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Ton pantoum dans mon haïku - Page 40

  • Jusqu’à la lie Alice

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Porte du pays des merveilles
    Un chaud lapin à mon réveil
    Me la perça d’un coup d’oreille

    Je chus le cœur mal assuré
    Dans ce terrier inrécuré
    Où furetait plus d’un furet

    Bois-nous ! me susurraient les fioles
    Tu connaîtras la gaudriole
    Et que les lys te patafiolent

    Des licornes, des chevaliers
    Enfilaient pour moi, fous à lier
    D’encor plus déments chapeliers

    Vautrée au bout d’une amanite
    Une chenille, ver stylite
    Crachait des fumées illicites

    À toute heure on prenait le thé
    Et l’on parlait sexualité
    En grand ou petit comité

    Oh ! j’avais pris goût à la tarte
    Et refusais que l’on m’écarte
    Des jeux de mains, des jeux de cartes

    Au croquet ma vertu tomba
    Ce fut un drôle de sabbat
    Dans le haut de mes pays bas

    Ma chatte avait le premier rôle
    Semblant même douée de parole
    Et pour tout dire un peu frivole

    Puis en traversant le miroir
    Je découvris l’autre tiroir
    Étroit et long, secret et noir

    Un Jabberwock à l’œil sévère
    Jailli de quelque touffe amère
    M’enfournicula par derrière

    La reine assoiffée de mon sang
    Brandissait un sceptre pressant
    Je n’y coupai qu’en grandissant

    Tweedledee vida sa quenelle
    Et Tweedledum sous la tonnelle
    Me fit grimper à son échelle

    Charles votre échiquier curieux
    Où l’on bourrique à qui mieux mieux
    Répondait-il à un vœu pieux ?

    Où sont mes robes d’enfant sage ?
    Chaque pas qu’ici j’envisage
    Me mène à de nouveaux baisages

    Lapin blanc mon ami reviens
    Ô reprends-moi si tu veux bien
    Et me ramènes aux jours anciens !


    (Retrouvez Alice dans ma petite histoire outrageusement
    pornographique « Échec au roi »...)

     

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  • C’est les glandes

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Je change de sexe comme de body
    Dimanche bimbo, barbu lundi
    C’est pas ma faute, j’ai les hormones
    Plus instables que du bubble-gum

    Je change de sexe à tout bout d’champ
    Ça en devient presque indécent
    Quand mon clito s’enfle en quéquette
    J’cours me cacher dans ma chambrette

    J’perds un à un tous mes amis
    J’me sens seul/e comme c’est pas permis
    Je flipe sitôt qu’j’me déshabille
    C’est moi la honte de la famille

    Un jour de spleen, j’en pouvais plus
    J’ai imploré le p’tit Jésus
    Allah, Bouddha et toute la bande
    Zéro résultat pour mes glandes

    Quant aux toubibs, n’en parlons pas
    Ils s’excitaient sur mes appâts
    Attendant la métamorphose
    Pour me faire subir un tas d’choses

    Je change de sexe, oh ! c’est débile
    Au niveau d’mon état civil
    Mon mari n’y comprend que dalle
    Et pis ma femme s’est fait la malle

    Je change de sexe mais y’a du mieux
    J’ai rencontré un truc curieux
    Un/e androgyne qui joue du jazz
    Il reste plus qu’à nous mettre en phase

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  • Bord à bord

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ton cap mollit ? Quelle importance ?
    Je garde en lui bonne espérance
    Mes détroits te sont dévolus
    Après le reflux vient le flux

    Pour que la barre se redresse
    Souquons ferme sous la caresse
    D’une bordée de lents baisers
    Aux nonchalances d’alizés

    Sans y penser nous ferons voile
    Vers l’île chavirée d’étoiles
    Ou ces contrées sous l’Équateur
    Qui vous imbibent de moiteurs

    Mon timonier, tiens bon la route !
    En pompant les eaux de ma soute
    Tu hisseras le pavillon
    Rouges des grandes occasions

    Et à nouveau tout l’équipage
    À la manœuvre, en chœur, en nage
    Mènera le cotre à bon port
    Par mainte passe et bord à bord

    Ton cap mollit, vieux capitaine ?
    Il reverdira comme un chêne !

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  • L’ultime butin

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Trou mignard, trou mignon
    Trou follet, troufignon
    Trou mutin où l’asperge
    Se prélasse et gamberge
    Se branle à tes satins
    Qu’il soit soir ou matin
    Trou que les vits dévissent
    Qui sert à tous les vices
    Honni des snobinards
    Trou mignon, trou mignard

    T’offrir en sacrifice
    Aux mâles bons offices
    Ô l’ultime butin
    Il n’est jusqu’aux putains
    Qui parfois ne te cèlent
    Demeurant là pucelles
    Par effroi du trognon
    De l’éventreur d’oignon
    De sinistre mémoire
    Trou mignon, que d’histoires !

    Mais moi je ne crains point
    Tant qu’il y aura du suint
    Je t’ouvre et te procure
    Et qui veuille me cure
    Le viscère à loisir
    Il suffit de saisir
    Mes hanches un rien grasses
    Aussitôt tu embrasses
    De ton anneau sagace
    Les nœuds les plus grognons
    Trou gourmand, trou mignon

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  • C’est l’heure exquise

    Catégories : Octosyllabes (8), Sonnet

    Lance au bout rond et cramoisi
    Levier qui culbutas le monde
    Estoc qui fends perces et sondes
    D’ajours tous nos morceaux choisis

    Viens-t’en me dessouder la bonde
    C’est l’heure exquise où l’amour gronde
    Dans mon tout petit cœur transi

    Lardoire à farcir les oies blanches
    Ou les poulardes de cent ans
    Ô flamberge d’avant le temps
    Du verbe et des effets de manche

    Toi qui me donnes mon content
    De branle-bas au palpitant
    Viens-t’en qu’on s’en paie une tranche

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  • Chacun son tour

    Catégories : Octosyllabes (8)

    À moi ton cul de puceronne !
    Je veux y sucer le miellat,
    Mais des trompes, là, t’éperonnent,
    Trop de faux bourdons fanfaronnent
    Autour de toi — oh ! laissez-la !

    Allez-vous-en ! fuyez la ruche
    Avant que je morde à vos dards !
    Bien trop longtemps j’ai fait l’autruche ;
    N’aurai-je point part au nectar
    Que vos vits pompent chaque soir ?

    Ne tremble plus, viens là, mignonne !
    Les mecs, je peux les massacrer
    Mais pas toi, si belle, ô si bonne ;
    À moi ton cul de puceronne
    Fleurant bon l’homme et le sucré !

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  • Tirade de la petite bite

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Théâtre

           D’après Edmond Rouston...

    À celle, hautaine, qui nomma « petite bite »
    Mon chéri, — et voyant que cela le dépite, —
    Je fis ce trait d’humeur qui vaudra ce qu’il vaut :

    « Dis, connasse, fais donc travailler ton cerveau !
    On pouvait dire... oh ! Dieu !... bien des choses, en somme,
    Sur l’humble vermisseau de ce gentil jeune homme,
    Soulignant, par exemple (avec un air pensif),
    Qu’il n’existe pas sa taille en préservatifs.

    (Ou, fâchée) Cher ami, cette tige immature
    Me paraît un affront que vous fait la Nature !

    (Catholique) Oh, monsieur, si j’avais un tel vit,
    Je prierais l’Éternel pour qu’il me resservît.

    (Mutine) Est-ce un clou rouillé ? une aiguille à coudre ?
    Ça ne risque, en tout cas, pas d’attirer la foudre...

    (Sportive) Il semble vif et adroit, ce pénis,
    Ainsi qu’un ramasseur de balles au tennis.

    (Curieuse) Y eut-il onc une si menue chatte
    Qu’elle eut un peu d’émoi lorsque vous l’approchâtes ?

    (Fataliste) Bah ! les rats l’auront grignoté,
    Délaissant les couillons qui pendent à côté.

    (Pratique) Il a toujours, au moins, cet avantage
    De ne point prendre froid... perdu dans le pelage.

    (Enthousiaste) Ah ! monsieur, c’est un précieux atout
    Pour qui veut aller nu : on ne voit rien du tout !

    (Chirurgienne) Hum ! venez, que je vous émascule
    En vous ôtant un kyste à ce point ridicule !

    (Tracassée) Avez-vous un étui vernissé
    Pour mieux le retrouver lorsqu’il vous faut pisser ?

    (Tendre) Puis-je toucher ? Je la trouve coquette
    Et sympathique votre infime bistouquette.

    (Émue) Pauvre garçon ! Ah ! comment grivoiser
    Lorsqu’on n’a pour engin qu’un ver apprivoisé ?

    (Zoologue) Est-ce une biroute de rainette
    Que vous avez ? Laissez-moi mettre mes lunettes...

    (Positive) Gageons, lorsqu’il est bien bandant,
    Que votre amie s’en sert, parfois, de cure-dents.

    (Serviable) Où est le hic ? Vous voulez qu’il grandisse ?
    Alors, tirez à deux mains sur votre appendice !

    (Flatteuse) Doté d’un si petit membre au corps,
    Vous devriez briguer le Livre des Records. »

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  • Lanterne sourde

    Catégories : Décasyllabes (10)

    Révéremment te torcher la palourde
    Toutes les fois qu’elle s’ouvre à pisser
    Ma langue ira glisser et déplisser
    Ses bancs de nacre ô ma lanterne sourde

    Ensuite un peu m’étendre et coulisser
    En gestes tendres à peine esquissés
    Déféremment te torcher la palourde
    Moucher le blond de tes miels épicés

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  • Arrêtez les bêtises !

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Tu t’fous d’ma gueule Einstein
    Avec tes particules
    T’es plus que ridicule
    Carrément borderline
    Au lieu d’nous agonir
    De machines à mourir
    Sors un peu ta virgule
    Reprenons les calculs

    Vous tous savants idiots
    Boulotteurs de planètes
    Révérés architectes
    D’un monde pour les robots
    Rangez vos inventions
    Vos ions vos équations
    Que vos foutues lorgnettes
    Étudient ma minette

    Chercheurs cancérigènes
    Bienfaiteurs nucléaires
    Qui nous pompez tout l’air
    On dirait qu’on vous gêne
    Mais ça va pas durer
    Vu qu’on va en crever
    Z’avez pas l’antidote ?
    Cherchez dans ma culotte

    Crétins surdiplômés
    Prix Nobel dynamite
    À qui le crime profite
    Allez plutôt chômer
    La vraie vie est ailleurs
    Qu’au cœur des réacteurs
    Z’avez encore un vit
    Ou juste un gros QI ?

    Tout ce gris des cités
    Sorti d’vos cellules grises
    Tous ces défis ces crises
    Ça doit vous exciter
    Tu t’fous d’ma gueule Einstein
    On court à la deadline
    On touche au crépuscule
    Il est temps qu’on s’encule

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  • Post mortem

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Ne peut-on m’empailler pour me baiser plus tard ?
    À défaut conservez dans la myrrhe et les nards :

    Mes mains en dévotion pour vous branler la pique,
    Ma figue à enconner aux heures priapiques,
    Mon œil bleu pour s’éjouir de vos ébats cochons,
    Mes gros seins façon pouf, coussin ou polochon,
    Ma rondelle à forcer pour vous tailler la plume,
    Ma gorge tout entière attendant qu’on l’irrume,
    Ma langue tant habile à lécher vos miellats,
    Mes cheveux pour enfouir vos visages lilas
    À l’instant d’éprouver la volupté dernière
    Dans celle ou celui qui vous ouvre ses arrières…

    Reste-t-il un morceau de moi pouvant servir,
    Dont vous saurez, fripons, tirer quelque plaisir ?

    Voici : dans mon tibia taillez une canule
    Afin qu’en sa culée brune l’ancien amant
    Me remette en mémoire à de certains moments ;
    C’est là mon dernier vœu, mon legs, mon testament.
    Qu’on empale celui réclamant qu’on l’annule !

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  • Candaule

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Ô mon roi mon dix-cors
    Cette autre nuit encor
    J’enroulerai mon corps
    Sur de moins nobles gouges
    Si tu en es d’accord

    Rôdant parmi les bouges
    Con souligné de rouge
    Nue sous le burnous je
    Battrai le vieux record
    Foutrai tout ce qui bouge

          Il n’est pas un Lydien
          Qui ne doive connaître
          Se repaître à la lettre
          Du con qui t’appartient

    Ô mon amour prodigue
    Prête prête ma figue
    À celui qui la brigue
    Esclave ou artisan
    Au diable les intrigues

    Je livre mes seize ans
    Au soc des paysans
    Aux vieillards bêtisants
    Rompant toutes les digues
    Ce soir je vais baisant

          Mes appétits de chienne
          Chacun de tes sujets
          Doit pouvoir en juger
          Lorsqu’il me fera sienne

    Ô illustre cornard
    Au matin sans retard
    Je te reviens sans fard
    Les poils mouillés de colle
    Et le ventre blafard

    C’est à l’aube Candaule
    Que nos âmes convolent
    Quand ta vergette molle
    Rampe en mes plis soiffards

    Et je rêve aux soudards
    Dont j’ai tété la gaule
    Et bu le blanc nectar…

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  • Tant de flambeaux

    Catégories : Décasyllabes (10)

          À Louise, bien entendu…

    Beaux cierges fins ainsi qu’une allumette
    Boutant le feu par où l’on se les mette
    Épais brandons nous éclairant dedans
    Depuis le temps qu’Ève instruisit Adam

    Chandelles dont la pointe enflée, rougie
    Épanche et perle un blanc jus de bougie
    Torches de pin, luminaires divins
    Nous embrasant toute mieux que le vin

    Ardents bâtons de suif ô nos bobèches
    Recueilleront du bout dur de vos mèches
    Le dernier branle et l’ultime soupir
    Après lequel vous laisserons flapir

    Tant de jolies pointes jamais jumelles
    Tant de flambeaux pour ardre une femelle
    En l’attisant de cent mille façons
    Tant qu’il y aura au monde des garçons

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  • Au clou

    Catégories : Hexasyllabes (6), Monosyllabes

    Quand il me prend la tête
    C’est afin que je tète
    Son mufle de bélier
    Gobant pieds et poings liés
    Jusqu’à sa collerette

          Aum !

    Paisible je médite
    Tout emplie de sa bite
    Le cœur réconcilié
    Je me fais oublier
    Mon âme a pris la fuite

          Aum !

    La vie se change en songe
    Je ne suis qu’une éponge
    Au clou de mon gourou
    Il s’écoule une heure où
    Aucun mal ne me ronge

          Aum !

    Je bois le vide honnête
    Lactescent des roupettes
    Pompant le blanc mana
    Je touche au nirvana
    Quand il me prend la tête

          MIAM !

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  • Au beurre et au persil

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Silure ô poisson-chatte ouverte entre deux eaux
    Sa gaule était l’appât où tu mordis avide
    Puis devint le couteau qui te fend qui te vide
    Voici ton cœur en sang tes tripes dans un seau
    Tu t’attaquas silure à un trop beau morceau

    Foutue ta gueule aspire un reste de vie pure
    Tes ouïes anéanties rouges sous les assauts
    Regrettent la fraîcheur et la paix du ruisseau
    Où tu nageais naguère encore à toute allure
    Libre et redoutant l’homme avec raison silure

    C’en est fini de ton innocence à présent
    Toi qui as refusé d’user de tes épines
    Qui t’es précipitée folle ! sur cette pine
    Silure ô poisson-chatte ô proie qu’on va baisant
    Au beurre et au persil tu n’avais pas seize ans

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  • L'amant d'élite

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    À quoi bon lésiner ?
    Son gros pommeau de verre
    Est d’un noir si sévère...
    Quel joli martinet !

    Je me moque des bites
    Pour qui rêve de queer
    Un beau manche de cuir
    Fait un amant d’élite

    Sans plus me ressaisir
    Je me suis couchée nue
    Attendant ta venue
    Me feras-tu plaisir ?

    Brandis l’objet-fétiche
    Sur le ventre je tends
    À ses longs crins ardents
    La blondeur de mes miches

    Que s’abattent les coups
    Que ses fibres me mordent
    Me semant le désordre
    De la lèvre aux genoux

    Mes épidermes rouges
    Je deviendrai le feu
    Tu entendras l’affreux
    Cri des chattes farouches

    Mais pour ça mon minet
    Donne jusqu’au vertige
    Sur mon cul callipyge
    Ce joli martinet

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  • La nouvelle

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    J’fais que zoner au bord d’elle
    Dans les rues pour la r’garder
    Jusqu’au bar où ses fidèles
    Lui paient parfois un godet
    J’fais que zoner au bord d’elle
    Mais sans oser l’aborder

    D’elle oh je sais pas grand-chose
    J’vois qu’son œil un peu éteint
    Ses cuisses et ses lèvres roses
    Sa toux rauque au p’tit matin
    D’elle oh je sais pas grand-chose
    C’est juste la nouvelle putain

    J’me la paierais toutes les s’maines
    Si seul’ment j’étais un mec
    J’y dirais eh tu t’amènes ?
    J’y fourr’rais ma langue dans l’bec
    J’me la paierais toutes les s’maines
    Sauf qu’en c’moment j’suis à sec

    Je vis comme une hirondelle
    Depuis qu’elle est dans l’quartier
    Pourtant c’est pas la plus belle
    De toutes les filles du métier
    J’vais dev’nir folle à moitié
    À trop zoner au bord d’elle

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  • Nec mergitur

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Viens pisser dans mon ventre une blonde giclée
    Flanque-moi la pression de ta bibine au fût
    Je veux de ta tisane avoir le con infus

    Une autre fois mon chou je te l’aurais sifflée
    Gargouillant du gosier pour te la dresser dur
    Mais arrose ma moule elle est nec mergitur

    Ouvre ton robinet plein pot lâche les vannes
    Tant pis si ce faisant s’amollit ta banane
    On ne peut pas avoir le beurre et son argent

    Lorsqu’en ma chatte inonde et fuse ton urine
    Fermant les yeux je vois cent hommes qui me pinent
    Ensemble et qui soudain jouissent en déchargeant

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  • Sodomicon

    Catégories : Pentasyllabes (5)

    Pousse larde glisse
    Mon cul de réglisse
    T’ouvrira un œil
    Tout rond d’écureuil
    Et prendra ta pine
    Ointe de cyprine
    Pour l’axe du ciel
    Moyeu essentiel

    Force là ça entre
    Emplis-moi le ventre
    Perce d’un chenal
    Mon trou d’animal
    Ô fais la lumière
    Creuse une tanière
    Aux fauves odeurs
    Gouffre sans pudeur

    Va plus fort et fore
    Plus avant encore
    Rive-moi entier
    Ce gland sans pitié
    Que ta queue essuie
    De mon cul les suies
    Et le ramonant
    Se branle dedans

    Braque la boutique
    Emporte le fric
    J’aurai beau gueuler
    Me v’là enculée !
    Qu’en as-tu à foutre ?
    Complante ta poutre
    Mon cul de charbon
    Biche pour de bon

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  • Le parfum de la dame en rut

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Ô cons je vous renifle à travers les culottes
    À vingt pas dans la rue je capte vos fumets
    Restes de mouille chaude où mon âme gougnotte
    Se sent la motte en feu et les sens allumés

    Je veux des culs daubant des moules qui rougnottent
    Bannissez vos déos vos savons parfumés
    Ouvrez-moi des compas fleurant bon le coyote
    Qui trahissent le foutre et la baise assumés

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  • C’est dans les vieux pots…

    Catégories : Décasyllabes (10), Pentasyllabes (5)

    Lait miel et safran me voilà farcie
    Un soupçon de poivre et de menthe aussi
    Suis-je une outre à vin toute à ta merci ?
          Ça me cuit dedans

    Lait miel et safran penchée sur ta pine
    Je suce et je branle à pleines babines
    Tendre et ravageur ton doigt me lutine
          Le con gentiment

    Lait miel et safran au fond de mon ventre
    Mêlent leurs saveurs roulent se concentrent
    Et je sens ton œil rivé sur mon antre
          Bien clos pour l’instant

    Lait miel et safran qu’à coup de clystère
    Tu m’as introduits droit dans le cratère
    J’y mêle un chouïa d’ingrédients mystère
          Vils et enivrants

    Lait miel et safran mon anatomie
    N’est qu’un réceptacle a posteriori
    Pour tes jeux pervers et tes infamies
          Il faut être franc

    Lait miel et safran je saurai m’ouvrir
    Au moment crucial où tout près de jouir
    Ta bouche avide à ces blancs élixirs
          Ira s’empiffrant

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