Une de retrouvée (15/01/2025)

Mademoiselle Solange
En allée plumer les anges
Du bon Dieu, s’il en est un,
Les jours toujours recommencent
Au monde, mais son immense
Souvenir n’est pas éteint.

Mademoiselle Isabelle
Ne donne plus de nouvelles,
Qui s’alanguissait jadis ;
Une pendule balance
Les années de son silence,
Comptant déjà jusqu’à dix.

Mademoiselle Sophie
N’a point, je vous en défie,
Trouvé d’égale ici-bas ;
Sans cesse, en vain, je repense
Aux luxurieuses dépenses
Qui distinguaient ses ébats.

Mademoiselle Aurélienne,
Ma pénultième vaurienne,
Je la cherche encor partout,
Qui s’est enfuie par avance,
Me laissant nue, sans défense,
Plus bourrue qu’un vieux toutou.

Tiens ! mais mademoiselle Anne
Se présente, et mon cœur plane
Lorsque, humide à son côté,
Il me vient des airs de danse
Et de troubles désirances...
Ô goûter à ses beautés !

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