Verser le sel (23/10/2023)
Bâillant vers toi de tous leurs trous
Nec plus ultra de l’écartage
Ce sont les filles de Carthage
Ce sont les putains de partout
Plus soumises que des toutous
Leur vue te met la queue en nage
Leur œil violet lance un appel
Leur voix te fait grimper au ciel
La bite et parle de carnage
Et de violents remue-ménage
Tu rêves de verser le sel
De ta jute sur ces blessures
D’arracher gonds et déchirures
Pour que monte dans le réel
Leur cri sans fin leur cri de miel
En attendant... qu’on se rassure
Ton vit se donne un tour d’écrou
S’épanche à l’ombre des verrous
Au prix d’à peine une bavure
Malheur aux cons qui te déçurent
À tous les cons d’après le trou
Réclamant tous un autre coup
Ceux des salopes de partout
10:46 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Hommage à l'Oncle, à Salammbô, à son serpent (qui danse), à Mâtho ?
Écrit par : Parrain | 24/10/2023
Je vous dirais bien oui, Parrain, mais ce serait malhonnête.
En réalité, le "Carthage" n'est là que pour la rime.
Écrit par : Bella | 24/10/2023