Octosyllabes (8) - Page 18
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Où l’on apprend enfin la vérité sur le sexe des anges
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Michel avait un coton-tigePour tout enginFais voir ça de plus près, lui dis-jeIl voulut bienJ'aurais juré une chenilleUn trois fois rien qui se tortilleUn clitoris faisant la pigeÀ peine au mienJe l'ai sucé comme un réglisseEn me branlantLa choune avec du dentifriceC'était troublantSi troublant que je suis partieEt aussitôt par empathieMichel répand son jus de cuissesEntre mes dentsCe gonze avait un dérisoirePetit oiseauMais deux ailes luisantes, noiresCollées au dosIl les déploya en silenceS'envola dans l'azur immenseDepuis j'épie comme une poireQuand il fait beau -
L'impossible chemin
Catégories : Octosyllabes (8)Ta fente est là, comme une porteQui barrerait mes avenirsIl faut que j'entre, que je sorteEt que j'entre à n'en plus finirPar cette fente ou cette porteÔ toi, tu pousses des soupirsFuligineux sur mon passagePareil aux ombres sur le cuirJe m'enfuis, tu me dévisagesEn poussant de profonds soupirsNos cœurs maintenant hors d'usageBattent l'un de l'autre un échoVaines clameurs d'enfants peu sagesQui ont défait tel un tricotLeurs frêles cœurs trop hors d'usagePuis — fou ! — je deviens bourricotQui te bourrique les arrièresQui te foule aux pieds l'abricotFerais-tu un peu moins la fière ?Crains-tu le fou, le bourricot ?Voici que soudain, la premièreTu te cabres et t'en vas hennirGiclant des perles de lumièreEt le monde est prêt de mourirQuand je te suis, toi, la premièreChaque fois revient le désirEt toutes nos chairs nous exhortentChaque fois pour redécouvrirTa fente, là, comme une porteQue je ne peux jamais franchir -
Un soleil noir
Catégories : Octosyllabes (8)Ne m'attendez pas pour dînerJe cours après un mec sublimeAu regard sec comme une limeAux nerfs forgés pour dominerJe vais me jeter dans l'abîmeDe ses désirs les plus odieuxTraverser les cercles de feuBrasiers tournant à plein régimeJe l'ai rencontré chez mes vieuxIl a au moins quarante ans d'âgeQuand il m'a cloué le visageJe pouvais plus lever les yeuxPenser à lui me met en nageC'est un sorcier, un soleil noirPas sûr que je rentre ce soirJe pars pour un lointain rivageJe subirai son bon vouloirSes délires à deux doigts du crimeSelon l'opinion unanimeIl bricole avec des rasoirsSon regard sec comme une limePourrait d'un coup m'assassinerNe m'attendez pas pour dînerCe type est fou, il est sublime -
L'oubliée
Catégories : Octosyllabes (8), QuintilJ'ai sur la lèvre un goût de chatte
D'une qui t'aima hors raison
On traîne partout ses pénates
Promesse d'homme ou goût de chatte
J'irai la voir à l'occasion -
Thérapie express
Catégories : Octosyllabes (8)Ma chair enveloppant ta chairEt aussitôt le monde existeSeul on s'élance sur la pisteChacun est né le cœur impairMon truc autour de ton biduleÇa peut soudain tout déclencherOn décollera du plancherOù on broutait là ridiculesDe nos avenirs insomnieuxOn se fout pas mal je t'assureSi on guérit pas nos blessuresAu moins on se sentira mieuxPrends-moi ici à l'improvisteDans les gravats les pattes en l'airMa chair enveloppant ta chairEt aussitôt le monde existe -
Celle qu'on fesse
Catégories : Octosyllabes (8)Garrottez-moi car j'ai péchéPar où l'on pèche d'habitudeJ'ai recherché le baiser rudeEt le miel des bonbons cachésGarrottez-moi car j'ai péchéC'est plus fort que moi, je saliveDès que j'entends son frein gémirJe serai sage à l'avenirÀ supposer que j'y arriveC'est plus fort que moi, je saliveFaites-moi peur, liez mes mainsAvant que j'attrape du mâleJ'ai le cul toujours en cavaleUne cervelle de serinFaites-moi peur, liez mes mainsD'où ça vient, qui pourrait le dire ?Qui saura jamais ce qu'au fondJ'ai entrevu sous l'horizonEt vers quoi mes lèvres s'étirent ?D'où ça vient, qui pourrait le dire ?Soumettez-moi car j'ai aiméPour où l'on aime d'ordinairePareille au nuage qui erreVoici le vent que j'ai seméSoumettez-moi car j'ai aiméUn quelque chose... une lumière -
Hier
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Je me suis dévêtue hier au creux de tes mainsTendue toute vers toi légère ô aspiréePlus douce que le ciel plus chaude qu'habilléeLa peau couverte de parfumsQui me faisaient paraître étrangement mouilléeJ'ai laissé ma pudeur hier au fond du jardinQuoiqu'un franc jour brillât l'herbe s'était couchéeLa trompe d'une abeille ocre et feu m'a léchéeToi tu me dévorais les seinsD'un regard si glouton que je m'effarouchaisJe t'ai livré mon corps hier autour de midiCombien j'avais tremblé en pensant te déplaireCombien j'ai cru pleurer quand tout contre ma chairTa chair aussi nue s'étenditPour m'envoyer rouler dans ce paradis vert -
V.A.O.
Catégories : Octosyllabes (8)Je poursuis ma vie assistéePar ordinateur, assoifféeDe faux besoins, de vains désirsD'entendre ma lèvre gémirSur mille écrans écarteléeJe poursuis ma vie assistéeJe rêve à travers le réseauEncagé, le petit oiseauQui n'a plus guère en guise d'ailesQue des envies de tel ou telleSeule, à genoux dans mon berceauJe rêve à travers le réseauUn jour d'hiver, ivre, entêtéeDans l'au-delà je suis entréeLe vacarme soudain s'est tuPersonne au monde là non plusSous le ciel aux vitres fêléesJe poursuis ma vie assistée -
One more time
Catégories : Octosyllabes (8)D'où viens-je, où vais-je et pourquoi cours-jeTelle la dernière des courges ?J'arriverai bien dans le trouAvec mon suaire et rien dessous.Les vers me suceront la couenne ;Même ma chatte en sera pleine.Vous m'entendrez, je le prévois,Jouir, ô, jouir encore une fois ! -
Memento futuere
Catégories : Octosyllabes (8)Le temps s'enfuit, cet assassin,Et je reste comme une pomme,Postant mes poèmes malsains,Broutant de temps à autre un homme.Le temps court, ce serial killer,Et qu'ai-je fichu de ma vie ?De ce qui me tenait à cœur,La liste est longue, inassouvie :Traverser la ville à oualpé,Être tirée par l'Armée rouge,Grimper des pitons escarpés,Grimper... ma foi, tout ce qui bouge ;Passer la nuit avec Manu— Bribri serait à la campagne, —Nous rouler ensemble, tout nus,Dans le foutre et dans le champagne ;Prendre un avion pour Jupiter ;Les gars là-bas sont des comiques :Ils ont, paraît-il, le cul vertEt quatre vits télescopiques ;Revoir à fond mon instructionSous la férule d'un beau maître :Je saurai qui était PlatonEt par où il se faisait mettre ;Au lieu d'encore aller voter,Taper dru dans la fourmilière,Tout faire (et pas que moi) sauterPour instaurer l'Imaginaire !Mais le temps s'enfuit, ce chacal !Encore une journée foutue...Je reste devant mon bocal,À peine ivre, à peine foutuePar quelque voisin amical,Et le temps court, le temps me tue... -
Amours gore
Catégories : Octosyllabes (8)(Pour une fois, éloignez vraiment les enfants...)Vampirette mord la carotteGorgée de sang des soupirantsQu'elle attire dans sa culotteL'écarlate mêlé de blancChaud et mousseux gicle et gargoteFusant dans sa gorge à torrentL'un d'eux parfois a la bougeotteEt s'émeut tout en expirantDe sustenter cette poivroteQui le vide argh ! c'est écœurantLe lampe le bois le siroteSouffle court et œil chavirant -
De l'essence des sens
Catégories : Octosyllabes (8)Les anxiétés les maux de ventrePassé futur tout devient mortQuand les espaces se concentrentEn l'estuaire de votre corpsQuand s'emmêlent là langue et lèvresMes doigts au mordant des satinsD'un soin méticuleux d'orfèvreGomment les autres sens — éteintsEt sourde aux parfums des glycinesQui dérivent dans l'air du soirLes yeux clos moi de vos cyprinesJe suce l'ample déversoir -
L'âme au bord du cul
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Chanson, Octosyllabes (8)Pour Anne ArchetÀ chanter entre copines...(Prologue : lent et méditatif)Un soir d'ennui dans ce couvent si respectableLa pieuse femme ayant la haute main sur toutÔta soudain sa bure et son string à troutrousPour sauter nue au beau milieu de notre table(Vif et joyeux)L'abbesse a voulu qu'on la baiseJ'ai dit Le Seigneur nous verraElle a fait Tant pis, foutez-moi !Depuis trop longtemps ça me pèse
L'abbesse avoua Mes jolies nonnesJ'ai prié durant quarante ansSans que jamais, ni par devantNi par derrière, on ne m'enconneNi par derrière, on ne m'enconne
(Refrain : en contrechants SVP)Alléluia, Seigneur Jésus !Nous avons l'âme au bord du cul
Il faut ce soir, à quatre pattesMe témoigner, mes bonnes sœursL'étendue de votre ferveurÀ coups de langue sur la chatte
Je veux aussi, c'est nécessaireDe profonds cierges dans le culQui me feront jaillir le jusEt sortir l'âme à la lumièreEt sortir l'âme à la lumière
Alléluia, Seigneur Jésus !Nous avons l'âme au bord du cul
À vous je m'offre en sacrificeAinsi que fit le Fils de DieuVoyez comme il sourit radieuxSitôt qu'on cultive le vice
Puis elle hurla Ah ! mes salopesMartyrisez mes doux tétons !Je vais passer le mur du conEt gicler — que quelqu'une écope !Et gicler — que quelqu'une écope !
Alléluia, Seigneur Jésus !Nous avons l'âme au bord du cul
L'abbesse a voulu qu'on la niqueC'est naturel, nous lui devonsObéissance et dévotionQuoique nous manquions de pratique
L'abbesse a voulu qu'on la baisePuisqu'il le faut, jouons le jeuJe suis amour, mais disons-leC'était pas prévu à la baseC'était pas prévu à la base
Alléluia, Seigneur Jésus !Nous avons l'âme au bord du culAlléluia, Seigneur Jésus !Nous avons l'âme au bord du culÔ gué !Sans Anne, je n’aurais sans doute jamais osé écrire (et encore moins mettre en ligne) le dixième de toutes ces joyeuses cochonneries. Bises à elle.
https://poesie.sale/
https://archet.net/
http://www.poesie-erotique.net/index.php/1518-archet-anne -
Je sais
Catégories : Octosyllabes (8)Je te sais sur le bout des doigtsTu es ma chose, mon poèmeQue tu me quittes ou que tu m'aimesÀ jamais je te garde en moiJe sais la noirceur explosiveLa chaleur fauve et les parfumsDe ta crinière où les matinsOnt laissé des filets de givreJe sais de tes mains l'abandonÀ mes pressions, à mes caressesEt ô leur fébrile allégresseÀ me trousser le cotillonJe sais l'éclat brûlant, faroucheQue souvent estompent tes cilsTenant tes yeux au bout d'un filÀ la fin j'harponne ta boucheJe sais ta bouche aux spasmes lentsAux contorsions d'animal ivreJe sais combien elle aime vivreSous le joug de baisers violentsJe sais tes seins, ton cul : des orbesTendus de linon satinéJ'aime à venir ici dînerTandis que le jour se résorbeJe sais ton ventre et ses soupirsJe sais comment tu les réprimesEn resserrant ta lèvre intime —Je sais les faire ressortirJe sais de tes bruns épidermesLes désirs fous et les appelsSilencieux — Je sais le mielEt le flacon qui le renfermeJe sais ton sexe époux du mienTon plaisir toute honte bueJe sais les houles qui remuentL'océan secret de tes reinsJe sais tes cris, ces cris sublimesQu'à pleine gorge tu produisSortant comme du fond d'un puitsD'un gouffre oublié, d'un abîmeJe te sais sur le bout des doigtsTu es ma chose, mon poèmeFuyante ou loin ou morte mêmeÀ jamais je te garde en moi -
Bébé lubrique
Catégories : Octosyllabes (8)Toilette intime, instants divinsTes doigts me cherchent des ravinsM'inventent, me remuent la boueNulle niche n'est plus taboueJe ferme les yeux d'abandonPas de doute : tu as le donDu geste doux et électriqueJe suis ton gros bébé lubriqueToilette intime, instants divinsToi, tu modèles mon destinLes revoilà, les scélératsCreusant, creusant comme des rats !Y a-t-il un reste de fromageAu fond pour qu'ils aient tant de rage ?Toute moite au sein des vapeursJe sens cavalcader mon cœurBébé lubrique, oh ! tu t'agites !Quelque chose, on dirait, te quitteToilette intime, instants divins...Si on baisait ? J'ai envie, viens ! -
Églogue
Catégories : Octosyllabes (8)Mon ch'val fume comme une usine
Dans l'avril encore âpre et frais
Au fond du val, près des forêts
L'échine du bourg se dessine
On s'sent le cœur démesuré
Devant tant d'beauté on s'incline
Même on tremblote d'la babine
Mais c'est pas l'tout : faut labourer
Au soir je trouv'rai la Fernande
Après la soupe ou récurer
Ça, on peut pas lui reprocher
La chaumière est toujours pimpante
Mais j'en suis plus guère amouré
Sans être vraiment repoussante
Quand elle m'ouvre son énorme fente
Ben c'est pas l'tout... faut la bourrer -
Échos du paradis
Catégories : Octosyllabes (8)Le cœur du cul cache l'écho
D'une condition plus qu'humaine
Souvenir caressant qu'entraîne
La tendre claque d'un bécot
Au creux du cul dort un poème
Un pays radieux d'abricots
Toujours mûrs sous le calicot
Abreuvé de belles fontaines
Du fond du cul gicle l'oubli
D'un monde à l'avenir en loques
Où le fric est devenu coke
Et la haine un rite établi
Grâce mâtinée de cris rauques
Du cœur du cul tu nous souris
Vallée où l'orchidée fleurit
Suave soleil d'une autre époque -
Formation continue
Catégories : Octosyllabes (8)Je vais travailler ma sexo
Promis je reverrai les bases
Bûcherai les universaux
Afin d'être un peu plus en phaseL'ennui c'est quand il pleut à seaux
J'ai pas le machin qui s'embrase
Je vais travailler ma sexo
Fignoler pourtant mon ouvrageOn vit des jours paradoxaux
Faut souvent se mettre à la page
Cent fois comme dit mon proxo
Sur le trottoir file et qu'ça gaze ! -
Le dessus du panier
Catégories : Octosyllabes (8)Amour ! unique latitude
S'offrant aux pauvres prisonniers
D'une vie en décrépitude
Amours douces ou amours rudes
Je veux le dessus du panierMon cul sonnait, c'était l'étude
Qu'à quatre mains vous repreniez
Je ne faisais jamais la prude
Amours douces ou amours rudes
Je veux le dessus du panier -
L'amour grave
Catégories : Octosyllabes (8)Il m'aime grave, y a pas photo
Il m'aime au point que des mots crades
Sortent de sa bouche en cascade
Chaque fois qu'on va au dodoJe voudrais pondre aussi des phrases
Olé-olé qui font rougir
Mais rien ne vient, j'ai un soupir
J'ouvre les cuisses et je m'écraseIl me dit : mets ça dans ta chatte
Branle-toi, lèche à fond mon cul
Aussitôt je produis du jus
Toute tremblante sur mes pattesIl m'aime grave, y a pas photo
Il me fait décoller de terre
Rien qu'avec son vocabulaire
Chaque fois qu'on va au dodo