Il faut avoir un ver à soi
Un tout petit ver à capuche
Quand on le palpe et qu’on l’épluche
Son œil bridé vous aperçoit
Veillons à ce que ce ver dure
Se montrant vert et vigoureux
C’est en somme un ver amoureux
Que nous voulons pour créature
Un adorable ver missel
Dont les cantiques sous la gangue
Connus sur le bout de la langue
Mêlent ferveur et goût de sel
Il convient de prendre un ver tige
Se voulant droit comme un cyprès
Qu’on frôle et regarde de près
Et qui toujours plus long s’érige
On choisira un ver semant
À pleines poignées ses dragées
Que la bête soit enragée
Dans ses moments de sentiment
Ver de la pomme et d’espérance
Ver de l’envie qui nous étreint
Comme au tunnel fonce le train
En moi le ver entre et s’élance
Optez donc pour un ver coquin
Aimant le champagne et la fête
Qui tout en vous tournant la tête
Vous remplira le troussequin
Un gentil ver mi-sot mi-diable
Dressé à se lever matin
Pour fourrager dans vos satins
Ô désordres irrémédiables
Ça ver j’en rêve je t’ai vu
Danser pour moi des sarabandes
Avant qu’enfin tu te répandes
En pluie de chauds magmas prévus
Beau ver à citer en exemple
Ver amitié auquel je bois
Un ver à joie un ver à soi
Prêtre nu de nos petits temples
Je l’ai là mon ver ça y est
Rose et charmant il se tortille
Je ne le montre pas aux filles
Moi seule l'aide à frétiller
Octosyllabes (8) - Page 13
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Le ver galant
Catégories : Octosyllabes (8) -
Comptine pour les tout petits
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5)(N.B. : Penser à mettre au point une gestuelle simple et amusante, comme pour "Dans sa maison un grand cerf"…)
Vagin vagin petit lapin
Vagin vagin mon vieux copain
Ôte ta culotte
Les idées me trottent
Vagin vagin mon bel engin
Vagin vagin mon cher frangin
Lisse ta pelisse
Et ton trou à pisse
Vagin vagin mon gros machin
Vagin vagin soleil éteint
Lave ta blessure
De salive pure
Vagin vagin pruneau d’Agen
Vagin vagin jus de raisin
Range ta pelote
Remets ta culotte -
À ta santé
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Respirer l’avide Léthé
Dans le brûle-parfum des filles
Le nez dedans pour y téter
L’éternité
Dans leur cul rose où le jus brille
Pousser la flamme au brasero
Calciner nos vieilles guenilles
À la vanille
Le reste du monde est zéro
Le reste du monde est foutaise
À l’heure de nos apéros
Plus de héros
Rendre les coups baise pour baise
Langue pour langue et déguster
L’humeur salée et le lait-fraise
Qui nous apaisent
Plonger là le nez tout l’été
Dans le brûle-parfum des filles
Ciboire où source le Léthé
À ta santé -
Ballade d'Ulla
Catégories : Ballade, Chanson, Octosyllabes (8)Tirée d’un vieux recueil de chansons moldaves sur lequel j’ai mis la main tout à fait fortuitement lors d’une mission d’intérim (rapidement interrompue pour cause d’état éthylique caractérisé) aux archives municipales de La Trimouille (Haute-Vienne). Je vous donne ma traduction pour ce qu’elle vaut. J’ai essayé de restituer l’atmosphère bucolique et la mélancolie de cette tendre complainte.
Pour la mélodie, on calquera sans difficulté la Ballade des dames du temps jadis de Villon, telle que Brassens la mit divinement en musique.
Au temps des tsars, au temps du knout,
Vivait une jeune fille entre
Le digne Danube et le Prout
Rieur que les poètes chantent ;
Jamais pucelle plus charmante
Que notre Ulla ne vécut là ;
Et, au surplus, fort accueillante,
Elle aimait tant qu’on l’enculât.
Tout le village s’affolait
De l’ample et solide charpente
De son boule, et plébiscitait
Son goût des amours violentes ;
Or, de sa vertu, la prudente
Eut le souci et spécula ;
Pourvu qu’on évitât sa fente,
Elle aimait tant qu’on l’enculât.
Au pinacle de son succès
— que la vie est parfois méchante ! —,
Un cruel boyard qui passait
Fit bientôt d’elle sa servante ;
L’ayant prise vingt fois ou trente
D’affilée, ce Caligula
L’abandonna toute sanglante…
Elle aimait tant qu’on l’enculât.
Adieu, poétesse de l’antre,
Fleur du pays de Dracula !
On l’ensevelit sur le ventre :
Elle aimait tant qu’on l’enculât.https://www.youtube.com/watch?v=6xOuUSv4ffI
https://www.youtube.com/watch?v=y7ZeKSoeVAY
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Le problème de Pat
Catégories : Dissyllabe (2), Octosyllabes (8)Au faîte de nos galipettes
Pat se détend si foutrement
Que (Dieu m’enfile si je mens)
Il pète
Aussitôt c’est une infection
Remugle de vomi de hyène
Qui prompt nous désarçonne en pleine
Action
Ça doit venir de ce qu’il bouffe
Ou d’un tuyau à l’intérieur
Quoi qu’il en soit à contrecœur
Il loufe
Au plus palpitant du boum-boum
Il se tord, balise et s’agite
J’ai beau visser ferme sa bite
Et poum !
Que s’annoncent nos joies divines
L’œil nerveux, l’air couci-couça
En toussant il y va de sa
Praline
J’ai tenté de boucher le trou
De fermer l’impasse à la caisse
Au moyen d’un doigt dans les fesses
J’t’en fous
Chienne de vie ô triste époque
Où même en nos moments heureux
Les vents du vertige amoureux
Nous poquent
Mais je n’en veux guère à mon Pat
Car il repart à l’accouplée
Avec une ardeur décuplée
Vivat ! -
Le cœur calleux
Catégories : Octosyllabes (8)Petit matin de Babylone
Poussière aigre dans les cheveux
Et une autre putain s’étonne
De ce que le monde est plus vieux
Coucher de lune à Babylone
Le soleil déchire la nuit
Çà et là des appels résonnent
Comme échappés du fond d’un puits
Lasse est l’enfant sa peau frissonne
Ses yeux errent dans le miroir
Y cherchent-ils cette Madone
Qu’ils crurent parfois entrevoir
Lui disant va va et te donne
Aux pauvres privés de baiser
Ils t’aimeront tu seras bonne
Toi seule peux les apaiser
Reine des nuits de Babylone
Elle s’endort contre ses mains
Blottie auprès du téléphone
Qui la relie au genre humain
Songeant qu’on ne connaît personne
Tant qu’on n’a pas le cœur calleux
Et ses lèvres sourient dans le
Petit matin de Babylone -
Où la bête se couche
Catégories : Heptasyllabes (7), Octosyllabes (8)Mange qui te culbuta
La bite emmiellée de ta mouille
Pleine encore du jus des couilles
Suce-la bien et vide-la
Fourre-toi dans le gosier
Celle qui toujours te contente
Te fait jouir au con qu’elle plante
Ô pompe à t’en égosiller
Car c’est ici que veut jaillir
Le foutre au-delà de tes lèvres
C’est ici que la bête crève
Lorsqu’elle a fini de saillir
Avale ton bienfaiteur
Ce vit si prompt à l’enfilade
Laisse aller-venir sa balade
Sur ta langue puits de moiteur
Bouffe l’amoureux merlin
Qui auparavant t’a foutue
Si bellement ah tu le tues
On croit juter sur du vélin
Oui c’est ici que doit mourir
Toujours le foutre dans ta bouche
Ici que la bête se couche
Qui vous a tous deux fait courir -
Ballade de la joyeuse tronchée
Catégories : Ballade, Chanson, Octosyllabes (8)Qu’il soit pape ou bien militaire,
Chômeur, ouvrier, président,
Tout homme fait — pourquoi le taire ? —
M’aura rien qu’en me regardant.
Qu’il ajoute trois mots ardents,
Et aussitôt mes dessous jonchent
Le sol non pas par accident :
Vivat à celui qui me tronche !
Nul n’a besoin pour me séduire
De faire du rentre-dedans :
Je me livre au premier sourire
Affichant ses friandes dents.
Plutôt qu’un poète emmerdant,
Un soupirant qui fait la tronche,
J’aime mieux le taiseux bandant :
Vivat à celui qui me tronche !
La beauté est chose fugace ;
La vie, un jeu perdant-perdant.
Si, comme moi, ça vous agace,
Foutons-nous, soyons décadents !
Vivons de stupre, allons vidant
Vos couillons de leur fameux punch,
Et merde aux dieux de l’Occident !
Vivat à celui qui me tronche !
D’entre les instruments d’Adam,
Je révère ce vit qui bronche
Et se cabre et me fout dedans :
Vivat à celui qui me tronche ! -
Quand les fous s’affrontent
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Le désir durera longtemps
Toute l’histoire
Et nous aurons notre content
De délices tu peux me croire
Toujours je te ferai de l’œil
Et bouche humide
Te montrerai mon écureuil
Comme il sanglote et se sent vide
Toujours mes mains s’égareront
Dans ta culotte
À la recherche des marrons
Qu’en toute saison je tripote
Toujours je poserai le blanc
De mes canines
Sur tes mamelons sur ton gland
Afin que son luisant culmine
Toujours j’écouterai tes vœux
Et tes fantasmes
Accomplissant ce que tu veux
Et te donnant de beaux orgasmes
Toujours je serai le trottin
Auquel tu rêves
Dominatrice un peu putain
Pucelle ou princesse de Clèves
Toujours je jouerai sur ta peau
Des symphonies
Où l’on entendra le pipeau
S’égosiller à l’agonie
Toujours je serai sous le drap
La pire louve
Et toujours toujours tu voudras
Malgré tout que je te le prouve
Toujours tu auras beau tirer
Toutes mes cibles
Sans cesse je m’ingénierai
À te livrer les plus sensibles
Toujours je lècherai tes sucs
Même ta pisse
Tu vois je connais tous les trucs
Et m’en sers au moment propice
Oui le désir durera tant
Qu’au bout du compte
Nous aurons vécu nous foutant
Quand les fous et les cons s’affrontent -
Pas de quartier
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Je suis à moi-même une amante
Sans vergogne ni sans pitié
Mes doigts ne font pas de quartier
Ils me tourmentent
Je me viole et m’entends crier
Car seule à seule avec ma fente
J’aime par-dessus tout méchante
La rudoyer
La cingler de coups de ceinture
Comptant quelquefois jusqu’à cent
Je jouis de voir couler le sang
Des écorchures
M’enfoncer des godes puissants
Qui me mettent à la torture
Les retourner dans la blessure
En gémissant
Laisser perler d’ardentes gouttes
Sur mon si délicat clito
Où la cire forme bientôt
Comme une croûte
Mordre de pinces et de crocs
D’acier mes lèvres en déroute
Pendant qu’en même temps me foutent
Deux beaux vibros
Oui je m’adonne à des souffrances
Dont beaucoup semblent s’étonner
Mais nul homme ne m’a donné
Tant de jouissance -
Monde intérieur
Catégories : Octosyllabes (8)Pauvre trou tourné vers l’ailleurs
Qui jamais ne trouva pointure
Aux passe-partout les meilleurs
Tu résistais carne serrure
Il fallait sauter la clôture
Aux passe-partout les meilleurs
Tu n’offrais que langue de chatte
L’orbe de ton monde intérieur
Puits de miroirs aux lueurs mates
Résonnait de cris écarlates
L’orbe de ton monde intérieur
Refusant toujours de paraître
Tombe délaissée des pilleurs
Pauvre trou tourné vers l’ailleurs
Opacité resta sans maître -
Une petite fille modèle
Catégories : Octosyllabes (8)Je suce en tout bien tout honneur
Les bonbons du Père Urmahlang
Les sentir fondre sur ma langue
Fait mes régals et mon bonheur
Je raffole je le confesse
Du miel de Madame Ozantier
J’en mangerais des pots entiers
Sauf que je prends tout sur les fesses
On m’offre souvent des douceurs
Tant je suis aimable et gentille
Quelle bonne petite fille
S’extasient ma mère et ma sœur
Maman me fait goûter sa fraise
Et Vanessa son calisson
Parfois j’ai droit même au chausson
Succulent de tante Thérèse
Le seul qui ne me donne rien
C’est papa mais quoi qu’on en dise
S’il est avare en friandise
En revanche il me baise bien -
Entre eux deux
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Entre le marteau et l’enclume
Plus tu la pilonneras fort
Plus j’aspire la blanche écume
De vos efforts
Entre le marteau et l’enclume
La jalousie m’a mise bas
Dans cet entre-deux qui résume
Nos vieux débats
Fais-lui gicler les étincelles
À cette levrette impucelle
Martèle autant que de besoin
Sous le cuisant de ta mailloche
Qu’elle s’embrase et s’effiloche
Je m’occupe des premiers soins
Entre le marteau et l’enclume
Tant pis si ça semble indécent
Cette attitude je l’assume
À cent pour cent
Entre le marteau et l’enclume
J’attise pour alimenter
Le feu par des baisers de plume
Aux excités
Entre le marteau et l’enclume
À lèche-culs s’entrefoutant
Je lubrifie sans amertume
En y goûtant
Cogne mon furieux pine et pousse
Que votre plaisir m’éclabousse
Je suis là quoi que vous fassiez
Forge et travaille dans la masse
J’aurai sa soupe à la grimace
Et la trempe de ton acier
Entre le marteau et l’enclume
La chaleur est montée d’un cran
Manquerait plus que je m’enrhume
Quand tu la prends
Entre le marteau et l’enclume
En entendant jouir ta putain
Voici : mes sens aussi s’allument
Je m’incruste là où ça fume
Entre le marteau et l’enclume
Jusqu’au matin -
Démon à gueule d’ange
Catégories : Octosyllabes (8)Arque, mon loup, doux Cupidon,
Putto d’Arès et d’Aphrodite !
Plante-la-moi dans le bidon
Et m’envoie tourner sur orbite !
Il fut un temps, mon Cupidon,
Où, grimpée plus qu’une Èvereste,
Je faisais sans nul répit don
De mon petit cul pis du reste.
Tout passe et lasse, ah !... mais, dis donc,
Que ne me reprends-tu pour cible,
Accolée d’un bel Apollon
Blond aux yeux bleus, si c’est possible ?
Vise, ô marmot, mon bastidon,
Et de ton long trait le burines !
Par bonheur nous ne lapidons
Plus les amours adultérines.
Nos humains griefs nous vidons,
Petit démon à gueule d’ange,
Grâce à toi, le galopin, dont
Les flèches font qu’on se mélange.
Quand te pointes-tu, Cupidon,
Pour r’être propice à mes baises ?
Viens ! Passe à l’acte et liquidons
Ces stocks de désir qui me pèsent ! -
La noceuse
Catégories : Octosyllabes (8)Je fais la vie en libertine
Au bras de tous les beaux cochons
Adroits à sucer au cruchon
Et paresser après matines.
Enterrant les vies de garçons,
Je m’invite à la moindre bringue
Et, sitôt qu’on me fait du gringue,
Plonge en l’orgie des caleçons.
Viva la fiesta, la goguette
En compagnie de gais lurons
D’autant plus gais qu’ils sont plus ronds
Et que je braque leur braguette !
Je fais la bombe et la nouba,
Me brûle à cent bouts de chandelles ;
Si j’ai du lard à la rondelle,
Ça n’est pas faute de coups bas.
Dans cette éternelle bamboche,
Je tiens l’office de douceur
Pour les plus paillards des noceurs :
La poularde mise à la broche. -
Fils de l'indécent
Catégories : Octosyllabes (8)Ah donne-moi des plaisirs aigres
Comme des fleuves à demi morts
Des joies embourbées de remords
Dont les chemins se désintègrent
Donne-moi le fouet et le mors
Ne me laisse pas me complaire
Dans ces embrasements solaires
Qui vous consument sans effort
Verse le sel de ta colère
Dans mes crevasses au goût de sang
Je sais que tes bras sont puissants
Resserre-moi la jugulaire
L’amour est fils de l’indécent
Flottant comme un nuage maigre
Ah donne-moi des plaisirs aigres
Des bonheurs sombres et glaçants -
Pratique ancienne
Catégories : Octosyllabes (8)Certaines nuits Jeanne y va fort
Qui s'enduit d’huile de raifort
Puis fout la main dans ma crevasse
Remue les doigts, creuse la place
Produisant d'obscènes efforts
Qui me font sourdre la lavasse
Puis me curant à grands ahans
Elle se donne du bon temps
Se plaît à m’équarrir la chatte
On dirait que le jeu l’éclate
Et qu’elle en jouit à mes dépens
Son œil sadique est une agate
Ça brûle et je souffre la mort
Mêlant le plaisir au remords
De me tordre ainsi qu’une louve
Sa main à l'ancre dans la douve
Et de glapir Encore encore !
C’est pas banal ce que j’éprouve
Ma Jeanne avec son baisemain
Me laisse un con rouge carmin
Pourtant la pratique est ancienne
Dit-elle et l’empereur de Vienne
S’y adonnait chaque matin
Sur des duchesses autrichiennes -
Un malotru
Catégories : Octosyllabes (8)Oh la tête l’ami me tourne
Quand tu me troues l’anus ainsi
Indubitablement précis
Pour ce vit je jette ma gourme
Oh la tête l’ami me tourne
Quand tu me troues l’anus ainsi
On mouille à mort d’être enculée
Par un malotru tel que toi
Quand ta bite entre et me rudoie
Je me sens désarticulée
On mouille à mort d’être enculée
Par un malotru tel que toi
Pour ajouter à l’impuissance
Qui me fait mordre les coussins
Tu m’as menottée à dessein
Tout en me perçant en cadence
Pour ajouter à l’impuissance
Qui me fait mordre les coussins
Je ne me débats et ne braille
Que pour la forme tu le sais
Je jouis de te sentir pousser
Jusqu’au tréfonds de mes entrailles
Je ne me débats et ne braille
Que pour la forme tu le sais
Je vais même serrer les fesses
Afin d’accroître ma douleur
Je suis une louve en chaleur
Sans vergogne je le confesse
Je vais même serrer les fesses
Afin d’accroître ma douleur
Ne t’arrête pas pine pine
Brûle-moi les muscles anaux
Que se disloque mon anneau
J’aime les amours assassines
Ne t’arrête pas pine pine
Brûle-moi les muscles anaux
Ton coup tiré tu vas me dire
Je regrette et tu lècheras
Le sperme chaud perlant par là
Comment pourrais-je te maudire
Ton coup tiré tu vas me dire
Je regrette et tu lécheras -
Faire toilette
Catégories : Octosyllabes (8)Ton con large ton con fessu
Après l’avoir rempli de godes
Je viendrai me coucher dessus
Verserai ma salive chaude
Moi ta toiletteuse de cul
Je viendrai me coucher dessus
Ma langue fournira le baume
Ton con ne sera pas déçu
Tout comme si c’était mon môme
J’y lisserai poil et tissu
Ton con ne sera pas déçu
Dès que l’orée luira de mouille
Je forcerai d’un doigt ossu
Chaque fronce de ta cramouille
Antre dont le monde est issu
Je forcerai d’un doigt ossu
Et te resucerai les flaques
J’en suis sûre tu l’avais su
Que je reviendrais à l’attaque
De ton superbe con pansu -
Déchirée
Catégories : Octosyllabes (8)Moi je me suis ouverte en deux
Pour toi qui cherchais une terre
Où planter le bout solitaire
De ta racine au ventre creux
Moi la fille à la peau tranquille
Je me suis laissé recouvrir
Par le fourré de tes désirs
Obscure jungle loin des villes
Quand tu t’es approché benoît
J’ai eu au corps une brûlure
Et j’ai senti ton âme dure
Remplir un vide au fond de moi
Tu m’as prise sous les nuages
Et tu m’as appris à crier
À tout haïr tout oublier
Moi autrefois tellement sage
Oui je me suis ouverte en deux
Me voici douce et déchirée
Et au terme de ta virée
Toi tu m’as juste dit adieu