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Ton pantoum dans mon haïku - Page 41

  • Le parfum de la dame en rut

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Ô cons je vous renifle à travers les culottes
    À vingt pas dans la rue je capte vos fumets
    Restes de mouille chaude où mon âme gougnotte
    Se sent la motte en feu et les sens allumés

    Je veux des culs daubant des moules qui rougnottent
    Bannissez vos déos vos savons parfumés
    Ouvrez-moi des compas fleurant bon le coyote
    Qui trahissent le foutre et la baise assumés

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  • C’est dans les vieux pots…

    Catégories : Décasyllabes (10), Pentasyllabes (5)

    Lait miel et safran me voilà farcie
    Un soupçon de poivre et de menthe aussi
    Suis-je une outre à vin toute à ta merci ?
          Ça me cuit dedans

    Lait miel et safran penchée sur ta pine
    Je suce et je branle à pleines babines
    Tendre et ravageur ton doigt me lutine
          Le con gentiment

    Lait miel et safran au fond de mon ventre
    Mêlent leurs saveurs roulent se concentrent
    Et je sens ton œil rivé sur mon antre
          Bien clos pour l’instant

    Lait miel et safran qu’à coup de clystère
    Tu m’as introduits droit dans le cratère
    J’y mêle un chouïa d’ingrédients mystère
          Vils et enivrants

    Lait miel et safran mon anatomie
    N’est qu’un réceptacle a posteriori
    Pour tes jeux pervers et tes infamies
          Il faut être franc

    Lait miel et safran je saurai m’ouvrir
    Au moment crucial où tout près de jouir
    Ta bouche avide à ces blancs élixirs
          Ira s’empiffrant

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  • Ma vie secrète

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Si j’tords des tétons à l’arrache ?
    Nan c’est d’la triche à base de trash
    En vérité j’suis toute mimi
    J’ai dans les trois millions d’amis
    On s’fait des longues soirées scrabble
    Personne se branle personne dégueule
    Écoutez pas c’qu’on dit sur moi
    J’ai pas baisé depuis six mois

    Il paraîtrait que j’pisse et crache
    Franchement j’aime mieux jouer à cache-cache
    J’suis ce qu’on appelle une fille coincée
    À peine foutue d’faire ses lacets
    C’est pas mon truc fouetter des types
    J’aurais trop peur qu’ils m’prennent en grippe
    Avec les gens j’la joue sympa
    D’une autre côté j’couche quasi pas

    J’ai beau frimer m’afficher trash
    Dire des gros mots mentir macache
    Toute petite j’embrouillais mes vieux
    J’leur balançais d’la poudre aux yeux
    J’ai jamais perdu mon pucelage
    Ce jour-là j’étais à la plage
    À faire des digues et des pâtés
    Ma life est complètement ratée

    Dites racontez ça à personne
    J’voudrais pas passer pour une conne

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  • Private joke

    Catégories : Ennéasyllabes (9)

    Seule asshole avec mes envies glauques
    Mes desseins noirs et concupiscents
    Mes zarbis désirs de star du rauque
    Libido pressée s’accroupissant
    Au clou du spectacle ô private joke

    + Ma dernière histoire cochonne. Avec une fée... (porn-fantasy ?)
    https://www.atramenta.net/lire/besoins-primaires/92718

     

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  • Toujours vomissant la lumière

    Catégories : Vers libres

    Ma fente a bercé l’aube
    Englouti des peut-être
    Rêvé en s’ébrouant
    Rompu des lances et des lances
    L’insensée
    Avec des adversaires
    Beaucoup plus râblés qu’elle

    Elle n’a ni passé ni sommeil
    Tout est neuf
    L’œuf
    Brille pareil à la pluie
    Ma fente splitte
    Schize à mort et sans remords
    Ouvre un œil de poisson polisson
    Cherche à s’emparer du germe de demain
    Qu’elle poussera
    Poussera à la faute

    Ma fente est grave
    Parfois rieuse
    Toujours vomissant la lumière
    Crachant l’âme des poumons du monde
    Calcinée ma fente grotesque
    Proteste
    En redemande
    Mille liens cendrés de sang
    Cent mêlées de mâles
    Cinglée de sangles et d’ongles sales
    J’ai peur pour elle
    Ma fente a perdu l’esprit
    À miauler ses romances visionnaires
    Au front des foudres jaunes

    C’est pas raisonnable

    Ma fente en rajoute
    Saute un peu vite aux conclusions
    A bercé l’aube vomi la lumière croqué un bout du soleil levant
    Impatience…

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  • À la demande

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Je pile ou fesse oh ça dépend
    Autour du cou duquel je pends
    Dessus dessous quand ça trombine
    Je rentre à fond dans la combine

    Juste m’ajuster aux besoins
    Jouer le jeu trouver le joint
    M’ouvrir à l’aventure humaine
    Gémir où mes amants m’emmènent

    Aux prises ici reprise ailleurs
    Entaillée assise en tailleur
    J’offre à qui veut la préférence
    Quant aux formes de l’indécence

    Je fesse ou pile et c’est selon
    La bosse au front des pantalons
    Je pile ou fesse à la demande
    Tout droit la queue ou par la bande

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  • Broder des arcs-en-ciel

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    À mains nues je creuse un lit
    Pour ta rivière de miel
    Qui sent bon le patchouli

    En lapant l’interstitiel
    Au mépris du vent coulis
    Nous brodons des arcs-en-ciel

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  • Un amour de minotaure

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

         Des reins d’Ariadne
    Sortent des bras bardés d’airain,
    Un mufle sale au long chanfrein,
    Une légende en filigrane…

         « Frère bréneux,
    Ô damné, moi, l’enrubannée,
    Je n’oublie pas notre hyménée,
    Nos pelotons raidis de nœuds.

         Du labyrinthe,
    L’Athénien et son coutelas
    Ressortiront tout chocolat :
    C’est de toi que je suis enceinte.

         Au cœur de roc
    De l’ex-Crète, si tu m’épouses,
    Partout refleurira la bouse
    Et mugiront les beaux aurochs.

         Fais-moi génisse !
    Encorne-moi, beau prétendant !
    Maman nous a foutus dedans
    Afin qu’ensemble on nous punisse.

         Comme il m’émeut,
    Ton front velu à l’œil de vache ;
    Longtemps nos amours feront tache,
    Mais parle, chéri, dis-moi !
                                                   — Meeuuuuh ! »

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  • Les autoroutes à contresens

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Voguer vers de plus vastes pores
    Boire à nos vies qui s’évaporent
    Au rythme lent du quotidien
    Par-dessus bord par-dessus tête
    Culbuter les dos de la bête
    Hors les espaces euclidiens

    Nous découvrir des berges neuves
    Nous relire enfin sur épreuve
    Aux vieux sillons des vieilles mains
    Combien d’ifs de buissons de roses
    Combien d’oubliées celluloses
    Fleuriront en un tournemain

    Qu’on n’oublie pas de graisser l’axe
    De verser l’arriéré des taxes
    Ou nos amours tourneront court
    En suivant bien les directives
    Chacun reprenant part active
    Nous décuplerons nos encours

    Ronger nos freins en tète-à-tète
    Doubler d’un duo tous les sextettes
    Ces ruses ne suffisaient plus
    Il fallait reprendre d’urgence
    Les autoroutes à contresens
    Comme au temps où l’on s’était plu

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  • Recette facile pour deux personnes (âgées)

    Catégories : Décasyllabes (10), Pentasyllabes (5)

    C’est dans les tuyaux ardents des aïeules
    Que mijote au mieux le tendre aloyau
    C’est dans l’édenté de leurs vieilles gueules
    Que bout la sauce à mouiller les maillots
          C’est dans les tuyaux

    Hommelet au lard ces barbonnes savent
    Sans briser les œufs et l’œil rigolard
    Saisir à feu vif ton céleri-rave
    Se le rissoler l’enfance de l’art
          Hommelet au lard

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  • Doublement fille

    Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)

    M’insinuer dans le petit jour
          Que tu laisses paraître
    Pour te montrer une autre amour
    Loin des hommes qui te pénètrent
          Une autre façon d’être

    Me glisser dans l’intimité
          Aux moiteurs tropicales
    De ton giron vite excité
    Sentant l’approche des cigales
          Rudes qui le régalent

    Te mettre au jus et au parfum
          De nos tendres miellées
    Troquer contre ta malefaim
    Ventrée femelle à femelle et
          Leurs toisons emmêlées

    T’ouvrir à joie et à douceur
          Elles sauront le faire
    Mes chatteries de demi-sœur
    Doublement fille et qui s’enferre
          Dans ta blonde hydrosphère

    M’insinuer dans le petit jour
          Contre ta peau de soie
    Pour te souffler l’autre discours
    Voix de la plus suave des voies
          Où nos sexes se voient

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  • Envoyez le jus !

    Catégories : Vers libres

    Les hommes je m’en fiche
    Un ici
    Un autre là
    Plus si affinités grande et belle forme jour faste
    Si le courant passe entre nos atomes crochus
    Si des câbles et des câbles se déroulent en souplesse
    En tension
    Froissements soyeux joyeux fusibles
    Prise mâle prise femelle
    Prise en sandwich
    Éprise éprise à maintes reprises
    Le doigt déjà sur l’interrupteur
    Envoyez le jus

    Condamnée toute petite à la fichaise
    Électrique
    Les hommes je m’en fiche
    Plusieurs à la fois
    Tout le temps
    À la centrale je suis juste un numéro
    Une ampoule qui clignote
    Circulent s’enculent les particules élémentaires et me délivrent
    De quoi j’ai oublié
    Ô nous machines inertes
    Nos âmes à jamais déconnectées du monde
    Augmenter le rendement éviter les pertes en ligne
    Guetter la panne éventuelle
    Ventiler recharger décharger pomper
    Booster
    Ne jamais perdre le contact
    La foi le fluide l’espoir l’envie féconde génératrice
    Sauter les repas
    Fondre les plombs fondre en larmes
    Aimer l’ombre pour elle-même
    Et dans l’ombre suivre l’arc ou le faisceau ionisé
    Nos compteurs presque morts qui défilent
    Défient les chiffres de l’impossible
    La foudre a dû tomber
    C’est ce qu’ils se diront à la station relais
    Quand ils verront se dessiner nos sinusoïdes folles
    Alternateurs malades d’amour

    Oui les hommes je m’en fiche
    En circuit fermé nos sens tournent en rond
    Nos yeux se renvoient les étincelles
    L’air sent l’ozone
    Et ça crépite et fume aux points de jonction
    Où chaque effet de seuil nous propulse plus haut encore
    Rien qu’eux et moi
    Cosmos de poche
    Physique des hautes énergies

    Les hommes je m’en fiche
    Bien profond
    Sans combinaison protectrice ni caoutchouc
    J’ai déchiré le revêtement isolant
    En gémissant le curseur remonte lentement l’échine du potard
    S’épousent nos enroulements de cuivre
    Déjà chauds brillants parcourus de frissons
    T’en fais une drôle de bobine
    Et le murmure s’élève
    Vrombissement sourd des forces fondamentales
    Déferlant depuis l’autre rive de l’univers
    Depuis le temps d’avant le temps d’avant les hommes
    Promesse d’un prochain big bang
    Claquez la langue ô disjoncteurs !
    Shuntez ô chant des résistances !
    On risque gros
    Tout faire péter n’importe
    Accrochez-vous les garçons
    Pleine intensité
    Puissance maximale
    Surtension
    TILT !

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  • Sentimentale

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Ça fait un temps fou que j’ai pas flûté mon Bob
    Roulé sa bosse épaisse entre langue et gencive
    Tartiné son méat et son frein de salive
    Mené près du climax cet admirable zob

    Je suis sentimentale oh là là pas de doute
    Un seul vit vous manque et le monde est dépeuplé
    A fortiori le sien car en plus il me plaît
    J’aime à le lutiner jusqu’à ce qu’il me foute

    Sans tarder je l’appelle et dis on peut se voir ?
    Il me paraît anxieux, je pense tiens c’est louche
    J’insiste cependant bavant déjà, ma bouche
    Formant son joli O prête à le recevoir

    Or Bob — non : Roberta ! — avait changé de sexe
    Et m’exhibe aussi sec son beau mont de Vénus
    Tout ça s’est terminé par un cunnilingus
    Dites rien sur son zob il faut pas qu’il se vexe

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  • Amants de papier

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Bon nombre de mes aventures
    C’est du flan : je littérature
    Couchant des amants de papier
    Au fil de rêves immatures
    Où je tripe et je prends mon pied

    Rimant l’orgie dans ma caboche
    Me défonçant à la débauche
    Imaginaire avec des gens
    De plume et d’encre, des fantoches
    Foutant sans cesse et déchargeant

    Si quelques prétendants (chimères !)
    Vécurent et peut-être m’aimèrent
    La plupart sont des prétendus
    Nés du bulbe d’une mémère
    Bavant sur ses fruits défendus

    Ô roman de mes coucheries
    Plein de chéris et de chéries
    Thriller toujours à la hauteur
    Où des culbuteurs en série
    Font la peau nue de leur auteur...

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  • La fente à semer

    Catégories : Octosyllabes (8)

    C’est fou c’que j’suis une mauvaise mère
    Surtout pour ceux qu’j’ai enfantés
    Y en a tout partout sur la terre
    Des p’tits que ma grosse fente a s’més

    J’les laissais sous les portes cochères
    Avec au cou un mot disant
    « J’peux pas l’él’ver, la vie est chère »
    … Et ça a duré trente-deux ans

    C’est-y ma faute si j’m’emballonne
    Rien qu’à r’garder les hommes au slip ?
    (Mon type c’est Sylvester Stallone
    J’l’ai vu dans un vidéo clip)

    J’en ai pondu des quinze ou seize
    De ces galopins superflus
    Maint’nant ça va mieux j’baise à l’aise
    Rapport à c’que j’ai plus mes flux

    Seul’ment ça m’travaille la conscience
    À cause des p’tits qu’ma fente a s’més
    Est-ce qu’on bouffe bien à l’Assistance ?
    Est-ce qu’y a quelqu’un pour les aimer ?

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  • Sans intérêts

    Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)

    Le foutre écoulait des beaux culs des travs
          Mais Xav ému dans l’aube claire
    À l’hâve heure des retours de lanlaire
          En pensée comptait ses sicavs

    Peu rares sont les amasseurs de billes
          Dont le vit gît sans appétits
    Que leur fric accouche en nombreux petits
          Voici ce qui les émoustille

    L’épargne j’ai rien contre mon minet
          Pleurnichais-je me sentant naze
    Mais tu sais pourtant qu’il y a des occases
          Où faut cracher au bassinet

    J’ai insisté tâtant jusqu’au délire
          Ses grosses bourses mais mon Xav
    Bandait pour l’écu non le cul des travs
          Encor moins mon cochon tirelire

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  • Salut Patrick

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Le lécher trompe d’éléphant
    Plus mou que la joue des enfants
    L’agacer d’une langue agile
    Et ronronner en le sniffant

    Me l’avaler larve fragile
    Émergeant juste de l’asile
    Tout chaud de son cocon velu
    Si vous croyez que c’est facile

    Ô pari fou ! jeu farfelu !
    Chimérique dans l’absolu
    Car sur le champ l’animal pousse
    Jette sur moi son dévolu

    Cet amour de bébé Tom Pouce
    Voilà qu’il frime et se trémousse
    Enfle son ventre d’alambic
    Et pour finir puissant me trousse

    Moi qui l’adorais tant lombric
    Qui mouillais pour son stylo Bic
    Sa nouvelle épaisseur me choque
    Je fous le camp salut Patrick !


    (Le bonjour à Mathilde qui, il y a plus de trente ans de ça, m'a appris cette contrepèterie. Où que tu sois, Mathilde, je ne t'oublie pas...)

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  • Une petite chagatte

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Chanson

    Une petite chagatte au bout des doigts
    Obsédée mais maladroite, perdue sans toi
    Une petite chagatte que tu foutais autrefois
    Seule à seule je me la tâte affalée sur le sofa

    Cette petite chagatte que tu kiffas
    N’était pas si maladroite quand c’était toi
    Tu la remplissais facile de la bite ou bien des doigts
    Moi j’étais la malhabile chavirée sur le sofa

    Mais tu es parti reptile chez Latifa
    Et je reste l’imbécile qui s’échauffa
    Je te revois qui me plantes ton énorme pine là
    Oh ! j’avais les joues brûlantes et les bords du con lilas

    (Si il arrive, si il arrive et m’voit comme ça
    Si il arrive, si il arrive, j’ai l’air de quoi ?
    Je dirai que je m’épile la foufoune et puis voilà
    Mon Dieu, qu’il est difficile à branler ce machin-là)

    Une petite prière monte vers toi
    Avec mon trou pour la faire et mes dix doigts
    Une petite prière : reviens mon beau mâle alpha
    Pour m’enfiler le derrière, il te le pardonnera

    (Si il arrive, si il arrive et m’voit comme ça
    Si il arrive, si il arrive, j’ai l’air de quoi ?
    En attendant je colmate d’un tournevis, pourquoi pas ?
    Cette petite chagatte humide et qui m’apitoie)

    Une petite chagatte qui pense à toi
    Seule à seule je me la tâte sur le sofa…


    D'après "Une petite cantate" (Barbara)
    https://www.youtube.com/watch?v=AuzG5DOcaso
    Vous penserez à moi quand ils la repasseront sur Nostalgie...

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  • La rouille

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    J’suis comme une loque oh motive-moi
    R’donne-moi ton bruit tes roues dentées
    Les pointes de ta vélocité
          Feu de tout bois

    Seule hors service voies déglinguées
    Dans mes tunnels gémit le vent
    Je roule beaucoup moins droit qu’avant
          Y a d’quoi se flinguer

    Les signaux rouges les sémaphores
    Engrenages autrefois huilés
    Cuivres ronflants sirènes hurlées
          Tout ça c’est mort

    La rouille OK je sais s’est mise
    Dans nos culasses et nos cheminées
    Nos cornes de brume et nos fumées
          Nos places assises

    T’emporte et t’étreint électrique
    Cet engin rigide à faire peur
    Qui te fait bouillir la vapeur
          Quand il rapplique

    Moi si tu reviens pas je trace
    Jusqu’à la mer chez les Chinois
    J’suis comme une loque oh motive-moi
          J’veux que tu m’embrasses

     

    Dernière minute ! Alain Cabello-Mosnier, poète et blogueur, a eu la gentillesse de lire mon poème "Mâle d'un soir" et de réaliser un montage d'images charmantes pour l'illustrer. À voir et écouter sur son blog : http://poesiesqueer.canalblog.com/archives/2023/01/05/39770009.html
     
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  • Un ciel de traversins

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Barbaque de nymphes à l’acide
    Saveur ô passe-moi l’aisselle
    D’absinthe où ton palais ruisselle
    M’ogresse et me pompe le feed
    Back à la vulve de gazelle

    Que toi tu fluides aussi le trip
    Traverse nos monts d’ecchymose
    Un soleil meurt magicien d’Oz
    Qui nous boulotte à fond les tripes
    On frise putain l’overdose

    Tout ça pour s’élancer d’azur
    Flaquer le fade oser la claque
    Nous noyer là nues dans nos lacs
    Chienne à boire happons la fressure
    Nymphe au cœur tendre de barbaque

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