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Ton pantoum dans mon haïku - Page 27

  • L’évasion

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Lime lime ô limeur sublime
    Agite-les mes blancs limons
    Mes haillons de cuir les élime

    L’épaisseur de ton être intime
    Ne mérite pas de sermon
    C’est du nanan loin de la frime

    Que précipitent nos enzymes
    Depuis ton haut mât d’artimon
    Ce cierge blanc nous réanime

    Pousse à la roue enfle la rime
    Grosse ainsi que nous l’estimons
    Tâtons le ciel au bout des cimes

    Morsure en moi qui désopprime
    Je veux ruer dans les timons
    Mes freins et mes mors les supprime

    Va jusqu’au fond va jusqu’au crime
    Toujours plus haut plus en amont
    Pousse la clim à plein régime

    Même si la vie n’est que mime
    En limant nous la rédimons
    J’en ai rêvé I had a dream

    Lime lime ô sans cesse lime
    Lime à réveiller les démons
    Jamais ne grippe ou ne t’arrime

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  • Un poil ou deux de chance

    Catégories : Octosyllabes (8)

    J’ai mis mon cul dans la balance
    Offert à ceux qui portent lance
    Ouvert à ceux qui portent haut
    Belle pourpre à luisants rehauts

    J’ai mis mon cul là où s’élancent
    Tant d’étendards et de hérauts
    Qu’avec un poil ou deux de chance
    Il trouvera son Roméo

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  • Didier doigts-de-feu

    Catégories : Jocelyn Witz

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    Ma nouvelle nouvelle comicochonne.

    À propos d’un pauvre garçon timide victime des appétits des femmes…

    https://www.atramenta.net/lire/didier-doigts-de-feu/95250

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  • La doublure

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    À travers les crevés
    Trouant ta peau de fille
    On devine que brillent
    Tous les nectars rêvés
    Oh mes yeux se dessillent
    Mon cœur est arrivé

    J’aperçois la doublure
    De ton être tout nu
    Il s’ouvre à moi connu
    Jusqu’au con de guipure
    Que je découds menu
    Arrachant tes pelures

    Nul n’en doute au revers
    Tu es deux fois plus belle
    Ta pulpe mirabelle
    Lustre les univers
    Mon ventre s’en rebelle
    Mais j’ai les yeux ouverts

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  • Entre tes berges vaginales

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Les cuisses pendues à mon cou
    Tu m’embrassas à pleine vulve
    Je faillis me noyer d’un coup
    Dans cet affolant pédiluve

    Pour un peu j’en perdais le goût
    Du jus de verge et des sueurs mâles
    Tu me menais par le licou
    Entre tes berges vaginales
    Les cuisses pendues à mon cou

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  • Ripaille

    Catégories : Décasyllabes (10), Quadrisyllabes (4)

    Le soir on dîne à fleuves épandus
    À gibier d’eau à langues baladines
    Par l’ocre crevé de nos gabardines
    S’écarquillant nos ventres bien fendus
    Peuplés de fleurs et de fruits défendus
          Le soir on dîne

    Le soir on mord de trop tendres amorces
    Sans éprouver le début d’un remords
    Si affamées que l’on en perd le nord
    Qu’à pleines dents on mâche les écorces
    Faisant le joint de nos colonnes torses
          Le soir on mord

    Le soir on bave un cri un miaulement
    De gorge sourd devenues deux épaves
    Démontées par la mer qui nous déprave
    En nous léchant l’étrave ô mollement
    À flots d’orage et sombres frôlements
          Le soir on bave

    Le soir on gît dans l’âpre après-ripaille
    Tout étonnées de ce qui a surgi
    On n’ose plus bouger on réagit
    À peine on referme nos flancs qui bâillent
    Où le plaisir demeure écrit en braille
          Le soir on gît

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  • Que vibrant don

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Vos désirs m’ardent, compagnons :
    Prenez-moi hard en le trognon !
    Que tous ensemble vos tours m’entent
    Et par lents frottis me tourmentent,
    M’envoyant brailler de langueur,
    Telle la langue à Mick Jagger !

    Le diable sait si l’assaut d’homme
    (Celui qu’on prisait en Sodome)
    Me déclenche des ruisselets,
    Et combien me nourrit ce lait
    Mûri à cœur de bourses pleines !
    Venez rensemencer mes plaines
    En les forant de vifs brandons !
    Mon corps n’est plus que vibrant don.

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  • Oraison sexuelle

    Catégories : Décasyllabes (10), Pentasyllabes (5)

    Minette ô habile à m’ouvrir en deux
    Minette ubiquiste, en voiture, en ville
    Au creux des draps ou d’un bois hasardeux
    Trompe toujours là qui suce et m’enfile
          Minette ô habile !

    Minette ô amante au cœur sans pitié
    Dont le mufle m’éventre et me tourmente
    Qui remet cent fois l’aiguille au métier
    Glisse la navette, élargit la fente
          Minette ô amante !

    Minette ô buveuse happant les sirops
    Léchant l’écume et la vague mielleuse
    Hissant l’eau du puits jusqu’au désir haut
    Et dévorant l’omelette baveuse
          Minette ô buveuse !

    Minette ô cruelle appuyant sur les
    Plis de l’ineffable oraison sexuelle
    Dont tu épaissis sans fin les ourlets
    Avant d’errer à travers la ruelle
          Minette ô cruelle !

    Minette ô baliste, ô engin super
    Auquel pas une excitée ne résiste
    Machine fourbe à envoyer en l’air
    Qui sape et affouille, ébranle et insiste
          Minette ô baliste !

    Minette ô remède à tes propres maux
    De nos jours banals sublime intermède
    Guérir inventé par les animaux
    Minette dont le divin baume m’aide
          Minette ô remède !

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  • À tout casser

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    L’odeur de ton cul m’esclave
    Sa vue m’a rendue marteau
    Mais bientôt je serai brave
    À te planter le couteau
    D’un olisbos en le dos
    De ce rond tyran si suave

    Oui je saurai transpercer
    Ton bas morceau de l’échine
    Du bois verni d’une épine
    Aux nœuds dur entrelacés
    Baisant ton cul qu’invagine
    Un anus à tout casser

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  • Plus haut ! Plus fort ! Plus goulûment !

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Je vends ma bouche aux fols en chair
    Qui la prendront pour exutoire,
    Y vidant de leurs génitoires
    Ce trop-plein de vie qui m’est cher :
    Dix gouttes de bonheur casher.

    Sur mes seins nus, qu’on renchérisse !
    À qui sur moi lève la main,
    Je livre ces cousins germains
    D’où sourdent des soupirs complices
    Dès que doigts d’hommes les pétrissent.

    Je vends ma chatte au plus enflant,
    À celui qui la mieux remblaie,
    À qui cautérise la plaie
    D’un fer nécessaire et brûlant
    Forçant sa voie entre mes flancs.

    Mon cul se cède à la criée
    À des donneurs d’ordre juteux
    M’investissant bien le péteux,
    Car moins me chaut d’être priée
    Que prise en main puis étrillée.

    Poussez plus haut ! Faites monter
    L’offre au-delà du raisonnable !
    Emportez l’enchère et le râble !
    Ce paradis pour effrontés,
    Je le destine aux mieux montés.

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  • Ça manque de vent

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Fendue comme un compas,
    Je m’élance à grands pas,
    Ivre parmi des mâles
    Ne me soupçonnant pas

    La chaleur animale,
    Goule phénoménale,
    Qu’il suffirait d’un rien
    Pour que l’un d’eux inhale.

    Bave donc, ô vaurien,
    Dont le poil aérien,
    Sous ma jupe en corolle,
    Dresse le nez aux chiens.

    Fendue, je les affole
    À rôder là, frivole,
    Espérant ardemment
    Que mes habits s’envolent…

    Mais ça manque de vent,
    Et aucun poursuivant
    N’arrive et démaillote
    Mon clandestin évent.

    À quoi bon, jolie sotte,
    Oublier ta culotte
    Si, tes tendres appâts
    Pourtant nus sous la cotte,

    Fendue comme un compas,
    Tu t’ouvres à grands pas
    La foule indifférente
    Qui ne te baise pas ?

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  • Cabales d’amoureuses

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Si ton ventre est mouillé, le mien ne l’est pas moins,
          Que chacun de tes regards creuse,
    Et sache que mes mains ne seront plus heureuses
    Tant qu’elles n’auront pas pris ce sexe à témoin
          De nos cabales d’amoureuses.

    Devant une évidence, à quoi bon reculer ?
          À quoi bon nier que renaisse
    L’ancien mystère au creux de nos chaleurs épaisses,
    Qui fait les envies sœurs, les corps ensorcelés,
          Et préside aux longues caresses ?

    Laisse-moi le champ libre oh ! soufflons fort et bien
          Sur cette braise en nous qui fume,
    Dont les lueurs carmin nous hérissent les plumes,
    Car ton ventre n’est pas plus brûlant que le mien,
          Qui pour toi s’ouvre et se consume.

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  • Tout mon être est assis au centre de ma rose

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Oui mon corps s’invagine
    Par le désir happé
    Dès que l’on redessine
    L’angle du canapé
    Mes habits se débinent

    Pas besoin de dessin
    Je redeviens poupée
    Je m’écarte les seins
    Vends ma chair découpée
    À l’encan des coussins

    Flexible on me dispose
    Et me comble à merci
    Je prends toutes les poses
    Jouissance sans souci
    Dans mes cavités roses

    L’avenir étréci
    Dort au-delà des choses
    Tout mon être est assis
    Au centre de ma rose
    Ou s’imagine ainsi

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  • Rééducation sentimentale

    Catégories : Chanson, Pentasyllabes (5)

    Ce soir à la brune
    J’irai sans rancune
    Piner grand-maman
    Cette fleur sauvage
    Qui malgré son âge
    Mouille abondamment

          Je mettrai la liesse
          En ses vieilles fesses
          Et dans ses cheveux
          Des flocons de jute
          Car elle était pute
          En mil neuf cent deux

    C’est au crépuscule
    Que souvent j’encule
    Cette aïeule à cash
    Espérant en douce
    Qu’à trop de secousses
    Son cœur usé lâche

          Crevant pour la thune
          Sa rondelle brune
          Je songe à demain
          Mémé dans sa tombe
          Je ferai la bombe
          Du soir au matin

    Demain à l’aurore
    Je foutrai encore
    Son con tendrement
    Baiserai sa bouche
    Pour qu’elle me couche
    Sur son testament

          Dès lors riche à bloc
          Oubliant la vioque
          J’irai m’abreuver
          À ces minaudantes
          Juste adolescentes
          Qui me font rêver


    Sur l’air de « Éducation sentimentale » (Maxime Leforestier)
    Paroles de Jean-Pierre Kernoa

    https://www.youtube.com/watch?v=e3yTu7AFxnI

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  • Ça va comme ça !

    Catégories : Chanson

    Toi le vit que je n’ai jamais eu
    Combien de moules et de culs
    Nous aurions pu fourrer ensemble
    Sitôt atteinte la puberté
    On aurait gaiement culbuté
    Toutes ces filles qui me ressemblent

    J’aurais appris les doigts dans le nez
    L’art tout viril et raffiné
    D’agrandir les trous des moukères
    Sûr qu’aussi on se serait fichu
    Parfois dans un beau moustachu
    Surveillant pas bien ses arrières

          Mais tu n’es pas là, y a que la fente !
          Je veux la paire à mon derrière !
          Être une fille, ça va comme ça !

    Toi le vit que je n’ai jamais eu
    Si tu savais ce que j’ai pu
    Me ramoner en solitaire
    Si tu ne m’avais pas fait défaut
    J’aurais été bien moins nympho
    Juste un don Juan très ordinaire

    Si la vie s’était comportée mieux
    Elle m’aurait procuré un nœud
    En lieu de puits qui fait des flaques
    J’aurais connu dans cet univers
    De phallocrates et de pervers
    Le bon côté de la matraque

          Mais tu n’es pas là, y a que la fente !
          Je veux la paire à mon derrière !
          Être une fille, ça va comme ça !

    Toi le vit que je n’aurai jamais
    Je suis moins seule d’avoir fait
    Quelques emplettes hier en ligne
    Je t’ai remplacé, tu me pardonnes
    Par un dildo en silicone
    Dont je régale mes copines


    Sur l’air de « Mon frère » (Maxime Leforestier)
    https://www.youtube.com/watch?v=dB5DXulZozU

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  • Comme en quarante

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Escadrons de l’amour fondez fondez sur moi
          Depuis l’autre bout de l’Europe
    Venez mettre le corps et le cul en émoi
          De Bella la vile salope

    L’an quarante déjà m’avait vue me donner
          À des Teutons tout allégresse
    Foutre avoué est plus qu’à demi pardonné
          M’apprit le commandant SS

    J’éprouvai dans ma chair la Gestapo d’Hitler
          Aux profondes caves humides
    Où l’on vous fout des nuits durant la motte en l’air
          À coups de francfort dans le bide

    Quelques années après putain à Saïgon
          J’accueillis le cœur plein de joie
    Les boys américains napalmant mes lagons
          Et déchirant mes bas de soie

    Je fus en Algérie quand les bouillants Français
          Torturant gaiement l’âme pure
    M’enseignèrent qu’on peut au besoin s’enfoncer
          Un bazooka dans l’échancrure

    De guerre en génocide en proie à tous les fronts
          Je bus subjuguée au missile
    De mille assassins qui jamais n’assouviront
          Ma soif de plaisirs difficiles

    Escadrons de l’amour revenez me violer
          Islamistes Chinois ou Russes
    Ma pauvre chatte attend sa frottée à miauler
          Qu’on vienne lui secouer les puces !


    (Joyeux 11 Novembre !...)


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  • Gâchis de fleurs

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Quenouilles et fuseaux
    Dans la maison des dames…
    D’où ces grinces de lame,
    Ce clapotis des eaux ?

    On ne grogne qu’à peine ;
    Les soudards se relaient,
    Et la peau sur le lait
    Se plisse d’être pleine.

    Quenouilles et fuseaux
    Gisant à cœur de brique,
    Quelques chevaux s’étriquent
    En soufflant des naseaux.

    Le soleil a vu naître
    De beaux gâchis de fleurs,
    Mais nulle part de pleurs :
    On survivra peut-être…

    Que la rumeur taise aux
    Maris tout ce que surent
    Par l’ample des fissures
    Quenouilles et fuseaux !

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  • Fût-ce pour la dernière fois

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Je suis l’alpha et l’oméga
    La fêlure où tu pris naissance
    Et le miel roux qui irrigua
    Jour après jour ton existence
    Sans oublier la délivrance
    Qui lissera tôt les dégâts
    Des cent hasards où tu t’avances

    Je t’attends là sur le sofa
    Ne crains pas d’entrer dans la danse
    Fût-ce pour la dernière fois
    Saisis-la cette ultime chance
    Ou bien tire ta révérence
    Je suis l’oméga et l’alpha
    Puits de tes rêves et puissances

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  • Celle à l’annonce

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Vous venez pour la baise ?
    Entrez braves messieurs
    Prenez-en à votre aise
    Et soyez audacieux

    Je suis celle à l’annonce
    Aux travers bien connus
    Celui qui me défonce
    Est toujours bienvenu

    Arrachez-moi ces voiles
    Sur ma pudeur pissez
    Qu’il pleuve un jus d’étoiles
    De vos regards vissés

    Couvrez-moi de mains d’hommes
    N’ayez aucun égard
    Versez en moi la gomme
    De vos brûlants écarts

    M’entrez dans l’existence
    M’insufflez vos longs vits
    Je feins la résistance
    D’un corps fol et ravi

    Clouez-moi tel un phasme
    Un chaste papillon
    Au lit de vos orgasmes
    Plantez vos aiguillons

    Je suis d’entre vos rêves
    Le plus échevelé
    Enfilez-moi sans trêve
    Jusqu’à éjaculer

    Oubliez l’amour molle
    Qui hors d’ici prévaut
    Plus on me carambole
    Plus j’aime espressivo

    Ouvrez-moi tout entière
    À vos vices secrets
    Par devant par derrière
    Boutez le feu sacré

    M’enfoncez dans la gorge
    Vos vieilles frustrations
    Que vos soufflets de forge
    M’emplissent de passion

    Je suis celle à l’annonce
    Vous serez convaincus
    Dites le mot défonce
    Plantez-la-moi au cul

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  • Le ciel brûlait

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Je me suis étendue la jupe haut troussée
    Mon slip inexistant béait au doux zéphyr
    Le ciel brûlait de l’œil lumineux du désir
    Et poussait pour mieux voir ma renonculacée

    Le ciel brûlait d’envie de me baigner l’intime
    De son baiser de fièvre et de faste mêlés
    Et pressé d’assécher les eaux qui m’emmiellaient
    Soufflait sans relâche un éther venu des cimes

    Des doigts je lui ouvris plus large le chemin
    Me laissant posséder par le bleu sans limite
    Comme s’il s’agissait d’une invisible bite
    Forçant la voie qu’offraient mes cuisses et mes mains

    Le ciel brûlait d’ardeur sa lumière enfoncée
    Jusqu’au centre de moi trouva fleuves et lacs
    Si débordants d’amour que je me sentis sac
    Gonflé à l’infini sans la moindre pensée

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