J'aime aspirer ses jus sanglants, sa bolognaise
Lorsque revient le temps tabou des ragnagnas
Quand j'ai fini, le nez rubis comme un bougnat
Odeur de sang, parfum de honte et soupirs d'aise
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
J'aime aspirer ses jus sanglants, sa bolognaise
Lorsque revient le temps tabou des ragnagnas
Quand j'ai fini, le nez rubis comme un bougnat
Odeur de sang, parfum de honte et soupirs d'aise
L'étalon rouan est un sauteur fort ombrageux
D'obstacles
S'il monte à cru sans demander, souvent moi je
Renâcle
Il me bourrique en hennissant, son long vit dans
Ma grotte
Puis sitôt en avise une autre et, m'évidant
Se trotte
Jailli du roi le foutre immaculé entame
Un long périple en les corridors du palais
Par des baisers il circule de dame en dame
Chacune en garde un petit peu pour l'avaler
Avec des milliers de tordus j'ai fait l'amour
Un seul m'échappe pour l'instant : Eric Z...
Il est laid comme un pou malade
Ne raconte que des salades
Mais sous son œil pervers mon sang ne fait qu'un tour
Son obsession pour les nanas me donne chaud
Branle-bas général dans mon cœur d'artichaut
Rien qu'en pensant à sa biroute
Fripée, oh ! mon âme dégoutte
Car j'ai toujours saucé grave pour les fachos
On se rencontrera près d'un plateau-télé
J'aurais mis mon body, le rouge olé-olé
Tant pis s'il a une ou deux taches
(Voir à racheter des pistaches)
Nous deux on se comprendra même sans parler
Son corps chétif contre le mien deviendra beau
Au moins un peu — vivons d'espoir ! — et ce crapaud
Deviendra l'admirable prince
Qui dans mes songes m'arquepince
Et me torgnole en invoquant la Gestapo
Il m'attachera toute nue au radiateur
Adoptera son regard fou d'hypnotiseur
Ce mec m'essore la chagatte
Je veux mourir entre ses pattes
Griffues et sales d'arachnidé prédateur