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Alexandrins (12 pieds) - Page 3

  • Le feu au cul

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)

    À l’appel de la chair j’accours et je me viande
    Ma belle âme jamais n’arrive à m’alpaguer
    Je saute Pierre et Paule et me laisse draguer
    Sans qu’aucun séraphin ne me coince et gourmande
          Suffit d’être aux aguets

    Empoignant vits et cons je m’en fais des guirlandes
    De toutes les couleurs car pourquoi ségréguer
    Sans la nique ici-bas ce serait guère gai
    Je suis l’amie de tout ce qui mouille ou qui bande
          Inuit ou Portugais

    Oui j’ai le feu au cul nuit et jour j’ai les glandes
    Qui m’envoient culbuter sur des tempos reggae
    Sauter des Rubicons passer des reins à gué
    À l’appel de la chair ô j’accours et me viande
          Sans jamais fatiguer

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  • Cabales d’amoureuses

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Si ton ventre est mouillé, le mien ne l’est pas moins,
          Que chacun de tes regards creuse,
    Et sache que mes mains ne seront plus heureuses
    Tant qu’elles n’auront pas pris ce sexe à témoin
          De nos cabales d’amoureuses.

    Devant une évidence, à quoi bon reculer ?
          À quoi bon nier que renaisse
    L’ancien mystère au creux de nos chaleurs épaisses,
    Qui fait les envies sœurs, les corps ensorcelés,
          Et préside aux longues caresses ?

    Laisse-moi le champ libre oh ! soufflons fort et bien
          Sur cette braise en nous qui fume,
    Dont les lueurs carmin nous hérissent les plumes,
    Car ton ventre n’est pas plus brûlant que le mien,
          Qui pour toi s’ouvre et se consume.

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  • Comme en quarante

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Escadrons de l’amour fondez fondez sur moi
          Depuis l’autre bout de l’Europe
    Venez mettre le corps et le cul en émoi
          De Bella la vile salope

    L’an quarante déjà m’avait vue me donner
          À des Teutons tout allégresse
    Foutre avoué est plus qu’à demi pardonné
          M’apprit le commandant SS

    J’éprouvai dans ma chair la Gestapo d’Hitler
          Aux profondes caves humides
    Où l’on vous fout des nuits durant la motte en l’air
          À coups de francfort dans le bide

    Quelques années après putain à Saïgon
          J’accueillis le cœur plein de joie
    Les boys américains napalmant mes lagons
          Et déchirant mes bas de soie

    Je fus en Algérie quand les bouillants Français
          Torturant gaiement l’âme pure
    M’enseignèrent qu’on peut au besoin s’enfoncer
          Un bazooka dans l’échancrure

    De guerre en génocide en proie à tous les fronts
          Je bus subjuguée au missile
    De mille assassins qui jamais n’assouviront
          Ma soif de plaisirs difficiles

    Escadrons de l’amour revenez me violer
          Islamistes Chinois ou Russes
    Ma pauvre chatte attend sa frottée à miauler
          Qu’on vienne lui secouer les puces !


    (Joyeux 11 Novembre !...)


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  • Le ciel brûlait

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Je me suis étendue la jupe haut troussée
    Mon slip inexistant béait au doux zéphyr
    Le ciel brûlait de l’œil lumineux du désir
    Et poussait pour mieux voir ma renonculacée

    Le ciel brûlait d’envie de me baigner l’intime
    De son baiser de fièvre et de faste mêlés
    Et pressé d’assécher les eaux qui m’emmiellaient
    Soufflait sans relâche un éther venu des cimes

    Des doigts je lui ouvris plus large le chemin
    Me laissant posséder par le bleu sans limite
    Comme s’il s’agissait d’une invisible bite
    Forçant la voie qu’offraient mes cuisses et mes mains

    Le ciel brûlait d’ardeur sa lumière enfoncée
    Jusqu’au centre de moi trouva fleuves et lacs
    Si débordants d’amour que je me sentis sac
    Gonflé à l’infini sans la moindre pensée

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  • Pas si mal armée…

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Sonnet

    La vierge, la tiédasse et l’agnelle, au jour dit,
    M’ont trouvée nue et paf, un coup dans l’aile, ô, ivre,
    Et, zappant mon déjà relatif savoir-vivre,
    J’émis plus d’un propos qui les abasourdit.

    Un signe d’autrefois — Ah ! les teufs du mardi… —
    Trompettait dans ma conque ainsi qu’un riff de cuivres,
    Sur quoi il s’ensuivit ce qui devait s’ensuivre :
    Aux seins de ces tendrons hardiment je mordis.

    Mes chastes, l’œil secoué d’une étrange agonie,
    Se donnèrent pourtant (connaissant mes manies)
    Aux appétits fous de mon vieux plumage gris.

    Je pus toute la nuit paître à même leurs vignes,
    Me réchauffer l’ourlet si froid, si rabougri
    … Et puis mettre au matin la vidéo en ligne.


    D'après lui.

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  • Un amour de bitoniau

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Chanson, Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Chanson réaliste. Avec tendresse et pathos…


    Cousin Bruno, pourquoi qu’tu pleures ? t’as des soucis ?
    Oublie-les vite et viens qu’on joue à la docteuse
    Comme quand on était p’tits et qu’j’étais amoureuse !
    … Mais là j’ai vu qu’le truc qui nous différencie
    L’a pas forci
    Chose curieuse
    Juste un r’troussis
    De chair soyeuse

          Son bitoniau j’l’ai en amour
          J’lui fais des nœuds-nœuds, des frisettes
          J’le taille en pointe, en allumette
          Pis j’le léchouille en f’sant bien l’tour

          Mon cousin pigne : à voir sa tête
          On croirait que j’le passe au four
          Ah ! j’le tripot’rais nuit et jour
          Si mon mari était moins bête

    Cousin Bruno, cesse donc d’pleurer, viens quand tu veux
    À la maison, mais n’oublie pas ton vermicelle
    C’macaroni qui fait ricaner les pucelles
    Moi il m’attire et j’vais même te faire un aveu
    Ton brin morveux
    Il m’ensorcelle
    J’en ai les yeux
    Pleins d’étincelles

          Ton bitoniau j’en suis gaga
          J’passe un temps fou dans ta culotte
          Je l’décalotte, je l’recalotte
          C’est ma gym et c’est mon yoga

          Son p’tit museau d’poisson-pilote
          Je m’le grignote comme un nougat
          J’lui fais cracher son pastaga
          Au bon goût d’beurre et d’échalote

          Ton bitoniau j’l’ai en amour…
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  • Les serments du passé

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Aux angles des couloirs tu me prenais les joues
          Mes lèvres tu les mordillais
    Et les mains jouant dans tes boucles acajoues
          Je sentais mes genoux plier

    Pendant que tu suçais tous mes doigts ronronnante
          Pour te branler à cœur avec
    Moi mignotant tes seins je contemplais ta fente
          Ce puits de joie rarement sec

    Nous avions un studio où nous foutre des roustes
          Au martinet au ceinturon
    Et tu gueulais Moleste ah fouette oh ça me booste
          Un de ces jours nous nous tuerons

    Ce jour n’est pas venu nous nous sommes quittées
          Rouges de peine et sans espoir
    Nos fibres en lambeaux, nos peaux déshabitées
          Pour ne plus jamais nous revoir

    À tous les coins de rues tu me prenais les joues
          Mes lèvres tu les embrassais
    En buvant mes soupirs, mais l’avenir déjoue
          Chacun des serments du passé

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  • À s’en lécher les doigts

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Chanson, Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Couplets lents et dramatiques, un trémolo de cordes ponctuant chaque alexandrin.
    Transitions (« Juste une idée ») pleines de silences espiègles et de pizzicati.
    Refrains vifs et guillerets…


    Monsieur l’agent me surprenant qui passe au rouge
    Me menaça d’une voix dure et d’un tonfa
    J’eus la nausée, terrorisée, sans rien qui bouge
    Quand tout à coup quelque chose en moi triompha
    Juste une idée
    Une p’tite idée
    Pourtant ma foi
    Si ça marchait ?...

          J’lui ai offert d’la tarte aux poils
          Un plat à s’en lécher les doigts
          J’lui ai offert d’la tarte aux poils
          Et il en a repris deux fois

    Un vieux chômeur sur le trottoir criait famine
    Éperdue de pitié j’ouvris mon sac à main
    Mais là que dalle, un vrai néant, j’avais bonn’ mine
    Lorsqu’un éclair de génie me frappa soudain
    Juste une idée
    Une bête idée
    Et malgré tout
    Si ça marchait ?...

          J’lui ai offert d’la tarte aux poils
          J’en ai toujours un peu sur moi
          J’lui ai offert d’la tarte aux poils
          Et il en a repris trois fois

    Mon proprio hurlait : Je vous laisse un’ semaine !
    Tout ça pour douze ou quinze loyers de retard
    J’eus beau invoquer les hautes valeurs humaines
    Amour, bonté, ce salaud n’voulait rien savoir
    Quand une idée
    Un peu chtarbée
    Naquit en moi
    Hum… pourquoi pas ?

          J’lui ai offert d’la tarte aux poils
          C’est pas malin, tout l’monde aime ça
          J’lui ai offert d’la tarte aux poils
          Il en a repris quatre fois

          J’lui ai offert d’la tarte aux poils
          C’est un mets des plus délicats
          (ad lib.)

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  • Une fente à la nuit

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6), Sonnet

    Rôde un rayon de lune à son ventre : elle dort,
    Et la mousse, enfantant des perles qui scintillent,
    Vient éclairer l’orée de ce sentier de fille
          De drôles d’éclats d’or.

    Elle a sans le savoir, emmêlant ses chevilles,
    Écartelé d’amour une fente à la nuit ;
    Partout, rouges, gorgées d’impudeur et sans bruit,
          Volent les escarbilles.

    Sait-elle qu’à sa lèvre est suspendu le Temps ?
    Que ses halètements me crèvent les oreilles
          Comme un tambour battant ?

    Baignée du flux de nos étreintes de la veille,
    Je ne respire plus, je suis morte et j’attends
          Que son corps se réveille…

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  • Encore !

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Je m’en remets à toi pour m’en remettre un coup
    Ô toi mon directeur, mon chef, mon capitaine
    Je m’en remets à toi pour m’en remettre un coup
    Me tirer jusqu’au ciel au bout de ton licou

    Vaut-il pas, à tout prendre, à nouveau me reprendre
    Par la bouche ou le con, le cul, par où tu veux ?
    Vaut-il pas, à tout prendre, à nouveau me reprendre ?
    Tu m’as hissée si haut — qui voudrait redescendre ?

    Je me fous du pourquoi, du comment fout la chair
    Je n’aime de l’amour que ses géométries
    Je me fous du pourquoi, du comment fout la chair
    Mais si tu fous le camp, moi je me fous en l’air

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  • Tirade de la petite bite

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Théâtre

           D’après Edmond Rouston...

    À celle, hautaine, qui nomma « petite bite »
    Mon chéri, — et voyant que cela le dépite, —
    Je fis ce trait d’humeur qui vaudra ce qu’il vaut :

    « Dis, connasse, fais donc travailler ton cerveau !
    On pouvait dire... oh ! Dieu !... bien des choses, en somme,
    Sur l’humble vermisseau de ce gentil jeune homme,
    Soulignant, par exemple (avec un air pensif),
    Qu’il n’existe pas sa taille en préservatifs.

    (Ou, fâchée) Cher ami, cette tige immature
    Me paraît un affront que vous fait la Nature !

    (Catholique) Oh, monsieur, si j’avais un tel vit,
    Je prierais l’Éternel pour qu’il me resservît.

    (Mutine) Est-ce un clou rouillé ? une aiguille à coudre ?
    Ça ne risque, en tout cas, pas d’attirer la foudre...

    (Sportive) Il semble vif et adroit, ce pénis,
    Ainsi qu’un ramasseur de balles au tennis.

    (Curieuse) Y eut-il onc une si menue chatte
    Qu’elle eut un peu d’émoi lorsque vous l’approchâtes ?

    (Fataliste) Bah ! les rats l’auront grignoté,
    Délaissant les couillons qui pendent à côté.

    (Pratique) Il a toujours, au moins, cet avantage
    De ne point prendre froid... perdu dans le pelage.

    (Enthousiaste) Ah ! monsieur, c’est un précieux atout
    Pour qui veut aller nu : on ne voit rien du tout !

    (Chirurgienne) Hum ! venez, que je vous émascule
    En vous ôtant un kyste à ce point ridicule !

    (Tracassée) Avez-vous un étui vernissé
    Pour mieux le retrouver lorsqu’il vous faut pisser ?

    (Tendre) Puis-je toucher ? Je la trouve coquette
    Et sympathique votre infime bistouquette.

    (Émue) Pauvre garçon ! Ah ! comment grivoiser
    Lorsqu’on n’a pour engin qu’un ver apprivoisé ?

    (Zoologue) Est-ce une biroute de rainette
    Que vous avez ? Laissez-moi mettre mes lunettes...

    (Positive) Gageons, lorsqu’il est bien bandant,
    Que votre amie s’en sert, parfois, de cure-dents.

    (Serviable) Où est le hic ? Vous voulez qu’il grandisse ?
    Alors, tirez à deux mains sur votre appendice !

    (Flatteuse) Doté d’un si petit membre au corps,
    Vous devriez briguer le Livre des Records. »

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  • Post mortem

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Ne peut-on m’empailler pour me baiser plus tard ?
    À défaut conservez dans la myrrhe et les nards :

    Mes mains en dévotion pour vous branler la pique,
    Ma figue à enconner aux heures priapiques,
    Mon œil bleu pour s’éjouir de vos ébats cochons,
    Mes gros seins façon pouf, coussin ou polochon,
    Ma rondelle à forcer pour vous tailler la plume,
    Ma gorge tout entière attendant qu’on l’irrume,
    Ma langue tant habile à lécher vos miellats,
    Mes cheveux pour enfouir vos visages lilas
    À l’instant d’éprouver la volupté dernière
    Dans celle ou celui qui vous ouvre ses arrières…

    Reste-t-il un morceau de moi pouvant servir,
    Dont vous saurez, fripons, tirer quelque plaisir ?

    Voici : dans mon tibia taillez une canule
    Afin qu’en sa culée brune l’ancien amant
    Me remette en mémoire à de certains moments ;
    C’est là mon dernier vœu, mon legs, mon testament.
    Qu’on empale celui réclamant qu’on l’annule !

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  • Au beurre et au persil

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Silure ô poisson-chatte ouverte entre deux eaux
    Sa gaule était l’appât où tu mordis avide
    Puis devint le couteau qui te fend qui te vide
    Voici ton cœur en sang tes tripes dans un seau
    Tu t’attaquas silure à un trop beau morceau

    Foutue ta gueule aspire un reste de vie pure
    Tes ouïes anéanties rouges sous les assauts
    Regrettent la fraîcheur et la paix du ruisseau
    Où tu nageais naguère encore à toute allure
    Libre et redoutant l’homme avec raison silure

    C’en est fini de ton innocence à présent
    Toi qui as refusé d’user de tes épines
    Qui t’es précipitée folle ! sur cette pine
    Silure ô poisson-chatte ô proie qu’on va baisant
    Au beurre et au persil tu n’avais pas seize ans

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  • Nec mergitur

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Viens pisser dans mon ventre une blonde giclée
    Flanque-moi la pression de ta bibine au fût
    Je veux de ta tisane avoir le con infus

    Une autre fois mon chou je te l’aurais sifflée
    Gargouillant du gosier pour te la dresser dur
    Mais arrose ma moule elle est nec mergitur

    Ouvre ton robinet plein pot lâche les vannes
    Tant pis si ce faisant s’amollit ta banane
    On ne peut pas avoir le beurre et son argent

    Lorsqu’en ma chatte inonde et fuse ton urine
    Fermant les yeux je vois cent hommes qui me pinent
    Ensemble et qui soudain jouissent en déchargeant

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  • Le parfum de la dame en rut

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Ô cons je vous renifle à travers les culottes
    À vingt pas dans la rue je capte vos fumets
    Restes de mouille chaude où mon âme gougnotte
    Se sent la motte en feu et les sens allumés

    Je veux des culs daubant des moules qui rougnottent
    Bannissez vos déos vos savons parfumés
    Ouvrez-moi des compas fleurant bon le coyote
    Qui trahissent le foutre et la baise assumés

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  • Sentimentale

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Ça fait un temps fou que j’ai pas flûté mon Bob
    Roulé sa bosse épaisse entre langue et gencive
    Tartiné son méat et son frein de salive
    Mené près du climax cet admirable zob

    Je suis sentimentale oh là là pas de doute
    Un seul vit vous manque et le monde est dépeuplé
    A fortiori le sien car en plus il me plaît
    J’aime à le lutiner jusqu’à ce qu’il me foute

    Sans tarder je l’appelle et dis on peut se voir ?
    Il me paraît anxieux, je pense tiens c’est louche
    J’insiste cependant bavant déjà, ma bouche
    Formant son joli O prête à le recevoir

    Or Bob — non : Roberta ! — avait changé de sexe
    Et m’exhibe aussi sec son beau mont de Vénus
    Tout ça s’est terminé par un cunnilingus
    Dites rien sur son zob il faut pas qu’il se vexe

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  • Une petite chagatte

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Chanson

    Une petite chagatte au bout des doigts
    Obsédée mais maladroite, perdue sans toi
    Une petite chagatte que tu foutais autrefois
    Seule à seule je me la tâte affalée sur le sofa

    Cette petite chagatte que tu kiffas
    N’était pas si maladroite quand c’était toi
    Tu la remplissais facile de la bite ou bien des doigts
    Moi j’étais la malhabile chavirée sur le sofa

    Mais tu es parti reptile chez Latifa
    Et je reste l’imbécile qui s’échauffa
    Je te revois qui me plantes ton énorme pine là
    Oh ! j’avais les joues brûlantes et les bords du con lilas

    (Si il arrive, si il arrive et m’voit comme ça
    Si il arrive, si il arrive, j’ai l’air de quoi ?
    Je dirai que je m’épile la foufoune et puis voilà
    Mon Dieu, qu’il est difficile à branler ce machin-là)

    Une petite prière monte vers toi
    Avec mon trou pour la faire et mes dix doigts
    Une petite prière : reviens mon beau mâle alpha
    Pour m’enfiler le derrière, il te le pardonnera

    (Si il arrive, si il arrive et m’voit comme ça
    Si il arrive, si il arrive, j’ai l’air de quoi ?
    En attendant je colmate d’un tournevis, pourquoi pas ?
    Cette petite chagatte humide et qui m’apitoie)

    Une petite chagatte qui pense à toi
    Seule à seule je me la tâte sur le sofa…


    D'après "Une petite cantate" (Barbara)
    https://www.youtube.com/watch?v=AuzG5DOcaso
    Vous penserez à moi quand ils la repasseront sur Nostalgie...

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  • Sanglots cachés

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Des filles plein le cerveau craquantes et garces
    Moi je traîne mon deuil la vie est une farce

    Jambes de poil mouillé seins d’enflure œil rieur
    Cons ouverts jusqu’à l’os je pleure à l’intérieur

    Bouches me hurlant viens qu’on te baise et te suce
    Je les vois tout autour même dans l’autobus

    Foutez-moi la paix moi qui suis morte depuis
    Son départ ô leurs culs plus profonds que des puits

    Des filles plein la tête au cœur comme une croûte
    Je rampe tout le jour et ma chatte dégoutte

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  • Sous l’œil de Vénus

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Ô louve à m’allaiter tu vois mes envies s’ouvrent
          À des peut-être immensément
    Du marécage obscur montent des rêves fauves
          Où nos filles iront s’aimant

    À sucer le désir de tant d’années couillonnes
          De siècles brutaux et banals
    Je dresserai des Rome et d’ocre Babylone
          Dans ce désert de l’animal

    Nous remplirons de cris tous les jardins du sexe
          Du stupre on fera des autels
    Nous tes petits de lait dessinerons les fresques
          Roses d’iridescents bordels

    Allaite-moi le sang la bouche et rends-moi folle
          Déverse en moi le blanc venin
    Je bois aux infinis qu’une sombre aréole
          Floute au bronze des lendemains

    Ô louve louve oublie que je suis née femelle
          Mère et bourreau de Romulus
    Que ta langue lécheuse entre nos poils s’emmêle
          Sous l’œil caressant de Vénus

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  • Histoire de la minette qui a mal tourné

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)

    Ah je bande un clito plus haut que ton phallus
    Quand tu me tiens au jus sur le bout de ta langue
          Et mon cri rauque plus
    Que celui des putains dans les bouges à Hong Kong

    Ce pointeau que tu dresses un jour j’enfilerai
    Dans ton cul de velours ô l’exquise branlette
          J’en rêve sans arrêt
    Tète encor durcis-le qu’il te prenne en levrette

    À te foutre mon dard si maigrelet soit-il
    Je te ferai chanter des psaumes assez drôles
          Mordre dans le coutil
    À te baiser d’amour en inversant les rôles

    Va minette minet mon futur enculé
    Je divague et me rends mais nous y sommes presque
          Je me change en mulet
    Te désire en jument hennissante et grotesque

    Mais quoi ! me retournant tu m’embroches aussitôt
    Ai-je éveillé en toi cette énergie brutale ?
          Je bande un long clito
    Que font pleurer tes coups de pine sans égale

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