L’acte accompli, j’ai l’antre plein
De votre tendre goutte-à-goutte,
Frémissant, tout à votre écoute,
Déjà de nous refoutre enclin.
Portez-la-moi jusqu’à la bouche,
Que j’en goûte au bout le salé ;
Si mon ventre a tout avalé,
Il faudra bien qu’on le débouche.
À coups de langue éperdument,
Je vous regarnirai les cuves ;
Ma gorge chauffe, agace, étuve
Votre lymphatique instrument.
Là ! Vous retrouvez l’étendue
Propre à combler l’ogre petit
Mais d’un insatiable appétit
Pour la blanche gnôle à lui due.
L’ogre petit
Catégories : Octosyllabes (8)
Commentaires
Effectivement, pour moi, c'est l'heure de l'apéro... mais je cède volontiers ma place pour que tu puisses te désaltérer de cette blanche gnôle.
Faute de temps, je n'étais pas venu depuis un moment... ton inspiration est galopante.
Tchin ! Merci François. :D