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Octosyllabes (8) - Page 14

  • Jusques à quand ?

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Mon vagin t’allait comme un gant
    Tu l’enfilais devant la glace
    Réfléchissant nos face-à-face
    Puis brute tigre ivre de chasse
    Tu me laissas — jusques à quand ?

    N’étais-je pas étroite et douce
    Plus que daim, suède ou chamois ?
    Lovée toute autour de tes doigts
    Je faisais semblant d’être moi
    Quand tu me baisais sur le pouce

    Tout en s’ouvrant c’est d’un futur
    Que languissait mon ventre avide
    J’avais l’avenir plein de vides
    Rêvant que ton cœur se décide
    J’acclamais la loi du plus dur

    Serve je te prenais l’envie
    Par la main et la conduisais
    Vers ses pinacles médusés
    Où la neige de tes baisers
    Brûlait mon âme inassouvie

    Mon vagin t’allait comme un gant
    Fourré t’épousant rendant grâce
    Ces choses-là laissent des traces
    À présent mes doigts dans la glace
    Miment l’amour... jusques à quand ?

     

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  • Catimini

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Je me masturbe en plein foule
    Les doigts dans le catimini
    Si tendres que quand j’ai fini
    Je titube comme une saoule

    Je me suis fait des deux côtés
    Un trou propice au fond des poches
    Froissant là ma douce bidoche
    Je pourrais presque siffloter

    Autour de moi on se bouscule
    On se presse le genre humain
    Est là tout entier à ma main
    M’enveloppant telle une bulle

    Parfois je heurte le regard
    Ému d’un mec qui s’interroge
    Même ainsi aux premières loges
    Que voit-il ? Rien : mon air hagard

    Mes frémissements bouche éclose
    Mes joues se prenant à rosir…
    Sent-il approcher le plaisir
    Dont ses yeux redoublent la dose ?

    Je me touche dans l’autobus
    À l’heure de grande affluence
    Et quand éclate la jouissance
    Ma bouche affiche un doux rictus

    Au fond je voudrais être nue
    Montrant le jeu de mes menottes
    Qui prestes me branlent la motte
    En plein milieu de l’avenue

    Mais c’est des choses qu’on punit
    Sous l’occulte gardons la moule
    Quoique l’on ait en plein foule
    Les doigts dans le catimini

     

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  • Festin fou

    Catégories : Octosyllabes (8), Sonnet

    Ton éminence aux désirs fauves
    Tremble et je m'en lèche les doigts,
    Mais plus je grimpe, plus je bois
    Tes soupirs, et plus tu te sauves.

    Tu te réfugies hors de toi,
    Dans quelque saoulerie d'alcôve ;
    La nuit tombe sur ce mont chauve,
    Il me faut rentrer — pas le choix.

    Tes yeux recrachent leur lumière
    Bleue, encre défaite, et mon pas
    S'allonge — oh non, il ne faut pas !

    Brasier feulant, ma chatte fière
    Montre ce qu'elle a là derrière :
    Festin fou du premier repas...

     

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  • Délectations

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ma langue lampe au lupanar
    De ta chatte des boissons fortes
    Sécrétions de cellules mortes
    Pertes blanches tout est bonnard
    Miels blonds ou roux de toutes sortes
    Plus capiteux que des pinards
     
    Ma langue oursonne en fin renard
    Plonge à plein museau dans la huche
    Déplie tes plis et les épluche
    Foutant partout ses grands panards
    Si friande de gamahuche
    Qu'elle en deviendrait presque anar
     
    Auparavant dans ton bénard
    Elle a traqué l'aura d'épices
    Le relent de merde et de pisse
    Ma langue a des élans fouinards
    Qui détecte où qu'ils se tapissent
    Les myrrhes les encens les nards
     
    Elle peut même en pèr' peinard
    Passer là des plombes lascives
    À te déguster la lessive
    Toi sous ton souffle un peu geignard
    Tu restes néanmoins passive
    Laissant barboter le canard
     
    Ton con ce sacré combinard
    Sans cesse me remplit la flûte
    De cuvées nouvelles de jute
    Ma langue lampe au lupanar
    Et bien inégale est la lutte
    Avec ce foutu traquenard
     

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  • Face au néant

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    La mort s'en vient, la mort s'en vient !
    Fini l'orgie, fini la fête
    Adieu le foutre et les levrettes
    J'aperçois son museau de chien
           La mort s'en vient
     
    Hier pourtant je me souviens
    J'avais douze ans j'étais pucelle
    Pas pour longtemps : une étincelle
    Reluit un instant puis s'éteint
           La mort s'en vient
     
    Dès que je sus ce que contient
    Mon cul j'en offris à la ronde
    Il reste que la terre est ronde
    Qu'au bout de nos pas on revient
           La mort s'en vient
     
    Aux jeux de l'appareil pubien
    Je devins tôt des plus adroites
    Me dessapant sans cesse, moite
    Ouverte même à des vauriens
           La mort s'en vient
     
    Je connus de tout : des Indiens
    Des Wisigoths, des Esquimaudes
    Face au néant qui partout rôde
    Minou me fut un vrai soutien
           La mort s'en vient
     
    Si elle approche je maintiens
    Que tout condamné qu'elle étripe
    A droit à son ultime pipe
    C'est un usage assez ancien
           La mort s'en vient
     
    Bah ! la garce au calme olympien
    Me rend amer le jus de trique
    La mort est anti-érotique !
    Je l'ai jamais gênée ni rien
           La mort s'en vient
     
    Seigneur Jésus je t'aime bien
    Prête-moi la vie éternelle
    J'irai à toi à tire-d'aile
    Et tous mes attraits seront tiens
           La mort s'en vient
     
    Oh ! et puis que la mort s'en vienne !
    Nos présents foutus pour foutus
    Vivons-les plutôt dévêtus
    Et la pestilentielle chienne
           L'aura dans l'cul !
     

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  • Stade oral forever

    Catégories : Dizain, Octosyllabes (8)

    Je fous le foutre dans ma bouche
    Toutes les fois que j'aime un gars
    Jus de quenelle et blanche douche
    De ton moelleux je suis gaga
    Je fous le foutre dans ma bouche
           Trop d'épouses prennent la mouche
    Fuient la gougoutte au goût d'orgeat
    Si douce ô avalée déjà
    Je fous le foutre dans ma bouche
    Nul jamais ne m'y obligea
     

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  • Ouroboros

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Vois !
     
    Quel besoin avons-nous d'un mâle
    Puisque nous sommes le cosmos
    Sous cette apparence animale
     
    Vois le serpent Ouroboros
    Quand Aline et moi on se fiste
    L'une dans l'autre jusqu'à l'os
     
    Ce jeu figure sur la liste
    De nos plaisirs les plus tabous
    Auxquels jamais on ne résiste
     
    Nos corps s'enfilant bout à bout
    Nos chattes ces gueules béantes
    Regarde-nous reste debout
     
    Nos bras lubriques qui serpentent
    Nos tétons tout trempés de sueur
    Reconnais que cela te tente
     
    Quoiqu'il se peut que tu aies peur
    De nos gousses si grand ouvertes
    Des frénésies de nos chaleurs
     
    Entends nos râles plus alertes
    Vois-nous montrer le blanc des yeux
    Branle-toi c'est en pure perte
     
    De nous tu n'auras rien de mieux
    Dans notre ronde reptilienne
    Il n'est de place que pour deux
     
    Pas de domination qui tienne
    Au sein du cercle sans début
    L'égalité la plus ancienne
     
    Règne entre nous c'est là le but
    Fuir des hommes l'odieux empire
    La tyrannie et les abus
     
    Ton regard pourtant nous aspire
    Il nous fait jouir un peu plus fort
    Nous labourer de pire en pire
     
    Vois le serpent comme il se tord
    Quand Aline et moi on se fiste
    Sous ton œil remontant la piste
    Ardente et sans fin de nos corps
     

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  • Un amour exclusif

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Oui je n'aime que ton gros nœud
    C'est pas la peine que tu boudes
    Me foutras-tu jamais du coude
    De l'oreille ou du blanc des yeux ?
    Que pourrais-tu m'offrir de mieux ?
     
    De tous tes charmes je ne garde
    Que cet obélisque ample et lourd
    Gorgé de sang, ivre d'amour
    Chaque fois que je le regarde
    Je me sens peau : il est l'écharde
     
    J'aimerais continuellement
    L'avoir à l'ancre dans mon anse
    Planté en moi comme une lance
    Plus dur qu'un casque d'Allemand
    M'emplissant de ton sentiment
     
    De temps à autre avant la douche
    Je lui ferais prendre un peu l'air
    Pour en examiner les chairs
    Puis me le mettrais dans la bouche
    Le rongerais rouge farouche
     
    Rien que ta bite et que ton gland
    Qu'est le reste ? Des accessoires !
    Ta bouche pour manger et boire
    Afin qu'il me reperce au flanc
    Me jute encor son bon or blanc
     
    Tes yeux pour qu'il me voie offerte
    Et bondisse à bonds de guépard
    Déchirant mes membres épars
    Bête brutale et peu disserte
    Mufle frayant la voie ouverte
     
    Ton cul, ta langue, ton nez frais
    Ta bouche aussi elle m'emmerde
    S'il advenait que tu les perdes
    Je n'irais pas courir après
    Quand me suffit ce long cyprès
     
    Tes pieds, pourquoi ? Pour qu'ils t'entraînent
    Au bord de mon désir de lui
    Celui-là par qui je reluis
    Celui-là sur lequel fontaine
    Je m'empale — ô sceptre de reine !
     
    Oui, je n'aime que ton beau nœud
    Pleurniche donc pas pour si peu
     

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  • Es war ein König…

    Catégories : Jocelyn Witz, Octosyllabes (8)

    Il était un roi enculé
    Chaque nuit par sa concubine
    Au moyen d'une pseudo-pine
    D'ivoire et d'or fin ciselé
     
    Et il feulait Je te fais prince
    Je le proclame à ce balcon
    Si tu décharges dans mon con
    Et d'un flot de foutre le rinces
     
    Si par toi j'éprouve le jouir
    Que toutes vous pouvez connaître
    J'abdique et te confie le sceptre
     Puis au couvent irai m'enfouir
     
    L'amante faisait son possible
    Ayant du métier à présent
    Elle enfonçait à grands ahans
    Virils en la royale cible
     
    Il était un roi désolé
    De n'avoir pas vécu femelle
    Mais à défaut par la rondelle
    Au moins était-il enfilé
     
     
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Der_K%C3%B6nig_in_Thule
    Je me demande si j’ai pas fait deux ou trois boulettes dans ma traduc… Mais bon, on tire les rois ce week-end, il fallait marquer le coup.
    Avec la galette, ne pas oublier le petit pot de beurre.
    En prime, fève ou cerise sur le baba d’Ali, une petite histoire pornopoilante (ou comicochonne) en lecture libre, signée comme d'hab Jocelyn Witz, l’illustre nouvelliste qui partage mon cerveau porcin (et qui ne se sent plus pisser depuis que son foutu bouquin a reçu un prix) : https://www.atramenta.net/lire/echec-au-roi/91892
     

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  • Culbuter le Temps

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Nos paradis sont des prisons
    Ève le comprit la première
    Quand le serpent brave garçon
    Le lui souffla dans le derrière
     
    Adam suivit pas très futé
    Y compris même pour un mâle
    Mais on ne sut pas culbuter
    Le Temps... et fini la cavale
     
    Ô foutre le feu le bordel
    À nos goulags tout en finesse
    Pissons sur l'ordre aux crocs cruels
    Et au cul les connes promesses
     
    Fuck off la civilisation
    Putain de cage enchanteresse
    Avant que nous nous maudissions
    Besognons-nous plutôt les fesses
     
    Baisons dru le présent vivons
    L'instant tout nu non imposable
    Nos paradis sont des prisons
    L'avenir un château de sable
     

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  • C'est l'orgie

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Tout fout partout dans l'univers
    De la plus infime bestiole
    Les cellules les glands les vers
    Jusqu'aux singes arboricoles
    Ça fout en large et en travers
    Ça se butine et ça s'emmanche
    Les vits sont durs et les nuits blanches
    Tout fout partout dans l'univers
     
    En permanence c'est l'orgie
    Du ciel au fond des océans
    La Création inassagie
    N'est rien qu'un lupanar géant
    Où l'on fait chauffer les bougies
    Dans des culs qui ne refroidissent
    Guère entre deux foutus services
    En permanence c'est l'orgie
     
    Oh ça nique été comme hiver
    De l'Australie aux Amériques
    Tout vit se cherche un con ouvert
    Afin de s'y branler la trique
    Le divin propos semble clair
    Baisons foutons comme des bêtes
    Mais l'homme n'en fait qu'à sa tête
    Pourrit tout et se fout en l'air...
     

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  • Le feu

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Il dit allume allume-moi
    Versant de l'huile sur mes paumes
    J'empoissai son morceau de choix
    Et voulus en dresser le dôme
     
           Allume allume allume-moi
     
    Nous contemplions en silence
    La flèche émergeant du carquois
    Mes mains entamaient une danse
     
           Allume allume allume-moi
     
    Lui tranquille me laissait faire
    Ce qu'au reste une femme doit
    Au beau garçon qu'elle préfère
     
           Allume allume allume-moi
     
    Ce soir c'est moi qui suis la reine
    Dis-je et de moi que tu reçois
    Le feu et tout ce qu'il entraîne
     
           Allume allume allume-moi
     
    Quand l'un et l'autre nous jugeâmes
    Sa fermeté de bon aloi
    Je partis à bouter la flamme
     
           Allume allume allume-moi
     
    Lors bondissant telle une puce
    J'entrepris d'agacer du doigt
    Le frein ému de son prépuce
     
           Allume allume allume-moi
     
    Je dis tu vois si je le frotte
    Frotte et frotte ton bout de bois
    Je mets le feu à ta culotte
     
           Allume allume allume-moi
     
    Rôle que j'aime à la folie
    Régler l'ardeur de tes émois
    Étriller ta tige polie
     
           Allume allume allume-moi
     
    Mon amant demeurait bravache
    Arborant même un air matois
    Je décidai d'être un peu vache
     
           Allume allume allume-moi
     
    Tout en caressant sa mâture
    Quelques taloches dans les noix
    Haussèrent la température
     
           Allume allume allume-moi
     
    Voici que mon mignon suffoque
    Voici qu'il perd son quant-à-soi
    Et frissonne ainsi qu'une loque
     
           Allume allume allume-moi
     
    Par de vives frictions contraires
    Le long de ce bambou tout droit
    Je ferai jaillir la lumière
     
           Allume allume allume-moi
     
    De la sorte nos bons ancêtres
    Luttaient l'hiver contre le froid
    Et la griffe des autres êtres
     
           Allume allume allume-moi
     
    À présent il était en nage
    Feulait tel un loup aux abois
    Gémissait à chaque passage
     
           Allume allume allume-moi
     
    Nous touchâmes à l'éternelle
    Et magique fin de l'envoi
    Lorsque fusent les étincelles
     
           Allume allume allume-moi
     
    Il éjacula dans un râle
    Je prélevai ce qui m'échoit
    Un doigt de ce nectar des mâles
    Par quoi mon propre feu s'accroît
     

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  • Ce qui s'appelle s'en foutre

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Je suis vile et pourrie de vices
    Au point que les sujets sérieux
    Je m'en branle les écrevisses
    À m'en faire sortir les yeux
     
    Venez me parler de la guerre
    Je tourne le dos aussitôt
    La pollution ou la misère
    Je m'en tamponne le clito
     
    Sur tous les malheurs des andouilles
    Sur la fin du monde et le fric
    Je gicle des filets de mouille
    En rêvant à Claire ou Éric
     
    Les curés même m'indiffèrent
    Avec leur morale à la noix
    À la limite au presbytère
    Je veux bien polir des chinois
     
    Les actionnaires ces rapaces
    Les politiques ces vauriens
    Ils me les gonflent je les passe
    Au jus de mon con vénérien
     
    Le réchauffement planétaire
    Dont on me tanne en m'alertant
    Je me l'enfile en plein derrière
    Et me fais jouir en même temps
     
    Quelquefois je rougirais presque
    De me savoir pute à ce point
    Alors je lève un gars grotesque
    Et sur le coup... j'y pense moins
     

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  • Chez Cyr

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Fruit savoureux, figue à farcir,
    Jaillie du flanc doux des collines,
    Aux bois des effluves divines,
    On se rencontrera chez Cyr.
     
    Fusée, ô, seule à réussir
    Le saut jusqu'aux globes lunaires
    Habités d'êtres non-binaires,
    Ta base arrière est là, chez Cyr.
     
    C'est la fontaine aux élixirs,
    Le royaume des amours chaudes,
    Pays des chattes en maraude
    Où rôde partout le désir.
     
    Cherchez-vous de quoi épaissir
    Le fût d'un vit pris de paresse ?
    Goûter d'un beau vers la caresse ?
    Allez donc faire un tour chez Cyr !
     
     
    Pionnier de la poésie érotique sur le net, Cyr a eu la gentillesse de m’introduire (en tout bien tout honneur) entre les pages de son indispensable site, aux côtés d’Anne Archet, Renée Vivien et tant d’autres que je ne connais même pas (encore) : http://www.poesie-erotique.net/index.php/1682-de-vnirfou-bella
    Quelle étrennes pour démarrer d’un bon pied (!) l’année nouvelle !

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  • Voyeuse

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Le souffle rauque et l'œil béat
    Les doigts refermés sur le manche
    Il s'étalait sur le méat
    Le début d'une larme blanche
     
    Moi tapie et le regardant
    Depuis le couloir en silence
    J'en avais des rivières dans
    Mon petit entonnoir garance
     
    Ô voir mon mec se palucher
    Se croyant seul avec sa flûte
    Au sein de la chambre à coucher...
    De quel cœur enjoué je le scrute !
     
    Quand montent les premiers gémirs
    La flotte me dégoutte aux cuisses
    Je voudrais hurler mon désir
    À l'épier qui se baise en Suisse
     
    Parfois je bondis sur son vit
    N'y tenant plus et me l'enfile
    Là je voulus qu'il assouvît
    Son âpre faim de spermophile
     
    Bien que brûlante de dépit
    Je le vis besogner sa pogne
    Et s'épandre sur le tapis
    ... Sauf que là ça m'a mise en rogne
     

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  • Punie

    Catégories : Octosyllabes (8)

     
           Pour Stan, qui m'a gentiment linkée partout
     
    Fanny me fesse dès matin
    Arguant que je suis trop putain
    Pas un instant elle ne chôme
    Coups droits revers à pleine paume
    Fanny me cuit le popotin
     
    Virulente elle me corrige
    Pour avoir joué avec la tige
    D'un garçon qui passait par là
    C'est lui d'abord qui me parla
    Me qualifiant de callipyge
     
    Fanny me frappe le fessier
    Avec une corde d'acier
    Ça brûle c'est insupportable
    Je verse des pleurs sur la table
    Et cependant me sens mouiller
     
    Elle me punit sitôt l'aube
    Sans me laisser mettre ma robe
    Puis je reste debout longtemps
    Le cul rouge et le cœur battant
    Fanny léchant ma soupe chaude
     
     
    Si, comme Stan (et votre humble servante), vous prenez un plaisir coupable à reluquer de jolies dames subissant (sans protester de manière trop convaincante, il faut bien le dire) cette caresse un peu particulière qu’est la fessée, son Spanking Stan’s Blog, bourré de dessins, textes et vidéos est fait pour vous.

    (Je sais pas ce que j’ai, j’arrête pas de dédier en ce moment. Les huîtres de l’autre jour, peut-être. Ou alors une moule pas fraîche…)

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  • Noël en famille

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

    À entonner le soir de Noël sous le regard attendri de Mémé (de toute façon elle est sourde comme un pot). Contrechants obligatoires sur les refrains.
     
     
          Il émet le divin enflant
          Pompez minois, éclusez fillettes
          Il émet le divin enflant
          Laissons pas une goutte à maman
     
    Depuis plus de quinze ou seize ans
    Il nous promettait sa quéquette
    Depuis plus de quinze ou seize ans
    Nous attendions ce bon lait blanc
     
          Il émet le divin enflant
          Pompez minois, éclusez fillettes
          Il émet le divin enflant
          Laissons pas une goutte à maman
     
    Un calbute est son logement
    Garni de poils de coucougnettes
    Un calbute est son logement
    Mais il ne rentre plus dedans
     
          Il émet le divin enflant
          Pompez minois, éclusez fillettes
          Il émet le divin enflant
          Laissons pas une goutte à maman
     
    Ô jésus de Morteau puissant
    Suintant le suc et la clairette
    Ô jésus de Morteau puissant
    Emplis nos becs entièrement
     
          Il émet le divin enflant
          Pompez minois, éclusez fillettes
          Il émet le divin enflant
          Laissons pas une goutte à maman
     
    À genoux mes trois garnements
    Venez nues adorer la bête
    À genoux mes trois garnements
    Sucez-moi en vous caressant
     
          Il émet le divin enflant
          Pompez minois, éclusez fillettes
          Il émet le divin enflant
          Laissons pas une goutte à maman
     

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  • Le rabbin et la galopine

    Catégories : Jocelyn Witz, Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Un soir de cuite un vieux rabbin
    Marchant droit dans un colombin
    En fit une meuf en maillot d'bain
           Drôle de turbin
     
    Sans attendre la galopine
    Pond des bambins et des bambines
    Fleurant l'anus et la praline
           Sacrée lapine
     
    Ça tourne vite à l'eau d'boudin
    Surtout pour la femme du rabbin
    Qui rejoindra les chérubins
           Si tout va bien
     
    Pour les autres aussi ça déraille
    Le rabbin se cherche des ouailles
    En pataugeant dans la mouscaille
           Vaille que vaille
     
     
     

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  • L'amour est un péché véniel

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Soucieuse d'éduquer mes filles
    Je leur parle de l'avenir
    Du sexe fort de son menhir
    Je ne veux pas qu'on les bousille
    Et me les prenne pour finir
     
    J'effleure leur adolescence
    Qui n'a jamais connu le pis
    Du mâle en ce tendre repli
    Fleurant à plein nez l'innocence
    Et les doux relents du pipi
     
    Dix-sept ans de pure lumière
    À ce bel âge encore on peut
    Je crois leur éviter le pieu
    La croix l'effroyable carrière
    Aux genoux d'un époux odieux
     
    Délicate je les butine
    Leur inculquant le goût du miel
    Et du culte cérémoniel
    Dans le huis-clos de nos courtines
    L'amour est un péché véniel
     
    Seize ans de vivre dans la joie
    Ô mes douceurs mon œuvre d'art
    Si quelque sordide soudard
    S'avise à vous froisser la soie
    Des dents je lui tranche le dard !
     

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  • La cruelle

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Si je reviens ce soir, c'est pour lyncher l'engin
           Que vous m'avez montré naguère ;
    Je jouis de voir un mec qui dégoutte et qui geint
           En l'abreuvant de mots vulgaires.
     
    Devenez le joujou de mes désirs sournois
           Et quelquefois contre nature ;
    Si vous vous rebellez, je vous cingle les noix
           Avec le bout de ma ceinture.
     
    Le caleçon baissé, les poignets liés au dos,
           Veuillez sage me laisser faire
    Quelque morsure au moins, peut-être une sodo...
           Enfin, tout ce que je préfère.
     
    Je ne reviens ce soir que pour vous avilir,
           Vous traiter de façon cruelle ;
    Vous tremblerez longtemps à ce seul souvenir
           Et craindrez que je renouvelle
     
    Un beau jour ma démarche en vous téléphonant
           Pour resurgir dans votre vie,
    Mais, au tréfonds de vous, troublé et frissonnant,
           Vous en aurez pourtant envie.
     

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