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Ton pantoum dans mon haïku - Page 43

  • O les las élans !

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Prends ton élan pour la sauter
    Ne s'offre-t-elle pas languide
    Inutile de discuter
    Nous n'avons pas l'éternité
    Vois-la qui te déploie ses rides

    Prends ton élan tu viens de loin
    Passe ce col indispensable
    T'abouchant sur d'autres chemins
    Saisis ton cœur à pleines mains
    De tes pattes secoue le sable

    Prends ton élan lion fourbu
    Qui n'as plus qu'un terne pelage
    Qui à peine à demi vécus
    Verse aux vieux vergers de son cul
    L'eau puisée à de plus sauvages

     

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  • Tout bien pesé

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Infiniment je t'ai trouvée
    Au fond d'un trou où sans ferveur
    Tu sombrais comme la fumée
    S'enfonce au ciel, et sa couleur
    Se délave avant l'arrivée
    S'aime aux nuages et puis se meurt
    Infiniment je t'ai trouvée

    Infiniment je t'ai ouverte
    Aux mille sentiers d'alentour
    A la musique en pure perte
    Aux chevaux ivres de l'amour
    Je t'ai montré de mes alertes
    Le code à conserver toujours
    Infiniment je t'ai ouverte

    Infiniment je t'ai vomie
    Après t'avoir voulue cent fois
    Et dévorée, je suis en vie
    Qui saura comment ou pourquoi
    Ma foi en nous évanouie
    J'en ai ressenti de l'effroi
    Infiniment je t'ai vomie

    Infiniment je t'ai gardée
    Pas moyen que tu partes, non
    Créature trop regardée
    Siège au plus haut du Parthénon
    Tes envies même sont fardées
    Ton cul brille comme un néon
    Infiniment je t'ai gardée

     

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  • Zone

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    J'ai brouté des gazons où vivait une faune
    De harengs en cavale assez peu délicats
    Causeuses défoncées meubles en formica
    Les couteaux s'étranglaient dans les cris de la zone
    Et partout rôdait âpre une vapeur d'ozone
    Sous les horizons gris et luisant de mica

     

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  • Le cul, ça ne ment pas

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Avec amour et sentiment, avec tendresse
    Il suce un doigt, puis le faufile entre mes fesses
          Cherchant la trouble vérité
          Des élixirs qu'il a jutés
    Avec ardeur, tout droit dedans, avec adresse

     

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  • Requiem pour Blanche-Neige

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Trisyllabes (3)

    Pour un septuor de petits chanteurs (croix de bois facultative)
    Sur l'air de la Marseillaise
    Avec un doigt de pathos et pas mal d'alcool...

    Blanche-Neige est morte, ô mes frè-ères !
    Elle est tombée les pattes en l'air
          Sur le dos
    C'est d'avoir croqué une pomme
    L'avait pas l'habitude en somme (bis)
          Notre ado

    Je n'ai nulle honte à prétendre
    Qu'elle avait pour moi des mots tendres
          Et coquins
    Qui taillera dès lors nos flûtes
    Rêveusement dans le bois brut (bis)
          De sapin ?

    La sorcière a eu gain de cause
    Blanche n'aura jamais le chose
          Qui prend feu
    Oncques ne connaîtra les fièvres
    Du bourgeon et des roses lèvres (bis)
          C'est affreux

    Adieu nos projets de mariage
    Avec ce gus, cet enfant sage
          Fils de roi
    C'est préférable, au fond, le gosse
    Semblait pas trop avoir la bosse (bis)
          A l'endroit

    Je suis contre la boîte en verre
    Vous allez voir tous les pervers
          Rappliquer
    Pour reluquer notre biquette
    Certains pourraient même en levrette (bis)
          La niquer

    Hurlons, frangins, notre tristesse
    Et ne lui effleurons les fesses
          Qu'en passant
    Qui donc lui a troussé sa robe ?
    Restons encore un moment probes (bis)
          Et décents

     

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  • Raisons d'un fauve

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Si je mords à ta pelisse,
    Ça n'est pas pour te blesser,
    Mais qu'entre nos corps tressés,
    Par aventure il s'immisce
    Le besoin d'une autre épice,
    Et que le cœur est pressé.

    Si je déchire ton ventre
    De mes ongles, en grinçant —
    Fauve ! — de toutes mes dents,
    Je reste, crois-moi, le chantre
    De ta beauté, et il n'entre
    Là aucun ressentiment.

    Et si parfois je te fouette,
    N'y vois pas le soupçon d'un
    Courroux : c'est l'amour sanguin
    Qui vient, sur ces entrefaites,
    Pimenter nos galipettes
    Tournant à l'eau de boudin.

     

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  • Slurp !

    Catégories : Pentasyllabes (5)

    J'ai de ton beau con
    Aspiré le phlegme
    Ensemble éduquons
    Nos régals suprêmes

    Il est des besoins
    Qu'on ne peut suspendre
    Ton ventre disjoint
    Fleure la coriandre

    Donne-moi encor
    Les eaux de la soute
    Les jus, les liqueurs
    Qui de là dégouttent

    J'ai de ton beau con
    Aspiré le phlegme
    A présent, trinquons
    A bouche je t'aime

     

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  • Au sein du bocal

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Pour Eric Dejaeger (et son poisson rouge)

    On tourne en rond petits poissons
    Glissant fuyants sur nos écailles
    Dans l'océan nous gémissons
    De trop se ronger les entrailles
    Tous solitaires à l'unisson
    Sous l'œil barbelé des sirènes
    O frai des jours grise rengaine
    On tourne en rond petits poissons

    A vouloir crever la surface
    On passe le mur du frisson
    L'amour ici n'a pas sa place
    Qui m'a fichu tous ces glaçons ?
    On tourne en rond tirant la chasse
    Sur nos illusions nos regrets
    L'espoir c'est se désintégrer
    A vouloir crever la surface

    Parfois du fond de nos prisons
    Liquides on bulle on biche on mouille
    Pour quelque vague à l'horizon
    Un batelier rentre bredouille
    On tourne en rond petits poissons
    Montent des nostalgies de grève
    Dans le limon froid de nos rêves
    Parfois du fond de nos prisons

     

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  • A toutes les autres passantes

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Tétradécasyllabes (14)

    Tranquillement, avec une guitare
    A la Brassens, bien sûr, même si c'est sans doute un brin trop court pour faire une chanson...

    Combien de berlingots trottinant pressés par les rues
          Que je ne caresserai pas !
    Combien de polissonnes — qui sait ? — sous la robe nues
          Où je ne mettrai pas le doigt !

    J'ai chanté à foison celles que j'aimai, les connues
          — Bibliquement, ça va de soi,
    Mais l'herbe est bien plus verte et les chatounes plus velues
          Hors l'ordinaire de mes draps.

    Adieu, mes coups foirés, virtuelles déjà caduques
          Qui ne levez pas le regard !
    Adieu, ô mes chéries ! De mon balcon je vous reluque
          En m'asticotant le bazar.

     

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  • A une (autre) passante

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    L'exigu pantalon de cuir
          Moulant sa motte

    La façon dont son œil veut fuir
          Tout ça me botte

    Je la file un bout de chemin
    Mais un guignol l'attend au coin

    En rêvant à elle ce soir
          Je me tripote

     

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  • Les lèvres bleues

    Catégories : Hexasyllabes (6), Jocelyn Witz

    Chaque fois sur tes lèvres
    Mes cendres ont souvenir
    Que je devais mourir
    Pour que tombe la fièvre

    Chaque fois tes mains font
    De moi une aventure
    Brouillon que tu ratures
    Et recommences à fond

    O folie sans pareille
    Bleu roi de tes cheveux
    Morsure de tes yeux
    Ta voix à mon oreille

    Sur ta bouche de cyan
    Je réapprends le monde
    Son angoissante ronde
    Nous tes meilleurs patients

    Sommes nés l'un et l'autre
    A la barbe des dieux
    Et jamais tes adieux
    Ne rejoindront les nôtres

     

    Rien pigé ? C’est peut-être parce que vous n’avez pas lu ma nouvelle de SF intitulée elle aussi « Les lèvres bleues » — ô coïncidence ! — et qui vient de paraître (sous mon pseudo de Jocelyn Witz) dans le recueil collectif Re(Naissance), édité par l'association Bleu Héron :
    https://bleu-heron.mozello.shop/boutique/item/ensemble/renaissance/

     

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  • L'heure des baves

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ma salive, je te la prête
    Tu me la rendras cette nuit
    Sous quelque forme que tu souhaites
    Par quelque source ou quelque puits

    Du bord de moi, pauvre gargouille
    J'ai le vertige du péché
    De laides pensées qui m'embrouillent
    Des choses qu'il me faut cracher

    Car je suis maîtresse des fleuves
    Aux désirances d'océan —
    Qui devient soif, moi je l'abreuve
    Pour peu qu'il s'ouvre à moi béant

    De l'erg aride où tu t'enferres
    Mille geysers dégorgeront
    Fini le silence des pierres
    Fini le cœur qui tourne en rond

    Bel ogre, espère la tempête !
    Le plafond de ton antre fuit
    Ma salive, je te la prête
    Tu me la rendras cette nuit

     

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  • Hommage d'un mâle

    Catégories : Chanson, Heptasyllabes (7)

    A chantonner tendrement, d'une voix de fausset (castrats bienvenus)

    Madame, je me prosterne,
    Implorant vos beaux orteils
    D'introduire en le sérail
    Le ver, le chien vil et terne
    Qui ose, la queue en berne,
    Souhaiter d'être votre boy.

    Sur l'autel de vos licences
    J'abolis mon triste égo ;
    Si les hommes sont égaux,
    La femme est d'une autre essence :
    Une déesse en substance
    Dont je serai le Lego.

    Je sais faire le poirier
    Tout nu, le porc aux amandes,
    Bander dur et sur commande,
    Prendre un gros plug dans l'œillet,
    Lécher tout, même les pieds,
    Et, bien sûr, j'en redemande.

    Laissez-moi, de vos soumis,
    Devenir le plus commode ;
    Que vos mains rudes me rodent ;
    Changez mon odieux goumi
    Et ma personne en fourmi
    Aimant les coups et les godes.

    Quoiqu'à vrai dire novice,
    Inconnu dans le milieu,
    Je ferai miens de mon mieux
    Vos jeux cruels, vos caprices,
    Vos luxures et vos vices —
    Tout cela d'un cœur joyeux.

    Sous le joug de vos fantasmes,
    Ecrasé d'autorité,
    Je plierai ma nudité
    A vous offrir et le spasme
    Et — j'y aspire ! — l'orgasme
    Que cent fois vous méritez.

    Par-dessus tout, je vous aime,
    Révère vos yeux saphir,
    Vos plus secrets élixirs,
    Vos crocs effilés de gemme !
    Votre voix comme un poème —
    O l'entendre m'agonir !

          En aparté :
    Qu'elle dise non, je file
    A quatre pattes, serein,
    Frétillant de l'arrière-train,
    M'offrir à Madame Odile,
    Qui sera moins difficile
    Et moins chère, nom d'un chien !

     

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  • L’orgueil puni (pièce morale)

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Sonnet

    Daphné, sublime dinde, ô fille du Pénée,
    Toi qui fermas au dard du radieux Apollon
    Ce grâce auquel humains et dieux nous affolons —
    Ton dédain malvenu, combien j'en suis peinée !

    Il te pria d'amour, tu Lui tournas le cul ;
    Fallait-il que tu sois ingrate et péronnelle
    Pour exclure que la Lumière universelle
    Entre et fasse briller ton petit con têtu !

    Te voici arbrisseau, c'est bien fait pour ta pomme ;
    Tu trônes au front des fats et des généraux ;
    Il aurait mieux valu que l'Ardent te dégomme.

    Que s'abîme le Temps aux gouffres sidéraux,
    Oncques ne connaîtras le petit bout de l'homme,
    Ni les autres menus bonheurs collatéraux.

     

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  • Ils verront la lumière

    Catégories : Chanson, Pentasyllabes (5), Trisyllabes (3)

    A fredonner dans le noir.
    Loin, très loin, pleure un accordéon...

    Pose un doigt
    Sur ma bouche
    Toi et moi
    On se couche
    L'air mouillé
    De ta douche
          Vient nous réveiller

    J'ai tes seins
    En partage
    Tes deux mains
    Pas très sages
    Font des leurs
    Nos visages
          Prennent des couleurs

    On se sent
    En avance
    Sur le temps
    Le silence
    Est-il d'or ?
    Je me lance
          Il pleut au dehors

    Ton genou
    Qui me frôle
    Que c'est doux !
    Ta corolle
    S'ouvre et toi
    Tu t'envoles
          O sentiers étroits !

    Ils verront
    La lumière
    Ils liront
    Nos paupières
    On sera
    Pas peu fières
          Tout nous trahira

    Oui la nuit
    Nous accueille
    Ton dos luit
    Une feuille
    J'y fauche un
    Millefeuilles
          De baisers mutins

    Pose un doigt
    Sur ma bouche
    Toi et moi
    On se couche
    Antres chauds
    Et farouches
          Au creux de nos peaux

     

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  • Engluée dedans

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Crypte femelle, obscure amphore
    Suintant l'huile par tous les pores,
    Je plante un fer ensalivé,
    Solide assez pour te river,
    Crypte femelle, obscure amphore.

    Je plante un fer ensalivé
    Dans ton jour pour toujours privé
    De lumière, ô folle indécence,
    Qui rues, bondis, lorsqu'en cadence
    Je plante un fer ensalivé.

    De lumière, ô folle indécence,
    Tu n'en as nul besoin : tu lances
    Le feu à tort et à travers,
    Et tu inondes l'univers
    De lumière, ô folle indécence.

    Le feu à tort et à travers
    Te ronge aussi : aucun hiver !
    Tes extases sont éternelles ;
    Jusqu'au bas des cuisses ruisselle
    Le feu à tort et à travers.

    Tes extases sont éternelles
    Et tes foudres en sentinelle ;
    Je te connais, depuis le temps,
    Je sais tes griffes et tes dents ;
    Tes extases sont éternelles.

    Je te connais depuis le temps
    Que je suis née — oh ! souviens-t'en,
    Crypte femelle, obscure amphore.
    Que j'approfondis, que je fore,
    A jamais engluée dedans !

     

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  • Rondeau de la rondelle

    Catégories : Décasyllabes (10), Rondeau

    J'aime ton cul, sa rondeur, sa souplesse
    Sa façon d'onduler sous la caresse
    Je pourrais rester là jusqu'à demain
    Tâtant des yeux, de la bouche et des mains
    L'orbe jumeau et suave de tes fesses

    Dieu sait pourquoi, ce bout de toi ne cesse
    De me plonger dans d'obscures ivresses
    Oh ! tourne-toi, ouvre-moi le chemin !
          J'aime ton cul

    Ton œillet brun est un puits de promesses
    Un tonneau qu'il faut sitôt mettre en perce
    Nous verrons bien s'il garde des tanins
    Je te respire à cœur, ô antre humain
    Que dirais-tu de m'offrir une vesse ?
          J'aime ton cul

     

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  • Villanelle du con

    Catégories : Heptasyllabes (7), Villanelle

    Du moment que j'ai un con
    Qu'importe si je suis belle
    Tu verras que nous jouirons

    Pour connaître le frisson
    Cherche ici ce que je cèle
    Du moment que j'ai un con

    Ton doigt effleure à tâtons
    Ne fais donc pas ta pucelle
    Tu verras que nous jouirons

    Bientôt tes lèvres pourront
    Boire au ru qui en ruisselle
    Du moment que j'ai un con

    A me lécher tout de bon
    Voici : ta pine a des ailes
    Tu verras que nous jouirons

    A présent, pénètre mon
    Val humide avec icelle
    Tu verras que nous jouirons
    Du moment que j'ai un con

     

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  • Sorcier

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Tes yeux sont la tempête et jusqu'au fond me percent


    Il suffit par hasard qu'ils effleurent ma peau
    Pour qu'éclate en silence une secrète averse


    Que serait-ce si je t'aimais ? Tu n'es pas beau
    Tu as le front étroit et les lèvres qui gercent
    Ne viens pas me toucher ou je crie aussitôt !


    Un seul geste et je fuis, oh ! je dresse la herse
    Me replie apeurée au sein de mon château
    Quel est ce charme affreux que sur moi tu exerces
    Qui lève l'océan, fait bouillonner les flots ?


    Certainement tu peux, lointain comme la Perse
    Voir sous mes vêtements, fendre le calicot
    Et cela sans bouger — Des vents fous me traversent
    Tremblant sous ton regard, je tire les rideaux
    Tes yeux sont la tempête et jusqu'au fond me percent

     

     

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  • Ouille !

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Viens par là que je te chatouille


    Ça fait depuis longtemps nous deux
    Qu'on n'a pas joué : on se rouille


    Laisse-toi tripoter, mon vieux
    J'aime toujours autant ta bouille
    Ton nez d'arsouille et tes gros yeux


    Voyons voir — Oh ! les belles couilles
    Je vais shooter dedans un peu
    Tant pis pour toi si tu dérouilles
    Tu connais les règles du jeu


    Tiens ! voici qu'elle enfle, la nouille
    Serais-tu encore amoureux
    Ou jouis-tu juste de la fouille ?
    Allons, mon chou, passe aux aveux
    Viens par là que je te chatouille

     

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