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Octosyllabes (8) - Page 13

  • Leur parlez pas d’autrui (poème cochon)

    Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)

    Tout le fruit l’usufruit
    Ce que les autres veulent
    C’est rien que pour la gueule
    Des gras enfants des truies

    Vieux nourrains pourris par l’oseille
    Se gargarisant au Nikkei

    Polis roses instruits
    Tout bardés de culture
    Ils vous crient No future
    Dans le monde des truies

    Ils bâfrent tous au CAC 40
    C’est là qu’est l’auge avec la rente

    Ils dévorent sans bruit
    Ce qu’au reste ils possèdent
    Rongeant de A à Z
    Cet univers des truies

    Ils vont s’empiffrer à Wall Street
    De champ’, de junk bonds et de frites

    Leur parlez pas d’autrui
    Ce mot les met en rogne
    Craignez-les quand ils grognent
    Les gras enfants des truies

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  • Remembrance

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Remembrez-moi je vis si seule
    Si creuse et oubliée des mecs
    Que je pourrais crever la gueule
    Ouverte et le machin tout sec
    Pur zéro je suis devenue
    De vos équations l’inconnue

    Remembrez-moi ayez du cœur
    Et du plaisir à me remettre
    Afin d’effacer les rigueurs
    De cette absence tout votre être
    Est là qui rôde et se souvient
    Vaguement qu’il baisa le mien

    Remembrez-moi qu’on se rappelle
    Combien nos corps allaient de pair
    Combien l’âme nid d’hirondelle
    Me pleurait sous vos coups de fer
    Remembrez-vous de moi le membre
    Je vous attends nue dans ma chambre

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  • Le grand nettoyage

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Les Muses m’ont remise à neuf
    Débarbouillé les orifices
    Comme ô hasard ils étaient neuf
    Chacune offrit ses bons offices
    À l’un de mes accès mondains
    Ces défilés par où se glisse
    Plus d’un phénomène plus d’un
    Aspect des choses en coulisse

    D’abord me savonner les yeux
    De quelques nus à la peau fraîche
    À l’ouïr le soupir merveilleux
    De deux amants qui s’entrelèchent
    Pour mes naseaux bien encrassés
    Parfum de foutre et de livèche
    Le reste il fallut le passer
    À l’étrille et paluche rêche

    Les Muses d’un fort lavement
    M’ont baigné l’âme et le viscère
    Ainsi que de tendres mamans
    De leur jus de filles sincères
    Je me sens belle à l’intérieur
    Depuis que leurs mignonnes serres
    M’ont écouvillé l’œil rieur
    J’ai plus le cœur qui se resserre

    Les Muses m’ont rincé lustré
    Retendu poils et satinette
    Effaçant ce qui me frustrait
    Brossant longuement ma minette
    Les neuf Muses sont très sympas
    Je repars poésie en tête
    Et feu partout ailleurs d’un pas
    Leste et serein de midinette

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  • Un jour pas comme les autres

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    À la jolie Gitane qui m’a donné l’idée…


    Chic alors c’est le jour de l’an
    De l’an de l’an de l’enfilade
    Vas-y mon chou prends ton élan
    C’est l’jour rêvé pour les plans crades
           Ce jour de l’an !

    Darling oui c’est le jour de l’an
    De l’an de l’an de l’emboîture
    Fais gicler ta turbine à flan
    Qu’on mixe avec ma confiture
           À fond là vlan !

    Pas d’erreur c’est le jour de l’an
    Papa de l’empapaoutage
    Prends-moi sur tes gros genoux blancs
    Pour me montrer d’jolies images
           Des trucs troublants !

    Trop chouette hein c’est le jour de l’an
    De l’enlèvement des Sabines
    Ça nous fout le cœur tout tremblant
    Quand vous chargez avec vos pines
           Dieu quel talent !

    À nouveau c’est le jour de l’an
    De l’envie de cul tyrannique
    Dis-moi qu’t’as toujours ton beau gland
    Sans ça je cède à la panique
           J’suis sur le flanc !

    Ô ma sœur c’est le jour de l’an
    De l’an de l’entrée en matière
    Au lieu d’rester les bras ballants
    Branlons-nous dans les pissotières
           Tout l’bataclan !
     

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  • Patriarcat 2.0

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

          Jutez pour moi !

    Je vous promets monts et merveilles
    Des pétasses à tu et à toi
    Belles et fendues jusqu’aux oreilles

          Jutez pour moi !

    Partout des meufs superbandantes
    Aux trois quarts nues selon la loi
    Et malheur aux contrevenantes

          Jutez pour moi !

    Des vierges comme s’il en pleuvait
    Dont la chatte ondule et chatoie
    Fleurant l’ambre et le sénevé

          Jutez pour moi !

    De gros nichons pour oreiller
    Des foufs trempées pour rince-doigts
    Ah ! c’est sûr on va s’en payer

          Jutez pour moi !

    Fini les mâles malheureux
    Aux filles de porter la croix
    Livrant pour nous leur corps moelleux

          Jutez pour moi !

    À chacun son grouillant harem
    Mille fois mieux qu’au Walhalla
    On ne compte pas quand on aime

          Jutez pour moi !

    Tout homme aura rang de héros
    De sultan de führer de roi
    Patriarcat 2.0

          Jutez pour moi !

    Elles vous nommeront Monsieur
    Jamais n’élèveront la voix
    Filant doux et baissant les yeux

          Jutez pour moi !

    Le matin pipe obligatoire
    Un p’tit effort mesdames on boit
    Et glou et glou là pas d’histoires

          Jutez pour moi !

    Vaisselle aspi torcher les gosses ?
    Citoyen dis ça va de soi
    C’est toi le patron toi le boss

          Jutez pour moi !

    Pas de Chéri j’ai la migraine
    Ordonnez Salope ouvre-toi !
    Alis Babas montés en graine

          Jutez pour moi !

    Chasse aux femelles le dimanche
    Vous les verrez toutes aux abois
    Nibards au vent culotte blanche

          Jutez pour moi !

    Ces enculées de féministes
    Sur la grand’place un jour par mois
    Subiront le pal et le fist

          Jutez pour moi !

    Pour vous de juteux cons velus
    Offerts à l’embarras du choix
    Pour moi le pouvoir absolu

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  • Le prof

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Pour additionner un et un
    Faut vraiment pas compter sur Matt
    Mais lorsqu’on vient à quatre pattes
    Se dénombrer les poils pubiens
    Il a soudain la bosse des maths
    Allez savoir à quoi ça tient

    En toute matière Matt est nul
    Pour l’orthographe une vraie bite
    En langues OK à la limite
    Mais suffit que j’ôte mon pull
    Le génie tout à coup l’habite
    Et sa science fait des émules

    Ainsi ce mec pour qui l’école
    Ne fut jamais qu’un mauvais rêve
    Mériterait sitôt qu’il lève
    Sa férule le prix Nobel
    Il est le prof et moi l’élève
    Trois heures par jour de gaudriole

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  • Dans l’antre clive

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Arrière ô ces masses énormes
    Qui font le cœur concupiscent !
    Ton cul fourbe, ton boule hors normes
    Pèse sur ma bouche et mon sang,
    Quand toujours plus bas je descends
    Dans mon amour profond des formes.

    Je suis devenue ton fauteuil,
    Bidet que tu califourchonnes,
    Qui te nettoie l’étroit à l’œil,
    Et moi, vaincue, je m’abandonne
    À tes envies les plus cochonnes
    En me chiffonnant l’écureuil.

    Popotin somptueux ! Derrière
    Formant mon unique horizon !
    Sens-tu s’envriller la tarière
    Et se couler le doux vison
    De ma langue dans la prison
    De ce puits privé de lumière ?

    Viens-t’en plus près, viens m’étouffer,
    Me pomper l’air et la salive
    À force de désir loufé !
    Ne retiens pas la brune olive !
    Je m’engloutis dans l’antre clive
    De tes fesses pour tout bouffer…

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  • Le deal

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Là sur sa fente à demi close
    Il chavirait des affluents
    Et ma langue au désir gluant
    Léchait ce blanc, suçait ce rose

    De leurs voluptés à mon su
    Je faisais mon miel sans mot dire
    Savourant le goût du martyre
    Chaud et lacté, tendre et moussu

    Parfois je pouvais mettre aux lèvres
    Un bout de gland déjà ridé
    Et rêver qu’il me possédait
    Comme il l’avait prise — ô ma fièvre

    Jamais cependant je ne pus
    Me voir baisée à part entière
    De mon cœur ils faisaient litière
    C’était le deal dès le début

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  • Buzz-moi encore !

    Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)

    Sitôt entré il me fout ventre à terre
    Sans nul hello ni s’être dévêtu
          Il m’aime à couillons rabattus
    Trou dans son agenda totalitaire

    Baisée coup sur coup, prise à fond de train
    Crépitant comme une traînée de poudre
          En un éclair gicle la foudre
    Buzz n’a jamais le temps quand il m’étreint

    Moi coulante je mets les bouchées doubles
    Et me donne à lui à tombeau ouvert
          Monte en flèche dans l’univers
    Si haut que mes sens, mes pensées se troublent

    Buzz me travaille à vitesse grand V
    Crépitant comme une traînée de poudre
          En un éclair gicle la foudre
    Puis revient la nuit : ciao, je m’en vais…

    Un jour je bondis, m’accroche et m’écrie
    RESTE ! il me répond, blanc comme un martyr
          Je faisais qu’entrer et sortir
    Tu sais bien, je suis surbooké, chérie

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  • Nées sous le signe des Gémeaux

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Plus réunies que sont les fesses
    Il faut de pair nous lutiner
    Notre amour jamais ne s’affaisse
          Vous comprenez ?

    Si vous pinez le con de Marthe
    En même temps sucez le mien
    Pas question que l’une s’écarte
          Sachez-le bien

    Régalez-moi à la seconde
    Où vous la menez au plaisir
    Ensemble la brune et la blonde
          Veulent jouir

    N’oubliez pas : votre bon foutre
    Nous revient à toutes les deux
    Ayez soin de vider vos outres
          Bien au milieu

    Nos langues iront à l’ouvrage
    Ronronnant et s’entremêlant
    Pour vous nettoyer l’outillage
          D’un même élan

    Mais si vous manquez ridicule
    À ces lois de notre amitié
    Nous vous broierons les testicules
          Pas de pitié

    Nous sommes sœurs je le confesse
    Nos cœurs sont un : inentamé
    Plus réunies que sont les fesses
          À tout jamais

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  • Quand les boussoles s’affolent

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Pour le blanc fessier d’Aliénor
    Tout mec divague et perd le nord
    Leur aiguillon tremble et s’agite
    Leur creux rafiot prend de la gîte

    Il en vient des gras de Francfort
    S’épuisant en violents efforts
    La meuf à l’âme boréale
    Se fout pas mal des fort des Halles

    Pour elle ils déploient des trésors
    De vains baisers (coquin de sort !)
    Mais elle au lit se montre arctique
    Peu lui importe la tactique

    Les seins lactescents d’Aliénor
    Lui valent fleurs et montre en or
    Et plus d’un crut se la soumettre
    La sondant de son thermomètre

    Il est même un contreténor
    Au regard ardent d’athanor
    Qui vise une Aliénor conquise
    Veut lui voir mouiller les banquises

    On la juge au vu de son corps
    Adepte des câlins record
    Alors qu’elle a le cœur polaire
    Neige sur béton cellulaire

    Ô cime inviolée l’Aliénor
    Dont l’œil luit tel un Koh-i Nor
    Reste au paddock un bloc de glace
    Où les donjuans font du surplace

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  • Un monde d’Èves

    Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)

          Le tarin plongé dans sa moule
                Je la grignote à vif
          Et des grandes eaux qui s’écoulent
                M’en tartine le pif
    Tendre est son ventre et sa nymphe amollie
          J’aime une fille à la folie

          J’aime une fille à peine éclose
                Fraîche comme un torrent
          Pâle comme un bouton de rose
                Au pétale odorant
    Dont je fais miel en butinant fontaine
          Son petit con à perdre haleine

          Son petit con plus nu que paume
                Qu’elle épile avec soin
          Son con de satin qui embaume
                Le musc et le benjoin
    Je le boulotte et m’y plongerais toute
          Tant je la kiffe ma louloute

          Tant je la kiffe et la soulève
                Par ma lécheuse ardeur
          Que nous fondons un monde d’Èves
                Sans le moindre emmerdeur
    Contre sa blanche cuisse elle a ma joue
          Buvant à sa chair acajoue

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  • La violence continue pendant les travaux

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Me renversant dessus la terre
    M’arrachant voile et blanc hennin
    M’écartelant le féminin
    Le clouant de ton cimeterre

    Déchirant mes intimes vaux
    Tirant poussant sous l’œil des nues
    Mordant à mes mamelles nues
    Poursuivant violent les travaux

    Giclant en mon ventre ta goutte
    Me foutant le corps à l’envers
    Le délaissant encore ouvert
    M’ayant enfin toute à toi
                                              TOUTE !

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  • L’évasion

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Lime lime ô limeur sublime
    Agite-les mes blancs limons
    Mes haillons de cuir les élime

    L’épaisseur de ton être intime
    Ne mérite pas de sermon
    C’est du nanan loin de la frime

    Que précipitent nos enzymes
    Depuis ton haut mât d’artimon
    Ce cierge blanc nous réanime

    Pousse à la roue enfle la rime
    Grosse ainsi que nous l’estimons
    Tâtons le ciel au bout des cimes

    Morsure en moi qui désopprime
    Je veux ruer dans les timons
    Mes freins et mes mors les supprime

    Va jusqu’au fond va jusqu’au crime
    Toujours plus haut plus en amont
    Pousse la clim à plein régime

    Même si la vie n’est que mime
    En limant nous la rédimons
    J’en ai rêvé I had a dream

    Lime lime ô sans cesse lime
    Lime à réveiller les démons
    Jamais ne grippe ou ne t’arrime

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  • Un poil ou deux de chance

    Catégories : Octosyllabes (8)

    J’ai mis mon cul dans la balance
    Offert à ceux qui portent lance
    Ouvert à ceux qui portent haut
    Belle pourpre à luisants rehauts

    J’ai mis mon cul là où s’élancent
    Tant d’étendards et de hérauts
    Qu’avec un poil ou deux de chance
    Il trouvera son Roméo

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  • Entre tes berges vaginales

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Les cuisses pendues à mon cou
    Tu m’embrassas à pleine vulve
    Je faillis me noyer d’un coup
    Dans cet affolant pédiluve

    Pour un peu j’en perdais le goût
    Du jus de verge et des sueurs mâles
    Tu me menais par le licou
    Entre tes berges vaginales
    Les cuisses pendues à mon cou

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  • Que vibrant don

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Vos désirs m’ardent, compagnons :
    Prenez-moi hard en le trognon !
    Que tous ensemble vos tours m’entent
    Et par lents frottis me tourmentent,
    M’envoyant brailler de langueur,
    Telle la langue à Mick Jagger !

    Le diable sait si l’assaut d’homme
    (Celui qu’on prisait en Sodome)
    Me déclenche des ruisselets,
    Et combien me nourrit ce lait
    Mûri à cœur de bourses pleines !
    Venez rensemencer mes plaines
    En les forant de vifs brandons !
    Mon corps n’est plus que vibrant don.

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  • Plus haut ! Plus fort ! Plus goulûment !

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Je vends ma bouche aux fols en chair
    Qui la prendront pour exutoire,
    Y vidant de leurs génitoires
    Ce trop-plein de vie qui m’est cher :
    Dix gouttes de bonheur casher.

    Sur mes seins nus, qu’on renchérisse !
    À qui sur moi lève la main,
    Je livre ces cousins germains
    D’où sourdent des soupirs complices
    Dès que doigts d’hommes les pétrissent.

    Je vends ma chatte au plus enflant,
    À celui qui la mieux remblaie,
    À qui cautérise la plaie
    D’un fer nécessaire et brûlant
    Forçant sa voie entre mes flancs.

    Mon cul se cède à la criée
    À des donneurs d’ordre juteux
    M’investissant bien le péteux,
    Car moins me chaut d’être priée
    Que prise en main puis étrillée.

    Poussez plus haut ! Faites monter
    L’offre au-delà du raisonnable !
    Emportez l’enchère et le râble !
    Ce paradis pour effrontés,
    Je le destine aux mieux montés.

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  • Cabales d’amoureuses

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Si ton ventre est mouillé, le mien ne l’est pas moins,
          Que chacun de tes regards creuse,
    Et sache que mes mains ne seront plus heureuses
    Tant qu’elles n’auront pas pris ce sexe à témoin
          De nos cabales d’amoureuses.

    Devant une évidence, à quoi bon reculer ?
          À quoi bon nier que renaisse
    L’ancien mystère au creux de nos chaleurs épaisses,
    Qui fait les envies sœurs, les corps ensorcelés,
          Et préside aux longues caresses ?

    Laisse-moi le champ libre oh ! soufflons fort et bien
          Sur cette braise en nous qui fume,
    Dont les lueurs carmin nous hérissent les plumes,
    Car ton ventre n’est pas plus brûlant que le mien,
          Qui pour toi s’ouvre et se consume.

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  • Comme en quarante

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Escadrons de l’amour fondez fondez sur moi
          Depuis l’autre bout de l’Europe
    Venez mettre le corps et le cul en émoi
          De Bella la vile salope

    L’an quarante déjà m’avait vue me donner
          À des Teutons tout allégresse
    Foutre avoué est plus qu’à demi pardonné
          M’apprit le commandant SS

    J’éprouvai dans ma chair la Gestapo d’Hitler
          Aux profondes caves humides
    Où l’on vous fout des nuits durant la motte en l’air
          À coups de francfort dans le bide

    Quelques années après putain à Saïgon
          J’accueillis le cœur plein de joie
    Les boys américains napalmant mes lagons
          Et déchirant mes bas de soie

    Je fus en Algérie quand les bouillants Français
          Torturant gaiement l’âme pure
    M’enseignèrent qu’on peut au besoin s’enfoncer
          Un bazooka dans l’échancrure

    De guerre en génocide en proie à tous les fronts
          Je bus subjuguée au missile
    De mille assassins qui jamais n’assouviront
          Ma soif de plaisirs difficiles

    Escadrons de l’amour revenez me violer
          Islamistes Chinois ou Russes
    Ma pauvre chatte attend sa frottée à miauler
          Qu’on vienne lui secouer les puces !


    (Joyeux 11 Novembre !...)


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