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Ton pantoum dans mon haïku - Page 38

  • Faire la moue

    Catégories : Octosyllabes (8)

    De ton con nu j’ai fait litière
    M’accroupissant, pissant dessus
    Mes dix décilitres de bière

    De moi tout ton être est issu
    Je t’ai tirée de mon derrière

    Mais ton œil pervers persévère…
    Quoi ? Te lécher ?... Si j’avais su !

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  • L’invitation au vice

    Catégories : Décasyllabes (10)

    Ma fente (amies louloutes) est folle à lier
    Attirant les furieux et les salaces
    Leur donnant fantaisie, idées, audace
    Aucun n’essuie son vit sur le palier

    Ma fente (ainsi que toutes) invite au vice
    On la rêve envulvée, ouverte en grand
    On se voit quatre doigts creusant dedans
    Le pouce ratissant les écrevisses

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  • Coït d’un commis voyageur

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ton œil de braise et ton pied d’biche
    Ont eu raison de moi je biche

    Ton œil de braise étourdissant
    M’a mis dessus dessous les sangs
    Et ton pied d’biche inexorable
    Me sautant soudain sur le râble
    D’un coup d’un seul m’a fait sortir
    De mes gonds pour mieux m’emboutir…

    Tu vends quoi, au fait ? Des culottes ?
    Je t’en prends une pour ma petiote

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  • Coup double

    Catégories : Jocelyn Witz

     

    « Je glissai un doigt en elle pour la faire juter un peu. Puis, l’attirant sur moi, je l’estoquai jusqu’à la garde. C’était un de ces cons qui me vont comme un gant. »

    H. Miller, Jours tranquilles à Clichy.

     

    Mon nouveau petit récit en lecture libre.
    Parodie des histoires SF de premier contact avec les affreux (quoique) extraterrestres, vous y trouverez, en vrac :
    – de l’amour,
    – de l’humour,
    – des monstres à tentacules,
    – un poil de cul,
    – de l’alcool à pleines burettes,
    – un clin d’œil à Henry Miller et les nombreux passages pornopoilants disséminés dans son œuvre géniale,
    – de la folie,
    – des volées de blues déchirant,
    – un appel à la fraternité entre les races,
    – des sanglots qui rebondissent sur le plancher,
    – un vibrant plaidoyer pour une vie consacrée à ne pas en foutre une rame,
    – l’ébauche d’un traité d’anatomie arcturienne,
    – sûrement un tas d’autres trucs que je ne me souviens pas d’y avoir mis...

    C’est là : https://www.atramenta.net/lire/coup-double/92386

    Bonne lecture !

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  • Un sanctuaire tout près du ciel

    Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)

    Sur mon pénil rasé de près, humide,
    Poussent des langues, leurs brûlants secrets
          Vibrant longtemps dans l’air torpide
    De ce mont saint : Olympe consacré.

    Y montent des fumées d’encens, de myrrhe ;
    S’y prêchent plus d’un credo indécent,
          Et cent vestales nues se mirent
    Au gai torrent de mouille qui descend.

    Peu d’oxygène ; un chacun sue, halète :
    C’est le prix de l’ascension au piolet.
          Mais je n’y suis jamais seulette.
    Quand la nuit fond, l’horizon luit violet…

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  • Panier percé

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ton cul ! ce con presque oublié
    Je l’ai sur le bout de la langue
    Qui me revient tel un boomerang
    Tel le trésor des templiers
    J’y fourre un nez de sanglier

    Ton cul ! pourquoi tirer un trait ?
    Avais-je un trou une lacune ?
    Étais-je aux fraises ou dans la lune ?
    L’esprit malin me pénétrait
    Retour aux sources du concret

    Ton cul ! quand j’en perdis le fil
    Je courus sans réminiscence
    Vers d’épouvantables jouissances
    Et trimbalai mon bas profil
    En des orgies tout œnophiles

    Ton cul ! fétiche dispersé
    Hantait mes nuits de sa mémoire
    Brave lanterne ! Ô écumoire !
    À nouveau je veux y verser
    L’écot de mon panier percé

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  • Sublime et dérangeant

    Catégories : Octosyllabes (8), Poèmes illustrés

    Trans-ange.jpg


    Étrange et fou l’ange transcende
    Les genres et l’ordre établis
    Ses ailes s’éploient sans un pli
    Devant les ciels couleur lavande

    Si son sexe est indécidé
    Si tant de rêves le démangent
    C’est peut-être avec Michel-Ange
    Pour mieux sa vie désoxyder

    Doux séraphin bel androgyne
    Ô cible du regard des gens
    Sens-tu sublime et dérangeant
    Ton cœur autour qui s’invagine ?

    Être aux cent noms hijra bissu
    Viens interroger l’évidence
    Trans-ange étoile de la danse
    Fol animal d’amour tissu


    Inspiré par l’aquarelle ci-dessus, signée Marco, poète et peintre :
    https://lespoetes.net/cartedevisite.php?pseudomembre=Marco
    https://www.lapassiondespoemes.com/?action=SHOWPORTFOLIO&ID=4172&order=date
    Merci à lui !

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  • Tournicoti, tournicoton !

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Sur mon manège enchanté
    Pollux en brave toutou
    Me lèche longtemps partout

    Sur mon manège enchanté
    Je folâtre avec Pivoine
    Dans l’herbe et la folle avoine

    Sur mon manège enchanté
    Zébulon a le ressort
    Qui bande et qui bande encor

    Sur mon manège enchanté
    Azalée la vache à pois
    Broute gaiement mes sous-bois

    Sur mon manège enchanté
    Au profond de sa coquille
    Ambroise et moi on godille

    Sur mon manège enchanté
    Flappy le lapin clopine
    Et me prend pour sa lapine

    Sur mon manège enchanté
    Le train freine et hors d’haleine
    Je l'implore oh qu’il me prenne

    Sur mon manège enchanté
    J’en oubliais la Margote
    Il est clair qu’on se gougnotte

    Tourne encor mon beau manège
    Concupiscent carrousel
    Du baisage universel

    Reviens avec ton cortège
    De fouteurs ébouriffants
    J’ai gardé mon cœur d’enfant

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  • La pouf à Surcouf (mémoires apocryphes)

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Creuse, pioche, mon beau pirate
    Enfouis ce trésor dans ma chatte
    Tu perles de félicité
    Mon corps en est tout excité
    Je vais t’aider à quatre pattes

    Sonde profond dedans l’obscur
    Mettons le butin en lieu sûr
    Sous la mousse et sous les rivières
    Fore le trou, la folle ornière
    Et déverse tes diamants purs

    Heureux, riches de nos pillages
    Déchirons ce blond paysage
    Pousse sur le manche, oh ! hardi !
    J’en ai le con qui reverdit
    Et salive sur ton passage

    Sape, vieux forban, flibustier
    Écumeur de mon monde entier
    Corsaire au canon sans faiblesse
    Après l’assaut, à nous l’ivresse !
    Ah ! tu gicles enfin, c’est le pied

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  • Le gros lot

    Catégories : Jocelyn Witz, Pentasyllabes (5)

    Ouvrez donc la boîte
    Écartez la ouate
    Mon nom est Dolly
    N’est-ce pas joli ?
    Tiens ! me voici moite

    Je suis le présent
    Garni de rubans
    Nous pouvons défaire
    Les nœuds et par terre
    Prendre du bon temps

    Mon papier de soie
    Froissez-le de joie
    Puis dites comment
    Et à quel moment
    Vous voulez de moi

    Je suis le gros lot
    Le plus beau cadeau
    Très obéissante
    Moi je réenchante
    Votre libido

    Soyez pas timide
    Celui qui décide
    C’est vous rien que vous
    Et qu’aucun tabou
    Jamais ne vous bride

    Je suis toute nue
    Mes failles charnues
    Et tous mes appâts
    Ne vous seront pas
    Longtemps inconnus


    Écho de textes plus anciens autour du même thème :
    À Dolly pour la vie (poème)
    Pour une heure avec Leph (nouvelle de SF)
    Suzie trois orifices (conte farfelu)

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  • Faire sauter la banque

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Jette ta jute, oh ! juste là,
    Sur mes lèvres toujours si sèches,
    Ma langue lilas qui te lèche !
    Laisse-toi jouir et gicle-la !

    Trace un arc, une voie lactée
    Au ciel ardent de mon palais !
    Onan et son manche à balai
    Foutrait — le con ! — sur des cactées…

    Bombarde-moi le fond du lac
    De ton petit-suisse nature,
    Ta soupe au lait, ma nourriture !
    Qu’implose et sauce ton éjac !

    Je sais que tu sais la manière
    De garder le fric dans les sacs :
    On vous apprend ça à la fac,
    Et plus d’une pine en est fière.

    Mais j’ai soif, moi, je suis en manque
    De quintessence, ô, d’élixir ;
    Jute, jute, ajuste le tir !
    Ce soir on fait sauter la banque.

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  • Mon masque de beauté

    Catégories : Dizain, Hexasyllabes (6)

    Or blanc de son plaisir,
    Monte ! Ah, je m’en barbouille…
    Pouvais-je, au fond des couilles,
    T’imaginer moisir ?
    Sirop de mes luxures,
    Sève des bites dures,
    Ô mon baume précieux
    Encor chaud de la pine !
    De Toi je me tartine
    Et me fous jusqu’aux yeux !...

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  • Le bouquet

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Je suis garce et souvent
    Je fais du mal aux mâles
    J’ai des besoins crevants
    Des envies anormales

    À grands gestes festifs
    Je leur arrache les tifs

    J’leur fouette à fond la couenne
    Y a pas de mais qui tienne

    Sans compassion j’les mords
    Pis j’les travaille au corps

    J’les instrumentalise
    Même les costauds balisent

    Quand ils sont trop viocards
    J’les donne à mon clébard

    J’leur pique un max d’oseille
    J’les traîne par les oreilles

    Leurs minables couillons
    J’les cuis au court-bouillon

    J’leur remplis la bagouse
    Avec de la vraie bouse

    J’leur réaffûte le gland
    À la râpe en fer-blanc

    Pour mater ces pieds-tendres
    J’ai des idées à r’vendre

    Je suis garce et bien sûr
    Certains trouvent ça dur
    Mais le bouquet, la claque
    C’est le jour où j’les plaque

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  • Éblouissement

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Dis, mets les voiles, oh ! mets les voiles !
    Seules les plus simples appareillent
    Sans se munir d’un peu de toile.

    Dès la moiteur de nos réveils,
    Ton corps m’explose la prunelle,
    Plus blanc que la mer au soleil.

    Comme tu sens bon la femelle !
    Comme tu sais me faire baver !
    Ne te lave qu’après Noël !

    Je peux te toucher, te rêver,
    Te suçoter jusqu’à la moelle,
    Mais de la vue tu m’as privée.

    Mets les voiles, amie, mets les voiles !
    Couvre tes courbes nonpareilles !
    Tu es beaucoup trop belle à poil.

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  • Le refus

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Apercevoir, sous la chemise,
    Ton nombril malin, tel un œil
    Qui cligne, sourit, m’électrise…
    Et puis me laisse sur le seuil ?
    Apercevoir, sous la chemise,
    Ce miel et en faire mon deuil ?...

    M’en aller sans prendre ta bouche
    Entre mes dents, la retenir,
    La bercer de langues farouches
    Plus arcboutées que des menhirs ?
    M’en aller sans prendre ta bouche ?...
    Le désespérant devenir !

    Passer sans avoir vu tes cuisses
    — Nues sous la lèvre ou sous la main —
    Frémir à l’idée que je puisse
    Pousser l’avantage plus loin ?
    Passer sans avoir vu tes cuisses,
    N’est-ce pas cela, vivre en vain ?

    N’avoir jamais, contre ma joue
    Amoureuse, roulé tes seins,
    Trituré comme un chaton joue
    Les bouts que l’aréole y ceint ?
    N’avoir jamais, contre ma joue,
    Ces fruits à l’effluve assassin ?...

    Vivre sans sucer à ton ventre
    La fleur de sel et le pistil,
    Sans en avoir fouillé le centre,
    À t’en chiffonner le coutil ?
    Vivre sans sucer à ton ventre,
    À quoi cela servirait-il ?

    Ô cruelle qui me refuses
    La joie de te goûter un peu,
    Sans raison, sans la moindre excuse
    Qu’un vague « non » tout orgueilleux !...
    Ô cruelle qui me refuses,
    Je te baise du bout des yeux.

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  • Sous l’œil de la complice

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Sous une lune grise
    Les yeux nus sans sommeil
    Je me suis vue éprise
    D’un jeune trait vermeil
    Muet comme une église

    Sous une lune sœur
    Je compris que dès l’aube
    Vivraient des épaisseurs
    Nouvelles sous ma robe
    Et de nouveaux censeurs

    Sous une lune antique
    Je pris mes doigts en main
    Leur appris la pratique
    Et les secrets chemins
    Toute une gymnastique

    Sous une lune à froid
    J’extrayai de ma fente
    De quoi mouiller les draps
    Des vagues réchauffantes
    À s’en sucer les doigts

    Sous une lune experte
    À me guider sans mots
    Je sus la blanche perte
    La joie des animaux
    Et le respir alerte

    Sous une lune fruit
    Me souriant complice
    Je plongeai sans un bruit
    Au culot du calice
    Et les vins de la nuit
    Me coulaient sur les cuisses

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  • Quand la morue rue

    Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)

    Chanson odieuse (mais réaliste)

    Maquereau, si ta morue rue
    Boude le miché, fuit la rue
    Pour qu’elle se tienne à carreau
    Brandis le gourdin, le barreau
    Car sitôt la chose apparue
    Baguette magique au sirop
    La grognonne redevient grue

          Refrain :
          C’est pour ton grand boutoir
          Qu’elle bat le trottoir
          Pour ton fût de colonne
          Que brave elle michtonne

    Homme libre ô si ton tapin
    Fainéante en posant des lapins
    Veille à lui redresser la fibre
    À coups de canne, à coups de chibre
    Lui récurant le gagne-pain
    Fais que pour toi seul elle vibre
    Sans qu’un autre envoie le grappin

          C’est pour ton porte-plume
          Qu’elle use le bitume
          C’est pour ton chérubin
          Qu’elle file au turbin

    Gai souteneur, de ta roulure
    Tire au besoin la chevelure
    Puis d’un viril vit tamponneur
    Remis pour l’occase à l’honneur
    Chasse le mou dans ses moulures
    Lui réapprenant le bonheur
    Et le respect à toute allure

          C’est pour ton nerf chafouin
          Qu’elle racole au coin
          C’est pour ta longue épine
          Qu’elle arpente et tapine

    Si ta morue rue maquereau
    Et prend soudain son air faraud
    Rêvasse à des coquecigrues
    Refuse qu’on la dézobstrue
    Reprends la main, pistolero
    Afin qu’à nouveau soit férue
    L’abeille de ton dard — haro !

          C’est pour ta rude verge
          Qu’elle va aux asperges
          Pour ton daufe ô damné
          Que la mignonne en est

          C’est pour ton porte-plume...
          ad lib.

     

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  • Tout ce que tu veux

    Catégories : Jocelyn Witz

    Jocelyn Witz - Tout ce que tu veux.jpg

    Ma dernière histoire cochonne en lecture libre !
    https://www.atramenta.net/lire/tout-ce-que-tu-veux/93302

    Confinez quatre étudiants stressés par l’approche des exams
    ajoutez un temps pourri
    un nuage de désirs croisés
    trois bonnes louches d’amour
    un pari stupide
    de la graisse excédentaire à gogo
    des tartines et des tartines d’humour
    épices et alcool
    de la vanille (mais juste un chouïa)
    laissez mijoter toute la nuit
    vous obtiendrez un « gentil festival du cul »
    (dixit l’un des festivaliers)

    Essayez, vous verrez...


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  • Fruits de tentation

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Tes nymphes, là, sous la frisure,
    Attendent, tendres, palpitant,
    S’entrebâillant de temps en temps,
    Le doux baiser ou la morsure.

    Tes nymphes jouent de l’émotion
    Qu’étalées là elles procurent
    À mon sang qui n’en avait cure…
    Elles devraient faire attention.

    Si tu ne couvres pas très vite
    Ces chairs, ces fruits de tentation,
    J’y plongerai avec passion
    Les doigts ou le pif en visite.

    Les garces n’attendaient que ça :
    Que ne l’ai-je compris de suite !

    Ma langue en danse la salsa,
    Rouge, rongée de fièvre, enduite
    Des sucs que ton désir pressa
    Et que, ravies, tes nymphes fuitent.

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  • Un ciel, enfin

    Catégories : Dizain, Heptasyllabes (7)

    Pine pleure un firmament
    Vaste et élancée coupole
    Qui descende incessamment
    De ses doux piliers la frôle
    De ses précieux appareils
    La baigne comme un soleil
    Pine pleure oh pine espère
    Qu’un con sacré lave enfin
    Au flot pur de ses parfums
    Tant de stupres solitaires

    Tu es parti si longtemps
    Des jours entiers sans te foutre
    Pine arquetendue t’attend
    Dure et pleine ainsi qu’une outre
    Viens ciel ô grenier d’Isis
    Ensevelir ce pénis
    Du désir de toi qui tremble
    Daigne lui mettre un chapeau
    Et de l’obscur de ta peau
    Clore l’univers ensemble

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