Jamais bien loin enfoui (22/10/2023)
Tu es, tout seul, le feu qui me contient
Mon cauchemar et toutes mes pensées
Tu es la nuit et l’aube qui revient
Me trouvant nue, brûlante et délaissée
Les doigts froissant mes pétales pubiens
Tu es celui qui me tiens enlacée
Même aujourd’hui que tu t’es évanoui
Et mes baises toujours recommencées
N’ont d’autre but que retrouver le oui
D’avant ton non — utopie insensée
Chaque fois que sous un autre je jouis
C’est ton épieu qui de nouveau se plante
Et que l’amant s’appelle Pierre ou Louis
C’est ton prénom que je geins, délirante
Ton cher prénom jamais bien loin enfoui
Tu es le chaud fantôme qui me hante
Nuit après nuit et personne ni rien
Ne te supplée — ô mémoire méchante
Tu es, tout seul, tout mon mal et mon bien
Les doigts rageurs dont je me fous la fente
09:51 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Assez sentimental ! J'aime bien.
Écrit par : Andre | 22/10/2023
Au fond, je suis une romantique contrariée. :D
Merci d'être passé, André !
Écrit par : Bella | 22/10/2023
Toujours romantique ? Toujours contrariée ?
Écrit par : Andre | 23/10/2023
Autocontrariée. En lutte contre mon romantisme indécrottable.
Écrit par : Bella | 23/10/2023