Je crois en Toi Gode un peu trop
Partout je ressens Ta présence
Au taf au lit dans le métro
Mes pensées Tu les réagences
Tu démolis ma vigilance
Je crois en Toi Gode à jamais
Qui remplis si bien tout l’espace
Petite déjà je T’aimais
Il n’était guère un jour qui passe
Sans que je prie devant la glace
Bien sûr mon culte ardent se voit
Lorsque je m’écrie hors d’haleine
Ô Gode Tu m’ouvres des voies
De Ton amour je suis plus pleine
Même que Marie-Madeleine
Je crois en Toi Gode bon dieu
Possède-moi trouve le centre
Mon corps aspire aux désirs pieux
Je veux Te porter dans mon ventre
Sentir comme Tu sors et entres
Mais ma fièvre de Toi déplaît
Gode on me boucle on me ligote
On complote de m’accoupler
À un mortel d’allure idiote
Tout blême et mou dans la culotte
Je crois en Toi Gode au secours
Si Tu me sors de cette ornière
On se donnera libre cours
Vibrant pour Toi ma vie entière
Je m’abîmerai en prière
Je crois en Toi Gode aie pitié
Emporte-moi loin des sauvages
Impies cherchant à me châtier
Branle et brûle-moi sans partage
J’ai poussé à fond le voltage
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Catégories : Octosyllabes (8)
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Sont-y pas canons ?
Catégories : Octosyllabes (8), Terza rimaVive les gentils androgynes
Les incertains du genre humain
Les perdus loin des origines
Que ces bijoux fous de demain
Sous l’œil des projos se pavanent
À loilpé la main dans la main
Salivez straights ouvrez les vannes
Bandez écarquillez les yeux
Quand passera la caravane
Ils vont remplacer tous vos dieux
Ils feront du cul table rase
Pour rebâtir le monde en mieux
Les rôles sexuels vous écrasent ?
Vous rêvez de coïts nouveaux ?
Rejoignez-les sortez des cases
Ou bavez branlez-vous les veaux
Nases nazis d’ancienne espèce
Enfermés dans vos vieux cerveaux
Foin de vos traditions épaisses
Sont-y pas canons ? matez-les
Z’ont des lèvres des seins des fesses
Sitôt qu’ils passent à la télé
Vous allumez ça vous excite
Ces êtres au génome emmêlé
Cherchez pas la fouffe ou la bite
Ces machins-là c’est dépassé
Place enfin aux hermaphrodites
C’est classe et même à tout casser
Les gros clitos les minipines
Il y en aura jamais assez
Vive les gentils androgynes
Je veux les voir j’en ai des suées
Ô monoïques intersexués
Ô l’avenir que j’imagine…