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Te futuam

Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

À Victor, sans qui etc...

 

Pourquoi te caches-tu dans l’ombre
      Chaude des draps,
Là où ma pine sans encombre
      Te trouvera ?

Tétons pourpres cerclés d’étoiles,
      Soyez heureux !
Je vous rejoins sous cette toile
      En amoureux.

Ô Léda, ton sublime ventre
      Me persuada
De te sauter… Qu’y puis-je, diantre ?
      J’en suis fada.

Je suis l’oiseau gorgé de foutre,
      Le Jupiter
Dont te percera d’outre en outre
      Le bec de fer.

Que sert-il que tu te blottisses
      Contre ta sœur ?
Tu sais bien que j’irai, ô cuisse,
      Brouter la fleur.

Et toi, cuve, silo à spermes
      Toujours suintant,
Tu te tiens coi et tu te fermes,
      Gagnant du temps,

Mais en vain ! car ta gueule fière
      À l’ocre ourlet,
J’en laperai sous la crinière
      Les petits laits.

Écartant enfin tes pilastres
      De marbre blanc,
Je plongerai au cœur de l’astre
      D’un coup de gland.

J’irai compulser le volume
      De ton vécu,
Niquer à en perdre les plumes
      Ton joli cul.

Je suis celui que rien n’arrête,
      Celui qui fout
Nymphes, mortelles et biquettes,
      Sans garde-fou.

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Commentaires

  • Au delà de ce poème, inspiré comme tous ceux que tu partages ici, merci pour le lien qui nous permet de nous replonger dans les poèmes du grand Victor ;)

  • Il en a de très beau, c'est vrai. :)

  • Superbe !

  • Yeah !

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