L’ombre de Sappho (15/07/2023)
Ta bouche mouillée
Du con d’une autre je la veux
Contre ma lèvre et mes cheveux
Oh ! fais-moi chaude, barbouillée
Ton pubis emprunt
De suspectes sueurs il me faut
Y lécher l’ombre de Sappho
Au long des berges ourlées de brun
Je te les dispute
Ces embruns furtifs si lesbiens
Garde-les-moi, garde-les bien
Les traces de tes jeux de pute !
11:06 | Lien permanent | Commentaires (8)
Commentaires
Garde-les-moi, garde-les bien
Les traces de tes jeux de pute !
Quelle délicieuse gourmandise... Merci pour cette mise en bouche du week-end..
Écrit par : François Intime | 16/07/2023
Eh eh! c'est l'apéro. Juste un doigt, pour moi, merci. :D
Écrit par : Bella | 16/07/2023
L'être humain est faible, nous le savons tous : le "juste un doigt" peut conduire loin et ressemble presque à un appel pour directement passer au deuxième. Buvons et mangeons-en tous !!!
Écrit par : François Intime | 16/07/2023
Après c'est l'escalade! Heureusement qu'on n'a que dix doigts...
Écrit par : Bella | 16/07/2023
Avec les doigts, y a tout le reste du corps.
Écrit par : Parrain | 16/07/2023
Parrain, ne seriez-vous pas un excessif?
Écrit par : Bella | 16/07/2023
Il paraîtrait... Souvent, dans mes virades assassines, je me dis : "Cent, pas un de plus." Finalement, j'y passe la nuit et, aux premières lueurs de l'aube, il m'arrive de compter plus d'un millier de zigues occis de ma main. Je les surine pas tous, bien que l'intromission d'une lame dans un bide ou le coup rapide qui tranche la carotide et fait jaillir le sang provoquent en moi un jubilation muette. Quand on aime tuer, faut varier les moyens. Deux ou trois coups de bazooka dans la beuglerie pro-Traoré cause déjà force dégâts. Las, je n'ai jamais dézingué un membre de la famille, ni Haenel, ni Rousseau, ni Merluchon. Ils perdent rien pour attendre, ces enflés. Quelques rafales de mitraillette couchent sur le bitume des supporterres du Péhêssegé ou des habitués du "Flore", des "Deux Magots", de la "Rotonde". Ensuite, j'en flingue quelques dizaines au .38 et, place aux choses sérieuses, le couteau entre en scène. Faut toujours garder le meilleur pour la faim.
Mes hommages, gente Bella.
P. S. Pour en revenir au libertinage, sans aller jusqu'à vouloir regagner la matrice originelle, il est loisible de jouer des doigts, de la main, du poignet, du bras, du pied, de la bouche, de la pine, du naze et de godes plus ou moins gros. Evidemment, les trois orifices sont concernés.
Écrit par : Parrain | 17/07/2023
Presque une ode au trucidage! :D
Écrit par : Bella | 18/07/2023