Alexandrins (12 pieds) - Page 5
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Triste histoire de l’abbé Ducon
Catégories : Alexandrins (12 pieds)Ducon n'a pas connu l'antre suave du con,La bite enfouie dedans, le frisson qui l'habite,L'œuf où très gentiment jaillit à flots le foutreÀ fond dans le conduit comme en un carafon.« Des gueuses viles ! leur entrejambe est dégueue ! »Branlait-il du bonnet au lieu de les branler ;Curé jusqu'à sa mort, il n'a pas récuréCe que souvent récure une sagace queue.Injuste et bigot, il méprisait certains jus,S'étriquait d'autant plus qu'il censurait ses triques,Inique envers tout ceux, toutes celles qui niquent,Aucunement sensible aux chattes ni aux culs.Astuce : Les rimes étant ici placées aussi bien en début qu’en fin de vers, on pourra utilement les rabattre l’une sur l’autre en découpant le poème pour l’enrouler sur un objet cylindrique, genre pot de fleur, gode, verre à dents, etc. -
L'âme au bord du cul
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Chanson, Octosyllabes (8)Pour Anne ArchetÀ chanter entre copines...(Prologue : lent et méditatif)Un soir d'ennui dans ce couvent si respectableLa pieuse femme ayant la haute main sur toutÔta soudain sa bure et son string à troutrousPour sauter nue au beau milieu de notre table(Vif et joyeux)L'abbesse a voulu qu'on la baiseJ'ai dit Le Seigneur nous verraElle a fait Tant pis, foutez-moi !Depuis trop longtemps ça me pèse
L'abbesse avoua Mes jolies nonnesJ'ai prié durant quarante ansSans que jamais, ni par devantNi par derrière, on ne m'enconneNi par derrière, on ne m'enconne
(Refrain : en contrechants SVP)Alléluia, Seigneur Jésus !Nous avons l'âme au bord du cul
Il faut ce soir, à quatre pattesMe témoigner, mes bonnes sœursL'étendue de votre ferveurÀ coups de langue sur la chatte
Je veux aussi, c'est nécessaireDe profonds cierges dans le culQui me feront jaillir le jusEt sortir l'âme à la lumièreEt sortir l'âme à la lumière
Alléluia, Seigneur Jésus !Nous avons l'âme au bord du cul
À vous je m'offre en sacrificeAinsi que fit le Fils de DieuVoyez comme il sourit radieuxSitôt qu'on cultive le vice
Puis elle hurla Ah ! mes salopesMartyrisez mes doux tétons !Je vais passer le mur du conEt gicler — que quelqu'une écope !Et gicler — que quelqu'une écope !
Alléluia, Seigneur Jésus !Nous avons l'âme au bord du cul
L'abbesse a voulu qu'on la niqueC'est naturel, nous lui devonsObéissance et dévotionQuoique nous manquions de pratique
L'abbesse a voulu qu'on la baisePuisqu'il le faut, jouons le jeuJe suis amour, mais disons-leC'était pas prévu à la baseC'était pas prévu à la base
Alléluia, Seigneur Jésus !Nous avons l'âme au bord du culAlléluia, Seigneur Jésus !Nous avons l'âme au bord du culÔ gué !Sans Anne, je n’aurais sans doute jamais osé écrire (et encore moins mettre en ligne) le dixième de toutes ces joyeuses cochonneries. Bises à elle.
https://poesie.sale/
https://archet.net/
http://www.poesie-erotique.net/index.php/1518-archet-anne -
Sucre d'orge
Catégories : Alexandrins (12 pieds)Je prenais ton vit dans ma bouche et le buvaisTel qu’il se lovait là, au creux de crins louvetsQuand ma langue en douceur te régalait la hampeEn y vagabondant, moite bête qui rampeToi, tu t’abandonnais, tout frissonnant, les yeuxMi-clos, le gosier sec, les doigts dans mes cheveuxDécalottant ton bout, j’y crachais une tonneD’incandescente écume, et voici : l’heure sonneOù tu deviens un ver tortillant sur le litAhanant : « Je t’en prie… » et « Mmmm… » et « Oui… oh oui ! »Et puis lâchant d’un jet ton plaisir dans ma gorgeTu étais mon bonbon, mon joli sucre d’orgeJe prenais ton vit dans ma bouche et le buvaisLe jour naissait, léger comme un vol de duvet… -
Amours contrariées
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Dissyllabe (2)Fille de l'air et de la langue, ô, défendue
Fendue
Ainsi qu'une autre, au demeurant, charmant décor
Des corps
Même le vent voulait la voir, même les pierres
L'épièrent
Même les dieux : elle était cible à ses dépens
Des Pan
Tous, hagards, haletant, paupière enamourée
Mouraient
Pour une caresse, un regard, pour un bécot
D'Echo
Tous lui parlaient d'amour, tous la valorisaient
Risée
Du seul Narcisse qui prisait bien peu le con
Le con ! -
La toison, dehors !
Catégories : Alexandrins (12 pieds), SonnetMa brousse prolifère — ah ! défrichons gaiement,Soyons lisse ainsi qu'une joue de politique ;Mon mont se mirera aux lorgnons de l'amantEt lui fera de l'œil et raidira la trique.La vulve prépubère est in en ce moment ;Monsieur se sent jeunir, car mon con communiqueAu plan subliminal avec son inconscient :Il croit voir une enfant là où la vieille nique.Mais prudence ! mesure ! Usons à bon escientDe ce truc, sans couper la branche, en la sciant,Où nous aimons percher en postures lubriques.La chose veut qu'on la rafraîchisse, s'entend,Qu'on en dégage les plages roses, la criqueAu frai tout frétillant d'anguilles électriques. -
Quand ça veut pas… (poème subliminal)
Catégories : Alexandrins (12 pieds), SonnetSur Hercule j'avais pensé faire un sonnet ;
Vous savez, l'impétueux amant qu'eut la farouche
Omphale, la Lydienne — un sujet qui me touche
Et fait battre mon cœur, mais ça n'a rien donné.Hélas ! — gros hic — en culture antique je flanche ;
Quoique bonne en culasses et questions pour les mecs,
Onc ne vis mes élans culminer chez les Grecs,
Et me voilà face à l'affreuse page blanche.Certes il est évident qu'ululer long et fort
N'y changera rien, la rime fuit, j'en arrive
A ce point, même, à présent, qu'ulcérée à mort,J'ai des douleurs au bide — ah ! Muse, tu me prives !
Bah ! foin de ce que diront les gens (culot mer-
Veilleux !), sur ce héros pas moyen que j'écrive. -
Soifs
Catégories : Alexandrins (12 pieds)Au droit de son pertuis, je guettais que les jus
Vinssent en ruisselets se perdre dans ma gueule ;
Sans être pourtant des plus proprettes que j'eues,
Mona fleurait bon la luxure et le tilleul.Avec d'autres j'ai joué, j'ai cherché l'épissure,
Rabouté mille joints, bouté aux feux de joie,
Pour terminer toujours à genoux, en lieu sûr,
Buvant le blond mucus dédaigné des bourgeois.Fontaine, ô ! de ton eau ne fus moi-même avare,
Attendu que plus d'une amante ou que d'un homme
Sut trouver le robinet de mon samovar
Et se refaire un plein de soufre et d'ammonium. -
Zone
Catégories : Alexandrins (12 pieds)J'ai brouté des gazons où vivait une faune
De harengs en cavale assez peu délicats
Causeuses défoncées meubles en formica
Les couteaux s'étranglaient dans les cris de la zone
Et partout rôdait âpre une vapeur d'ozone
Sous les horizons gris et luisant de mica -
Le cul, ça ne ment pas
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Avec amour et sentiment, avec tendresse
Il suce un doigt, puis le faufile entre mes fesses
Cherchant la trouble vérité
Des élixirs qu'il a jutés
Avec ardeur, tout droit dedans, avec adresse -
L’orgueil puni (pièce morale)
Catégories : Alexandrins (12 pieds), SonnetDaphné, sublime dinde, ô fille du Pénée,
Toi qui fermas au dard du radieux Apollon
Ce grâce auquel humains et dieux nous affolons —
Ton dédain malvenu, combien j'en suis peinée !Il te pria d'amour, tu Lui tournas le cul ;
Fallait-il que tu sois ingrate et péronnelle
Pour exclure que la Lumière universelle
Entre et fasse briller ton petit con têtu !Te voici arbrisseau, c'est bien fait pour ta pomme ;
Tu trônes au front des fats et des généraux ;
Il aurait mieux valu que l'Ardent te dégomme.Que s'abîme le Temps aux gouffres sidéraux,
Oncques ne connaîtras le petit bout de l'homme,
Ni les autres menus bonheurs collatéraux. -
Sorcier
Catégories : Alexandrins (12 pieds)Tes yeux sont la tempête et jusqu'au fond me percent
Il suffit par hasard qu'ils effleurent ma peau
Pour qu'éclate en silence une secrète averse
Que serait-ce si je t'aimais ? Tu n'es pas beau
Tu as le front étroit et les lèvres qui gercent
Ne viens pas me toucher ou je crie aussitôt !
Un seul geste et je fuis, oh ! je dresse la herse
Me replie apeurée au sein de mon château
Quel est ce charme affreux que sur moi tu exerces
Qui lève l'océan, fait bouillonner les flots ?
Certainement tu peux, lointain comme la Perse
Voir sous mes vêtements, fendre le calicot
Et cela sans bouger — Des vents fous me traversent
Tremblant sous ton regard, je tire les rideaux
Tes yeux sont la tempête et jusqu'au fond me percent -
Plaies et gosses
Catégories : Alexandrins (12 pieds), SonnetEcartant la soie ocre, elle me la fit voir —
Blessure à jamais vive ! Enchanteuse écrouelle
Toujours masquée ! En pleurs, moi je voulus savoir :
« Quel est ton mal, ô reine, ô Amfortas femelle ?— Appelle-moi Pandore ! Car j'ai, dans l'univers,
Semé ces diables fiers, cette imbécile engeance
Qui dévore tout, comme une invasion de vers,
Et rit — effroyable — et sur les cadavres danse. »Tel ce roi qui se croyait un saint et, honteux,
Baisait la plaie de l'humble — à genoux, je pris place
Pour boire à un prodige aussi calamiteux.Ah ! menstruez, mes sœurs, afin qu'opprobre passe !
Il y a sous la lune assez de mal. Ce feu
Liquide me ravit... mais je reste fumasse. -
Sensuelle supplique
Catégories : Alexandrins (12 pieds)Puisque je meurs, amis, je voudrais emporter
Don de celles et ceux qui m'ont su rendre folle
Un rien, un souvenir, peut-être une bricole
Mais que je chérirai durant l'éternitéToi, Lise, offre-moi donc ces mains si délicieuses
Sous lesquelles je suis morte cent fois déjà
Si je me découvrais un con dans l'au-delà
Jusqu'à la fin des temps je me rendrais heureuseAlberto, prête-moi de ta peau le velours
Son musc fort et sauvage où je me suis roulée
Des jours entiers — tu pesais, sublime coulée
De soleil, sur mes seins — ô, prodigieux et lourd !Ma Josiane, je veux ta rose et fraîche fente
Comment partir loin sans se munir de ce puits
Dont l'eau douce peut murmurer toute la nuit
Et vous enivre, mais vous rend toute-puissante ?Vassilissa, tes seins pointus sont sans pareils
Je les tèterai pour toujours à pleine bouche
Telle une enfant têtue, assoiffée et farouche
Chérie, il me les faut pour mon dernier sommeilD'Yves, je prends ce bout de langue sans faiblesse
Qui souvent suçota la mienne avec ardeur
Caressa tous mes plis d'une humide chaleur
Et s'aventura même au profond de mes fessesD'Ahmed, la bite, oh ! oui, la pine, évidemment
Laissez-la-moi, si vous m'aimez, chacun, chacune !
Elle est des rares pour qui je hurle à la lune
Et qui, en même temps, m'emplit de sentimentSi vous m'accordez ces présents, je meurs tranquille
Sûre de ne pas m'ennuyer en mon caveau
Avec un tel trésor d'amour entre les os
Je me moque à jamais de la mort imbécile -
Echec à la carogne
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Jocelyn WitzLorsque j'avais quinze ans pour moi la grande affaire
Etait que l'on me foute avant que soit foutu
Cet appétissant petit lot de bonne chère
Qui gésirait bientôt froid et tout décousu
Sous quelques fausses fleurs au fond d'un cimetière
O pathétique enfant au regard brisé net
Par l'horizon bouché je courais à la bouche
Et au nœud des garçons le soir de cinq à sept
Mangez-moi buvez-moi je me vautre et je couche
Et me faites monter droit au ciel comme un jet
Pour goûter au plus fort chacun de mes vertiges
Je m'inventais des jeux des défis insensés
Dévorer seule deux ou trois ou quatre tiges
Pour moi seule les voir se tendre et puis danser
Avant que soient perdus tous ces trésors vous dis-je
Valsait le soutien-gorge et jaillissaient mes seins
Sur les glands déjà durs coulissaient les prépuces
Mon con prenait le chaud gémissant à dessein
Je feignais la catin pour être baisée plus
Et bourdonnait de mes amants le fol essaim
La carogne bien sûr se foutait de ma gueule
Au bout elle m'attend comme elle attend chacun
Pour nous réduire en poudre avec ses dents de meule
Mais je garde bon pied et le clin d'œil coquin
Qui me fait aux rideaux ne grimper jamais seule
Un poème qui tombe à pic, puisque cette chienne putride, figurez-vous, est la vedette de ma nouvelle « La Mort s'en va-t'en guerre », qui figure au sommaire du tout dernier numéro de Fantasy Art & Studies, paru ces jours-ci. Il s'agit d'une version drolatique du célèbre conte « La Mort marraine » (ou « La Mort comme parrain », selon les versions).
Pour, au choix, acheter la revue ou la lire gratuitement en ligne, cliquer là. -
Mon paradis sans flics
Catégories : Alexandrins (12 pieds)Je suis nue, il est nu, tout peut recommencer
Loin des jardins chelous et des vieux pas commodes
Interdit ce fruit-là ? Mon cul sur la commode
Et pas la moindre boîte où mourir de danser
Je suis nue, il est nu, ô chaleurs animales
Déjà les bonobos ayant pigé le truc
Se pompaient à tout-va pour en tirer le suc
Je suis nue et déjà mon chéri se sent mâle
Je suis nue, il est nu, la nature en fait loi
Décrétons le cul nu in et obligatoire
On votera au vu des seins, des génitoires
Mon royaume pour un clito de bon aloi (*)
Je suis nue, il est nu, recréons la bestiole
A deux dos dont au poil s'emmanchent les machins
Bien plus haut que les piafs, mieux que les haschischins
On planera à coup d'obscènes cabrioles
Je suis nue, il est nu — au cul les curetons
Les empêcheurs de jouir, les larves, les lémures
Antipornos gavés de tisane au bromure
Accros de la cravate et du collet montant !
Je suis nue, il est nu, des yeux on se dévore
Puis des mains, de la bouche et du corps tout entier
Pas besoin de visa, de fric ou de papiers
On se fond l'un dans l'autre et on regarde éclore
Le paradis sans flics où nul ne nous fait chier
(*) Marine, si tu m'entends... -
Z
Catégories : Alexandrins (12 pieds), QuatrainBeau cavalier toi qui surgis hors de l'ennui
Viens au galop me labourer toutes les nuits
Signer ton nom à la pointe de ton épée
De fer et de brûlant velours enveloppée -
Y
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8), QuatrainA la croisée olé-olé des amoureux
Je n'ai jamais su lequel prendre
J'ai un faible pour les triangles
Et les membres écartelés des jours heureux -
W
Catégories : Alexandrins (12 pieds), QuatrainO double V de nos fourches entrelacées !
Je la chevauche et danse autour de son bouton...
Qui sait pourquoi lorsqu'elle et moi nous nous foutons
Il faut pour jouir que je la sente encor glacée ? -
S
Catégories : Alexandrins (12 pieds), QuatrainSerpent python boa sensuel anaconda
Sans y penser me caressant tu me ficelles
Ce souffle court sur mes fesses que tu sondas
Insinue-le là où je sens que ça ruisselle -
N
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Ni dieux ni djinns nous ne naissons que pour niquer
A la levrette à la barbare au tourniquet
C'est pourquoi souvent je propose
Une baise avant toute chose
A trois ou quatre ça n'est pas contre-indiqué