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Octosyllabes (8) - Page 15

  • Ma baby doll

    Catégories : Octosyllabes (8)

    J'ai fait de lui une femelle
    Ça n'était pas très compliqué
    Ce mec minaudait et triquait
    Dès qu'on lui frôlait la rondelle
     
    Je le force à causer flûté
    À croiser papatte avec grâce
    Quant à ses couillons je les lace
    D'un joli ruban velouté
     
    J'ai fait de lui ma baby doll
    Que j'accoutre en putain sexy
    Puis sodomise sans merci
    Tout en resserrant le licol
     
    Elle est pas laide ma fatma
    Faux seins faux cils blonde perruque
    Je veux que ceux qui la reluquent
    En aient des raideurs dans le mât
     
    Car je la sors cette poupée
    Par les quartiers ignominieux
    Où cent poivrots suivent des yeux
    Sa démarche bien chaloupée
     
    Lorsqu'il se montre obéissant
    Je branle mon jouet et le prête
    À des gars qui lui font sa fête
    Il s'en réjouit c'est indécent
     
    Au fond mon soumis m'estomaque
    Né porteur du mauvais engin
    Un jour sans faute un chirurgien
    Devra lui trancher la barbaque
     

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  • Au plus profond

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Cédant à sa lame aquifère
    Ma pêche se fend en douceur
    C'est le moment que je préfère
     
    Moi qui suis sa petite sœur
    J'éprouvais en rêve à l'avance
    Sa vigueur de bateau pousseur
     
    Une fois tue sa réticence
    Je l'incite à me faire entrer
    Dans le vagin son puits de science
     
    Dont le velours un peu cintré
    Écarte au-dedans sans rudesse
    Tous les obstacles rencontrés
     
    Des mains je harponne ses fesses
    Pour l'attirer au plus profond
    De mon giron de jeune ogresse
     
    Depuis l'enfance nous avons
    Le goût des choses de la chair
    Et de l'amour à profusion
     
    C'est le moment que je préfère
    Lorsque me baise avec lenteur
    Le tendre nœud de mon grand frère
     

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  • La défonce

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Niquer ne l'intéresse plus :
    La plupart du temps elle pionce
    Sur un monceau de détritus ;
    C'est la reine de la défonce.
     
    Je la sermonne : « Arrête un peu
    Ce jeu malsain, bébé ! Renonce !
    Revis ! Ressors ! Mais si, tu peux ! »
    Elle retourne à sa défonce.
     
    Ça me détruit quand je la vois
    Qui prend l'aiguille et se l'enfonce ;
    On s'aimait d'amour autrefois,
    Avant le temps de la défonce.
     
    Certains jours je la lèche encor...
    OK, c'est vrai, j'ai pas une once
    De sens moral, et puis son corps
    Est si brûlant dans la défonce !
     
    À ses yeux, niquer c'est néant ;
    Comme elle s'en fout, moi je fonce
    Et la fais jouir en me branlant ;
    Elle est mon shoot, ô ma défonce !
     

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  • Tout d'un thon

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Crinière au vent, branchies furax
    De l'écume aux lèvres du sexe
    Tremblez beach boys ! voici la Nixe
    Nichons chromés comme un juke-box
    Nympho trempée, vouivre de luxe
    Qu'on dirait issue droit du Styx
     
    Jonas le baigneur au vit d'âne
    Trop lent rapport à sa bedaine
    Chez la Nixe à la hussard dîne
    Elle en a les ouïes qui bourdonnent
    Ça hurle au rut parmi les dunes
    Perturbant les aérodynes
     
    Oui mais l'œil glauque et pas dans l'axe
    La Nixe a tout d'un thon (ça vexe)
    En outre en nana née sous X
    L'amour elle y croit guère : intox !
    Bon pour les Castor et Pollux
    Le cœur de la Nixe est d'onyx
     

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  • Femme fatale

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Ne vous approchez pas car j'ai le con maudit
    Il vaudrait mieux, je crois, me voir guillotinée
    Le sort frappe toujours quand je me suis donnée
    Ah ! malheur à celui qui m'ôte mon body
     
    Faudra-t-il désormais qu'en solo je me brosse
    Sans qu'un homme jamais vienne me visiter ?
    D'où sort donc ce fléau, cette calamité
    Frappant mon orifice aux besoins si féroces ?
     
           Otto est fiché psychopathe
           Depuis qu'il m'a farci la chatte
     
           Jean-René fut retrouvé mort
           Après avoir joui de mon corps
     
           Adriano chopa la peste
           Il m'avait sautée à Trieste
     
           Un bus a fauché Léonard
           Juste au sortir de mon plumard
     
           Si Tom a la tuberculose
           Mon cul est là encore en cause
     
           Rien qu'une nuit à me piner
           Fit d'Alain un homme miné
     
           Mamadou a perdu la tête
           Deux jours après notre levrette
     
           Pierre et Paul tombèrent bien bas
           Au lendemain de nos ébats
     
           Michel qui m'a niquée dimanche
           A un cancer qui se déclenche
     
           L'avion de Jimi s'abîma
           Sitôt que ce gars-là m'aima
     
           Alexandre à présent déprime
           Alors qu'il m'encula en prime
     
           Zacharia se vit covidé
           Dès que nous eûmes coïté
     
           Hervé se brûla la cervelle
           Sa couille était pourtant si belle
     
           Didier mourut d'un infarctus
           Suite à un bref cunnilingus
     
           Théophile après notre baise
           Fila tout droit au Père-Lachaise
     
           On est sans nouvelles d'Yvan
           Qui lui m'enfila par devant
     
           Max se prend pour une éléphante
           Certes sa trompe était bluffante
     
           ...
     
           ...
     
           ...
     
           ...
     
           ...
     
           ...
     
           ...
     
           ...
     
           ...
     
    Chers lecteurs et -trices, j’ai laissé de la place pour vous permettre d’ajouter vos distiques... mais en bons octosyllabes, hein, sans quoi la malédiction s’abattra sur vous et vos organes reproducteurs !
     

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  • Redorer le vécu

    Catégories : Octosyllabes (8), Sonnet

    Dans les moments les plus tendus
    Nœuds ou revers de l'existence
    Sachons réclamer l'assistance
    D'une noix de beurre fondu
     
    En gommant le mal qui nous lance
    Elle redore le vécu
    Telle une recharge aux accus
    Un baume sur les coups de lance
     
    Ouvrons-nous donc aux maux du jour
    Sans se refuser le velours
    Lubrique de l'humble noisette
     
    Plus c'est gras plus fera risette
    La victime dans ce parcours
    Du combattant de la zizette
     

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  • Charmes lubriques

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Sorcière enfile ton balai
          Par où le diable
    T'apprit naguère à l'enfiler
    Lors des sabbats inoubliables
     
    Qu'importe s'il est déjà tard
          Et si tu doutes
    Souffle aux tisons de ton regard
    Envoûte afin que l'on te foute
     
    Tes mains connaissent tous les tours
           De passe-passe
    Sataniques dames d'atours
    Aussi griffues que des rapaces
     
    Tes seins rêvent d'anciens matins
           Où rose nacre
    Ils racolaient un peu putains
    Collet occulte aux sueurs âcres
     
    Ta chatte noire vire au gris
           De froide cendre
    Qui rend aussi raide qu'aigri
    Ce familier jadis si tendre
     
    Grisés de philtres et brouets
           Tu te rappelles
    Comme les amants s'ébrouaient
    En pénétrant dans ta chapelle
     
    Ton vieux con se déchire usé
           Plus que ton âme
    Ce corps jamais ne sut ruser
    Comme l'amour il n'est que flamme
     
    Survole une dernière fois
           La pine humaine
    Et que ta démoniaque foi
    Dresse ce soir des troncs de chêne
     
    C'est une nuit à hurler des
           Charmes lubriques
    Une nuit à jeter les dés
    Forcer le sort à coups de trique
     
    Tu flambes haut lorsque tu jouis
           Tu es si belle
    Que Dieu lui-même songe oui
    Le jeu en valait la chandelle
     
    Sorcière enfile ton balai
           Par où le diable
    T'apprit naguère à l'enfiler
    Lors des sabbats inoubliables
     
     
     

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  • Premiers émois

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Il me disait viens ma grenouille
    Mon chou mon amour ma beauté
    Malgré mon trouble je sentais
    Que ça venait du fond des couilles
     
    Il me disait fais-moi cocu
    Je te chérirai plus encore
    Je pensais cet homme m'adore
    Et ça me retournait le cul
     
    Il riait ah petite sotte
    Sans toi je suis un pauvre gland
    En dépit de son œil fuyant
    Cela m'allait droit dans la motte
     
    Il me quitta au mois de mai
    Pour une beaucoup plus salope
    Plus tard il est devenu pope
    Mon con ne s'en remit jamais
     

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  • Ex æquo

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Il faut chérir la belle ouvrage
    Des langues en compétition
    L'une après l'autre dans mon fion
    Oh leur ardeur me met en nage
     
    Toute la nuit on m'enconna
    Puis chuchotant ils décidèrent
    De me gratifier le derrière
    D'une sorte de championnat
     
    Je voulais dormir j'étais morte
    Et songeant qu'ils se lasseraient
    Je me gardais l'œillet serré
    On bavait au seuil de ma porte
     
    Sous leurs assauts peau de chamois
    Insistants langoureux et tendres
    Je sentis mes chairs se détendre
    Mon cul fut éclos malgré moi
     
    À présent je ne me rappelle
    Plus rien non pas même mon nom
    Quand l'un me lèche dans l'oignon
    L'autre vient me rouler des pelles
     
    J'ignorais que l'on pût gâter
    Si jouissamment mon trou des fesses
    Suis-je une reine une déesse
    Leur fougue ne fait qu'augmenter
     
    Auquel donnerai-je la palme
    Ensemble mes deux concurrents
    M'allument des feux dévorants
    Pas de jaloux je les acclame
     
    L'un après l'autre dans mon fion
    Leur duetto fit des ravages
    Il faut chérir la belle ouvrage
    Des langues en compétition
     

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  • Barreau blues

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

    Sur l'air du « Monnaie blues » de Cabrel
     
    Je lèche son slip et ses couilles
    M'ouvre le con avec les doigts
    Lui dit t'as vu comme je mouille
    Pour toi chéri t'en penses quoi
     
    Je me fais devant lui des choses
    Que j'ose pas vous raconter
    Je rougis tout entière à cause
    De mes propres obscénités
     
    Je lui chuchote des ordures
    Qui feraient bander le bon dieu
    Je m'échine à la rendre dure
    Mais sa nouille ne répond plus
    Il est trop vieux
     
          Barreau blues
          Wowowo
          Barreau blues
     
    Je le gave de cantharide
    Et autres remèdes connus
    Baguenaude toujours humide
    Un plug planté dans mon cul nu
     
    Sous son nez je passe et repasse
    Quand il travaille à son bureau
    Je prends des poses de radasse
    Pour lui susciter le barreau
     
    Vu son goût de la marmelade
    Je m'en tartine le merlu
    J'essaie tout j'en deviens malade
    Mais sa queue ne veut rien savoir
    Il m'aime plus
     
          Barreau blues
          Wowowo
          Barreau blues
     
    J'invite des amies cochonnes
    À me filer un coup de main
    Rien que pour lui on se trombone
    En poussant des cris de putains
     
    Tout en escagassant sa pine
    Je suce des braques allemands
    Sur son visage se devine
    Un faible intérêt par moment
     
    Je me reconnais plus moi-même
    Jusqu'où suis-je prête à aller
    Pour exciter l'homme que j'aime
    Et que son dard se dresse assez
    Pour me le caler ?
     
          Oh barreau blues
          Wowowo
          Barreau blues
     
    (Solo de gratte entrecoupé de Wowowo à fendre l'âme...)
     

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  • La belle

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ta cavale devient chiadée
    Inventive par désespoir
    Tu suis le lisse des couloirs
    Langue de bagnarde évadée
     
    Allonge-toi dans les fossés
    Entre nue au secret des grottes
    Pour nous réchauffer trotte trotte
    Tous tes poursuivants sont passés
     
    Le péril sais-tu rôde encore
    On pourrait m'entendre glapir
    Cache-nous rien ne doit trahir
    Que je reluis jusqu'à l'aurore
     
    Hors tes chaînes libre tu es
    Insaisissable demoiselle
    Légère tu te fais la belle
    Il reste une heure à me tuer
     
    Lèche-moi langue libellule
    Tant pis si nous assassinons
    Sans cesse aspire-moi sinon
    Je te refous dans ta cellule
     

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  • Chez les Grecs

    Catégories : Octosyllabes (8)

    À χ ce π dans mon δ,
    ν dans l'α de l'ω ?
    Est-ce à mon ψ, ce gros β
    Qui ce matin τ me θ ?
     
    Ce qu'il me ϕ là m'enflamma,
    M'envoya des rayons γ
    Tout partout et m'handi-κ ;
    ρ... il me met dans des ζ !
     
    Avec son truc taille ε,
    Presque sans bouger d'un ι,
    Il me re-µ le pokémon ;
    C'est vraiment pas le gars λ.
     
    Il m'asservit : l'η c'est lui ;
    Le fade au ras des cinq σ,
    Hourra ! je vois des gala-ξ !
    C'est Big Bang + Hiroshima !...
     

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  • Jute ailleurs !

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

    (Rock pêchu et prophylactique.
    La Sanson sinon rien.)
     
    Tous les curés te le diront
    Ce robinet si fanfaron
    C'est pour planter des graines d'homme
    Dans le rond giron de Simone
    C'est pour croître et multiplier
    (Ces gens sont vraiment fous à lier)
          Écoute-moi garçon prudence
    Laisse un peu choir ta descendance
    Fornique avec discernement
    Sans fabriquer d'autres mamans
    Déjà qu'on a rempli le globe
    Tel le plus crétin des microbes...
     
          Jute ailleurs, jute ailleurs !
          Y a d'autres tuyaux à bonheur
          Jute où tu veux sauf en la motte
          Ou bien oublie pas ta capote
     
    La grossesse oh l'affreux tourment
    Sans parler de l'accouchement
    Mes sœurs émergent refroidies
    De cette ignoble maladie
    Et puis trop de mecs trop de meufs
    La vipère est tapie dans l'œuf
          Pour écraser la bête immonde
    Détourne l'écume féconde
    Ou carre-la-lui dans le cul
    Et le fléau sera vaincu
    Fuis les enfilades dévotes
    Sans pour autant fermer culotte
     
          Jute ailleurs, jute ailleurs !
          Recréons un monde meilleur
          Rien qu'entre adultes responsables
          Vive le coup du grain de sable !
     
    Le mioche à la base est un con
    Il bouffera tout ton pognon
    Te taxera de vieille merde
    (Ah ! les torgnoles qui se perdent...)
    Il te fera le cheveu blanc
    Tu verras pas passer le temps
          Sous ces soi-disant innocences
    Rôdent des Hitler en puissance
    Ils pollueront le monde entier
    Ils nous marcheront sur les pieds
    Pense à l'état de la planète
    Quand tu pines ta gigolette
     
          Jute ailleurs, jute ailleurs !
          Promets-le-moi du fond du cœur
          La femme est truffée d'orifices
          Prévus pour qu'on se les farcisse
     
    Envisage un autre objectif
    Lui enfoutrer les trous du pif
    Gicler dans de la citronnade
    Que vous boirez en camarades
    Lui orner de jets le nombril
    Trahissant ton état d'esprit
          Lui en tartiner les mamelles
    Ça vaut bien le lait de chamelle
    Quant au cubage du rectum
    Il fait trois litres minimum
    C'est pas les solutions qui manquent
    (Sinon y a aussi la pétanque...)
     
          Jute ailleurs, jute ailleurs !
          Gaffe au pistolet-mitrailleur
          Décharger en toute ignorance
          Vous forge de tristes engeances
     
    Produis plutôt de l'art abstrait
    Éjacule un dessin au trait
    Sers-t'en pour coller des affiches
    Oins-en ta femme entre les miches
    Lorsqu'un copain vient l'enculer
    Garde au frigo ton petit lait
    Pour les cocktails que tu inventes
          Surtout gare-toi de la fente
    Quand tu sens la sauce venir !
    (Tant de mouflets en devenir
    Sanglotant au creux de tes couilles
    Dont on verra jamais la bouille...)
     
          Jute ailleurs, jute ailleurs !
          Certes il est chou ton torpilleur
          Mais va faire un tour à la poupe
          Sans ça mon pote on te les coupe
     
          Yeah ! jute ailleurs, jute ailleurs !
          (ad lib.)
     

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  • Non au Brexit !

    Catégories : Octosyllabes (8)

    C'était un Anglais d'Angleterre
    Quand il m'a présenté un dick
    Comac moi loin que ça m'atterre
    Aussitôt j'ai pensé oh chic !
     
    J'en suis tombée le cul par terre
    Lui s'étonna D'you like my prick ?
    Il ressemblait à Fred Astaire
    Et mon tuyau gouttait ploc ! plic !
     
    Il investit mon pied-à-terre
    En conquérant et son willy
    Aussi raide qu'un militaire
    Nous a tous deux ravis au lit
     
    Quand tendre je tentai la liche
    Au gros gras wee-wee de ce keum
    Sans un Watch out ! mon bel Angliche
    Gicla aux cris d'I cum ! I cum !
     
    C'était un Anglais d'Angleterre
    Son dork défonça mes fortifs
    Laissant place à un beau cratère
    Dès lors je pris goût au rosbif
     

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  • Plus entichée que moi, tunique ?...

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Je suis la blanche cotonnade
    Qu'il enfile par tous les temps
    Seul ou avec ses camarades
    Le reste du temps je l'attends
     
    Lorsqu'il glisse en moi son long membre
    Tendrement je sais m'ajuster
    Ainsi nous réchauffons la chambre
    En froufroutant de volupté
     
    Je suis l'amoureuse tunique
    Qui seule épouse avec passion
    Sa peau m'exerçant impudique
    À de caressantes frictions
     
    Mais si un jour je me démode
    Ou si mon bel ourlet se rompt
    Il faudra changer de méthode
    Jamais ne nous séparerons
     
    S'il me renie oh je resserre
    Partout ma fibre et je le mords
    De robe devenant le suaire
    Qu'il emportera dans la mort
     

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  • L'invitation

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Ma fente est éclose pour toi
          Vieux réflexe
    Elle n'attend plus que tes doigts
          Ou que ton sexe
     
    Ton regard déjà lui suffit
          Pour être humide
    Quoiqu'elle te mette au défi
          Tu l'intimides
     
    Vois-tu comme je l'ouvre grand
          Et toute rose ?
    Entends-tu le désir flagrant
          Que ça suppose ?
     
    Je peux même me la frotter
          Comme une bête
    M'aimer d'un amour effronté
          Si tu le souhaites
     
    Mais nous préférons quand c'est toi
           Qui la contentes
    En fourrant ta pine ou tes doigts
           Dans cette fente
     

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  • Eau terre air feu

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Écriras-tu l'eau que je mouille
    Pour toi et dont tu te nourris
    Lorsque tendres tes doigts me fouillent
    Et nos visages se sourient
     
    Diras-tu la rose crevasse
    De ma terre aux mille vallons
    Abîme où souvent tu rêvasses
    Forge où ton amour se fait long
     
    Chanteras-tu ô mon poète
    L'air qui s'agite au creux de moi
    Les souffles brefs que je halète
    Trahissant mes moindres émois
     
    N'oublie pas ce feu qui déchire
    Ma chair ainsi que du papier
    Par qui je fonds telle une cire
    Pour épouser ton corps entier
     
    Eau terre air feu pleins que nous sommes
    Du désir de tous les amants
    Sans fin nous célébrons les hommes
    Et l'union des quatre éléments
     

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  • Réconciliation

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Au soir quand ta belle Psyché
    Dans mon Amour vient se nicher
    Ciel et Terre se remémorent
    Leurs noces une fois encore
     
    Les contraires réconciliés
    Nos deux moi tout déshabillés
    Nous revivons l'heureuse époque
    D'un monde avant le monde en loques
     
    L'œil tranquille je te vois jouir
    En te voyant qui me vois jouir
    Notre petite apothéose
    Grimpe à son doux nuage rose
     
    « Ô engloutis-moi mon chéri
    Presse-moi plus fort !... » et sourit
    Joyeuse Psyché la divine
    À l'Amour blond qui la câline
     

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  • Emeth

    Catégories : Jocelyn Witz, Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    J'me suis toquée d'un bloc d'argile
    Un gars solide un vrai totem
    Même qu'on en parle dans l'Évangile
           De mon golem
     
    La morale oh bah j'la transgresse
    À moi toute seule j'suis son harem
    Sa belle esclave et sa maîtresse
           À mon golem
     
    C'est lui d'abord qui m'a séduite
    J'ai pensé merde carpe diem
    Et pis tant pis si ça s'ébruite
           Dans l'HLM
     
    J'suis en amour avec une bête
    De sexe aux doigts plus gros qu'un nem
    Qu'il me les glisse et j'perds la tête
           Et lui idem
     
    Effacez pas son nom magique
    Ça s'rait la fin d'mon vieux golem
    J'en gémirais longtemps tragique
           Des requiems
     
    J'ai dans la peau un type en glaise
    Un géant genre le grand sachem
    Au burlingue haut comme une falaise
           C'est mon golem
     
     
    Petit poème illustrant la nouvelle érotico-fantastique "L'amant de Jessica" que je mets en lecture libre ici : https://www.atramenta.net/lire/lamant-de-jessica/91422.
    Comme j'ai sous le coude un tas d'autres textes du même tonneau, j'avais soumis à mon éditeur (https://www.nco-editions.fr) un projet de recueil, mais ça ne l'intéresse pas : il semblerait que ce genre de littérature soit difficile à placer en librairie. Vous n'aurez donc pas le plaisir de donner des sous pour lire ces histoires cochonnes, que je mettrai petit à petit sous Atramenta.
     

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  • Mon grand amour secret

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Mona Lisa toi tu me bottes
    Rien que ton nom à la radio
    Quand je l'entends me ravigote
    Il m'en vient l'eau à la culotte
    Mais je connais pas bien ta bio
    D'où sortais-tu jolie cocotte
    Et pourquoi ce rictus idiot ?
     
    Mona Lisa comme tu brilles
    Tout le jour sur mon fond d'écran !
    J'aime ton regard brun de fille
    Qui sait où sont cachées les billes
    Et le gourdin mais soyons francs
    Léo t'a montré sa chenille ?
    D'où vient ce sourire à deux francs ?
     
    Fusses-tu putain je m'en fiche
    Tu es mon grand amour secret
    Je me branle sous tes affiches
    Rêvant de renifler tes miches
    Mais l'autre con t'a massacré
    La babine on dirait ma biche
    Pourquoi si c'est pas indiscret ?
     
    La farce est quand même cruelle
    Un tendron aussi bien doté
    Si bien servi côté mamelles
    Au nez mutin à l'œil ficelle
    Être obligé au débotté
    D'offrir une touche pareille
    Au monde pour l'éternité...
     

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