Je m’en remets à toi pour m’en remettre un coup
Ô toi mon directeur, mon chef, mon capitaine
Je m’en remets à toi pour m’en remettre un coup
Me tirer jusqu’au ciel au bout de ton licou
Vaut-il pas, à tout prendre, à nouveau me reprendre
Par la bouche ou le con, le cul, par où tu veux ?
Vaut-il pas, à tout prendre, à nouveau me reprendre ?
Tu m’as hissée si haut — qui voudrait redescendre ?
Je me fous du pourquoi, du comment fout la chair
Je n’aime de l’amour que ses géométries
Je me fous du pourquoi, du comment fout la chair
Mais si tu fous le camp, moi je me fous en l’air
Alexandrins (12 pieds) - Page 3
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Encore !
Catégories : Alexandrins (12 pieds) -
Tirade de la petite bite
Catégories : Alexandrins (12 pieds), ThéâtreD’après Edmond Rouston...
À celle, hautaine, qui nomma « petite bite »
Mon chéri, — et voyant que cela le dépite, —
Je fis ce trait d’humeur qui vaudra ce qu’il vaut :
« Dis, connasse, fais donc travailler ton cerveau !
On pouvait dire... oh ! Dieu !... bien des choses, en somme,
Sur l’humble vermisseau de ce gentil jeune homme,
Soulignant, par exemple (avec un air pensif),
Qu’il n’existe pas sa taille en préservatifs.
(Ou, fâchée) Cher ami, cette tige immature
Me paraît un affront que vous fait la Nature !
(Catholique) Oh, monsieur, si j’avais un tel vit,
Je prierais l’Éternel pour qu’il me resservît.
(Mutine) Est-ce un clou rouillé ? une aiguille à coudre ?
Ça ne risque, en tout cas, pas d’attirer la foudre...
(Sportive) Il semble vif et adroit, ce pénis,
Ainsi qu’un ramasseur de balles au tennis.
(Curieuse) Y eut-il onc une si menue chatte
Qu’elle eut un peu d’émoi lorsque vous l’approchâtes ?
(Fataliste) Bah ! les rats l’auront grignoté,
Délaissant les couillons qui pendent à côté.
(Pratique) Il a toujours, au moins, cet avantage
De ne point prendre froid... perdu dans le pelage.
(Enthousiaste) Ah ! monsieur, c’est un précieux atout
Pour qui veut aller nu : on ne voit rien du tout !
(Chirurgienne) Hum ! venez, que je vous émascule
En vous ôtant un kyste à ce point ridicule !
(Tracassée) Avez-vous un étui vernissé
Pour mieux le retrouver lorsqu’il vous faut pisser ?
(Tendre) Puis-je toucher ? Je la trouve coquette
Et sympathique votre infime bistouquette.
(Émue) Pauvre garçon ! Ah ! comment grivoiser
Lorsqu’on n’a pour engin qu’un ver apprivoisé ?
(Zoologue) Est-ce une biroute de rainette
Que vous avez ? Laissez-moi mettre mes lunettes...
(Positive) Gageons, lorsqu’il est bien bandant,
Que votre amie s’en sert, parfois, de cure-dents.
(Serviable) Où est le hic ? Vous voulez qu’il grandisse ?
Alors, tirez à deux mains sur votre appendice !
(Flatteuse) Doté d’un si petit membre au corps,
Vous devriez briguer le Livre des Records. » -
Post mortem
Catégories : Alexandrins (12 pieds)Ne peut-on m’empailler pour me baiser plus tard ?
À défaut conservez dans la myrrhe et les nards :
Mes mains en dévotion pour vous branler la pique,
Ma figue à enconner aux heures priapiques,
Mon œil bleu pour s’éjouir de vos ébats cochons,
Mes gros seins façon pouf, coussin ou polochon,
Ma rondelle à forcer pour vous tailler la plume,
Ma gorge tout entière attendant qu’on l’irrume,
Ma langue tant habile à lécher vos miellats,
Mes cheveux pour enfouir vos visages lilas
À l’instant d’éprouver la volupté dernière
Dans celle ou celui qui vous ouvre ses arrières…
Reste-t-il un morceau de moi pouvant servir,
Dont vous saurez, fripons, tirer quelque plaisir ?
Voici : dans mon tibia taillez une canule
Afin qu’en sa culée brune l’ancien amant
Me remette en mémoire à de certains moments ;
C’est là mon dernier vœu, mon legs, mon testament.
Qu’on empale celui réclamant qu’on l’annule ! -
Au beurre et au persil
Catégories : Alexandrins (12 pieds)Silure ô poisson-chatte ouverte entre deux eaux
Sa gaule était l’appât où tu mordis avide
Puis devint le couteau qui te fend qui te vide
Voici ton cœur en sang tes tripes dans un seau
Tu t’attaquas silure à un trop beau morceau
Foutue ta gueule aspire un reste de vie pure
Tes ouïes anéanties rouges sous les assauts
Regrettent la fraîcheur et la paix du ruisseau
Où tu nageais naguère encore à toute allure
Libre et redoutant l’homme avec raison silure
C’en est fini de ton innocence à présent
Toi qui as refusé d’user de tes épines
Qui t’es précipitée folle ! sur cette pine
Silure ô poisson-chatte ô proie qu’on va baisant
Au beurre et au persil tu n’avais pas seize ans -
Nec mergitur
Catégories : Alexandrins (12 pieds)Viens pisser dans mon ventre une blonde giclée
Flanque-moi la pression de ta bibine au fût
Je veux de ta tisane avoir le con infus
Une autre fois mon chou je te l’aurais sifflée
Gargouillant du gosier pour te la dresser dur
Mais arrose ma moule elle est nec mergitur
Ouvre ton robinet plein pot lâche les vannes
Tant pis si ce faisant s’amollit ta banane
On ne peut pas avoir le beurre et son argent
Lorsqu’en ma chatte inonde et fuse ton urine
Fermant les yeux je vois cent hommes qui me pinent
Ensemble et qui soudain jouissent en déchargeant -
Le parfum de la dame en rut
Catégories : Alexandrins (12 pieds)Ô cons je vous renifle à travers les culottes
À vingt pas dans la rue je capte vos fumets
Restes de mouille chaude où mon âme gougnotte
Se sent la motte en feu et les sens allumés
Je veux des culs daubant des moules qui rougnottent
Bannissez vos déos vos savons parfumés
Ouvrez-moi des compas fleurant bon le coyote
Qui trahissent le foutre et la baise assumés -
Sentimentale
Catégories : Alexandrins (12 pieds)Ça fait un temps fou que j’ai pas flûté mon Bob
Roulé sa bosse épaisse entre langue et gencive
Tartiné son méat et son frein de salive
Mené près du climax cet admirable zob
Je suis sentimentale oh là là pas de doute
Un seul vit vous manque et le monde est dépeuplé
A fortiori le sien car en plus il me plaît
J’aime à le lutiner jusqu’à ce qu’il me foute
Sans tarder je l’appelle et dis on peut se voir ?
Il me paraît anxieux, je pense tiens c’est louche
J’insiste cependant bavant déjà, ma bouche
Formant son joli O prête à le recevoir
Or Bob — non : Roberta ! — avait changé de sexe
Et m’exhibe aussi sec son beau mont de Vénus
Tout ça s’est terminé par un cunnilingus
Dites rien sur son zob il faut pas qu’il se vexe -
Une petite chagatte
Catégories : Alexandrins (12 pieds), ChansonUne petite chagatte au bout des doigts
Obsédée mais maladroite, perdue sans toi
Une petite chagatte que tu foutais autrefois
Seule à seule je me la tâte affalée sur le sofa
Cette petite chagatte que tu kiffas
N’était pas si maladroite quand c’était toi
Tu la remplissais facile de la bite ou bien des doigts
Moi j’étais la malhabile chavirée sur le sofa
Mais tu es parti reptile chez Latifa
Et je reste l’imbécile qui s’échauffa
Je te revois qui me plantes ton énorme pine là
Oh ! j’avais les joues brûlantes et les bords du con lilas
(Si il arrive, si il arrive et m’voit comme ça
Si il arrive, si il arrive, j’ai l’air de quoi ?
Je dirai que je m’épile la foufoune et puis voilà
Mon Dieu, qu’il est difficile à branler ce machin-là)
Une petite prière monte vers toi
Avec mon trou pour la faire et mes dix doigts
Une petite prière : reviens mon beau mâle alpha
Pour m’enfiler le derrière, il te le pardonnera
(Si il arrive, si il arrive et m’voit comme ça
Si il arrive, si il arrive, j’ai l’air de quoi ?
En attendant je colmate d’un tournevis, pourquoi pas ?
Cette petite chagatte humide et qui m’apitoie)
Une petite chagatte qui pense à toi
Seule à seule je me la tâte sur le sofa…
D'après "Une petite cantate" (Barbara)
https://www.youtube.com/watch?v=AuzG5DOcaso
Vous penserez à moi quand ils la repasseront sur Nostalgie... -
Sanglots cachés
Catégories : Alexandrins (12 pieds)Des filles plein le cerveau craquantes et garces
Moi je traîne mon deuil la vie est une farce
Jambes de poil mouillé seins d’enflure œil rieur
Cons ouverts jusqu’à l’os je pleure à l’intérieur
Bouches me hurlant viens qu’on te baise et te suce
Je les vois tout autour même dans l’autobus
Foutez-moi la paix moi qui suis morte depuis
Son départ ô leurs culs plus profonds que des puits
Des filles plein la tête au cœur comme une croûte
Je rampe tout le jour et ma chatte dégoutte -
Sous l’œil de Vénus
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Ô louve à m’allaiter tu vois mes envies s’ouvrent
À des peut-être immensément
Du marécage obscur montent des rêves fauves
Où nos filles iront s’aimant
À sucer le désir de tant d’années couillonnes
De siècles brutaux et banals
Je dresserai des Rome et d’ocre Babylone
Dans ce désert de l’animal
Nous remplirons de cris tous les jardins du sexe
Du stupre on fera des autels
Nous tes petits de lait dessinerons les fresques
Roses d’iridescents bordels
Allaite-moi le sang la bouche et rends-moi folle
Déverse en moi le blanc venin
Je bois aux infinis qu’une sombre aréole
Floute au bronze des lendemains
Ô louve louve oublie que je suis née femelle
Mère et bourreau de Romulus
Que ta langue lécheuse entre nos poils s’emmêle
Sous l’œil caressant de Vénus -
Histoire de la minette qui a mal tourné
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)Ah je bande un clito plus haut que ton phallus
Quand tu me tiens au jus sur le bout de ta langue
Et mon cri rauque plus
Que celui des putains dans les bouges à Hong Kong
Ce pointeau que tu dresses un jour j’enfilerai
Dans ton cul de velours ô l’exquise branlette
J’en rêve sans arrêt
Tète encor durcis-le qu’il te prenne en levrette
À te foutre mon dard si maigrelet soit-il
Je te ferai chanter des psaumes assez drôles
Mordre dans le coutil
À te baiser d’amour en inversant les rôles
Va minette minet mon futur enculé
Je divague et me rends mais nous y sommes presque
Je me change en mulet
Te désire en jument hennissante et grotesque
Mais quoi ! me retournant tu m’embroches aussitôt
Ai-je éveillé en toi cette énergie brutale ?
Je bande un long clito
Que font pleurer tes coups de pine sans égale -
La daronne
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Pentasyllabes (5)J’arbore le bouc postiche des pharaonnes
Et la couille en or de celle qui sait rugir
J’ai de beaux fellahs mourant d’amour et d’agir
Pour satisfaire à mes fringales de lionne
C’est moi la daronne -
Feux invaincus
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)À chaque instant baiser tes lèvres assassines
Et lécher du regard ton œil inapaisé
Te refermer le con pour mieux le déniaiser
D’un doigt plein de doigté que tes moiteurs calcinent
À chaque instant baiser
À chaque heure te prendre un peu de ce soleil
Que tu détiens caché sous tes cheveux de cendre
Et qui te fait briller sans bruit et sans esclandre
Même à la nuit tombée aux portes du sommeil
À chaque heure te prendre
À perdre haleine jouir des jours et des semaines
Qu’il nous reste à ramper et vivre et s’éblouir
Avant que le futur s’en vienne nous enfouir
Dans son sac et sans haine aussitôt nous emmène
À perdre haleine jouir
À tout moment se foutre et de tout et du rien
Me gorger de toi tant que nos corps seront outres
À reluire aux éclats comme la peau des loutres
Qui fondent le silence en ébats aériens
À tout moment se foutre
Rien d’autre que nos culs entre soir et aurore
Enlaçant sans faiblir leurs deux feux invaincus
Aux cuivres encore verts ô brûlants seppukus
Blêmes et innocents où l’on entredévore
Rien d’autre que nos culs -
L'antienne
Catégories : Alexandrins (12 pieds), SonnetQuand tu m’auras fait perdre et l’espace et le temps
Et mon nom ma raison quand tu m’auras soumise
Aux rythmes de ta queue enfouie sous ma chemise
Rongeant mes chairs à vif tout en les écartant
Quand tu m’auras foutue éperdue et démise
Du moindre souvenir et quand sorcier Satan
Tu me feras brailler des brames éclatants
Éprouver des extases à nulle autre permises
Quand tu m’auras poussée au bord de l’infini
Fiché encore en moi dur lent bougeant à peine
Me rendant presque folle et assurément chienne
Puis quand tu auras joint ta jouissance à la mienne
Tu réclameras sec un autre martini
Je connais bien l’antienne -
Ballade de la Grande Putain
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)Quand j'étais Aphrodite, avatar de VénusÀ mon évocation se dressaient mille bitesUn million de vagins s'humidifiaient de suiteDes colonnes d'Hercule aux berges de l'IndusEt le moindre coït prenait l'âme d'un riteQuand j'étais AphroditeJe devins la Mère Ève, hors le vert paradisEt baisai tous mes fils, pompai toute la sèveDe cinq cents descendants qui défilaient sans trêveIl fallait bien peupler notre ici-bas mauditJe regorgeais d'amour, de luxure et de rêveQuand j'étais la Mère ÈveAyant nom Cléopâtre, ocre reine du NilPour mon dessert, des serfs, il m'en fallait cent quatreMembrus et vigoureux, je les faisais se battreRivaliser pour moi de faits d'armes virilsDans les vapeurs d'encens de mon palais d'albâtreQuand j'étais CléopâtrePuis je fus Messaline, empereur des RomainsJ'errais toutes les nuits de ruelle en cuisineDe bandit en cocher, tétant toutes les pinesM'ouvrant à qui voulait, passant de main en mainÉpousant tout humain que le sort me destineQuand j'étais MessalinePlus tard, humble Pucelle au service du RoyChaque soldat françois put me monter sans selleSe gardant d'offenser ma très sainte escarcelleEt tant leur suffisait mon cul ferme et étroitQue l'on n'épuisa point les fastes qu'il recèleQuand j'étais la PucelleAdieu ces ères-là, notre monde est plus vieuxJe baisote, suçote, ah ! le diable m'emporteMême si j'ouvre encor le moelleux de mes portesOù sont le feu, l'extase et les désirs furieux ?Nos mâles sont aigris, nos filles peu accortesEt l'avenir avorte -
Mâle d'un soir
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Poèmes lus ou chantésCorinne, ô doux mari, me foutras-tu ce soir,Et, me regardant jouir avec ton œil bravache,Ceinte de ton mandrin de silicone noir,Goinfre, m'inonderas de baisers pleins de crache ?Corinne, j'ai besoin de ta force au-dessus,Qui me fait retrouver le goût d'être femelle,Qui me fait frissonner jusqu'au brun des mamelles,Et rend moite le plus enfoui de mes tissus.Car l'homme est animal, un singe à l'état brut ;Dans ses bras je deviens obéissante, douce,Face à ses appétits pas plus grande qu'un pouce :Il est comme un géant, je suis de Lilliput.Impérieuse, tu peux même enculer mes fesses ;Il n'est rien que le mâle en toi ne puisse avoir ;Je prendrai du plaisir à tes rudes caresses ;Corinne, oh ! s'il te plaît, sois mon époux ce soir !Dernière minute ! Alain Cabello-Mosnier, poète et blogueur, a eu la gentillesse de lire ce texte et de réaliser un montage d'images charmantes pour l'illustrer. À voir et écouter sur son blog : http://poesiesqueer.canalblog.com/archives/2023/01/05/39770009.html -
Nos soirées aux urgences
Catégories : Alexandrins (12 pieds)Sa lèvre est plus humide à l'approche des ombresSon œil est plus mutin son vit plus agitéCar le désir est là de toute éternitéEt déjà nos deux corps l'un vers l'autre se cambrentChaque soir un appel à foutre nous saisitUrgence de baiser que rien jamais n'apaiseNi télé ni scrabble ni même le lait fraiseQui nous glace la langue et fourbe la rositÔ bientôt nous choirons en tas surexcitéBientôt roulerons nus dans l'angle de la chambreMa lèvre est plus humide à l'approche des ombresJ'ai le téton nerveux le con déshabité... -
La cruelle
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Si je reviens ce soir, c'est pour lyncher l'enginQue vous m'avez montré naguère ;Je jouis de voir un mec qui dégoutte et qui geintEn l'abreuvant de mots vulgaires.Devenez le joujou de mes désirs sournoisEt quelquefois contre nature ;Si vous vous rebellez, je vous cingle les noixAvec le bout de ma ceinture.Le caleçon baissé, les poignets liés au dos,Veuillez sage me laisser faireQuelque morsure au moins, peut-être une sodo...Enfin, tout ce que je préfère.Je ne reviens ce soir que pour vous avilir,Vous traiter de façon cruelle ;Vous tremblerez longtemps à ce seul souvenirEt craindrez que je renouvelleUn beau jour ma démarche en vous téléphonantPour resurgir dans votre vie,Mais, au tréfonds de vous, troublé et frissonnant,Vous en aurez pourtant envie. -
La depravada (alternate version)
Catégories : Alexandrins (12 pieds), SonnetMoi, Maïté née Breux, la veuve au con seulet,Une ex-Miss Aquitaine, oh ! pas mal ramollie,Je me souviens de quand je les ensorcelais,Avant de me changer en grasse malpolie.En mes années de gloire, nue sous mon corselet,Je remuais Philippe et sa sœur Nathalie,Leur donnais rendez-vous sur les parkings-relais,Et tant pis si ma jupe en revenait salie.Mon cul aujourd'hui, rouge, a l'air d'un potironEt les fait déguerpir : je baisouille à grand peine,Moi qui n'ai que d'un poil passé la cinquantaine.Si un type a du cœur, là, dans les environs,Au lieu de me racler la lyre à l'étouffée,Je veux lécher sa pine et m'en sentir truffée. -
La depravada
Catégories : Alexandrins (12 pieds), SonnetJe suis la butineuse accro au lance-lait,L'avide réclamant du chinois — bien polie —,Qui, un instant plus tôt, serviable, m'empalait,Cet amour de dessert, ma drogue, ma folie.Lorsqu'il gicle, inondant la nuit de mon palais,Plantant là la charnelle ô trop vite amollie,Moi, je cours au miroir avant que d'avalerEt contemple ma langue aux candeurs si jolies.Suis-je goinfre ou putain ? Lilith ou fin gourmet ?Mon con est rouge encor du baiser de la pineEt répand de violents effluves de cyprine,Que, déjà, jusqu'au fond du bec je me la mets,Modulant tour à tour, en attendant la pluie,De longs soupirs de sainte et des grognes de truie.Des centaines (!) d'autres poèmes inspirés d'El Desdichado ici : https://graner.name/nicolas/desdi/