Il a suffi d’un flou de crin
D’une blondeur à ton aisselle
Je me suis dit je serai celle
Qui ouvrira ce bel écrin
S’emparera des flots de perles
Des eaux fortes que tu déferles
Il a suffi d’un ourlet dur
À ta lèvre épaisse et boudeuse
Je me suis vue en ravaudeuse
Lisser ce pli, passer ce mur
En redresser l’ombre déclive
Et nous nous buvions la salive
J’ai tant rêvé de toi avant
De te coucher contre mon ventre
Je t’ai tellement mise au centre
Que ton image allait vivant
M’invitant à d’ébouriffantes
Saillies qui m’apaisaient la fente
Puis il a suffi de trois mots
Pour qu’ensemble nous soyons nues
Redevenant deux inconnues
Deux femelles, deux animaux
Le nez fouillant dans la broussaille
Lorsque les chaleurs les assaillent
Il a suffi d’un Je te veux
Au foehn torride de ta bouche
Brutal et doux comme une douche
Pour que se dressent mes cheveux
Contre ta paume et que je pisse
Le désir à même mes cuisses
Oui je rêvais depuis longtemps
Ton corps livré à mes caresses
Nos jambes qu’habile tu tresses
Nos deux cons trempés s’effoutant
Mais tu es là, ton cul m’enfièvre
Ton cri me bave sur les lèvres
Depuis le temps que je l’attends
Octosyllabes (8) - Page 11
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Après le rêve
Catégories : Octosyllabes (8) -
À poil les beautés de la terre !
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Je mouille à flots pour les succubes
Aguichants qu’on voit dans les pubes
L’œil polisson
Rien d’autre au fond ne m’intéresse
À la télé je m’en caresse
Le calisson
S’agit-il de produit vaisselle
Ou de sent-bon pour les aisselles
Allez savoir
Matant la gazelle à l’affiche
J’ai tant de doigts que je m’enfiche
Le dégorgeoir
Bénissons les publicitaires
Par qui les beautés de la terre
Là sous nos yeux
Défilent plus qu’à demi nues
Les lèvres rubis et charnues
Le cul radieux
Je mouille à flots pour ces salopes
Vantant les plus infectes dopes
Aux autres cons
Dommage pourtant qu’on ne voie
Jamais de ces filles de joie
Les poils du con -
On tient le bon bout
Catégories : Octosyllabes (8), SonnetLe fiston des âges farouches
Mit son coutelas dans ma bouche
Croyant semer à grands ahans
Une chiée de petits Rahans
C’est pourtant pas si difficile
Même les bonobos s’enfilent
Du bon côté par le bon bout
Et nous Ceux-qui-marchent-debout
Tailleurs de flûtiaux en Afrique
Bien emmerdés avec nos triques…
Mais courage ! à se turluter
On deviendra l’Humanité
Et on remplira les savanes
De beaux Rahans et de Rahanes ! -
Droit aux écueils
Catégories : Octosyllabes (8)Trop cons nous deux… ou c’est la poisse
Moi chargée jusqu’au blanc de l’œil
Toi marinant dans tes angoisses
Au beau milieu un banc de glace
Qu’épaissit chaque jour qui passe
Et nous glissons droit aux écueils
Trop cons nous deux on s’entr’agace
Au lieu de jouir de l’autre l’un
Chacun dans son recoin ressasse
De vains griefs que rien n’efface
Défend son minuscule espace
Et de surcroît se croit malin
Nos géraniums en sont malades
De nous voir à ce point merdeux
Souviens-toi pourtant nos gambades
Nos rires nos jeux fous nos fades…
Alors la vie une enculade
Ou simplement trop cons nous deux ? -
Ballade du con affamé
Catégories : Ballade, Octosyllabes (8)Qu’as-tu de si urgent à faire
T’empêchant d’être mon amant ?
Cours-tu le fric ? une autre guerre ?
Ne peut-elle attendre un moment ?
Souviens-toi de papa-maman
Qui un jour se sont dits : « On laisse
Tout en plan ! » et tout uniment
Ont bien baisé pour que tu naisses.
Je n’exige nulle promesse,
Nul engagement, nul serment,
Nulle chaîne d’aucune espèce
Entre nous, pas d’autre ciment
Que l’éclair des appariements.
La fadeur de la vie ne cesse
De réclamer sel et piment :
On a baisé pour que tu naisses.
Tu te débats, les joues vermeilles,
Évoques le harcèlement.
Con affamé n’a point d’oreilles ;
Le mien salive énormément :
Tu l’attires comme un aimant.
Puisqu’on ne va pas à la messe,
Baisons, gentil prince charmant !
N’a-t-on baisé pour que tu naisses ?
Reste cet ultime argument :
Voici mes seins, mon con, mes fesses !
De fort semblables éléments
Furent baisés pour que tu naisses... -
Histoire de culs (pour changer)
Catégories : Octosyllabes (8)Au cul rond d’une demoiselle
Des désirs se sont dégelés
Qui nous ont redonné des ailes
Nous voulions tout nous déceler
Bavions de langueur et de zèle
Sans craindre les dénivelés
Au cul d’une agreste luronne
Qui avait tout du percheron
Je me suis vue qui l’éperonne
Puis la mignonne a eu le front
D’invoquer le mot de Cambronne
Et d’en couler de bien marron
Au cul de cuir d’une gaillarde
J’ai bataillé tel un Bayard
La langue enduite et frétillarde
Visage enfoui dans son pétard
Je me savais la plus paillarde
Nous jouions à colin-maillard
Au cul voilé d’une nonnette
Je suis restée l’œil étonné
Tant l’œillet de la mignonnette
Languissait de vingt ans sonnés
Qu’on vînt lui faire une minette
Et pourquoi pas le fourgonner
Du cul de toutes je suis folle
Déjà j’épiais les culs mollets
Chauffant les bancs de mon école
Au cul des filles je volais
Des baisers et autres bricoles
D’un genre assez croquignolet -
Mustélidés obscènes
Catégories : Octosyllabes (8)Dans mon petit manchon fourré
La bête est venue se fourrer
Un animal ô fort méchant
S’il ne ressort pas j’en mourrai
Je l’avais trouvé attachant
Tendre et molasse et pleurnichant
Puis il enfle comme une oronge
Et me transperce sur-le-champ
À présent je sens qu’il s’allonge
À l’intérieur et qu’il me ronge
À crocs aigus et affairés
Froissant mes chairs en tulle éponge
Belette ? Hermine ? Je ne sais
Peut-être même est-ce un furet
Vison, martre ou bien zibeline
Hélas ! Que l’ai-je cajolé !
Il s’est planté comme une épine
Dans ma chantepleure si fine
L’abominable carnassier
Ô dieux ! comme il me turlupine !
Cessez donc ! Si vous me blessiez
Avec votre museau d’acier ?…
Il s’en moque et m’anéantit
Fourgonnant quoi que vous fassiez
Jamais mon puits n’a consenti
À rien d’autre qu’être senti
Humé, flairé en toute estime
Ah ! Oh ! Tiens… le voilà parti
Ayant pris sans verser centime
Tout ce qu’il est en moi d’intime
Me laissant le corps désolé
Si creux qu’on dirait un abîme
Bah ! j’irai tôt me consoler
Auprès d’un gentil con seulet… -
Jusqu’à la lie Alice
Catégories : Octosyllabes (8)Porte du pays des merveilles
Un chaud lapin à mon réveil
Me la perça d’un coup d’oreille
Je chus le cœur mal assuré
Dans ce terrier inrécuré
Où furetait plus d’un furet
Bois-nous ! me susurraient les fioles
Tu connaîtras la gaudriole
Et que les lys te patafiolent
Des licornes, des chevaliers
Enfilaient pour moi, fous à lier
D’encor plus déments chapeliers
Vautrée au bout d’une amanite
Une chenille, ver stylite
Crachait des fumées illicites
À toute heure on prenait le thé
Et l’on parlait sexualité
En grand ou petit comité
Oh ! j’avais pris goût à la tarte
Et refusais que l’on m’écarte
Des jeux de mains, des jeux de cartes
Au croquet ma vertu tomba
Ce fut un drôle de sabbat
Dans le haut de mes pays bas
Ma chatte avait le premier rôle
Semblant même douée de parole
Et pour tout dire un peu frivole
Puis en traversant le miroir
Je découvris l’autre tiroir
Étroit et long, secret et noir
Un Jabberwock à l’œil sévère
Jailli de quelque touffe amère
M’enfournicula par derrière
La reine assoiffée de mon sang
Brandissait un sceptre pressant
Je n’y coupai qu’en grandissant
Tweedledee vida sa quenelle
Et Tweedledum sous la tonnelle
Me fit grimper à son échelle
Charles votre échiquier curieux
Où l’on bourrique à qui mieux mieux
Répondait-il à un vœu pieux ?
Où sont mes robes d’enfant sage ?
Chaque pas qu’ici j’envisage
Me mène à de nouveaux baisages
Lapin blanc mon ami reviens
Ô reprends-moi si tu veux bien
Et me ramènes aux jours anciens !
(Retrouvez Alice dans ma petite histoire outrageusement
pornographique « Échec au roi »...) -
C’est les glandes
Catégories : Octosyllabes (8)Je change de sexe comme de body
Dimanche bimbo, barbu lundi
C’est pas ma faute, j’ai les hormones
Plus instables que du bubble-gum
Je change de sexe à tout bout d’champ
Ça en devient presque indécent
Quand mon clito s’enfle en quéquette
J’cours me cacher dans ma chambrette
J’perds un à un tous mes amis
J’me sens seul/e comme c’est pas permis
Je flipe sitôt qu’j’me déshabille
C’est moi la honte de la famille
Un jour de spleen, j’en pouvais plus
J’ai imploré le p’tit Jésus
Allah, Bouddha et toute la bande
Zéro résultat pour mes glandes
Quant aux toubibs, n’en parlons pas
Ils s’excitaient sur mes appâts
Attendant la métamorphose
Pour me faire subir un tas d’choses
Je change de sexe, oh ! c’est débile
Au niveau d’mon état civil
Mon mari n’y comprend que dalle
Et pis ma femme s’est fait la malle
Je change de sexe mais y’a du mieux
J’ai rencontré un truc curieux
Un/e androgyne qui joue du jazz
Il reste plus qu’à nous mettre en phase -
Bord à bord
Catégories : Octosyllabes (8)Ton cap mollit ? Quelle importance ?
Je garde en lui bonne espérance
Mes détroits te sont dévolus
Après le reflux vient le flux
Pour que la barre se redresse
Souquons ferme sous la caresse
D’une bordée de lents baisers
Aux nonchalances d’alizés
Sans y penser nous ferons voile
Vers l’île chavirée d’étoiles
Ou ces contrées sous l’Équateur
Qui vous imbibent de moiteurs
Mon timonier, tiens bon la route !
En pompant les eaux de ma soute
Tu hisseras le pavillon
Rouges des grandes occasions
Et à nouveau tout l’équipage
À la manœuvre, en chœur, en nage
Mènera le cotre à bon port
Par mainte passe et bord à bord
Ton cap mollit, vieux capitaine ?
Il reverdira comme un chêne ! -
C’est l’heure exquise
Catégories : Octosyllabes (8), SonnetLance au bout rond et cramoisi
Levier qui culbutas le monde
Estoc qui fends perces et sondes
D’ajours tous nos morceaux choisis
Viens-t’en me dessouder la bonde
C’est l’heure exquise où l’amour gronde
Dans mon tout petit cœur transi
Lardoire à farcir les oies blanches
Ou les poulardes de cent ans
Ô flamberge d’avant le temps
Du verbe et des effets de manche
Toi qui me donnes mon content
De branle-bas au palpitant
Viens-t’en qu’on s’en paie une tranche -
Chacun son tour
Catégories : Octosyllabes (8)À moi ton cul de puceronne !
Je veux y sucer le miellat,
Mais des trompes, là, t’éperonnent,
Trop de faux bourdons fanfaronnent
Autour de toi — oh ! laissez-la !
Allez-vous-en ! fuyez la ruche
Avant que je morde à vos dards !
Bien trop longtemps j’ai fait l’autruche ;
N’aurai-je point part au nectar
Que vos vits pompent chaque soir ?
Ne tremble plus, viens là, mignonne !
Les mecs, je peux les massacrer
Mais pas toi, si belle, ô si bonne ;
À moi ton cul de puceronne
Fleurant bon l’homme et le sucré ! -
Ma vie secrète
Catégories : Octosyllabes (8)Si j’tords des tétons à l’arrache ?
Nan c’est d’la triche à base de trash
En vérité j’suis toute mimi
J’ai dans les trois millions d’amis
On s’fait des longues soirées scrabble
Personne se branle personne dégueule
Écoutez pas c’qu’on dit sur moi
J’ai pas baisé depuis six mois
Il paraîtrait que j’pisse et crache
Franchement j’aime mieux jouer à cache-cache
J’suis ce qu’on appelle une fille coincée
À peine foutue d’faire ses lacets
C’est pas mon truc fouetter des types
J’aurais trop peur qu’ils m’prennent en grippe
Avec les gens j’la joue sympa
D’une autre côté j’couche quasi pas
J’ai beau frimer m’afficher trash
Dire des gros mots mentir macache
Toute petite j’embrouillais mes vieux
J’leur balançais d’la poudre aux yeux
J’ai jamais perdu mon pucelage
Ce jour-là j’étais à la plage
À faire des digues et des pâtés
Ma life est complètement ratée
Dites racontez ça à personne
J’voudrais pas passer pour une conne -
À la demande
Catégories : Octosyllabes (8)Je pile ou fesse oh ça dépend
Autour du cou duquel je pends
Dessus dessous quand ça trombine
Je rentre à fond dans la combine
Juste m’ajuster aux besoins
Jouer le jeu trouver le joint
M’ouvrir à l’aventure humaine
Gémir où mes amants m’emmènent
Aux prises ici reprise ailleurs
Entaillée assise en tailleur
J’offre à qui veut la préférence
Quant aux formes de l’indécence
Je fesse ou pile et c’est selon
La bosse au front des pantalons
Je pile ou fesse à la demande
Tout droit la queue ou par la bande -
Un amour de minotaure
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Des reins d’Ariadne
Sortent des bras bardés d’airain,
Un mufle sale au long chanfrein,
Une légende en filigrane…
« Frère bréneux,
Ô damné, moi, l’enrubannée,
Je n’oublie pas notre hyménée,
Nos pelotons raidis de nœuds.
Du labyrinthe,
L’Athénien et son coutelas
Ressortiront tout chocolat :
C’est de toi que je suis enceinte.
Au cœur de roc
De l’ex-Crète, si tu m’épouses,
Partout refleurira la bouse
Et mugiront les beaux aurochs.
Fais-moi génisse !
Encorne-moi, beau prétendant !
Maman nous a foutus dedans
Afin qu’ensemble on nous punisse.
Comme il m’émeut,
Ton front velu à l’œil de vache ;
Longtemps nos amours feront tache,
Mais parle, chéri, dis-moi !
— Meeuuuuh ! » -
Les autoroutes à contresens
Catégories : Octosyllabes (8)Voguer vers de plus vastes pores
Boire à nos vies qui s’évaporent
Au rythme lent du quotidien
Par-dessus bord par-dessus tête
Culbuter les dos de la bête
Hors les espaces euclidiens
Nous découvrir des berges neuves
Nous relire enfin sur épreuve
Aux vieux sillons des vieilles mains
Combien d’ifs de buissons de roses
Combien d’oubliées celluloses
Fleuriront en un tournemain
Qu’on n’oublie pas de graisser l’axe
De verser l’arriéré des taxes
Ou nos amours tourneront court
En suivant bien les directives
Chacun reprenant part active
Nous décuplerons nos encours
Ronger nos freins en tète-à-tète
Doubler d’un duo tous les sextettes
Ces ruses ne suffisaient plus
Il fallait reprendre d’urgence
Les autoroutes à contresens
Comme au temps où l’on s’était plu -
Doublement fille
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)M’insinuer dans le petit jour
Que tu laisses paraître
Pour te montrer une autre amour
Loin des hommes qui te pénètrent
Une autre façon d’être
Me glisser dans l’intimité
Aux moiteurs tropicales
De ton giron vite excité
Sentant l’approche des cigales
Rudes qui le régalent
Te mettre au jus et au parfum
De nos tendres miellées
Troquer contre ta malefaim
Ventrée femelle à femelle et
Leurs toisons emmêlées
T’ouvrir à joie et à douceur
Elles sauront le faire
Mes chatteries de demi-sœur
Doublement fille et qui s’enferre
Dans ta blonde hydrosphère
M’insinuer dans le petit jour
Contre ta peau de soie
Pour te souffler l’autre discours
Voix de la plus suave des voies
Où nos sexes se voient -
Amants de papier
Catégories : Octosyllabes (8)Bon nombre de mes aventures
C’est du flan : je littérature
Couchant des amants de papier
Au fil de rêves immatures
Où je tripe et je prends mon pied
Rimant l’orgie dans ma caboche
Me défonçant à la débauche
Imaginaire avec des gens
De plume et d’encre, des fantoches
Foutant sans cesse et déchargeant
Si quelques prétendants (chimères !)
Vécurent et peut-être m’aimèrent
La plupart sont des prétendus
Nés du bulbe d’une mémère
Bavant sur ses fruits défendus
Ô roman de mes coucheries
Plein de chéris et de chéries
Thriller toujours à la hauteur
Où des culbuteurs en série
Font la peau nue de leur auteur... -
La fente à semer
Catégories : Octosyllabes (8)C’est fou c’que j’suis une mauvaise mère
Surtout pour ceux qu’j’ai enfantés
Y en a tout partout sur la terre
Des p’tits que ma grosse fente a s’més
J’les laissais sous les portes cochères
Avec au cou un mot disant
« J’peux pas l’él’ver, la vie est chère »
… Et ça a duré trente-deux ans
C’est-y ma faute si j’m’emballonne
Rien qu’à r’garder les hommes au slip ?
(Mon type c’est Sylvester Stallone
J’l’ai vu dans un vidéo clip)
J’en ai pondu des quinze ou seize
De ces galopins superflus
Maint’nant ça va mieux j’baise à l’aise
Rapport à c’que j’ai plus mes flux
Seul’ment ça m’travaille la conscience
À cause des p’tits qu’ma fente a s’més
Est-ce qu’on bouffe bien à l’Assistance ?
Est-ce qu’y a quelqu’un pour les aimer ? -
Sans intérêts
Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)Le foutre écoulait des beaux culs des travs
Mais Xav ému dans l’aube claire
À l’hâve heure des retours de lanlaire
En pensée comptait ses sicavs
Peu rares sont les amasseurs de billes
Dont le vit gît sans appétits
Que leur fric accouche en nombreux petits
Voici ce qui les émoustille
L’épargne j’ai rien contre mon minet
Pleurnichais-je me sentant naze
Mais tu sais pourtant qu’il y a des occases
Où faut cracher au bassinet
J’ai insisté tâtant jusqu’au délire
Ses grosses bourses mais mon Xav
Bandait pour l’écu non le cul des travs
Encor moins mon cochon tirelire