Oh ! tes putains d’appui-tête...
Je m’en sens le sang qui bout
Quand j’en tète, tète, tète
Les bouts.
Rien à voir (ça me rend folle)
Avec mes laids œufs au plat :
Tes seins volent, volent, volent...
Hop là !
Sachant combien c’est pas juste
Que, toi, t’aies tous les appâts,
Tarabuste, buste, buste-
Moi pas !
Je les clouerais bien de flèches
Par dépit, ces rotoplots
Que je lèche, lèche, lèche
À flots.
Les montagnes qu’on dit russes,
À côté ? Menu fretin !
Jouons à suce, suce, suce-
Tétin.
À t’aduler la mamelle
— En mouillant, comme il se doit —,
Je m’emmêle, mêle, mêle
Les doigts.
Ça me donne envie de baise
Quand, mon chou, tes beaux lolos
Tu soupèses, pèses, pèses
Dans l’eau.
Pas besoin de trop d’étoffes
Puisqu’on a tous ces roberts
Qui nous chauffent, chauffent, chauffent
L’hiver.
Que nos amours soient pas brèves !
Tu sais, tes nénés m’ennuient
Pas : j’en rêve, rêve, rêve
La nuit !
Ton pantoum dans mon haïku - Page 9
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À suce-tétin
Catégories : Dissyllabe (2), Heptasyllabes (7) -
L’écume de nos nuits (1/3)
Catégories : Jocelyn WitzC’est pas moi !
C’est Wedreca qui a tout manigancé. J’aime pas balancer, mais faut quand même rendre à César ce qui appartient à cézigue.
C’est Wed qui a eu l’idée de cette histoire.
Wed encore qui a pondu le scénario chiadé jusqu’au plus petit détail.
Défini les personnages et le mode de narration.
Soutiré à la célèbre chaîne de magasins suédoise un tas de pognon dont personnellement je n’ai jamais vu la couleur. (Ils avaient intérêt à raquer, sans ça elle filait proposer le deal à Conforama.)
Fait jaillir les images de son cyberchapeau.
Rédigé une bonne moitié du texte.
Poncé des heures durant le manuscrit afin d’éliminer les moindres particules de cul ayant réussi à s’y incruster. Résultat : franchement, même une bonne sœur prépubère pourra lire cette histoire sans mettre son ââââme en péril (ni mouiller son tanga).
Tout, je vous dis, Wedreca a TOUT fait !
Et puis à la fin... bon, elle s’est rendu compte qu’il restait un rôle pour une vieillasse un peu grognon, alors elle me l’a proposé.
Ça fait plaisir.
https://www.atramenta.net/lire/lecume-de-nos-nuits/99205
♥
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Pour que débute enfin l’histoire
Catégories : Octosyllabes (8)Je mettrai ma main sur ta main
T’entraînerai dans ma mansarde
Afin qu’enfin tu me regardes
Je mettrai un nœud de satin
Noir sur la nacre de ma gorge
Et sur ma langue un sucre d’orge
Je mettrai sur la lampe un drap
Espérant que nos joues plus roses
Feront ce soir que ton cœur ose
Je mettrai bas ce qu’il faudra
Pour nous enfler d’envies soudaines
Peut-être une salsa cubaine
Je mettrai du khôl à mes yeux
Énormément comme ces putes
À qui mon amour te dispute
Et des parfums dans mes cheveux
Pour te ravir par la puissance
Envoûtante de mille essences
Je mettrai mes beaux escarpins
Ceux dont les hauts talons t’excitent
Ceux qui préviennent toute fuite
Je mettrai mes bas les plus fins
Qui me font la jambe en lumière
Et m’éblouissent la première
Je mettrai l’exigu tanga
Se glissant pile entre mes fesses
Fil à coudre nos deux ivresses
Je peindrai de pourpre muscat
Les ourlets de toutes mes bouches
Qui bâilleront pour toi farouches
Je mettrai ce joli soutif
Te projetant presque au visage
Mes seins si mûrs pour le pressage
Puis d’un geste définitif
J’ôterai tous ces accessoires
Pour que débute enfin l’histoire -
À sexe et à sang
Catégories : Dissyllabe (2), Octosyllabes (8)Le sang... Qui sait ce qu’il ressent
Quand il enfle nos capillaires
À bander nos envies de plaire,
Le sang ?
Pour sexe il pousse un long réflexe,
Si vieux qu’il ne vaut pas cent sous,
Si excitant qu’il nous rend saouls
De sexe...
Au sang ! Les besoins indécents
Lancent des fusées impossibles
Illuminant l’œil de nos cibles
À sang.
Du sexe, enfin, nos cœurs indexent
Exquisément la sensation
Afin qu’onc nous ne nous passions
De sexe. -
Ô la main ! (remix)
Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6), Jocelyn Witz, Poèmes illustrés, Poèmes lus ou chantésRassurez-vous, ce n'est toujours pas moi qui chante !
La voix est créée grâce à l'IA, mais c'est l'IN* d'Alain Cabello-Mosnier, poète gay, qui est responsable de tout le reste : mélodie, orchestration, mise en images, etc.
Merci à lui !
♥
(*) Intelligence naturelle, native, neurochimique, notoire, nourricière, nonpareille...
Le blog d'Alain : http://poesiesqueer.canalblog.com/ -
Son corps, ton corps
Catégories : Décasyllabes (10)son corps battu d’amour regarde-la
chanter comme des éclats nus de cuivre
à toi d’en disposer à toi d’en suivre
le reflet la luisance et au-delà
des chaleurs un grand timbre qui la frappe
son corps presque évanoui pétri de seins
où douce vient s’enrouler sa tresse un
lac une sueur un banquet l’agape
la guêpe au dard flambant rai de noirceur
comblant les vides ô foutue maçonne
son corps lascif et pur comme il frissonne
t’ouvre le futur les nuits c’est ta sœur
vos ventres abouchés le sien en tremble
qui cherche l’air se jette ah l’océan
la porte entre vos membres s’emmêlant
son corps brisé d’amour ton corps ensemble -
Tant d’hommes
Catégories : Alexandrins (12 pieds)J’aimais un millier d’hommes, tous très différents :
Celui qui me suçait longtemps le miel brûlant,
Celui qui, me prenant la main, se faisait jouir,
Celui que mon plaisir suffisait à nourrir,
Celui qui me matait prise par ses amis,
Celui des gifles, des viols, des jeux interdits,
Celui qui suppliait que je le boive en bouche,
Celui qui me lavait la chatte sous la douche,
Celui, un jour, qui m’a mordu la fesse à sang,
Celui qui m’écrivait des billets indécents,
Celui qui s’habilla en femme et se fit mettre
Par deux gars inconnus, celui qui fut mon Maître,
Celui dont plus d’un mois vécut le vit en cage,
Celui qui me jeta dehors et sans bagage,
Celui qui, de remords, s’affirma radouci
Puis m’encula si fort que j’implorai merci,
Celui avec qui j’ai ri, pour qui j’ai pleuré,
Celui des cafés noirs, celui du thé léger,
D’autres encor, les doux, les cons, les platoniques,
Le brutal qui me prit en clamant : « Je te nique ! »,
Ceux des fleurs, ceux des bons livres, ceux du silence,
Ceux qui ne me baisaient que du bout de la lance,
Les farfelus voulant me foutre sur le toit...
J’aimais tant d’hommes, mille et plus à travers toi ! -
Mâle d'un soir (remix)
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Chanson, Jocelyn Witz, Poèmes illustrés, Poèmes lus ou chantésEh oui !
Encore un de mes poèmes mis en musique et en images (sensuelles !) par ce cher Alain Cabello-Mosnier !
D’où ce distique holorime ruisselant de gratitude et d’admiration :
Aaah ! Sons ! Muse ! Ô ! Pour les chansons du mec Alain,
À son museau, pourléchants, sont dus mes câlins.♥
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Les malheurs de Sophie, suite et fin
Catégories : Jocelyn WitzJe peux vous l’avouer maintenant : j’ai tout pompé dans un manuscrit que la comtesse de Ségur n’a pas eu le temps de publier avant sa mort. D’ailleurs, les éditeurs n’en auraient pas voulu, ou alors ils auraient sabré les scènes cochonnes, comme dans ses précédents bouquins. Les rats !
Donc, la petite Sophie a bien grandi, elle va à l’école et tout, mais elle a toujours la langue bien pendue et continue à se fourrer dans des situasses de merde. On dirait qu’elle le fait exprès...
Là, dans cet ultime épisode dégoulinant de mouille et de bave de fille, vous saurez enfin ce que cette garce de Hilde a dans le ventre.
Au propre comme au figuré.
Lien direct vers le troisième épisode : https://www.atramenta.net/lire/jeux-pervers-a-saint-clarisses-college/98801/6#oeuvre_page
Si vous préférez (re)lire depuis le début : https://www.atramenta.net/lire/jeux-pervers-a-saint-clarisses-college/98801
♥
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Ô ma faim
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Ta bouche de café, un noir
Dragon s’y blottit, ô boudoir
De nos corps sur la grève,
Baisers sucrés à recevoir
Et vouloir, même si j’en crève !
T’aimer rêve que rêve !
Longue, ta gorge m’est le puits,
Le grenier, le verger aux fruits,
La table où je défaille
Et, d’appétit, me meurs depuis
Que de toi le cœur me travaille :
T’aimer vaille que vaille !
Ton sein de neige ivre : sorbet
Où je plonge à m’y résorber,
Afin que tu m’aies toute
Et j’y remplace le bébé
Que nous n’aurons pas, tu t’en doutes...
T’aime coûte que coûte !
Les pluies de ton ventre, ô, ma faim
Ne trouva jamais leurs parfums
Dans d’autres confitures ;
J’y baigne toute nue, afin
De te croquer d’après nature,
T’aimer dure que dure ! -
J’attrape la queue
Catégories : Vers libresJ’suis qu’une enfant
dont le slip a grandi trop vite
poussé les seins par inadvertance
dans les bacs au balcon
c’est quand le prochain goûter ?
la prochaine sieste avec daddy ?
J’suis qu’une enfant de soixante ans
un bon 43 fillette
qui fait l’andouille avec des andouillettes
étale sa vie en multicouche
sur une tartine qu’en finit pas
À mon anniversaire
y avait toutes mes chopines
plus des types invités pour le remplissage
j’suis qu’une enfant pas très sage
une enfant gâtée
mon chat s’appelle Minou
il boit du lait tiède toute la journée
Je veux plus descendre du manège
les garçons y sont bien montés
pourquoi pas moi ?
envoyez la musique et faites-moi tourner
à tous les coups j’attrape la queue
J’arrête le ballon
j’ai désappris mes tables de multiplication
je conjugue plus qu’au présent
j’ai douze ans
pour toujours j’ai douze ans -
Alain Cabello-Mosnier
Catégories : Chanson, Jocelyn Witz, Octosyllabes (8), Pantoum, Poèmes illustrés, Poèmes lus ou chantésPoète gay et masseur à Paris, Alain Cabello-Mosnier tient depuis des années un blog où, non content de publier ses propres poèmes érotiques, il présente en outre des dizaines et des dizaines d’auteur.es LGBT, passés ou contemporains.
Il m’avait déjà fait l’honneur de réaliser, avec talent et enthousiasme, je dirais même avec feu, une lecture de mon poème intitulé « Pantoum des abeilles ». Vous pouvez encore l’entendre ici.
Aujourd’hui, il en a fait carrément une chanson et un vidéoclip qu’il a posté sur YouTube, avec mon accord, bien entendu. Si la voix ici est générée par l’IA, Alain est l’auteur de tout le reste : mélodie, orchestration, mixage, mise en image, etc. Et voici ce que ça donne :
Même que c’est sans aucun doute le tube de l'été prochain !
Chapeau bas et merci, Alain ! ♥♥
Son blog quasi encyclopédique : http://poesiesqueer.canalblog.com/
Ses autres mises en musique (sur ses poèmes ou ceux d'autres auteur.es) : https://musiqueslgbt.bandcamp.com/ -
Bien caché
Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8), Terza rimaJ’errais parmi des foules, indécise
S’il me fallait encore un peu rester —
... Vos seins vous enflaient la chemise.
J’avais le cœur ivre et tout empesté
D’âcres fumées dont le gris vous agresse —
... Votre œil facétieux insistait.
J’étais amère, oh ! tous les nerfs en tresse,
Et fuyais chaque apparence d’émoi —
... Vos mains me parlaient de caresses.
Je me sentais malhabile aux tournois
Amoureux, je redoutais l’heure tendre —
... Vos lèvres hurlaient : « Baise-moi ! »
J’avais, au fond, de l’amour à revendre,
Bien caché... — Mais vous saviez tout cela,
Et votre corps se laissa prendre. -
S’offrir d’amour
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Oui, je me branle à tes genoux,
Puisque c’est pute et sensuelle
Que tu me veux — tu me l’as dit dans la ruelle,
Lorsque je t’ai parlé de nous.
Sans vergogne et d’un cœur salace,
Je deviendrai celle dont tes
Fantasmes voient l’image : un animal dompté,
Et s’il faut, même, une radasse.
Ô jouir ! je foule aux pieds l’orgueil
Qui faisait que je me refuse
À t’offrir d’amour ces modestes joies infuses,
Afin d’émoustiller ton œil.
Que tous mes plaisirs t’appartiennent,
Puisque luxurieuse et catin
Doit se montrer — ne l’as-tu pas dit ce matin ? —
Celle, heureuse, qui sera tienne ! -
Magie du soir
Catégories : Quadrisyllabes (4)La femme-enfant
Toute menue
Ne se défend
Plus d’être nue
Sous mon œil noir
Magie du soir !
Sa joue reflète
Malignement
Le sort qui guette
Mes sentiments
Brûlants d’envie
On se défie !
On se défait
Des hiers tendres
Quand j’étouffais
De trop attendre
Son dernier oui
Déjà je jouis !
Déjà tu mielles
Mon petit faon
Poupée cruelle
Ô femme-enfant
Fétu de braise
Allons aux fraises ! -
Jeux pervers à Saint Clarisse’s College (2/3)
Catégories : Jocelyn WitzDans le cadre de son cursuce, notre serviable héroïnarratrice poursuit donc, sous la baguette et la craquette sévères de la belle Hilde, d’ambitieuses études cunnilinguistiques.
Sophie réussira-t-elle finalement son oral ?
Parviendra-t-elle à décrocher son diplôme (une licence effrénée) ?
Avec mention Les-Bien et félicitations de la chérie ?
Soutiendra-t-elle ensuite une foutaise attestant de ses facultés en matière de cul et de son goût pour la discipline ?
Trouvera-t-elle plus tard un blow job (même en CDD) ?...
(Presque) toutes les réponses ici : https://www.atramenta.net/lire/jeux-pervers-a-saint-clarisses-college/98801/3#oeuvre_page
♥
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Maître du monde
Catégories : Octosyllabes (8)César, ô chou, viens voir maman !
Plus de prince, ici, plus d’amant,
Plus qu’un petit garçon fragile
Dont je pétris, boudin d’argile,
La bistouquette gentiment.
Fi, César, je te découronne !
Qu’entre mes seins ronds de matrone
Entre ton pif de déjà vieux,
Et laisse aller, ferme les yeux !
Tant pis s’il branle un peu, ton trône.
César, dis, raconte à ta femme
Chérie combien on te diffame,
Et si tu as appréhendé
Des chrétiennes faisant bander
Ce vermisseau de chair infâme.
Tu sais, Grand César, que le fouet
T’attend si tu oublies d’avouer ;
Même, au besoin, je ferai mettre
Par un verrat ton cul de maître
Du monde aux bibelots noués.
César, ô, te voilà tout chose,
Tout sanglotant, et ton bout rose
Perd sa semence sur mes paumes...
Lèche, Claude, ce précieux baume
En attendant l’apothéose ! -
Une de retrouvée
Catégories : Heptasyllabes (7)Mademoiselle Solange
En allée plumer les anges
Du bon Dieu, s’il en est un,
Les jours toujours recommencent
Au monde, mais son immense
Souvenir n’est pas éteint.
Mademoiselle Isabelle
Ne donne plus de nouvelles,
Qui s’alanguissait jadis ;
Une pendule balance
Les années de son silence,
Comptant déjà jusqu’à dix.
Mademoiselle Sophie
N’a point, je vous en défie,
Trouvé d’égale ici-bas ;
Sans cesse, en vain, je repense
Aux luxurieuses dépenses
Qui distinguaient ses ébats.
Mademoiselle Aurélienne,
Ma pénultième vaurienne,
Je la cherche encor partout,
Qui s’est enfuie par avance,
Me laissant nue, sans défense,
Plus bourrue qu’un vieux toutou.
Tiens ! mais mademoiselle Anne
Se présente, et mon cœur plane
Lorsque, humide à son côté,
Il me vient des airs de danse
Et de troubles désirances...
Ô goûter à ses beautés ! -
Emballer la machine
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Graisse, mécanicienne, ô presse les burettes
Lubriques, lubrifie et jamais ne t’arrête
Fonce, trace, le temps file et te colle au train
Déjà grippée le froid t’étreint
Tu fais (qui sait ?) partie des prochaines charrettes
N’importe ! tu t’en fous, pompe l’air et l’enduit
Aux membres debout dans l’encor bel aujourd’hui
Cours d’un homme au suivant, suis le vent où qu’il aille
Tant pis si ton sexe déraille
Dont les créneaux de tir flottant se sont réduits
Verse les saintes blanches huiles qui te l’oignent
Et font qu’un court instant l’horizon se réloigne
Graisse patte et fous tige à qui t’offre l’âffre, un
Appui à fond, lâche les freins
Emballe la machine, ô nympho, qu’on te soigne -
Trop de trahisons
Catégories : Pentasyllabes (5)Je l’ai calcinée
L’huile à ton moulin
Ô ma Dulcinée
Car c’était tout l’un
Ou tout le contraire
Trop de trahisons
Me trouent la raison
Je devrais me taire
Vagir à plein vent
Fendre des fantômes
Seule comme avant
Récitant mes psaumes
Sans m’en repentir
J’ai perdu la tête
Loupé la recette
Je devrais partir
Mais toutes les routes
Empruntent tes pas
Quand même sans doute
Tu n’existes pas
Garce ô Dulcinée
Chimère au cœur noir
Songe du manoir
Mon assassinée