Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L’ombre de Sappho

Catégories : Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5)

      Ta bouche mouillée
Du con d’une autre je la veux
Contre ma lèvre et mes cheveux
Oh ! fais-moi chaude, barbouillée

      Ton pubis emprunt
De suspectes sueurs il me faut
Y lécher l’ombre de Sappho
Au long des berges ourlées de brun

      Je te les dispute
Ces embruns furtifs si lesbiens
Garde-les-moi, garde-les bien
Les traces de tes jeux de pute !

Lien permanent Imprimer 8 cums Pin it!

Commentaires

  • Garde-les-moi, garde-les bien
    Les traces de tes jeux de pute !

    Quelle délicieuse gourmandise... Merci pour cette mise en bouche du week-end..

  • Eh eh! c'est l'apéro. Juste un doigt, pour moi, merci. :D

  • L'être humain est faible, nous le savons tous : le "juste un doigt" peut conduire loin et ressemble presque à un appel pour directement passer au deuxième. Buvons et mangeons-en tous !!!

  • Après c'est l'escalade! Heureusement qu'on n'a que dix doigts...

  • Avec les doigts, y a tout le reste du corps.

  • Parrain, ne seriez-vous pas un excessif?

  • Il paraîtrait... Souvent, dans mes virades assassines, je me dis : "Cent, pas un de plus." Finalement, j'y passe la nuit et, aux premières lueurs de l'aube, il m'arrive de compter plus d'un millier de zigues occis de ma main. Je les surine pas tous, bien que l'intromission d'une lame dans un bide ou le coup rapide qui tranche la carotide et fait jaillir le sang provoquent en moi un jubilation muette. Quand on aime tuer, faut varier les moyens. Deux ou trois coups de bazooka dans la beuglerie pro-Traoré cause déjà force dégâts. Las, je n'ai jamais dézingué un membre de la famille, ni Haenel, ni Rousseau, ni Merluchon. Ils perdent rien pour attendre, ces enflés. Quelques rafales de mitraillette couchent sur le bitume des supporterres du Péhêssegé ou des habitués du "Flore", des "Deux Magots", de la "Rotonde". Ensuite, j'en flingue quelques dizaines au .38 et, place aux choses sérieuses, le couteau entre en scène. Faut toujours garder le meilleur pour la faim.

    Mes hommages, gente Bella.

    P. S. Pour en revenir au libertinage, sans aller jusqu'à vouloir regagner la matrice originelle, il est loisible de jouer des doigts, de la main, du poignet, du bras, du pied, de la bouche, de la pine, du naze et de godes plus ou moins gros. Evidemment, les trois orifices sont concernés.

  • Presque une ode au trucidage! :D

Les commentaires sont fermés.