Le gluant de ses vestiges
Le blanc-manger qui se fige
Jailli du gland de la tige
Mer Egée qu'en gourgandine je gloutonne
La fente de la femme offre à ceux qui raffolent
Des frayeurs enfantines une forêt sans fin
Un fauve furibond rendu fou par la faim
Y flâne en compagnie d'une ou deux vaches folles
Heureux qui comme Eugène a vu du paysage
Car il est celui-là qui conquit ma toison
Et puis me retourna pour river hors raison
Un essieu dangereux dans mon autre visage
Roide, débile et l'œil vitreux : voilà mon type
Leur dard dedans, doute et non-dit, tout se dissipe
Là-dessus, faire un gros dodo
En rêvant à des trucs sados
Dieu, qu'il est doux décidément d'être guenipe !
C'est toujours pareil quand il me regarde il me perce à jour
C'est toujours l'étui qui attend l'outil d'indécent calibre
C'est mon chimpanzé bavant qui trépide et qui bat tambour
Ça devient pressant il me faut m'asseoir au bout de son chibre
Bée, qu'il me dit, tu deviens trou, tu es béante...
Bon, je veux bien fermer les yeux, m'ouvrir à tout
Etre saillie et culbutée, obéissante
Ronger son os, le boulotter en bon toutou
Brassens ne chantait-il pas d'une voix touchante
Creuse Martin, pauvre Martin, creuse partout
Toujours bêchant, toujours bêchant...
Jamais méchante
A comme Anna qui m'analise
A la sauvage et au latex
Moi à genoux comme à l'église
Je m'assassine avec l'index
Aaaaah !
En l'eau trouble de ma crevasse
Verse le feu de tes vingt ans
Beaucoup de rire, une écorchure
Les souvenirs qui nous échurent
Quelques dilemmes éreintants
L'image est là... puis tout s'efface
Gorge étroite où poisse le miel
Sentier des vaines créatures
A sillonner en enfilant
Des perles sur le doigt du Temps
Qui pointe les choses futures
Devant jaillir dessous le ciel
Je suis un fleuve, un phénomène
Toujours en crue et je promène
Mes alluvions de-ci de-là
D'un homme à l'autre au gré des pluies prédiluviennes
C'est la source du paradis
Que j'abrite, c'est le non-dit
Un petit bout de l'au-delà
Ce doux limon veiné d'écarlate et de Sienne
Je suis Bella, l'infâme salope
Au con bordé par deux escalopes
Au clito long comme un jour sans jouir
Et plus coriace que le vieux cuir
Aux élixirs ruisselant — pluviôse !
D'entre mes cuisses jamais bien closes
Je suis Bella, la jolie catin
Toute muqueuses dès le matin