C’est eux c’est eux c’est encore eux
Qui me font le cœur amoureux
Les cons charnus et liquoreux
C’est là l’autel où je m’immole
Grigri fétiche ô sombre idole
Où mes jambes deviennent molles
C’est la source c’est le sillon
Le filet de mon papillon
Puits et piège où nous godillons
C’est le ru chantant sous la mousse
C’est l’éclair blanc c’est la secousse
Le diable velu qui me trousse
C’est mon tout mes quatre horizons
Mon alcool à l’herbe aux bisons
Ma délivrance et ma prison
C’est le mamelon pour adulte
Gorgé de lait de miel occulte
Que ma langue souvent consulte
C’est eux c’est eux oui toujours eux
Par qui s’embue et vibre heureux
Mon con charnu et liquoreux
Octosyllabes (8) - Page 10
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Où je m’immole
Catégories : Octosyllabes (8) -
Noëls secrets
Catégories : Octosyllabes (8)À la clinique on s’entrenique
Quand nos matons tournent le dos
Un doigt par-ci, la langue là
Un rien fout le feu aux rideaux
Façon de s’agripper au monde
D’inoublier nos êtres chair
Qu’un soir plus un cul ne réponde
Restera qu’à se foutre en l’air
Sans ces noëls secrets l’hospice
C’est la mort sûre et le trip bad
Car autrement ça pue la pisse
Et le chagrin dans nos ehpads
D’acharnement thérapeutique
Branlant suçant les vieux débris
De nos vécus on diagnostique
Un bout du bout moins assombri
Les infirmiers nous en empêchent
Mais nous bien sûr on sait ruser
On s’enfile à l’aube à la fraîche
Sur nos pieux médicalisés
À la clinique on s’entrenique
Quand tournent le dos les soignants
La mort, les soucis organiques
On les baise en se besognant -
Semaine après semaine
Catégories : Octosyllabes (8)Mon ventre est un manoir hanté
Le spectre de toi s’y promène
Et mes doigts en vain se démènent
À m’en altérer la santé
Seule semaine après semaine
Mon ventre nu désenchanté
Ça n’est qu’un épiphénomène
Vestige en creux de ton format
Preuve qu’autrefois tu m’aimas
Déversant la chaleur humaine
Du bout tendu de ton karma
Mon ventre est resté ton domaine
J’y cherche avec fébrilité
D’un doigt creuseur énergumène
Seule semaine après semaine
Ton souvenir ta vérité
Tout mon ventre à toi me ramène
Ce ventre que tu as quitté -
Sans merci
Catégories : Octosyllabes (8)Qui usait d’elle abusait d’elle
Il en allait ainsi d’Odile
Fille soumise enfant docile
À son devoir toujours fidèle
Kiffant les défis difficiles
Sans cesse il fallait la forcer
Se montrer sévère et précis
Lui dire ouvre-toi lèche ici
Elle avait le corps empressé
Et tant pis pour les indécis
Rien n’était suffisamment sale
Pour que le refusât Odile
Aucun trop fou trop imbécile
Dont elle ne se vît vassale
Bête aimante et chienne docile
Elle mourut d’avoir poussé
Beaucoup trop loin ce jeu sexy
À s’offrir ainsi sans merci
Sans en avoir jamais assez
Mais le banquet fut réussi -
Ô bacchanale !
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Mouillez naïades !
Nymphes aux cons bien emperlés
Il n’est plus temps pour les œillades
Le désir vient à déferler
Voici du cul les olympiades
Divins tendrons !
Filles de Zeus ou de Neptune
Visez les vits tendus et ronds
Qu’importe et la gloire et la thune
Vos amours tendres attendront
Et vous satyres !
Quittez vos bois et vos fourrés
La queue brandie en cran de mire
L’heure est venu de tout fourrer
De tirer ce qui vous attire
Fols salivez !
Mordez les seins de ces génisses
Gonflez clitos ! plantez rivets !
Que gorges et ventres gémissent
Le jour de baise est arrivé
Ô bacchanale !
Orgie sans frein de Dionysos
Oubli du gris d’ères banales
Niques paniques jusqu’à l’os
Jouirs aux fièvres phénoménales -
No fur !
Catégories : Octosyllabes (8)La peau d’lapin c’est doux c’est frais
Mais bientôt les poils se débinent
C’est plus bon à que dalle après
Même astiquer les carabines
La peau d’lapin c’est chou c’est vrai
Mais j’aime mieux la peau d’la pine
Aussi tendre qu’un cul d’bébé
Sensible à mort et extensible
Sa muqueuse me fait tomber
À g’noux d’amour irrémissible
Plus polie qu’un caillou d’abbé
Ô peau d’la pine c’est toi qu’je cible
J’la déshabille à l’apéro
J’la flatte et frôle au gras du pouce
J’y fais tout doux monter l’sirop
Tant pis si la mousse éclabousse
À siffler c’est pas bien chérot
Deux-trois peaux d’la pine sur le pouce
J’la laisse aussi (mais ça va d’soi)
À l’occasion m’fourrer où j’pense
Panse honnie où nul mâle y soit
Pis faut bien qu’un homme i s’dépense
Aussi j’l’invite ô soie sur soie
À m’peau-d’la-piner sans défense
OK la peau d’lapin c’est doux
Mais un détail me turlupine
Il faut tuer la bébête et tout
Et qu’essque d’vient la pauv’ lapine ?
Moi la fourrure au fond j’m’en fous
Vraiment rien n’vaut la peau d’la pine -
Les gars de la Navy
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Le canon s’est tu dans les plaines
Et la fille à soldats se plaint
Dès que son ventre n’est plus plein
La pauvre a de la peine
Que reviennent ces galopins
Ces régiments de blanche épine
Elle aimait leurs façons lapines
Qui lui valaient son pain
La guerre a fui c’est pas de veine
Fini les fouteries le vin
La belle se caresse en vain
Et s’envoie des verveines
Où sont les gars de la Navy
Les kalachs les shakos l’évitent
La fille à soldats ô maudite
Se lustre le parvis -
Celle qu’on regrette
Catégories : Octosyllabes (8)C’est la secrète fiancée,
La fille habitant mes pensées,
C’est l’ombre au blanc de mes miroirs,
Que je sais sans jamais la voir,
C’est la fée d’or bruni, l’ancienne
Histoire en deçà des persiennes,
C’est le flou babil au revers
De mes silences d’univers,
C’est l’écho dans l’oreille avide
Qui ne surprend plus que le vide,
C’est le souvenir d’un parfum
Aux relents de rêve défunt,
C’est la douleur qui se déguise
En vagues bleues et indécises,
C’est son œil surgi des beautés
D’un nuage détricoté,
C’est son ventre de pluie d’orage
Chaude où mes nefs ont fait naufrage,
C’est sa main, son rire, sa voix
Creusant ma chair à chaque fois,
C’est son pied me baisant la bouche,
Son nom resté telle une souche,
Et, tout soudain, happant l’instant,
Le miel amer d’un autre temps...
C’est celle, en somme, qu’on regrette :
Elle, ma fiancée secrète. -
Un cœur froissé
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Tu la cueillis ma rose inerme
En effeuillas les épidermes
Sans y penser
Moi frêle bouton sans alarmes
En te laissant le choix des armes
Je m’effaçai
Tu l’affolas ma fleur sauvage
L’abandonnas sur ce rivage
Bien délaissé
Depuis la pluie les vents me mangent
Et tous tes amours me dérangent
Quand je les sais
Tu les déchiras mes pétales
De naïve et neuve vestale
Était-ce assez
Humer l’âme et le bouquet d’elle
Puis t’en aller à tire-d’aile
Dans l’air glacé
Sans épine ivre sous ton charme
Je fus la violette de Parme
Au cœur froissé
Qu’au bout du jour qui se referme
Tu broyas sous le talon ferme
D’un pas pressé -
La jument infernale
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)En avant vers d’autres fuseaux
Horaires, d’autres latitudes,
Les îles aux sadomasos
Où j’aurai toute latitude !
Nul besoin de voter ! Foin des référendums !
Voici venu le temps béni de la femdom !
À poil, soumis, petits oiseaux
Se bousculeront à mes bottes ;
Je cinglerai ces damoiseaux,
Les enfilerai sans capote.
Trois milliards de nanas ? Tout autant de bégums !
Voici venu le temps béni de la femdom !
Fous mes désirs, troubles mes eaux :
Je veux malmener les balloches,
Gifler les culs et les museaux,
Puis soudain rouler des galoches.
Trois milliards d’ex-machos ? Autant de factotums !
Voici venu le temps béni de la femdom !
Le feu jaillissant des naseaux,
Je suis la jument infernale
Qui mord à sang les chorizos
Et ruine la fierté des mâles.
La foufounette enfin peut reluire au summum !
Voici venu le temps béni de la femdom !
En avant toute, amoroso !
Vers l’archipel auquel j’aspire,
Le pays des sadomasos
Dont je serai reine vampire ! -
À mes doigts de menhir
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Dieu vous garde, ô beau mec qui, n’ayant pas osé
Me prendre et me découdre au fil de votre aiguille,
Me laissiez pourtant voir que j’étais jolie fille !
Nos yeux se sont connus, mais nos pas se croisaient ;
Ce soir mes doigts ont refusé
D’attendre plus longtemps : ils sont votre cheville.
Dieu vous garde à qui la sentira pénétrer
Son temple plus heureux, cette ardeur missionnaire
Qui brûle en vous, née du soleil et du tonnerre !
Je l’ai lue sur le cercle indécis de ces traits
Où vos lèvres tenaient secret
Ce qui devait lécher à mes vasques lunaires.
Dieu vous garde pour elle et pour le souvenir
Que je chéris de vous, seule au nu de la chambre
Obscure où mes reins vont, viennent, s’ouvrent, se cambrent,
S’offrent aux doigts mouillés, à mes doigts de menhir,
Ô mec qui n’avez su venir
Mais connaissiez combien je briguais votre membre ! -
Chinoiseries
Catégories : Octosyllabes (8)Ce mandarin s’intéressa
De fort près à ma mandarine
Il fendit l’écorce et pressa
Sa bouche au ruisseau violine
C’était une orange sanguine
Du yin le yang fit un étang
Pour y plonger tantôt sa plume
Tantôt sa langue en même temps
Montaient des cris de corps de brume
Tant ruisselait le bel agrume
Ce chou Mandchou me chinoisait
Le ventre à force de supplices
Je ne l’ai plus jamais croisé
Mais quand d’Orient les ors jaillissent
Ma peau vire au rouge écrevisse -
Indiscrétions
Catégories : Octosyllabes (8)Voici qu’à nouveau se perdit
Dans quelque pubis et sa jungle
Ton doigt dodu dépourvu d’ongle
C’est mon p’tit doigt qui me l’a dit
D’un violacé de vieux radis
Troussant partout la capucine
Nulle part il ne s’enracine
C’est mon p’tit doigt qui me l’a dit
Sans cesse en rut toujours roidi
Il fout ladies et roturières
Par amour ou par le derrière
C’est mon p’tit doigt qui me l’a dit
La vue d’un cul l’engaillardit
Pourvu qu’il soit d’une poulette
Un peu facile, un peu seulette
C’est mon p’tit doigt qui me l’a dit
Sitôt dans la place, oh hardi !
Sans attendre le tour de chauffe
Il les investit, les endauffe
C’est mon p’tit doigt qui me l’a dit
La laide ne le refroidit
Pas même, car il ne s’entiche
Que des cavités de leurs miches
C’est mon p’tit doigt qui me l’a dit
Chercherait-il le paradis
La flânerie dans les venelles
Ou la matrice originelle ?...
Ça, mon p’tit doigt ne l’a pas dit -
Le tapineur
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)Dans une ville où je passais
Un gars zarbi, une gueule cassée
Pour se payer sa fricassée
Dans les ruelles suçait, suçait
Il s’était fait faire un futal
Ouvert aux parties génitales
Mais d’une seule jambe, c’est fatal
On l’appelait Marie-Chantal
C’était un échassier bizarre
Le zob à l’air sous son peignoir
Sur une jambe et jusqu’au soir
Il racolait sur les trottoirs...
Il tapinait
Il tapinait
Sur une jambe il tapinait
Quand le crépuscule arrivait
Il quittait sa sombre cave et
Faisait bander les dépravés
Autour de la gare TGV
Une belle femme aux cheveux blancs
Vint un jour lui palper le gland
Son regard était si troublant
Qu’il s’écria « Oups !... » en giclant
C’était un échassier bizarre
Le zob à l’air sous son peignoir
Sur une jambe et jusqu’au soir
Il racolait sur le trottoir...
Il tapinait
Il tapinait
Sur une jambe il tapinait
Dans une ville où je passais
Il trottait sur sa patte unique
Vivant des revenus de la nique
Et son valseur valsait, valsait...
Il tapinait
Il tapinait
Sur une jambe il tapinait
Il tapinait
(ad lib.)
Sur l’air de « Le patineur » (Julien Clerc)
https://www.youtube.com/watch?v=XTepMDlRYeM -
Nulle autre sagesse
Catégories : Octosyllabes (8)Nous avons eu des différends,
Nombre de moments pas marrants ;
Nos corps oubliaient de s’éprendre,
Vous renonciez aux gestes tendres
De peur de céder du terrain,
Ô imbécile au cœur d’airain…
Ôtez-moi donc votre cravate
Et venez m’honorer la chatte !
Amis d’enfance, un doux hasard
Nous met face à face ce soir ;
Évoquerons-nous les années
Défuntes et nos vies fanées ?
Merde au passé ! Il n’est que temps
D’assouvir nos désirs d’antan ;
Tombez, fidèle, à quatre pattes
Pour enfin me brouter la chatte !
Toi, j’ignore jusqu’à ton nom ;
Surtout ne me le dis pas, non !
Je ne veux nulle autre sagesse
Que l’âtre en creux de tes caresses ;
Le bonheur pour deux inconnus,
Serait-ce pas se montrer nus
Sans les approches délicates ?
Ah ! vite, enfile-moi la chatte !
Voisins, passants, gentils quidams,
Gens de Marseille ou de Panam’,
Frères humains, compatriotes,
Pour vous, la main dans la culotte,
Je touche du doigt mes chaleurs ;
Laisserez-vous dans le malheur
Une créature aussi moite,
Ou viendrez-vous fourrer ma chatte ? -
Un rêve d’odalisque
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Née au sein du sérail
D’une mère inconnue
Olfa n’a de travail
Autre que d’être nue
Mais l’envie s’insinue
Téter le vieux sultan
Chaque fois qu’il la mande
S’offrir en exultant
Luisant de lait d’amande
Olfa rêve pourtant…
Rêve d’infinis paysages
Au-delà des murs du palais
Elle en a entendu parler
Elle y vivra de coquillages
Se couchera le long des plages
Sans plus de maître riche et laid
Née au sein du sérail
Uniquement vêtue
De colliers de corail
Olfa presque se tue
D’une aiguille pointue
Accourant le sultan
Prie la mine effarée
Ce tendron de vingt ans
Qui est sa préférée
Lors Olfa hésitant…
Je veux d’infinis paysages
Ramasser garçons et galets
Loin des marbres de ce palais
Passer le restant de mon âge
À courir après les nuages
Seigneur laissez-moi m’en aller
Et au sein du sérail
Le vieux maître décède
Qu’importent les détails
Le mal est sans remède
Son neveu lui succède
Il a des yeux saphir
Un beau torse de cuivre
Conçu pour s’y blottir
Olfa se sent revivre
Et ne veut plus partir -
Ce désir propre à tous les êtres
Catégories : Octosyllabes (8)J’en ai rêvé ! Dieu que j’exulte
D’entre mes lèvres retenir
Ce gland dur à n’y plus tenir !
De ta pine j’acquis le culte
Dès que je nous vis communiant.
Quoique moi j’aspire à te boire,
Tu peux encore, en te maniant,
M’enculer pendant l’offertoire.
J’en ai rêvé ! Rêves sans prix
Où ton nœud m’ouvrait les viscères !
Mais, disons-le d’un cœur sincère,
Le curé nous a tout appris.
Après le cours de catéchèse
Il nous faisait mettre à genoux
Et, se tortillant sur sa chaise,
Son bon jésus brillait pour nous.
J’en ai rêvé ! Me voilà prêtre
Entouré de petits garçons.
Le soir, ensemble, nous berçons
Ce désir propre à tous les êtres.
Enfant, remercie le Seigneur
De qui tu tiens ce corps si lisse,
Et pointe ton joli baigneur
Droit dans mon humble et noir calice !
J’en ai rêvé ! Mes bons amis,
Allons dans la bibliothèque !
Oubliez mon titre d’évêque
Et domptez ma chair de soumis !
Tel Christ, je tendrai l’autre joue
De mon joufflu aux aspersoirs.
Prenez et mangez-moi ! J’échoue
Contre le démon tous les soirs.
J’en ai rêvé : être élu pape !
Pour qui sait s’offrir à niquer
S’élever n’est pas compliqué.
Lope dans l’âme, ô Dieu ! je happe
Chaque jour du calendrier,
Me pâmant, nu, entre ses cuisses
(Certains croient que je viens prier…),
La grosse hallebarde d’un Suisse. -
Feuille de rose
Catégories : Octosyllabes (8)Le ventre épousant nos satins
Tant il fait chaud que tu reposes
Nu comme au tout premier matin
Où tu vagissais frêle et rose
Et je te fais feuille de rose
Oh tu t’en moques apparemment
Tu lis sifflotes ou autre chose
Blasé de la baise ô amant
Cependant tu gardes la pose
Quand je te fais feuille de rose
Ton œillet frémissant léger
Tant que ma salive l’arrose
Lorsque je tarde à le lécher
Me jette un long regard morose
Et je reprends feuille de rose
Ma langue te fore un tunnel
Ma langue insiste ma langue ose
T’ouvrir en force l’éternel
Puits des soupirs et des névroses
En te faisant feuille de rose
Puis ton cul décolle on dirait
Sans que je puisse en voir la cause
Je sens en toi se raidir et
Trembler la ligne de nos proses
Couchée là sur feuille de rose
Mes mains glissées sous ton endroit
Quand tu friseras l’overdose
Mes mains protègeront le drap
Tu pourras jouir et moi sans pause
Je te ferai feuille de rose -
Comme Zeus à Danaé
Catégories : Octosyllabes (8)Fais-moi un p’tit un p’tit déca
Giclé de ta décapotable
Juste un p’tit jus d’sortir de table
J’suis pas du genre pipi-caca
Mais j’t’ai toujours trouvé potable
Fais-moi comme Zeus à Danaé
Ou comme ces mat’lots d’la marine
À Amsterdam les soirs de bruine
Comme Jéhovah fit à Noé
Engloutis-moi sous tes urines
Fais-moi entre les cuisses un lac
Rien qu’à r’garder pleurer ta bite
Sifflant les sanglots qu’elle débite
Je m’astiqu’rai sur le clic-clac
Tell’ment cette envie-là m’habite
Fais-moi la moule et les nibs d’or
Oh tapisse-moi remplis ma fente
Fais-moi plaisir je s’rai pas chiante
Après j’irai prom’ner Médor
Nue sous l’peignoir encore puante -
Olé !
Catégories : Octosyllabes (8)Mon hidalgo aï caramba
Ce soir je me le carre en bas
Puis mañana étant dimanche
Mon don qui jutait de la manche
Me reviendra en la boca
Pour décharger son tapioca
Viva la vida espagnole
Caudillo de la pignole
Grand picador con la mano
Qu’il a munie de maints anneaux
Je crie olé quand il me pogne
Et on m’ouït jouir en Catalogne
Ce macho prénommé Sancho
À telle enseigne a le sang chaud
Que chez lui l’envie pire est née
De me franchir les Pyrénées
Plantant dans le noir andalou
De mon œillet son bout jaloux
Quant à ses jolies castagnettes
Veloutées je les sens qui fouettent
Mi corazón un brin gitan
Rien à dire ah c’est excitant
Lorsqu’un bel hidalgo vous nique
Fort del fuego des Hispaniques