Des mots de vilains mots pour ma vieille jeunesse
Dites bite aussitôt je brais j’ai l’âme épaisse
Et le ventre vite échauffant
Foutre suce encule oh j’ai la bave à la bouche
Un mot sale et déjà je ricane et me touche
Vicieuse ainsi que les enfants
Du cru du cul du gras du chaud de l’explicite
Rien ne me plaît autant rien d’autre ne m’excite
M’en priver serait cruauté
Des couilles je veux des couilles dans mon potage
Pinez les pinailleurs les imams du langage
Qui nous voudraient le cru ôter
Alexandrins (12 pieds)
-
Des couilles dans mon potage
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8) -
Sœur vagabonde
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)À Manon prise encore à se mouiller les doigts,
La mèr’ sup’ dit : « Quittez sur-le-champ notre toit !
Cherchez de par le vaste monde
Un but plus altruiste et qui plaise au bon Dieu,
Sauvez des âmes en sauvant la vôtre. Adieu,
Je vous nomme sœur vagabonde. »
Après avoir versé les larmes de son corps,
Manon imagina un challenge en accord
Avec à la fois ces consignes
Et son propre besoin de se faire enfiler :
Ramener l’égaré, l’homosexuel dans les
Honnêtes clous, la droite ligne.
La novice, enfilant un habit de putain
En place de la bure, en convainquit plus d’un
Par ses arguments imparables ;
Se bousculant au seuil de son appartement,
Quelque mille invertis, tour à tour ses amants,
Vinrent lui sauter sur le râble.
Ce puissant sacrifice — il convient sans détour
De l’avouer — ne pesa sur le monde pas lourd ;
Sitôt niquée la jolie nonne
(D’ailleurs, en général, par l’antre défendu),
Les homos refoutaient d’autres hommes perdus,
La laissant là comme une conne.
La mèr’ sup’ au couvent reprit bientôt Manon,
Craignant qu’elle se fît faire un enfant sinon,
À tant se donner de la peine ;
La branleuse, ravie de retrouver ses sœurs,
Et partageuse, au fond, leur offrit ses douceurs :
Elle était devenue lesbienne. -
Un total plus grand que la somme
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Nous avons tel un pain partagé notre amante
Enfant tendre ô ma mie épaisse assez pour deux
Pourquoi ne pas suivre la pente
Soudain du triangle hasardeux
D’un bout à l’autre de ses mille itinéraires
Main dans la main nous reconnûmes nos chemins
De brebis bêlant sous la mère
De miel et d’ambre féminin
En elle nous avons comme un champ qu’on sillonne
De nos ongles creusé les plaies vives ouvert
Nos chauds et noirs terriers de lionnes
S’offrant le gîte et le couvert
D’elle nous nous tendions par-dessus ses soupirs
La chair encore tremblante où nous avions léché
Mordu de nos dents de vampires
Sans parvenir à l’assécher
Par elle à travers elle à nouveau nous nous sommes
Donné ô gloire à elle à ce corps consentant
Un total plus grand que la somme
De nos torts et folies d’antan
Goûte-moi ce filet qui perle sous la menthe
De son pubis et toi suce sa langue en soie
Ce soir partageons notre amante
Ce soir plus de chacun pour soi -
Par longue et curieuse expérience…
Catégories : Alexandrins (12 pieds), SonnetJ’ai testé le vin chaud, le miel, le dentifrice,
La bave d’une amie au doux nom d’Élisa,
L’huile infusée de piment rouge des pizzas,
Le pipi d’Alexis, le sperme de Fabrice ;
J’ai essayé (combien mon mec s’en amusa !)
Le cold cream et la graisse attiédie des saucisses,
L’eau douce, en attendant que mon clito durcisse,
Et l’ouzo (un conseil de Linda de Suza),
Sans oublier la sauce blanche, le cirage,
La soupe au vermicelle ou le jus de kiwi,
Le beurre, la purée, le lait, la chantilly,
Bien sûr la vaseline — oh ! sans perdre courage
J’ai vraiment fait le tour de tous les adjuvants,
Mais rien ne vaut la mouille à se branler souvent. -
Ma légionnaire
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Toi qui buvais, gueulant des chants de corps de garde,
Quelque alcool fort à pleins barils,
Il fallut qu’en ce bar tes dehors si virils
Je les perce et mieux les regarde.
Mal féminin, s’il faut écouter les ragots,
Ta carrure rude et hommasse
Me plut assez pour que nos conques nues s’aimassent,
Quoiqu’on t’appelât virago.
Ton baryton, tes muscles de déménageuse,
Loin d’être à mes yeux un défaut,
M’attirèrent, soudaine émule de Sappho,
Vers ton épaule avantageuse.
Qu’importait des messieurs l’imbécile dédain ?
Tu restais femme tout entière ;
De leurs labels machos nous nous faisions litière,
Couchées boudin contre boudin.
Tu t’en allas où tes 46 fillette
Et ta moustache t’emmenaient,
Ô légionnaire en perm aux baisers forcenés,
Androgyne sans andouillette ! -
À consommer sur place
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)À ma belle auberge espagnole
Tu trouveras le bon vivre et le cul ouvert
On remet souvent le couvert
Picolant comme un trou plus d’un se la pignole
À mon bel hôtel de passion
On entre faire un saut dès qu’on la sent tendue
Salle des pines pas perdues
Se mélangent les gens et les générations
Ô palace ô pension salace
Tu prendras une suite et la taulière avec
Range donc ton traveller’s check
Tous les cons sont compris à consommer sur place
Le bon vivre et le cul ouvert
T’attendent la soubrette et ses nymphes menues
Te souhaiteront la bienvenue
Après l’amour souvent on remet le couvert -
Monologue du pauvre pantin
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)Et dire que je rêve après ce bout de chair,
Ce hideux caroncule...
On jurerait qu’il m’est précieux, qu’il m’est cher...
Enfin, c’est ridicule !
Et dire que j’aspire à goûter, à sentir
Comme il enfle et parade,
Que j’en suis bouche bée lorsque, sans repentir,
Il lance sa tirade...
Et dire que je suis douce et tendre à l’endroit
Du vit qui me renverse,
Qu’en moi gît ce secret, un vide, un pli étroit
Qui espérait l’averse...
Et dire qu’il remplit de feu, d’amour, de cris
Mes gouffres qui grandissent,
Lui qui n’est rien du tout : un petit machin gris,
Un vulgaire appendice...
Et dire que, sitôt qu’il a quitté mon corps
Après m’avoir foutue,
Et dire que, pantin, moi je réclame encor
Sa raideur qui me tue... -
Réceptacle
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Rose est ma porcelaine insondable mon urne
Que creuse encore et que repolit tout garçon
Lorsqu’il me force l’aine et s’y vide les burnes
Sans y mettre trop de façons
Étant moi-même assez vilaine
Chaude et rose ma porcelaine
N’aime rien tant que d’être pleine
D’un polisson
Moiteur du graal un vase au fini de faïence
Prêt à lui recueillir le miel blanc des roustons
Ce ventre qu’il invase et pine avec vaillance
Lourd de replis et de festons
Dont d’un coup le revers s’embrase
Puisqu’il brûle le graal ô vase
Lui comme moi les périphrases
Nous détestons
Cette argile qui s’ouvre afin qu’un mâle y chute
S’engloutisse à jamais dis maman quel bon tour
Nous lui avons joué quelle avalée de jute
Vit ce vit sevré sans retour
Tombé des falaises de Douvres
C’est la mer avide qui s’ouvre
Mes super chéris se découvrent
Au pied des tours -
Sitôt seule avec moi
Catégories : Alexandrins (12 pieds)Je me branlais partout, dans mon lit, dans les chiottes
À la messe écoutant le sermon du curé
Ce vice je l’avais déjà toute petiote
Loin de me le crever en besognes idiotes
Mon cul rose d’enfant je me le récurais
Je me branlais de tout : d’un crâne de poupée
Des outils de papa, des flacons de maman
D’un pied sculpté de chaise ou de branches coupées
Ou rien que de mes doigts promenant, chaloupée
Leur griserie d’amour sur mes chairs longuement
Je me branlais le soir, je me branlais à l’aube
Je ne m’en lassais pas : sitôt seule avec moi
Les yeux clos, je suivais de mémoire les lobes
Et les moindres vallons du Tendre sous ma robe
Pays de miel doux comme une peau de chamois
Je me branlais pourtant sans vivre solitaire
Me caressant avant mes rendez-vous galants
Puis après, ou pendant, je n’en fais pas mystère
J’avais la tête à ça même les pieds en l’air
Surtout lorsque l’amant se révélait trop lent
Je me branlais songeant à Pierre, à Paul, à Jeanne
Au marchand de bonbons, à mon instituteur
À ma sœur qui, jugeant ce passe-temps insane
Me conseillait le sport, l’étude ou la tisane
Je souriais en m’asticotant les moiteurs
Je me branlais jadis et me branle de même
Aujourd’hui, je n’ai jamais cessé de polir
Ce joyau qui reluit fidèlement, je m’aime
À longueur de journée sans y voir un problème
Je me branle à toute heure et sans jamais mollir -
Tout au bout de la nuit
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Décasyllabes (10)Vite ! à présent lève-toi que s’écoule
Au-dedans de ta cuisse un sperme paresseux
Dont t’ont bondée avec élan tous ceux
Qui te baisent pour moi pour mes lèvres de goule
Vite ! j’ai faim de ce dessert que mon
Ignoble envie réclame et t’oblige à me rendre
Sauce blanche mêlée de mouille tendre
Dont se régaleront mes lèvres de démon
Vite ! il y a des punitions bien pires
Que d’être sucée où ton plaisir a crevé
Écarte un peu et laisse s’abreuver
Tout au bout de la nuit mes lèvres de vampire -
Le cœur en laisse
Catégories : Alexandrins (12 pieds), SonnetJe boirai de ton lait si cet enfant m’en laisse,
Moi qui n’ai, comme lui, aucun autre dessein
Que de vivre appendue au nourricier coussin,
Tandis que ta main tendre et chaude me caresse.
Je boirai de ton lait : mon cœur est assassin,
Mais c’est ta faute aussi, toi qui le tiens en laisse
Et soupires au fur que je renifle et presse
En mordillant, avide, un de tes bouts de sein.
Je boirais de ton lait, je t’avalerais toute
Si tu me laissais faire, oh ! je t’aime au point de
Vouloir téter ce corps jusqu’à l’ultime goutte.
Je boirais de ton lait, blottie sur tes genoux,
Chaque jour, comme avant, si nous n’étions que deux...
Ce bébé prend beaucoup trop de place entre nous. -
Une belle à Babel
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Ô déboires sans fin de la chaude Espagnole
Qui vivait à Paris et s’y plaisait beaucoup !
En vain fantasmait-elle en cul qu’on la pignole,
Ses amants les plus fins ne comprenaient pas tout.
Por favor, baisez-moi lé coul !
Lorsqu’elle en dénichait un dont l’âme érudite
Laissait augurer qu’il réussirait son coup,
Elle tendait l’œillet mais, hélas ! cette bite
Non plus ne visait pas assez bien à son goût.
Madre de Dios, j’ai dit lé coul !
Le jour qu’elle connut un beau compatriote,
Elle roula des yeux, chanta Couroucoucou
À ce Pedro qui, au surplus, paraissait fiotte...
Par malheur, il était plus con qu’un caribou.
Hijo de puta, par lé coul !
Abandonnant le stupre et désormais fort vieille,
Elle erra, chaste et triste, au bras d’un vieux grigou
Galant auquel, un soir, elle dit à l’oreille :
Querido amigo, prénez-moi par lé cou !
Sur quoi il l’encula debout. -
Un soir au village
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Heptasyllabes (7)La fille nue s’en vient d’un long pas déhanché
Ma tête éclate une ruche
Ô chemins semés d’embûches
Qui mêlent au divin blé les fleurs du péché
Le bourg est loin voici ses toits noirs qui se couchent
La fille a l’or aux cheveux
Aimons-nous si tu le veux
Si tu le veux tu pourras gémir dans ma bouche
J’entends le coq j’entends la cloche un chien aboie
Qui nie ma foi mes prières
Elle m’ouvre son derrière
Ô cherche ton foutu rêve ma bite en bois
Là c’est fini une mouche passe et s’étonne
Le village aussi s’endort
Car la fille à cheveux d’or
A fermé les yeux... Que la vie est monotone ! -
Parfums de pute
Catégories : Alexandrins (12 pieds)Oui !
ce relent de jouir sur tes lèvres trempées
de mouille et de soleil, senteur de canopée,
de joncs fleuris aux mains pieuses,
viens ! fuyons
les hameaux noirs !
aura de fougère coupée
au soir d’un jour torride où les inflexions
des chants savent de joie gémir, et que mon âme
a peur de trop t’aimer, brise de ton jardin,
fumet de tes plaisirs velus de lys en flamme,
souffle d’encensoir,
ô, dès l’aube il est plus d’un
parfum sur ton con moite ouvert aux citadins... -
Jusqu’au jaillissement
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Trisyllabes (3)Coécrit avec Velvet Kiss, poétesse érotique
J’ai brûlé mes fantasmes avec les démons
De la terre
En buvant les nectars et goûtant aux poisons
De l’enfer
J’ai rêvé de combats, de plaintes, de séismes
Caressants
De longs gémissements au sein d’un cataclysme
Noir de sang
Ma langue a recueilli la lave au plus profond
De cratères
Après s’être embrasée à des ardents buissons
Éphémères
Mon désir a percé des secrets telluriques
Et foré
La soie d’un utérus qu’épuisaient cents derricks
Abhorrés
Mes doigts ont mis le feu à des vaux et de ronds
Hémisphères
Jusqu’au jaillissement des sucs de la passion
En geyser
Oui, j’ai prêté l’oreille à tous les mauvais anges
De nos corps
Pour, te rongeant la peau, arracher à la fange
Un peu d’or… -
Tant d’hommes
Catégories : Alexandrins (12 pieds)J’aimais un millier d’hommes, tous très différents :
Celui qui me suçait longtemps le miel brûlant,
Celui qui, me prenant la main, se faisait jouir,
Celui que mon plaisir suffisait à nourrir,
Celui qui me matait prise par ses amis,
Celui des gifles, des viols, des jeux interdits,
Celui qui suppliait que je le boive en bouche,
Celui qui me lavait la chatte sous la douche,
Celui, un jour, qui m’a mordu la fesse à sang,
Celui qui m’écrivait des billets indécents,
Celui qui s’habilla en femme et se fit mettre
Par deux gars inconnus, celui qui fut mon Maître,
Celui dont plus d’un mois vécut le vit en cage,
Celui qui me jeta dehors et sans bagage,
Celui qui, de remords, s’affirma radouci
Puis m’encula si fort que j’implorai merci,
Celui avec qui j’ai ri, pour qui j’ai pleuré,
Celui des cafés noirs, celui du thé léger,
D’autres encor, les doux, les cons, les platoniques,
Le brutal qui me prit en clamant : « Je te nique ! »,
Ceux des fleurs, ceux des bons livres, ceux du silence,
Ceux qui ne me baisaient que du bout de la lance,
Les farfelus voulant me foutre sur le toit...
J’aimais tant d’hommes, mille et plus à travers toi ! -
Mâle d'un soir (remix)
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Chanson, Jocelyn Witz, Poèmes illustrés, Poèmes lus ou chantésEh oui !
Encore un de mes poèmes mis en musique et en images (sensuelles !) par ce cher Alain Cabello-Mosnier !
D’où ce distique holorime ruisselant de gratitude et d’admiration :
Aaah ! Sons ! Muse ! Ô ! Pour les chansons du mec Alain,
À son museau, pourléchants, sont dus mes câlins.♥
-
S’offrir d’amour
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Oui, je me branle à tes genoux,
Puisque c’est pute et sensuelle
Que tu me veux — tu me l’as dit dans la ruelle,
Lorsque je t’ai parlé de nous.
Sans vergogne et d’un cœur salace,
Je deviendrai celle dont tes
Fantasmes voient l’image : un animal dompté,
Et s’il faut, même, une radasse.
Ô jouir ! je foule aux pieds l’orgueil
Qui faisait que je me refuse
À t’offrir d’amour ces modestes joies infuses,
Afin d’émoustiller ton œil.
Que tous mes plaisirs t’appartiennent,
Puisque luxurieuse et catin
Doit se montrer — ne l’as-tu pas dit ce matin ? —
Celle, heureuse, qui sera tienne ! -
Emballer la machine
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Graisse, mécanicienne, ô presse les burettes
Lubriques, lubrifie et jamais ne t’arrête
Fonce, trace, le temps file et te colle au train
Déjà grippée le froid t’étreint
Tu fais (qui sait ?) partie des prochaines charrettes
N’importe ! tu t’en fous, pompe l’air et l’enduit
Aux membres debout dans l’encor bel aujourd’hui
Cours d’un homme au suivant, suis le vent où qu’il aille
Tant pis si ton sexe déraille
Dont les créneaux de tir flottant se sont réduits
Verse les saintes blanches huiles qui te l’oignent
Et font qu’un court instant l’horizon se réloigne
Graisse patte et fous tige à qui t’offre l’âffre, un
Appui à fond, lâche les freins
Emballe la machine, ô nympho, qu’on te soigne -
Sombre attitude
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)Coécrit avec Velvet Kiss, poétesse érotique
J’ai confié mes désirs aux vagues de la mer
Sans craindre les marées
Pour que les vents salés de face ou bien arrière
M’emportent à leur gré.
Dans l’ouragan naissant tout au fond de mon lit
Son ancre ai agrippé
Pour essuyer l’inévitable tsunami
Allant me submerger.
Car son nom n’est plus qu’un vaisseau fantôme, hélas !
Depuis longtemps nos eaux
Se pleurent l’une l’autre — et se désentrelacent
Nos surfs d’hier sur les réseaux…
Roulez, lames glacées ! Fosse, ouvre tes délires !
Me gorgeant d’amour malséant,
J’irai toute écumeuse y sombrer, m’abolir
Seule en ces antres d’océan !