Je n'ai pas pour béguin la plus ignoble pute,
Mais presque, c'est un fait qu'on ne saurait nier ;
Elle est de celles qui, tout en haut du panier,
Vous sourient pour un bock, et pour deux vous turlutent.
Messieurs, ne crachez pas, sinon par le pénis,
Sur ma joie, ma nympho tombée dessous les sens ;
Je confesse qu'elle est toute concupiscence,
Et il s'en faut de peu que chacun la honnisse.
Pour autant, sous le manteau percé de ses chauds
Épidermes, se cache un doux cœur d'enfançonne,
Un cœur qui s'interroge et se cherche et frissonne
— Avec du poil autour, ainsi qu'aux artichauts.
Commentaires
Vous la connaissez certainement. Si ce n'est pas le cas, la voici.
Là : https://www.youtube.com/watch?v=HwPgs21a8_I
Mes hommages, gente dame.
Honte à moi ! J'ai de si grosses lacunes... (concernant Brassens, je veux dire.)
Merci pour ce lien, Marc.