Oh ! tes putains d’appui-tête...
Je m’en sens le sang qui bout
Quand j’en tète, tète, tète
Les bouts.
Rien à voir (ça me rend folle)
Avec mes laids œufs au plat :
Tes seins volent, volent, volent...
Hop là !
Sachant combien c’est pas juste
Que, toi, t’aies tous les appâts,
Tarabuste, buste, buste-
Moi pas !
Je les clouerais bien de flèches
Par dépit, ces rotoplots
Que je lèche, lèche, lèche
À flots.
Les montagnes qu’on dit russes,
À côté ? Menu fretin !
Jouons à suce, suce, suce-
Tétin.
À t’aduler la mamelle
— En mouillant, comme il se doit —,
Je m’emmêle, mêle, mêle
Les doigts.
Ça me donne envie de baise
Quand, mon chou, tes beaux lolos
Tu soupèses, pèses, pèses
Dans l’eau.
Pas besoin de trop d’étoffes
Puisqu’on a tous ces roberts
Qui nous chauffent, chauffent, chauffent
L’hiver.
Que nos amours soient pas brèves !
Tu sais, tes nénés m’ennuient
Pas : j’en rêve, rêve, rêve
La nuit !
Dissyllabe (2)
-
À suce-tétin
Catégories : Dissyllabe (2), Heptasyllabes (7) -
À sexe et à sang
Catégories : Dissyllabe (2), Octosyllabes (8)Le sang... Qui sait ce qu’il ressent
Quand il enfle nos capillaires
À bander nos envies de plaire,
Le sang ?
Pour sexe il pousse un long réflexe,
Si vieux qu’il ne vaut pas cent sous,
Si excitant qu’il nous rend saouls
De sexe...
Au sang ! Les besoins indécents
Lancent des fusées impossibles
Illuminant l’œil de nos cibles
À sang.
Du sexe, enfin, nos cœurs indexent
Exquisément la sensation
Afin qu’onc nous ne nous passions
De sexe. -
Je mérite une enquête
Catégories : Dissyllabe (2), Hexasyllabes (6)22 les v’là ! c’est chic
De faire une descente
Beaux flics
Sur ma coupable fente
J’ai rêvé si souvent
D’un quarteron de cognes
Bavant
Et durs à la besogne
À vos nœuds aguerris
Messieurs de la police
Chéris
Je livre ma peau lisse
Ma chatounette en pleurs
Kiffe aussi bien les bourres
Que leurs
Tonfas s’ils me labourent
Je sais que les poulets
Ont un pilon énorme
Sous les
Plumes de l’uniforme
Avant de me tanner
Passez-moi les menottes
J’en ai
De l’eau plein la culotte
Foutez le nez partout
Condés et la quéquette
Surtout
Je mérite une enquête
Dans les ébranlements
Du panier à salade
Gaiement
Je cède à l’enfilade
Traînez à la P.J.
Ce corps qui sous les bites
Mugit
Les vices qui l’habitent
Approfondissez-les
Mes failles soyez vaches
Zélés
Qui sait ce qu’elles cachent
D’ordure et de grivois
De poésies cochonnes
Cent fois
Pour le trou je suis bonne
J’aurai dans vos cachots
Vos mitards, vos cellules
Bien chaud
Pour peu que l’on m’encule
Pinez-moi le bonbon
Sans relâche et sans haine
Mes bons
Agents de la Mondaine
Je crache le morceau
Pour qu’aussitôt m’embouche
D’assaut
Un brigadier farouche
Ô gardiens de la paix
Je veux avant qu’il caille
Laper
Le blanc jus de flicaille
Ayant au cul le feu
J’avais le diable aux trousses
22 !
À présent j’ai la rousse -
Ma chevillette cherra
Catégories : Dissyllabe (2), Octosyllabes (8)Viens te vautrer dans ma gadoue ;
C’est chaud, c’est salé, c’est soyeux,
C’est doux…
Viens ! Tu t’en mettras jusqu’aux yeux.
Je te ferai supertriquer ;
J’ai tout préparé, tout prévu,
Briqué
Tout ça nickel : du jamais vu.
Tu pourras t’égarer le pif
Sur ma plage blonde où toi, le
Récif,
Tu fais crépiter les étoiles.
Viens m’avaler ! Que les murs fondent !
Adieu les autres hommes, adieu !
Le monde
Se résume à ce lac pour deux.
Tu pourras mordre à cœur les tendres
Chairs d’amoureuse à ta portée,
Et tendre
Un majeur pour les écarter.
De la langue tu pourras suivre
Les cols buissonniers de ma faille,
Mon cuivre,
Mes ors… et déjà je défaille !
De mes genoux tu forceras
L’ouverture, et ma chevillette
Cherra
Sur ta gueule affamée de bête.
Tu pourras savourer, ta bouche
Autour d’un clito haletant,
La douche
Jaillie du tout début des temps.
Tu pourras plonger (ça t’excite)
Au profond, tandis que j’effleure
Ta bite
Rouge satin, ta grosse fleur.
Tu pourras laper des rivières
Moussues de jus, de suc, de mouille,
De bière
Tiède au goût de reins et de rouille.
De mon ventre tu pourras faire
Cet oiseau moite et affolé
Qu’un fer
A privé d’ailes pour voler.
Tu pourras mettre enfin ta queue
Dans ma gadoue, dans ce délire
Aqueux,
Afin d’y prendre ton plaisir. -
Mille contorsions
Catégories : Chanson, Dissyllabe (2), Hexasyllabes (6)Ma chatte
Me gratte
Que j’aie envie ou non
Il faut que je caresse
Sans cesse
Mon mont
Ma chatte
Colmate
Son trou toujours béant
De joujoux électriques
Qui triquent
Géant
Ma chatte
Est bath
On lui ouvre les ouïes
Et sous les coups de langue
Je tangue
Et jouis
Ma chatte
Est moite
Et suinte tous les soirs
Pour le cas où s’élance
Immense
Un dard
Ma chatte
M’épate
Réclamant des mandrins
Plus gros chaque semaine
Je mène
Bon train
Ma chatte
Si coite
Attirant les messieurs
Les trait comme des vaches
Ça tache
Le pieu
Ma chatte
S’éclate
Ses mille contorsions
Me font tourner la tête
La chouette
Passion
Ma chatte
Sans date
De péremption foutra
Encore une tapée
D’épées
Hourra !
D’après « La cane de Jeanne » (Georges Brassens)
https://www.youtube.com/watch?v=9GQHbEVzVaY
À propos, j’ai réuni mes précédentes chansons détournées dans un petit recueil. -
Guenipe planète
Catégories : Dissyllabe (2), Octosyllabes (8)Chu trop harcelée par mon boss
I veut quasi tout l’temps que j’bosse
Sauf que j’ai pas vraiment la bosse
À ça
J’préfère les doux moments qu’on dort
Ou qu’en bikini on s’les dore
En écoutant flûter l’condor
Pasa
Mon chef i file un trip chelou
Où qu’i s’agit d’rafler des sous
En les taxant à d’aut’ marlous
Pas nets
Chu tarabustée par ces types
Le monde est plein d’robots bip bip
J’ai pas ma place sur c’te guenipe
Planète
Rien à branler moi des talbins
J’veux paresser dans l’eau du bain
En caressant mon p’tit lapin
Tout rose
Mais l’encor mieux le rêve beatnik
C’est quand en enl’vant nos tuniques
Avec la belle Anna on s’nique
Le chose
Vrai chu concassée par ce boss
Qui veut à l’infini que j’bosse
J’y ai pourtant dit qu’j’ai pas la bosse
À ça
Passer sa life à turbiner
S’faire houspiller turlupiner
Je voyais pas l’mot tapiner
Comme ça -
Comme un piano crevé
Catégories : Chanson, Dissyllabe (2), Octosyllabes (8)Chanson punk
Couplets jetés hors rythmique par une voix fragile, nerveuse, brisée
Dissyllabes des refrains hurlés à pleins poumons
Arrière-plan de synthés inquiétants où dérivent parfois des bouffées de piano désaccordéJsuis submissive autant te ldire
Balayée par tous les blizzards
Grain dpollen fouetté au hasard
Pour le meilleur ou pour le pire
Jsuis pas maîtresse de mes désirs
Anus !
Baignoire !
Gorgeon !
Branlée !
Jronge le présent en animal
Toujours effarée dêtre au monde
Jsuis qun oubli dla chair qui gronde
À lintérieur le bien le mal
Jveux pas savoir si cest normal
Que mouille !
Genoux !
Suceuse !
Soleil !
Je prends aucune initiative
Jexpérimente le devnir chien
Ouverte à lenvie qui advient
Je suivrai bien les directives
Jme dissoudrai dans ta salive
Nous trous !
Plein fiste !
Cest mort !
À baise !
Donn-moi des trucs à éprouver
Nimporte du trash et du sordide
Dévie ma vie régie décide
Jressemble à un piano crevé
Un dieu qaurait fini drêver
Délire !
Con trash !
Jla bouffe !
Givrer !
Jsuis submissive hein rien qune faille
Un cul des lèvres à ta dispo
Un sextoy au cœur en lambeaux
Dentrée jai fui le champ dbataille
Autant qtu lsaches avant qon yaille
Oui quoi !
On elle !
Ce jhappe !
Fou aah !
…
Le refrain se poursuit ad libitum, les mots braillés ressemblant de plus en plus à des cris de bêtes, tandis que la musique elle-même se perd en rythmes sauvages et suites d’accords sans queue ni tête… -
Le problème de Pat
Catégories : Dissyllabe (2), Octosyllabes (8)Au faîte de nos galipettes
Pat se détend si foutrement
Que (Dieu m’enfile si je mens)
Il pète
Aussitôt c’est une infection
Remugle de vomi de hyène
Qui prompt nous désarçonne en pleine
Action
Ça doit venir de ce qu’il bouffe
Ou d’un tuyau à l’intérieur
Quoi qu’il en soit à contrecœur
Il loufe
Au plus palpitant du boum-boum
Il se tord, balise et s’agite
J’ai beau visser ferme sa bite
Et poum !
Que s’annoncent nos joies divines
L’œil nerveux, l’air couci-couça
En toussant il y va de sa
Praline
J’ai tenté de boucher le trou
De fermer l’impasse à la caisse
Au moyen d’un doigt dans les fesses
J’t’en fous
Chienne de vie ô triste époque
Où même en nos moments heureux
Les vents du vertige amoureux
Nous poquent
Mais je n’en veux guère à mon Pat
Car il repart à l’accouplée
Avec une ardeur décuplée
Vivat ! -
Amours contrariées
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Dissyllabe (2)Fille de l'air et de la langue, ô, défendue
Fendue
Ainsi qu'une autre, au demeurant, charmant décor
Des corps
Même le vent voulait la voir, même les pierres
L'épièrent
Même les dieux : elle était cible à ses dépens
Des Pan
Tous, hagards, haletant, paupière enamourée
Mouraient
Pour une caresse, un regard, pour un bécot
D'Echo
Tous lui parlaient d'amour, tous la valorisaient
Risée
Du seul Narcisse qui prisait bien peu le con
Le con !