Laure a le con plus long que le long bras des singes
Et si poilu qu'on ne sait plus par où entrer
Laure a la pluie si alléchante qu'à grands traits
J'y viens désaltérer ma bouche méliphage
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Laure a le con plus long que le long bras des singes
Et si poilu qu'on ne sait plus par où entrer
Laure a la pluie si alléchante qu'à grands traits
J'y viens désaltérer ma bouche méliphage
Droit comme un I, monsieur attend, le dard levé
Sous mes regards et sous mes doigts qui s'aventurent
Ah ! quel pulpeux, quel satiné, quelle pointure
Cet épieu-là — j'en coule à flots — va me crever
Hasan est une échelle où je grimpe au rideau
Ce seul barreau épais et ferme sous la paume
Me suffit bien souvent pour gagner le royaume
Hasan est l'infini qui s'enfle crescendo
La fente de la femme offre à ceux qui raffolent
Des frayeurs enfantines une forêt sans fin
Un fauve furibond rendu fou par la faim
Y flâne en compagnie d'une ou deux vaches folles
Heureux qui comme Eugène a vu du paysage
Car il est celui-là qui conquit ma toison
Et puis me retourna pour river hors raison
Un essieu dangereux dans mon autre visage
Roide, débile et l'œil vitreux : voilà mon type
Leur dard dedans, doute et non-dit, tout se dissipe
Là-dessus, faire un gros dodo
En rêvant à des trucs sados
Dieu, qu'il est doux décidément d'être guenipe !
Bée, qu'il me dit, tu deviens trou, tu es béante...
Bon, je veux bien fermer les yeux, m'ouvrir à tout
Etre saillie et culbutée, obéissante
Ronger son os, le boulotter en bon toutou
Brassens ne chantait-il pas d'une voix touchante
Creuse Martin, pauvre Martin, creuse partout
Toujours bêchant, toujours bêchant...
Jamais méchante
Je suis un fleuve, un phénomène
Toujours en crue et je promène
Mes alluvions de-ci de-là
D'un homme à l'autre au gré des pluies prédiluviennes
C'est la source du paradis
Que j'abrite, c'est le non-dit
Un petit bout de l'au-delà
Ce doux limon veiné d'écarlate et de Sienne
Ah ! sucer des poivrots sur un parking obscur !...
Ah ! regarder danser (à genoux, bouche ouverte)
Leur dard déjà debout, déjà gros, déjà dur
Captant d'on ne sait où une luisance verte !
Mon premier me l'enfourne en bavant quelque peu
Autour de moi le cercle aussitôt se referme
L'amoureux sent le vin, s'agrippe à mes cheveux
Et jute en un clin d'œil le soupçon d'une larme
Mon second prend son tour, c'est un garçon pressé
Quoiqu'il reste longtemps à m'empaler la gorge
On bavarde et on rit, mes seins sont caressés
Impavide il me fend, ardent comme une forge
Mon troisième... ô l'infect ! mais j'ai le fond du bec
Par bonheur tapissé d'une couche de crème
Je ne l'avalerai qu'après le dernier mec
Et le voici, d'ailleurs : gras serpent, ventre blême
Celui-là me fait mal, je suis folle, c'est sûr
Même si j'aime ça, je ne fais plus la fière
Ah ! sucer des poivrots sur un parking obscur !...
Mon tout est le soleil dans mon abricot mûr
Quand tu me baiseras sur la banquette arrière
Baissez la garde, gentilhomme, on ne fend plus
Les gentes dames, de nos jours : on les caresse
Pour commencer, on les déstresse
On mêle au grain un doigt d'ivresse
Paume en avant, on joue le flux et le reflux
Dans son fourreau, par conséquent, rangez l'épée
Fi des butors, des embrocheurs, des spadassins
Je veux la soie et les coussins
Je veux qu'on effleure mes seins
Par-dessus tout, je veux ici être lapée
Dans la moiteur de mon vagin se tient tapie
La belle aragne aux yeux luisants qui vous épie
Celui qui mollirait du dard
Elle le mordra sans retard
Et son venin aura valeur de thérapie
J'aime aspirer ses jus sanglants, sa bolognaise
Lorsque revient le temps tabou des ragnagnas
Quand j'ai fini, le nez rubis comme un bougnat
Odeur de sang, parfum de honte et soupirs d'aise
L'étalon rouan est un sauteur fort ombrageux
D'obstacles
S'il monte à cru sans demander, souvent moi je
Renâcle
Il me bourrique en hennissant, son long vit dans
Ma grotte
Puis sitôt en avise une autre et, m'évidant
Se trotte
Jailli du roi le foutre immaculé entame
Un long périple en les corridors du palais
Par des baisers il circule de dame en dame
Chacune en garde un petit peu pour l'avaler
Avec des milliers de tordus j'ai fait l'amour
Un seul m'échappe pour l'instant : Eric Z...
Il est laid comme un pou malade
Ne raconte que des salades
Mais sous son œil pervers mon sang ne fait qu'un tour
Son obsession pour les nanas me donne chaud
Branle-bas général dans mon cœur d'artichaut
Rien qu'en pensant à sa biroute
Fripée, oh ! mon âme dégoutte
Car j'ai toujours saucé grave pour les fachos
On se rencontrera près d'un plateau-télé
J'aurais mis mon body, le rouge olé-olé
Tant pis s'il a une ou deux taches
(Voir à racheter des pistaches)
Nous deux on se comprendra même sans parler
Son corps chétif contre le mien deviendra beau
Au moins un peu — vivons d'espoir ! — et ce crapaud
Deviendra l'admirable prince
Qui dans mes songes m'arquepince
Et me torgnole en invoquant la Gestapo
Il m'attachera toute nue au radiateur
Adoptera son regard fou d'hypnotiseur
Ce mec m'essore la chagatte
Je veux mourir entre ses pattes
Griffues et sales d'arachnidé prédateur