Fille de l'air et de la langue, ô, défendue
Fendue
Ainsi qu'une autre, au demeurant, charmant décor
Des corps
Même le vent voulait la voir, même les pierres
L'épièrent
Même les dieux : elle était cible à ses dépens
Des Pan
Tous, hagards, haletant, paupière enamourée
Mouraient
Pour une caresse, un regard, pour un bécot
D'Echo
Tous lui parlaient d'amour, tous la valorisaient
Risée
Du seul Narcisse qui prisait bien peu le con
Le con !
Commentaires
De Narcisse ou d'Adonis, qui préféra chasser le sanglier aux charmes de Vénus, on peut se demander lequel des deux est le plus niais.
C'est vrai ! Nos mythes sont peuplés d'idiots... et de bécasses style Daphné:
http://poesieerotique.hautetfort.com/archive/2022/07/03/l-orgueil-puni-piece-morale-6390054.html
En bon crapulocéphallique, j'imagine la femme adultère, qui échappa à la lapidation grâce à Jésus le Christ ("Va et ne pèche plus"), s'en retourner à ses amants et amoureuses pour des orgies du tonnerre de dieu. C'est bien mieux que de ressusciter les morts qui ne demandaient rien.
Bonne journée, gente dame.
A tous les coups c'est ce qu'elle a fait... et elle a eu raison !